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]]>Pas nombreuses ces marques de mode qui continuent de danser et faire danser la nuit. Gamut fait partie de celles qui perdurent et apprennent à endurer les étés canicule de la transparence d’un top sérigraphié d’imageries pornographiques, les hivers massacres de lamelles de tissus momifiantes. Depuis juillet 2018, Gamut via son alter égo nocturne et déviant (on pouvait plus déviant, si si) Chosen Family organise quelques unes des meilleures fêtes du Nord de la capitale parisienne. Osé, brûlant et avant-gardiste, Chosen Family fait tout pour son public et l’art de la fête, quitte à parfois prendre des risques. Mais sans risque, la fête est moche !
Rainer Torrado était donc là samedi 18 janvier pour capter les premières heures d’une folle nuit, entre performance, présentation de la nouvelle collection AW20.21., lives et djs sets.
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]]>Je connais pas Léo-Paul personnellement, mais je suis quasiment sûr que tout le monde l’adore. Ou en tous cas, que faut en vouloir pour le détester. Venu de Franche-Comté à Paris, il a troqué l’alcool de là-bas (le Pontarlier ?), Patrick Sebastien et les saucisses, pour revêtir l’habit qui lui sied le mieux : celui de néo-teuffeur 2.0. Echange gagnant. Si vous le cherchez, vous le trouverez à Dour, en Allemagne, ou en club à Paris. Un peu partout quoi, là où la teuf se fait plus douce, sur des bpm énervés.
LÉO-PAUL : Je suis développeur web pour une agence de pub digitale. Pour résumer, je fais des sites web pour Dior (sexy) ou encore la RATP (pas sexy du tout).
LÉO-PAUL : Je viens de Dole, en Franche-Comté. Paradis du Comté, du vin jaune et de la saucisse de Montbéliard.
LÉO-PAUL : Là-bas on boit du Pontarlier en écoutant Patrick Sébastien. J’aime aucun des deux.
LÉO-PAUL : Ca devait être à mes 18 ans, soirée FURY à Besançon. Grosse soirée Drum&Bass et Dubstep. Alors que ce n’est pas mon genre musical de prédilection, j’en garde un très bon souvenir.
LÉO-PAUL : Mon plus beau souvenir ça devait être Dour 2017 sur les podiums de l’Elektropedia devant Kolsch. Y avait rien de spécial et j’étais pourtant sobre mais j’ai trouvé ce moment fou. Les gens étaient dans un mood incroyable. J’avais même envie d’en chialer tout en me demandant pourquoi (rires).
LÉO-PAUL : Une place très importante, surtout quand je regarde l’argent qu’il me reste sur mon compte en banque le lundi.
LÉO-PAUL : La monotonie de la semaine. J’avais vu passer une image qui résumait le cycle de la semaine comme un toboggan. En gros les jours du lundi au vendredi sont chacune des marches, le vendredi t’arrives au sommet, tu glisses le samedi-dimanche et tu repars pour un tour. La fête tu la trouves dans la pente glissante.
LÉO-PAUL : Se retrouver entre potes, s’en faire des nouveaux. C’est aussi une alternative à l’absence de séances de cardio en semaine un peu.
LÉO-PAUL : Y a eu beaucoup de soirées où j’avais déjà hâte d’être en after. Se retrouver chez soi, avec ton groupe de potes, avec beaucoup plus de liberté qu’en club. Y a un côté transgressif commun qui fait plaisir.
LÉO-PAUL : La Time Warp en Allemagne sans doute. Un vrai marathon de 22 h à 14 h auquel il faut ajouter trois heures de marche pour aller à l’arrêt du bus retour… Deux ans après je dois encore en avoir des cernes…
LÉO-PAUL : Je bois exclusivement de la bière. Et beaucoup d’eau.
LÉO-PAUL : On parle bien de la dureté de l’eau parisienne, là ?
LÉO-PAUL : A vrai dire je m’en fous un peu. Après évidemment que je choisis principalement mes soirées en fonction des artistes annoncés mais je me suis pris pas mal de claques dans la gueule par des djs pas trop connus donc j’essaye au mieux de privilégier la découverte.
LÉO-PAUL : En ce moment, je suis de près le revival de l’Eurodance et la Trance. Si je devais en choisir un qui rend le + hommage à ces styles c’est Die Klar (@die.klar), co-créateur des soirées Darude sur Paris. S/O à lui.
LÉO-PAUL : Rapide, joyeuse, hypnotique.
LÉO-PAUL : Une grosse histoire de taré pour laquelle on préfère en rigoler aujourd’hui. Pour la version courte, un pote voulait acheter du produit, il trouve un dealos accompagné de sa meuf qui étaient déjà bien éclatés et chelous. Mon pote à pas de cash sur lui mais le dealos lui propose de l’emmener en voiture retirer de l’argent. On accepte de monter même si on est pas sereins mais on reste confiant vu que sa meuf s’endort dans la voiture (ou peut-être parce qu’elle était juste ivre morte ?). Une fois arrivés, mon pote retire, donne la thune et le mec lui donne la cons’ mais le truc est une poudre rose donc ça nous interpelle. Mon pote décide de tremper directement son doigt dans le pochon et de goûter le matos. “Putain mais c’est du sel rose ?!”. Le mec nie en bloc, refuse de nous rendre l’argent, fait mine de prendre un appel et s’éloigne quelque mètres plus loin. On sent la couille à plein nez donc je monte dans sa caisse pour choper sa clé et espérer faire du chantage. SAUF QUE le mec se casse en courant, en ayant pris soin d’avoir la clé dans sa poche et en abandonnant sa meuf dans sa caisse juste pour garder 50 euros. On lui a couru après, réussi à l’attraper et à récupérer la thune. Bref, faites gaffe quand vous chopez un truc d’une couleur rose.
LÉO-PAUL : Le combo perte de portefeuille + portable.
LÉO-PAUL : Je pense pas avoir participé à une soirée meilleure qu’une autre. Je suis pas difficile en vrai : tu me mets devant du son avec mes potes, des gens cools, puis dans un after à faire n’imp et je suis content.
LÉO-PAUL : Un bon médium pour découvrir des soirées et voir ce qu’il se passe dans la sphère techno.
LÉO-PAUL : Via des articles partagés sur des groupes facebook.
LÉO-PAUL : Aucune idée, j’arrive pas à me projeter. Je me serai bien calmé je pense. J’ai commencé à développer des acouphènes et une hyperacousie occasionnelle, donc à voir comment ça évolue. Protégez-vous les oreilles, on le dit jamais assez.
LÉO-PAUL : Tous avec des lunettes de vitesse sur le nez.
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]]>Ici-bas, 22 moments de vie nocturne du weekend passé, racontés avec ironie, sérieux et passion. La fête pour renaître, la fête pour draguer, la fête pour rire et s’amuser, la fête pour attraper le Coronarivus, mais aussi pour boire du Ricard ! La fête, ce seul moment à soi, que personne ne peut nous enlever.
« Le bal des vampires version club »
Qui es-tu ?
Coucou Heeboo coucou ! Lucas, professeur d’anglais qui ne sort que quand ça en vaut vraiment la peine (et là, ça valait vraiment le coup !).
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Cette soirée, c’était Vampira qui nous invitait à sa renaissance. Le bal des vampires version club quoi.
Raconte nous ta vrille de la nuit
C’est réellement parti en vrille quand Christine est montée sur scène pour nous jouer ses cinq nouvelles chansons. Tout le monde hurlait et chantait les paroles de chansons sorties 24 heures plus tôt. J’ai tenté le pogo quand elle a enchaîné avec « Intranquilité », en vain…
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le track de la soirée ça reste La Vita Nuova, avec la sublime Caroline Polachek qui s’est déplacée spécialement pour chanter ses quelques paroles avec sa voix de sirène envoûtante.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Tout s’est terminé un peu précipitamment pour moi, en plein milieu du set captivant de Eartheater parce que mes amis étaient fatigués… Du coup on est rentrés en VTC.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais au MK2 devant Dark Waters. Méchante ambiance. Du coup je pensais aux citoyens de Flint dans le Michigan qui n’ont plus d’eau potable depuis un moment.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Les gens qui m’ont marqué à La Vita Nuova étaient les fans hardcore de Chris ; ceux qui, 24 heures après la diffusion de son mini film magistral, ont couru s’acheter des lentilles de contact rouges ou se sont calligraphiés un « Nada » au dessus du sourcil droit, pour ressembler à la belle Pierrot La Lune dans sa vidéo. If this isn’t dedication, I don’t know what is.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Je ne fais pas souvent la fête, mais quand on la fait, je pense que c’est pour renaître. La Vita Nuova avait donc tout son sens.
« Une soirée qui a fait rythmer les battements de mon cœur »
Qui es-tu ?
Mon blaze c’est Mamebetty mais c’est juste betty pour les intimes.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
J’dirais que c’était une soirée qui a fait rythmer les battements de mon cœur
Raconte nous ta vrille de la nuit
3 h 20, je m’en souviens tellement c’était énorme. J’étais dans les WC des filles, je pissais tranquillement et une meuf est entrée avec moi, on a eu une discussion hyper philo et en sortant elle s’est étalée sur du vomi c’était dégueu, mais qu’est-ce que c’était drôle ! Puis bien sûr il y a eu l’after de cette soirée où j’ai enfin officialisé avec mon âme sœur que je connais depuis des mois…
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
L’artiste qui m’a le plus marqué c’est Paramod, je voulais le voir depuis un moment parce que je sais pas comment mais sa musique me transporte…
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Oui très bien, je suis rentrée avec des potes en voiture qui m’ont déposée chez moi avec mon boy
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Euhhh je dormais désolée
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Une jeune fille qui avait le crâne rasé et un style hors du commun, elle attirait grave ma curiosité, elle était def et se laissait emporter sur le son…
Pourquoi on fait autant la fête ?
La fête existe depuis si longtemps, même dans la mythologie grecque ; elle permet de se vider l’esprit, avec ses amis, de faire de nouvelles rencontres, de prendre des substances… en fait c’est juste le moment de partir loin de son quotidien !
« Comme si tu délocalisais dans des spots de folie ton apéro avec tes meilleurs potes et que tu les multiplies par 1000 »
Qui es-tu ?
Bonsouuaaar, je m’appelle Charlène. J’ai 32 ans et je suis chargée de Communication dans la cybersécurité. Mon signe distinctif en soirée ? J’ai toujours un double Ricard dans la main.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
« L’ambiance Newtrack » qui est unique. Pour résumer les gens sur place, je dirais : c’est comme si tu délocalisais dans des spots de folie ton apéro avec tes meilleurs potes et que tu les multiplies par 1000. Pour la musique, ce que j’aime particulièrement, c’est qu’on peut voir jouer des artistes qu’on ne voit pas tout le temps à Paris, très prometteurs ou très pointus.
Raconte nous ta vrille de la nuit
J’ai tenté de me frayer un chemin dans des fauteuils stockés, empilés, telle une Alice au Pays des Fouhèreveilles.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
T’es dur là… Faut vraiment que je choisisse ? Hmmmmmmmm, je dirais Sina XX pour la découverte et UVB parce que je venais pour lui, et qu’il ne m’a pas déçu.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
J’ai fini dans un caniveau à me noyer dans mon vomi. Non, je déconne. Le truc classique : suis rentrée en Uber pré gueule de bois.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je dormais déjà. J’ai 32 piges mon grand. Il me faut beaucoup de sommeil pour récupérer moi maintenant. Et même comme ça, j’ai trouvé le moyen de ramasser ma vie fort le lundi matin.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Sinus O mais… bonjour la honte. Je lui ai sauté dessus comme une vielle groupie.
* Voix très aigue de biatch de qualité * : « J’aime trop ce que tu fais, à un moment je faisais toutes les dates où tu jouais, c’était incroyable ! »
* Regard et sourire de Sinus O qui disent « C’est gênant » *: « Et mercé… »
Pourquoi on fait autant la fête ?
Ok, c’est parti, alors il me faut :
Et un « Amour de la Fête » on the rock, un !
« Improbable »
Qui es-tu ?
Bertille, j’ai plus de surnom, jadis c’était Bertek mais stop haha. Sinon j’aime bien danser « pas en rythme » en soirée et défier les gens autour de moi de m’accompagner, ils pensent que c’est fastoch mais ça rend ouf quand tu n’as pas d’entrainement
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
La soirée juste : improbable
Raconte nous ta vrille de la nuit
Tout est parti en vrille de base, car j’étais avec qu’avec des gens que j’avais vus qu’une fois dans ma vie, dont des mecs que j’avais rencontrés en festoch et l’exe de mon ex – on a fini par se faire des smack archi violent et à se dire « je t’aime » dans la foule – ce genre de soirée « aventure » qui peut partir soit en drama ou en full love, et heureusement ça a penché du bon côté de la balance.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Pasteur Charles, ce mec trop deter, il a passé tout et n’importe quoi, cette transition du futur entre rock et D&B, j’oublierai pas
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Je suis rentrée en métropolitain, nickel
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je buvais mon premier Gin Tonic de Tchoin pour la soirée de samedi
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Les vieux mecs CIS qui t’abordent comme des cons car tu as eu un eye contact d’une seconde avec eux, svp stop.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Bah pour draguer mdr
« Débauche et Décadence »
Qui es-tu ?
Jenna + Nana + Développeuse web + moi et mes trois mousquetaires en train de crier « LA REBELLION » à tout va
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Je ne peux pas décrire La Créole en un seul mot : Débauche et Décadence
Raconte nous ta vrille de la nuit
Quand j’ai retrouvé mes potes aux fumoir après deux heures sans se voir, on se raconte vite fait où on en était, et avec qui, et ça part vite en fou rire.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
La track My Chatte de Lazy Flow feat Matyouz, elle décrit totalement l’ambiance de la soirée et elle met tous le monde en furie.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Tout ce passe toujours bien à La Créole personnellement, je suis rentrée en voiture tranquillou.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais dans mon lit en tarin de regarder Vikings, je comatais, une Créole c’est mieux qu’une séance de Crossfit !
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
La personne qui me marque à chaque Créole c’est bien Snake de la House NINJA, l’égérie de la Créole, c’est un danseur, vogueur et il assure tout de 23 h à 6 h sans se stopper, c’est un monstre .
Pourquoi on fait autant la fête ?
Personnellement c’est vital à mon bien-être, j’ai besoin de m’évader pendant quelques heures avec mes amis et ne penser qu’à la musique, danser et rigoler avec tout le monde.
« Brouillard tellement j’étais ailleurs «
Qui es-tu ?
Cyril, je travaille en protection de l’enfance et j’ai pas l’impression d’avoir de signe particulier.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Franchement : brouillard tellement j’étais ailleurs
Raconte nous ta vrille de la nuit
C’est parti en cacahuètes dès la fin du before dans un bar, la première heure dans la boîte je planais complètement et sur la fin j’ai escaladé les enceintes pour mieux m’en faire descendre par les vigiles.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Aucune en particulier, il y avait des basses particulièrement fortes qui m’ont transporté par contre
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Ça s’est terminé en petit after tranquille durant lequel on a bu du bon vin puis je suis rentré vers 9 h !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais au resto avec des collègues avec un mal de bide de dingue, on est repartis pour une soirée mais c’est une autre histoire…
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Mes cousines qui étaient présentes et qui n’avaient pas l’habitude de se trouver là je dirais
Pourquoi on fait autant la fête ?
Pour s’évader quelques heures de notre quotidien maussade, pour rire ensemble et faire des rencontres. Et essayer de choper le coronavirus accessoirement.
« Une soirée Marathon »
Qui es-tu ?
Valentin Nguyen ou Val, vietnamien, étudiant en Sciences politiques et sociales, résidant en France depuis quatre ans. Si vous voyez un asiat, pas très grand, qui porte un débardeur noir et un jean bleu, qui n’arrête pas de bouger toute la nuit et qui est devant les caisses de son pendant les dernières minutes de la soirée, c’est moi !
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Une soirée Marathon : on danse, on danse, on danse…
Raconte nous ta vrille de la nuit
Quand j’étais en train de danser les yeux fermés et mes potes sont partis pour chercher des boissons dans la foule, un jeune homme qui s’est dit « hétéro » et qui avait « une copine » m’a approché et chuchoté à mes oreilles « je te trouve très mignon et charmant, est-ce que tu es homosexuel ? Et si oui, peux-tu m’embrasser ? » Je trouvait ça drôle car c’est la XXXè fois que des « hétéros » viennent me demander ce genre de chose. @@ Et ensuite, qu’est-ce j’ai fait ? Je vous laisse deviner par vous-même, boostez votre créativité ^^
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
UVB sûrement, il y a un track incroyable qui m’a fait oublier la terre et le ciel. Qui m’a fait oublier que je devais faire attention à ma veste noire que j’avais mise sur la barre devant les caisses de son. Sinon, je n’ai pas le nom du track. Je sais justement que ça a volé mon âme.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Oui, presque. Sauf la perte de la veste de mon père, sinon tout s’est très bien passé. Je suis rentré en Uber avec mes deux potes : Claire et Mario. J’ai continué la matinée chez moi, avec du vin à 9 h du mat. Merci aux tracks d’I Hate Models qui m’ont accompagné jusqu’à 10 h.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Still on the bed. Je pensais à un gros burger Five Guys qui sera livré directement chez moi. Je me disais aussi « je suis en train d’emprunter le temps du lendemain pour m’amuser aujourd’hui. »
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Sêrement le mec « hétéro » qui a essayé de me séduire en dansant d’une manière bizarre. C’était si bizarre que je n’ai pas pu décrire en quelques mots. :))
Pourquoi on fait autant la fête ?
Pour compenser le temps de stress qu’on a subit pendant la semaine.
« Energique !!! »
Qui es-tu ?
Louis, Loulou, Assistant WebMarketing.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Energique !!!
Raconte nous ta vrille de la nuit
20 h 30 quand Evil Grimace a pris les commandes. Il a commencé à faire se rapprocher tout le monde autour de lui. Et il a envoyé son son 3L full basses et c’est parti en pogo dans tous les sens.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le closing par Casual Gabberz avec la track Meilleur Vœux qui est juste folle car elle alliait parfaitement la douceur de la bonne ambiance à la soirée et la brutalité des kicks !
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Impec, rentré à pied comme je n’habite pas loin c’est pratique.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais chez moi, après le travail avec un pote avec qui j’ai fait la soirée, on se l’ai remémorée, normal ahah !
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Un mec immobile qui mangeait un sandwich au milieu de la foule avec une longue chemise asiatique et une petite paire de lunettes noires, on ne devait pas être dans le même monde à ce moment-là.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce qu’on aime ne plus avoir de règles le temps d’une soirée, c’est un moment que personne ne peut nous enlever. C’est juste, nous, la musique et les gens qu’on aime. On a pas besoin de plus pour être heureux.
« Spatial ! »
Qui es-tu ?
Je m’appelle Kévin (et oui…) et je bosse dans le théâtre. Sinon, je suis accessoirement Sokolov, membre de Diskonected, qui organisait la soirée, et co-fondateur du collectif et label associatif Vague Alarme, à Marseille. J’ai toujours une ou deux cannettes de 8.6 avec moi, je pense que c’est un signe distinctif pour qui me voit souvent.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Spatial !
Raconte nous ta vrille de la nuit
Je me suis remis aux platines vers 4 h, et c’était bizarrement beaucoup plus dur que pour l’opening. Charleeps était en train de fermer de son côté aussi, manifestement en finesse parce que le son remontait tout l’escalier, et moi je jouais un peu pour mes potes, les vrai.e.s comme on dit. C’était bien, un peu schlag aussi, mais j’adore ça.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Rachel Wall Against Walls, de MZA, parce que c’était son premier live et que ça résume un peu toute cette aventure.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
La tête un peu dans les étoiles, mais c’était le thème. On est bien rentrés, loué soit le RER B.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je préparais des gnocchi au gorgonzola pour éponger, en débriefant sur la soirée qui s’est globalement super bien déroulée.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
S’il y a une personne marquante des soirées Diskonected, c’est le F. Mais il est un peu parti loin ce coup-ci, ça va être dur de le défendre et c’est dommage. Pensée à lui, cependant.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce qu’on déconnecte, on se retrouve entre ami.e.s, on passe tout de suite dans un autre cadre. Et puis on aime la musique, les artistes… Y a différentes manières de faire la fête, et tu peux toujours opter pour celle de ton choix.
« AMOUR »
Qui es-tu ?
Je m’appelle Lucile, alias Barbara Poppers, j’ai 20 ans et je fais des études de droit (lol), en soirée j’ai tout le temps pleins de paillettes dans la figure et je perds tout le temps mes affaires.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
AMOUR ! Tout le monde était rempli d’amour et bien intentionné, ça faisait chaud au cœur.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Dès l’instant où on est rentrés dans le Sucre, passé la porte on s’est dit « WOW ».
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Ascendant Vierge évidemment ! Ça faisait super longtemps que je voulais les voir, donc une GS + Ascendant Vierge, alors là ! J’ai cru que j’allais griller mes cordes vocales à force de crier, le public était chaud bouillant !
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Super, mais un peu déçue que ça se finisse aussi tôt. On est rentrés en métro et on a galéré à trouver une épicerie ouverte à cette heure ci haha
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Alors, je venais de rentrer d’un after plutôt drôle, entre celui qui veut « parler aux gens qui parlent », ceux qui dorment ou qui ont pris 40 ans d’âge d’un coup ou encore les gens du marché en bas de l’immeuble qui nous voient faire 4000 allers retours avec des sales têtes pour trouver un truc ouvert…
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
La personne qui m’a marquée c’était un mec avec qui j’ai parlé à peu près cinq minutes et qui m’a donné son paquet de clopes parce que j’avais perdu mon tabac, adorable !
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce que c’est ça qui nous rend joyeux ! Profiter de ses potes tout en dansant sur le rythme du son et en se tapant des barres, y’a rien de mieux ! C’est là qu’on voit le plus de gens heureux je pense ! En plus, on rencontre toujours des gens géniaux dans le son.
« Amour et house fraiche. »
Qui es-tu ?
Moi c’est David-Henri, et y’a peu de chances que tu en rencontres deux dans ta vie, seule ma mère a eu l’idée de coller ces deux prénoms ensembles. Par souci de simplification, mon surnom est naturellement DH (qui tourne parfois en di-aich’) ou sinon The Great HD qui est mon nom de Dj (mdr). Dans la vie pro je fais une thèse en informatique graphique et sur mon temps libre j’organise des petites teufs avec une team qui s’appelle Phasm. En soirée j’ai généralement toujours la même dégaine : la pêche, le jogging et une bière à la main.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Amour et house fraiche.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Je dirai vers 4 h 30, j’avais à peu près perdu de vue tous mes potes et j’étais juste avec ma copine devant le son. A partir de là on a dû passer presque une heure à juste danser en se répétant qu’on se kiffait, sur fond de gros bangers house envoyés par Octo Octa et Eris Drew. Quel bonheur.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le remix de Freed From Desire (mr jack club mix apparemment) balancé par Octo Octa et Eris Drew. Juste parce que cette track elle procure toujours un énorme kiffe en soirée, ça marche à tous les coups.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Génial, on est restés jusqu’au closing, Pasteur Charles avait tellement la pêche et envoyait tellement de love, ça faisait plaisir. On a bougé à six en prenant le tram et on s’est tapé des barres avec des gens qui allaient taffer au salon de l’agriculture. Un de mes meilleurs retours je pense. Ensuite on a fait un petit after à la maison.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Toujours en soirée, un pote organisait une soirée chez lui qui commençait à 16 h pour pas gêner les voisins.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Pasteur Charles, il a une énergie ce mec il fait vraiment trop plaisir à voir, c’est rare de voir quelqu’un d’aussi authentique. Octo Octa et Eris Drew aussi d’ailleurs.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Pourquoi on ferait moins la fête ?
« PRENDRE SON PIED »
Qui es-tu ?
Clément, étudiant, danseur brutal de sensations massives
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
PRENDRE SON PIED
Raconte nous ta vrille de la nuit
BackRooms obligatoires si envie pressante, puisque les toilettes de l’étage sont réservées au tout petit nombre de personnes de sexe -et de genre- féminin de la soirée… Pissotières partagées donc ; la vrille c’est de se faire attraper par la queue aux urinoirs quand on est un pipi-shy.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Un Hybrid Set c’est toujours magnifique, surtout avec David Shaw and The Beat.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Je suis rentré à pieds, c’est bon pour le moral et pour la santé (et c’est vivifiant)
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais dans des draps, et ce n’était pas les miens.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Je serais un connard si je ne disais pas que c’était celle dans les draps de laquelle j’étais le lendemain à 20 h 20.
Pourquoi on fait autant la fête ?
On fait autant la fête car on adore être vivants, car on a besoin de nos nouveaux rituels apotropaïques à l’heure où tout n’est plus que représentation et démonstration de soi, communication, réseaux et tunes… On a besoin de nouvelles formes pour se sentir libres, humains, vivants… Et pour cela quoi de mieux que nos rondes de sorcier.e.s ancestrales ?
« Une soirée complètement zinzin »
Qui es-tu ?
Moi c’est Alvine c’est Vinale, Al ou Vinou, pas très original je vous l’accorde, j’dois pas avoir des amis très originaux … j’suis cheffe de projets dans une association d’égalité des chances et pendant la soirée j’avais dé longues braids, des énormes créoles dorées et un pantalon pat’ d’eph pailleté.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Une soirée complètement zinzin ! J’ai plutôt l’habitude de sortir en soirée techno, j’me suis autant voire plus amusée que d’habitude !
Raconte nous ta vrille de la nuit
En vrai, dès que j’ai mis un pied dans la boîte j’ai entendu Nelly Furtado, je savais d’avance que j’allais passer une bonne soirée, et ça a pas loupé!! Avec mes potes on s’est pas arrêté jusqu’à 5 h.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Pour être honnête j’ai même pas fait attention aux artistes qui passaient, tellement les musiques étaient toutes chouettes et s’enchaînaient parfaitement. Elles m’ont rappelé mes années collèges et ça fait plaisir de pouvoir chanter et danser sur du J-Lo ou Britney Spears.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
J’ai passé une excellente soirée, je suis rentrée sans encombre avec une copine en Uber. Le chauffeur était chouette et a mis des chansons des années 2000 !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Changement d’ambiance, je préparais un entretien super important pour le lendemain, ça a été dur mais avec un Survivor des Destiny’s child en fond sonore ça passe crème !
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Pas une personne en particulier mais plutôt la population en général. Tout le monde a joué le jeu, toutes les meufs ressemblaient à des Bratz et les mecs sortaient tout droit d’un clip de Tragédie ou Tribal King, et ça c’est trop cool !
Pourquoi on fait autant la fête ?
On fait autant la fête pour oublier qu’on vit dans un monde qui nous fatigue un peu plus chaque jour, entre le corona virus, le 49.3 et les pedophiles dans le cinéma (Hello Pollux)
« J’ai pas tout suivi, mais ça avait l’air vachement bien »
Qui es-tu ?
Alex « Mahabdi », fondateur de MisèRecords et membre de Fauchage Collectif, DJ (Ozimandyas), musicien (Super Sans Plomb), vidéaste, producteur, photographe : je fais trop de trucs, tu pourras mettre « amuseur de galerie », ça résume bien ! En soirée ? J’ai tout le temps chaud.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Ecoute, j’ai pas tout suivi, mais ça avait l’air vachement bien. Je suis sacrément triste d’avoir découvert si tard les soirées Offnoise, d’autant que c’était la dernière…
Raconte nous ta vrille de la nuit
Ah dès le début, j’ai voulu rentrer sans bracelet en backstage (c’est mon grand jeu en soirée lorsque je suis invité mais pas en backstage. Et quand j’organise, c’est de débusquer ceux qui le font). Je cherchais mon pote le Dogue, franchement je m’étais hyper bien démerdé, et là, on me choppe par le bras… pour me demander de chercher « Françoise Pagan », car c’est « hyper important » : une personne toute bourrée me casse les couilles à l’infini en hurlant d’aller en backstage le chercher « parce que je suis un petit chanceux, j’ai l’accès »… Du coup le vigile a fini par comprendre, attiré par tout ce bordel… que non, je n’avais pas l’accès. Peut importe, mon pote que je cherchais était sur scène en train de mixer.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
J’étais venu voir mes amis de DST, j’ai failli faire l’aller-retour juste pour eux mais finalement, l’ambiance m’a fait rester ! Le groupe Bosco Mujo a sacrément mis le feu aux poudres, c’était le boxon dans la salle et sur scène, j’ai adoré. Les autres, j’ai pas tout retenu, ou je suis parti avant, j’ai raté Gérard Jugno 106 d’ailleurs.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Tout s’est terminé d’un coup à 4 h 30, j’attendais ma clef usb bloquée dans le deck après que le Dogue m’ait fait passer quelques tracks avec lui, j’avais plus de carburant, j’en ai eu marre, je suis parti la chercher, j’ai pris ma voiture (elle, elle avait du carburant) et je suis rentré chez moi, comme une fleur. Don’t drink & drive kids, laissez ça aux pros.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais en slip dans mon canapé, lorsqu’un ami m’a appelé pour me dire qu’il donnait un concert à côté de chez moi dans une heure. Je suis resté en slip dans mon canapé, mon weekend était déjà terminé dans ma tête, cette soirée m’avait usé, mais dans le bon sens du terme. Poli, en quelque sorte.
Pourquoi on fait autant la fête ?
La fête, ça permet de vivre son nihilisme à fond sans tomber dans les affres de la misanthropie.
« Exceptionnel »
Qui es-tu ?
Moi c’est Léon ou aussi Caméléonx, je suis tailleur de pierre dans le bâtiment et j’ai mes lunettes de technopouf qui me suivent dans toute mes soirées.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
EXCEPTIONNEL
Raconte nous ta vrille de la nuit
Il y a eu deux moments : le premier c’est quand la musique a commencé, j’ai eu une joie à en pleurer car j’étais à ma place, je me sentais moi-même. Le second moment c’est quand Dax J a commencé son set vers 6 h je crois, une tuerie avec une foule de personne à se déchaîner, à être possédé.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Nickel je suis rentrée en voiture avec ma tante (j’ai de la chance).
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
J’étais rentré chez moi à Nantes et je dormais comme une enclume.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
La personne qui m’a marqué c’est Nicolas, une drague des plus belles et élégantes et puis il y a eu un homme possédé par la musique, un bonheur à regarder.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Pour le plaisir de la musique et d’être réunis je pense.
Pourquoi on fait autant la fête ?
L’émerveillement devant tant de magnifiques personnes, tout le monde était beau.
« Une promesse de liberté »
Qui es-tu ?
Lil, je suis cadre le jour, j’adore découvrir de nouveaux sons et danser la nuit sur des rythmes endiablés. Les rencontres et le partage qu’on vit pendant les soirées technos me font sentir plus vivante que jamais. Je danse non stop du début jusqu’à la fin quelques soit la durée de la soirée de 6 à 72 h.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Une puissance de son et de vibes, La magie du lieu, Une promesse de liberté
Raconte nous ta vrille de la nuit
2 h du matin quand des couples cherchaient frénétiquement la love room, ils étaient trop mignons.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le set d’Ismētra deep tech ethno acid comme je les aime
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Vers 9 h en voiture avec un mec très sympa
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je me tâtais à faire la Possession
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Un pote qui paressait complètement fonfon et qui suivait tout ce qui se passait autour totalement conscient
Pourquoi on fait autant la fête ?
Pour la liberté psychologique qu’elle nous procure, on se sent carrément dans une autre dimension.
« Respect »
Qui es-tu ?
Alors je m’appelle Mehdi, j’ai 27 ans, je suis responsable en restauration bar et salle/ barman à mes heures perdues aussi haha. Signe particulier en soirée !?? Hmmm je dirais la joie de vivre mdrr, et les battles de danse même si je suis pas un AS.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Alors pour décrire cette Agartha 008, je dirais tout simplement « respect » autant pour les orgas qui ont eu des soucis à gérer assez compliqués, que pour le fait d’être en soirée et de pas avoir vu de choses « bizarres » comparé à ces derniers temps.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Alors la petite anecdote, je pense que c’est vers 3 h du mat, je suis passé côté scène avec une pote avec qui je n’étais pas venu de base, lâcher les miens avec qui j’étais de base pour ensuite rentrer chez moi en pensant que j’avais passé la fin de soirée avec mes potes (que j’avais justement lâché) du coup un black out à partir d une certaine heure.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Je dirai la woman stage et pas de préférences, juste une bonne vibes
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais dans mon canapé à profiter de netfix et d’un McDo.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
A un moment début de soirée, j’ai eu un « compagnon de fortune » pour aller me vidanger et j’ai compris qu’après cinq minutes, qu’il était en train de mater le cochon.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Alors faire la fête ça détend, c’est un défouloir, puis au fond ça crée des liens, non ?
« Meilleure Discoquette ever »
Qui es-tu ?
Benjamin. Je suis chargé de com. Signe particulier : aucun, je suis un pédé basic af.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
« Meilleure Discoquette ever » c’est pas moi qui l’ai dit mais c’est probablement vrai.
Raconte nous ta vrille de la nuit
J’ai croisé en arrivant un couple très sympa que je croise régulièrement en soirée. Et quelques temps après on s’est fait des bisous. Et puis mon mec aussi leur a fait des bisous. C’était la première fois que je le voyais embrasser un autre garçon et c’était : beau.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Quand Whitney Weiss a passé Narcissus de Róisín Murphy. “Be in love be in love be in love be in love be in love with me” : je suis obsédé par ce morceau.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
En VTC parce que la Rive Gauche c’est loin. Mais pas trop tard (moins boire = meilleure décision de 2020).
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Comme souvent le dimanche : tout juste réveillé d’une trop longue sieste, j’étais en train de perdre dignement au bingo de Minima Gesté.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Bad Velvet, une des queens invitées par la Discoquette ce soir. Première fois que je la voyais : quelle beauté, quelle énergie. Hâte de la revoir.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce que c’est là qu’on peut vivre vraiment : on y est parce qu’on l’a choisi, si possible avec des gens qu’on a envie de voir, pour écouter de la musique qu’on a envie d’écouter et danser comme on a envie de danser. C’est particulièrement vrai quand les gens sont gentils et bienveillants et qu’on sent que les DJs invité·e·s sont choisi·e·s avec amour comme à la Discoquette, <3.
« Acidulée »
Qui es-tu ?
Lea, étudiante en écologie et solidarité, en soirée j’ai souvent soit un bandeau de bandit soit une spirale dessinée sur le front.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Un mot pour décrire ma soirée : acidulée
Raconte nous ta vrille de la nuit
C’est parti en vrille à la minute j’suis rentrée dans l’ascenseur. C’était nos premiers pas au Sucre et on est arrivéS vers 19 h déjà bien atteintes ; on a franchi la porte et dansé direct sur le podium sur la droite de la salle pour finir juste devant sur la scène toute la fin de soirée (d’où j’suis tombée quelques fois).
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
J’étais là pour Evil grimace mais grosse découverte de Krtm qui m’a persécuté en plein cœur avec sa musique déchirante et sa bouille trop mimi.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Tout s’est bien passé mais le retour a été compliqué, j’habite à Valmy et on avait 1 h 30 de route ; on s’est fait suivre / insulter par trois mecs sur la route. Le point pas cool. On avait pas de sous pour prendre un Uber.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’écoutais encore du son en me remémorant le week-end de folie, tu connais cette sensation quand tu veux pas que ça s’arête et que le retour à la réalité est très dur. Du coup j’ai acheté une Hagen-daas caramel beurre salé et j’ai maté How I met your mother pour combler la solitude et la descente.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Y’a un mec qui m’a marqué, il avait les cheveux châtains et les yeux bleus, on a dansé ensemble pendant un moment et on se regardait parfois. Il avait un regard sûr de lui mais un peu triste, et une danse super énergique et motivante !
Pourquoi on fait autant la fête ?
La danse, le partage, le son. Pour trouver du sens à nos p’tites vie moroses, parce que la vie c’est un long chemin où on grandit et on passe par la découverte de soi, on apprend à se lâcher. Puis voir d’autres gens danser c’est quand même un délire, c’est magnifique. On se sent exister quand on fait la fête, y’a une connection du corps et du cœur quand on danse. Voilà quoi, être en accord avec soi-même. On se surpasse et on baise la musique avec passion.
« Incroyable »
Qui es-tu ?
C’est Etienne, 21 ans, étudiant en communication et amoureux de musique électronique depuis mon plus jeune âge. Je rédige également pour plusieurs médias en lien avec la musique électronique.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Incroyable
Raconte nous ta vrille de la nuit
Alors que KRTM nous livrait un closing de folie, quelqu’un a renversé l’intégralité de sa bière sur l’une de ses machines. Au bout de cinq minutes, le speaker de Boiler Room choisit d’arrêter le live et donc la soirée par la même occasion, je ne vous raconte pas la déception pour le public qui était chaud comme la braise. Mais c’est sans compter sur Evil Grimace qui réapparait pour jouer « Fuck le 17 », s’ensuit une frénésie palpante dans le Sucre, c’était incroyable ! Finalement, KRTM a pu trouver un moyen pour finir son set, pour le plus grand bonheur de tous.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Evil Grimace sans hésiter. Il a su imposer son style et plus généralement celui de son crew Casual Gabberz qui nous a littéralement retourné. Le mélange de rap et de techno hardcore est une combinaison gagnante, à l’image de son set, un grand moment de défouloir.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Super, un closing de KRTM en grande pompe qui restera dans les mémoires j’en suis certain. Et c’est sans aucun doute l’une des meilleurs Sunset Society que j’ai pu faire jusqu’à maintenant, de par sa programmation mais aussi du public qui était déchainé.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Chez moi, sur mon canapé, les idées vacantes sur cette jolie « soirée » passée la veille, avec un peu d’acouphènes on ne va pas se mentir.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Un mec qui a passé tout son temps derrière Evil Grimace avec marqué sur son téléphone ACAB, je ne sais toujours pas comment il a fait pour passer autant de temps avec le bras en l’air !
Pourquoi on fait autant la fête ?
Certainement pour le bien-être que chaque seconde de musique et de partage peut procurer.
« La déglingue »
Qui es-tu ?
Phil, organisateur des soirees, dj, saisonnier, brasseur, immobilier, pour faire simple. Grooveur de l’extrême en soirée, générateur de vibe sur dancefloor avec toute l’humilité que ça comprend.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
La déglingue
Raconte nous ta vrille de la nuit
Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas catapulté dans la strato de cette façon, entre 11 et 15 h c’était bien chaud sur le Café Barge, les breaks de micro qui repartaient de façon aléatoire dans un torrent de kicks et de jeu de charley, c’était fabuleux, tout le monde les bras en l’air direction la vibe, grand moment moment de communion comme on en cherche dans ce type de teufs.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Mon poto P-rocket qui a passé un bon vieux Mall Grab en before à L’International.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Enfer total, le son s’est arrêté à 15 h sur le Café barge, il pleuvait c’était une horreur et les prochaines heures s’annonçaient ultra reloues, finalement j’ai zoné dans des caves à bières avant de rentrer à Rouen à minuit faire la teuf à une soiree Sunday history of house music puis after anniv appart trop cool.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Joker
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Une copine que j’avais rencontré deux ans auparavant au Café Barge, une journée sublime où on avait fini par rentrer par la porte des artistes au We Love Green en se faisant passer pour des journalistes, on s’était toujours pas revus mais elle était accompagné pour le coup, et une autre nana, résidente Rinse dont je tairais le blase, chic fille également, belle aura, elle m’a filé sa clé usb, je vais pouvoir digg sa selecta.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce que c’est la fêeeeete !
« Cassage de crânes de bobos »
Qui es-tu ?
Solène / Surnom Tok ou Sora / Chargé de facturation & artiste techno / signe particulier : j’arrive pas a ne pas crier quand le drop est incroyable ça sort tout seul.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Soirée « cassage de crânes de bobos »
Raconte nous ta vrille de la nuit
Je dirais lorsque s’est mit aux platines Evil grimace, le chaos a commencé, suivi de KRTM, c’était magnifique. Evil Grimace m’a retourné le cerveau avec des kicks de core, je suis tombée avec ma copine Tok j’ai des bleues partout, elle aussi, j’ai dansé devant eux, j’ai pris les enceintes dans mes tibias à chaque drop, je boite depuis dimanche soir mais je m’en fou j’ai le cerveau remis à zéro.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
KRTM, c’était génial, deuxième fois que je le vois, mais Evil Grimace, je ne l’avais jamais vu et il donne une sacrée énergie lorsqu’il joue. J’ai kiffé entendre ses sons dans son mix surtout quand il a passé Réinsertion que j’ai l’habitude de mixer à la maison. Très heureuse aussi d’avoir vu Diane la lyonnaise qui est en train de bien se faire connaître et ses tracks indus acid nous on mis dans l’ambiance avant le KO technique.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Je suis restée jusqu’à la fin, je faisais partie des derniers, j’avais perdu mon ticket de vestiaire donc j’ai dû attendre avec les sympathiques videurs pour récupérer mon sweat. D’ailleurs les videurs étaient vraiment drôle, l’un semblait s’amuser en nous voyant tous fous et l’autre videur tirait une tête de déprimé. Je suis allée en after chez mon ami, on a mixé puis je suis rentrée à pied (30 minutes de marche avec mon genoux et mon cerveau pété).
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Le lendemain on m’a proposé une bouffe mais je suis restée devant Naruto avec Marie Jeanne, j’avais besoin de repos après une nuit de folie comme celle-ci.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Si quelqu’un m’a marqué ce soir là, c’est l’osmose de toutes les personnes dans la salle pendant la soirée (sauf le videur à droite du dj :’)) , tout le monde semblait coordonnés, dans la même stratosphère c’est cela qui m’a marqué.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Pour s’évader de ce monde parfois trop fade, pour se sentir libéré. Très personnellement, pour remettre à zéro mon esprit qui est plutôt sombre dans la vie quotidienne et je pense qu’il y en a beaucoup, des gens tristes et des gens qui ont besoin de faire le vide.
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]]>L’article Pourquoi faut-il faire table rase du passé ce vendredi 6 mars à la FUTUR.E ? est apparu en premier sur Heeboo.
]]>« La futur.e sera un cercle. » Entends-tu ? Exit les carrés, lignes droites, et autre conscriptions binaires. Afin de mettre à bien ce projet, À la folie se dote d’une love-room, refuge de toutes les effluves le temps d’un soir, et débinarise ses toilettes, dans un mélange des genres plus que bienvenu. Pour vous motiver à venir -et y revenir-, trois des instigatrices de cette sauterie sont venues nous parler de ce nouveau projet, des étoiles pleins les yeux. On ouvre grand son plexus solaire, et on les écoute.
Audrey : Audrey, programmatrice de A la Folie Paris / Pepiita : résidente sur les soirées futur.e et Dj sur les soirées des copin.e.s
Megane : Je m’appelle Megane, je suis publiciste et host de FUTUR.E, j’aime le féminisme, la cuisine italienne, les baignoires et la culture queer.
Vovotte : Vovotte, host des soirées FUTUR.E. Photographe de soirées et co-fondatrice de Faire Mauvais Genre, un objet radio qui a pour but d’exposer divers artistes et collectifs queer dans les 4 coins du monde en créant des plateformes sur plusieurs supports : Interview sur StationStation (Paris), série de podcast sur Radio Quantica (Lisbonne), fanzine sur la nuit queer (distribués à Berlin et NYC…).
Audrey : C’est une suite logique dans la programmation, ça tombe un peu sous le sens ! Futur.e… Nous avions avec Meg essayé de monter un format un peu similaire : Pendora sans vraiment arriver à nos fins. On est repartis à zéro avec une dynamique nouvelle et une vision plus inclusive du projet, d’autres personnalités comme les hosts se sont ajoutées dans la team ainsi qu’une photographe de talent : Bettina, et un graphiste de génie : Stéphane et TADAAAAAAA Futur.e est née ! La première a lieu le 6 mars oui ! L’attente principale est forcément que les personnes qui viennent pour le documentaire de Claire Lawrie ou pour la soirée se sentent bien, qu’iels passent un bon moment, qu’iels captent l’envie de faire cette soirée et qu’iels veulent revenir avec leurs énergies sur la prochaine édition !
Megane : On espère proposer un espace safe, un espace libre, un espace de créativité pour tous.tes.
Vovotte : FUTUR.E, pour moi, est un reboot de Pendora, projet initié par Audrey et Mégane, c’est la petite soeur rebelle de Mustang. Je n’ai pas d’attentes que des envies de la voir grandir…
Audrey : c’est HOMEMADE comme on dit
Vovotte : FUTUR.E c’est la folie
Audrey : C’est venu de Rémy, et en discutant avec lui on s’est dit que c’était bien d’ajouter le “.E” ! D’affirmer l’inclusivité de la soirée dans son titre ! C’est aussi un petit clin d’oeil au slogan féministe : Futur is female !
Megane : Parce que on peut tout y créer, tout construire, se défaire des traditions, du déjà vu (et de l’hétéro-patriarcat).
Vovotte : Quand Rémy et Audrey m’ont parlé de ce nom, j’y ai vu une référence incontestable à Futur is Female et évidemment l’idée de penser les soirées autrement. FUTUR.E c’est demain.
Audrey : Qui vous a dit ça ?!
Megane : C’est surtout un line up incroyable, avec des DJs de talent.
Vovotte : c’est avant tout un line-up inclusif, curieux et engagé avant d’être féminin.
Audrey : Futur.e c’est surtout des coups d’amour des coups de soleil ! Mon track du moment ou mon track pour futur.e ? Je te donne les deux. Track du moment : bien drama disco comme j’aime bien, Got to be de BEN NORMAN avec plein de break et des violons en feu. Pour info c’est sur l’EP de I-Robots – Turin Dancefloor Express Present: Svengile 1977 – 2017 (40th Year Anniversary), qui est à écouter aussi. Track Futur.e : C’est plutôt un mix qu’un track en fait… Celui de Carista au festival Dekmantel l’été dernier. J’y étais et c’était WOW ! On y retrouve de la house mais aussi de la world et en même temps ça cogne et c’est chic…C’est un peu le spirit de futur.e ce mix oui !
Megane : L’univers de Futur.e va se dessiner, le 06 mars, vous aurez une idée.
Vovotte : Mes tracks du moment sont les derniers Smagghe & Cross et Sully… Ou encore l’album de SDH (semiotics department of heteronyms) qui ne me quitte pas depuis 18 mois. À mon sens, l’univers musical de FUTUR.E ne peut se résumer à une sélection de track pour le moment, mais si je peux vous donner un tips, je vous dirais d’aller écouter la résidence de Josey Rebelle tous les dimanches soirs sur Rinse.
Audrey : Si tu insinues que A la Folie est une love room déjà, ça me va ! Go pour l’euphémisme !
Megane : Love euphemism
Vovotte : C’est le public qui le dira, en tout cas, c’est la love addiction pour le line-up.
Audrey : Oulalala ! J’espère que tu as du temps. Plus sérieusement la nuit a toujours été proche des mes jours, puisque j’en ai fait mon métier. C’est un jet lag permanent. Plus jeune, je pouvais faire plusieurs soirées parce que je voulais écouter trois ou quatre djs le même soir. Aujourd’hui cela serait impossible, les propositions de soirées sont beaucoup trop dense pour suivre le rythme. Etant “un peu plus sage” en 2020 je privilégie les soirées des mes ami.e.s orga que je veux soutenir et les nuits de la communauté LGBTQ++
Megane : C’est un espace d’expérience, ou on tombe amoureux, d’un son, d’un dj, d’un nouvel ami, d’un.e inconnu.e, d’un lieu, d’un moment.
Vovotte : Je n’ai pas d’expérience à proprement parler de la teuf, mais de la nuit. Ces dernières années, j’ai la chance de pouvoir voyager et d’expérimenter cette notion de nuit dans différents endroits/pays et j’en viens toujours au constat que ce n’est ni une question de lieu (warehouse vs club) ou de musique (house vs techno) mais d’esprit d’ouverture, de bienveillance de la part des organisateurs et la réception et le respect des autres de la part du public.
Audrey : Le plus beau est un souvenir non stop de trois jours/nuits au Whole Festival l’année dernière, le pire serait sans doute ( et encore je l’aime bien ce souvenir ) une fête dans les vignes dans le Médoc en Free Party où je me suis perdue.
Megane : Un de mes plus beaux souvenirs, c’est un lever de soleil en Italie avec un set techno démoniaque de Phase Fatale.
Vovotte : Mon pire souvenir, je n’en ai pas. Je préfère effacer de ma mémoire les mauvaises expériences… Pour ce qui est du plus beau souvenir, c’est difficile à dire, j’en ai beaucoup trop. Si je dois en citer un, ce serait le closing de C.C.L (4h à 9h) au festival Honcho Campout, un festival queer en plein air qui a lieu chaque année en Pennsylvanie durant 4 jours au mois d’août. C’est l’été, nous sommes dans un sanctuaire au beau milieu de la Pennsylvanie, Il est 9h du matin sur le stage THE WAY INN géré par le collectif In training, C.C.L est aux platines depuis des heures à nous offrir une sélection tout aussi surprenante que sensible, elle passe du UK broken beat à de la pop 80’s planante (pour le plus grand plaisir des 30 freaks qui l’acclament à chaque morceau). Je n’ai jamais vraiment vu quelque chose d’aussi émouvant que ce moment où chaque personne sur la piste de danse a fondu en larmes à 9 heures du matin quand C.C.L a passé le dernier morceau, Godsend de Beat Happening. C’était assez magique. Ce moment reste pour moi le plus émotif, vulnérable et déchirant de tous les souvenirs que j’ai pu voir en soirées/festivals.
Audrey : Aaaaaah ca va être compliqué d’être objective ! Lakuti c’est la maestra de la house qu’on adore depuis si longtemps et Diamin c’est vraiment un coup de coeur de l’année !
Vovotte : Définitivement Diamin pour son côté digger de l’extrême avec des racines dans la house et la techno mais aussi des choix plus proches de la Synth Pop, néo-ambient voir Krautrock ou même new beat…
Megane : Lakuti (coeur)
Audrey : Toujours avant 3h !
Megane : 1H52.
Vovotte : Le fameux minuit – 3 h. J’adore les openings, ce moment précis où le club vient d’ouvrir, j’ai des images de mélange d’odeurs, de néons de tous ces endroits. Le plaisir de découvrir les premiers ravers encore timides, les sélections méthodiques des djs pour construire l’ambiance de la soirée…
Audrey : Patrick Cowley mais malheureusement il est plus avec nous depuis longtemps…
Vovotte : Dj Sextoy qui nous a quitté il y a si longtemps mais qui pour moi représente la volonté d’être soi et de prôner son indépendance, pour la diversité de ces choix musicaux et pour plein d’autres choses…
Audrey : Laisse nous faire une saison déjà (clin d’oeil)
Megane : Devenir plus qu’international, je dirai intersidéral.
Vovotte : LA FUTUR.E est debout et en mouvement, elle EXISTE, le rêve c’est déjà ça…
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]]>« Nudité »
Qui es-tu ?
Mehdi ou Raven pour ceux qui suivent un peu ma musique. (:
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Liberté et nudité
Raconte nous ta vrille de la nuit
Côté scène, j’ai mis 30 minutes à rentrer dans mon set de presque trois heures mais après ce long démarrage j’ai vraiment vu les gens péter un cable et se désarticuler dans des danses de fous furieux
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
J’ai adoré le fait que tout le monde se retrouve torse nu ou en caleçon, comme d’habitude… Une soirée où tu perds un peu tes vêtements c’est toujours une belle soirée haha.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le mec après moi, Assonance était vraiment énorrrrme. Vraiment très très bon, j’avais pas entendu un set pareil depuis un bon bout de temps.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Comme je te disais, je suis sorti à 9 h pour aller dormir quelques heures et bosser all day. J’aurais bien fait un after aux Buttes Chaumont, torse nu, gin tonic au soleil si c’était l’été haha.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Y avait un mec qui était en slip toute la nuit qui avait les meilleurs moves, toujours le sourire, incroyable. Je crois pas l’avoir vu une fois statique.
« Sexy et transpirante »
Qui es-tu ?
Assonance, je vis à Kyiv depuis quelques années mais je suis originaire de Paris. Je suis résident et organisateur des raves MetaCulture.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Complètement folle, exubérante, sexy et transpirante
Raconte nous ta vrille de la nuit
Dès que je suis arrivé j’ai compris ça allait être quelque chose. Je jouais closing donc je suis venu assez tard, et à 3 h 30 il y avait encore une heure de queue à l’entrée. A l’intérieur ça dansait vraiment sulfureusement, ça se chopait dans tous les coins, ça s’engueulait avec la sécurité, ça criait, ça rigolait. L’atmosphère était vraiment électrique.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Au milieu de mon set, deux djs viennent me dire que c’est bientôt à eux de jouer. La boite avait apparemment prévu un after avant la fin de la soirée. Je les ai laissé commencer un peu plus tard, mais le promoteur m’a finalement remis aux platines 10 minutes plus tard en disant que c’était n’importe quoi. Au final l’after n’a pas eu lieu.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Raven qui balance Peder Mannerfelt – Sissel & Bass (Perc Remix). C’était la première fois qu’on se rencontrait et il est super cool. J’ai aussi vraiment aimé finir sur Kino – Кончится лето vers 11h du matin.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je pleurais intérieurement après avoir appris la récompense d’un certain réalisateur aux césars. Quand tu vois le chemin qu’on a encore à parcourir en terme d’égalité femmes-hommes ça fait franchement mal.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Il y a cette fille sortie de nulle part qui me demandait avec insistance de jouer un remix de Britney Spears. La première fois j’étais un peu incrédule. La deuxième fois je l’ai envoyé balader.
« Kilos de larsens »
Qui es-tu ?
Baba aka DJ Le Dogue et aussi membre du groupe de noise DST avec lequel on jouait ce soir là à la Station ! Sinon mon signe astrologique, c’est vierge.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Quelques moments de grâce enrobés dans beaucoup de sueur.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Être sur scène avec mes potes et envoyer des kilos de larsens dans une mer de visages suintants et souriants. Puis monter dans la cabine, mixer et suer à mon tour comme pas possible pour essayer de faire danser quelques zinzins sur du Neubauten, le bonheur quoi.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Mon meilleur souvenir de cette soirée c’est quand Ken du groupe Bosco Mujo m’a filé sa guitare en plein morceau et fait monter sur scène pour jouer à sa place. La fosse était un pogo géant enflammé depuis le début de leur set, j’étais ivre comme un âne et pendant la minute que ça a duré je comprenais plus rien à rien, le temps s’est suspendu d’un coup. À balle d’adrénaline et à la fois hilare et hagard, j’essayais juste de taper un solo pendant que Ken faisait chanter le public dans le micro. C’était sauvage, c’était mirifique, c’était de l’amour pur, plus personne ne contrôlait quoi que ce soit et ça c’est le rock’n’roll à son meilleur…
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Difficile à dire pour cette belle soirée Offnoise, tous les artistes se sont donnés à fond mais mention spéciale à l’excellente ingé lumière qui nous en a mis plein la rétine pendant tous les concerts !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Le lendemain vers 20h20 ? Bah j’étais à La Comédie-Française, frais comme un gardon bien sûr.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Ken de Bosco Mujo, un musicien japonais qui se transforme sur scène en un avatar ultime du rock’n’roll !
« Brasier monga »
Qui es-tu ?
Sylvère, nom d’artiste Sylvere. Tallest DJ ever.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Brasier monga ! D’ailleurs un moment il y a eu un morceau avec un sample d’alarme à incendie, j’ai vraiment cru que c’était celle du club tellement c’était la folie ahah.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Je crois que c’était 4 h 10 du matin : je venais de terminer mon set, je redescends dans les backstages et là : standing ovation et applaudissements des danseurs/orgas/amis, je n’étais vraiment pas prêt, donc merci à tous encore une fois. (coeur)
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Pendant les sets que je fais à la Créole, je joue souvent quelques tracks de ballroom, mais là c’est carrément parti en battle de voguing pendant 20 minutes, j’ai cru que ça n’allait jamais s’arrêter, en plus il y avait Matyouz au micro, c’était incroyable.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Tous les sets étaient vraiment bien.Celui de Boutcha Bwa Prod : c’était la guérilla. Les gars te remixent n’importe quel morceau en bouyon (un genre de musique issu des antilles, hyper frénétique, très souvent à 150bpm). Mention spéciale à l’édit Bouyon de Scheck Wes – Mo Bamba.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais en train d’essayer de récupérer des points de vie, chez moi, avec ma copine, devant un film japonais.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Je n’ai jamais connu une ambiance aussi folle, chaude et conviviale qu’à la Créole. Tous les danseurs sont incroyables, et surtout infatigables (notamment Snake Ninja, perso je sais même pas comment il fait pour danser non stop pendant 6 h). Ca galvanise et la foule et les DJ. Mais là je crois que la performance des filles du Twerk Alert Crew était dingue, c’était une pyramide humaine de danseuses en train de twerker mdr, folie totale !
« Iconique »
Qui es-tu ?
Hey my name is Tony also know as Skype Williams.
Hey, je m’appelle Tony, aussi connu sous le nom de Skype Williams.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Iconic
Iconique
Raconte nous ta vrille de la nuit
I was feeling nervous about playing certain songs but I played them anyway and it felt good to see the crowd singing the lyrics and going ham.
J’étais nerveux de jouer certains sons au début, mais quand je les ai joué le public a chanté et est devenu fou, c’était cool.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
It was funny and fun to dance on stage with Vincente.
C’était marrant et absurde de danser sur scène avec Vincente.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
So many! The dancers were amazing, I’d say Fanny and Vincente though they were so nice and Fanny really knows how to dance!
Y en avaient ! Les danseurs étaient incroyables, je dirais Fanny et Vincente, ils étaient super sympas, et Fanny sait vraiment comment danser.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Sleep! lol
Dodo !
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
This woman was on stage in sunglasses and like a bodysuit and she was twerking on the ground, on the wall, on the table, I don’t know her name but she was amazing.
Y avait cette fille sur scène avec des lunettes de soleil et un bodysuit, elle twerkait sur le sol, les murs, la table… Je connais pas son nom mais elle était dingue.
« Prodigieuse »
Qui es-tu ?
Mon nom est Tania, surnom Tati d’ou vient Tati au Miel, je m’identifie en tant que personne non binaire de la communauté trans/queer et j’utilise iel comme pronoms. Le signe particulier en soirée ? Mon besoin et mon manque d’eau LOL.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Prodigieuse
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Une nana de 60 ans qui m’a donnée un bisou sur la joue.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
C’était la première fois que j’ai vu Tama Gucci live et c’était vraiment éblouissant.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Le lendemain, j’ai atterri a Los Angeles a 16 h 44, à 20 h 20 j’étais sur le divan de mon amie en mode semi-sieste, pensant au fait que ma journée s’étalait à 35 heures au total avec les différentes timezone, et je me préparais à aller DJ une hood rave dans un barbershop.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Je ne connais pas le nom mais définitivement une des personnes qui est restée jusqu’a la fin de mon set/la fin de la soirée qui s’est déchainée sur les fréquences de mon set. J’ai adoré assister à ce merveilleux spectacle, juste devant mes yeux (coeur).
« Drop it like it’s hot »
Qui es-tu ?
Hey! Je m’appelle Laila, mais je me promène aussi sous le nom de Violet Indigo. Je porte très souvent une queue de cheval beaucoup trop haute pour éviter que mes cheveux plus long que nature fasse un effet « pled » sur mon corps et un eyeliner sur lequel j’ai passé beaucoup trop de temps.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
« Drop it like it’s hot », non pas parce que le son est passé au peak time de la soirée, mais parce que tout le monde a sorti leur meilleur déhanché et le dancefloor était on fire du début à la fin.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Vers 3 h, les tubes méga tchoin s’enchaînaient, entre Lady Marmalade et Calabria 2007 je savais plus quoi faire de mon corps.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Quand Donatela Shaqshooka a commencé son set elle avait une bande de « plastics » (oui comme dans Mean Girls) derrière elle; elles avaient des drapeaux de course rose clair avec des damiers, assortis à leur soutiens-gorges, et les agitaient au rythme de Shut Up and Drive. Ce moment était juste parfait, pour un tas de raisons.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
La Tchoin Party était la première soirée où j’ai mixé de ma vie donc ce set restera gravé à jamais dans ma mémoire. J’ai passé un des meilleures moments de ma vie à mixer et danser sur des sons que j’écoutais à des boums quand j’avais 10 ans, mon logiciel m’a lâché quelques minutes vers la fin de mon set et j’ai aussi pu faire un de mes mashups préféré de Please Don’t Stop The Music et Hung Up et là je t’assure que le club a TREMBLÉ.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais dans le RER pour retourner chez moi, je suis allée récupérer mon ordi que j’avais cru perdu à la Java le soir d’avant chez un ami qui l’a retrouvé. Penser qu’on a perdu son ordi à 5h du matin c’est pas le meilleur sentiment donc j’étais plutôt apaisée de rentrer en un morceau.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
TOUT. La physio avait un total look tchoin, mais c’est vraiment ses gants en dentelle avec des énormes bagues (very Madonna dans les 80’s), dont un porte cigarette, qui a fait toute la différence.
« Kind »
Qui es-tu ?
Hi, I’m Whitney Weiss! I DJ and make music and have a show on Rinse France.
Salut, je suis Whitney Weiss ! Je suis dj, je fais de la musique et j’ai un show sur Rinse France.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Kind! I know I’m supposed to be saying like “NONSTOP DEBAUCHERY” or whatever, but everyone was super friendly, from the drag queens to the other DJs to the people throwing the party to the crowd itself! I love a jovial and unpretentious nightlife moment. People were actively enjoying themselves the whole time.
Gentille ! Je sais que je suis sensée dire quelque chose comme « GROSSE DEBAUCHE », mais tout le monde était trop gentil : les drag queens, les djs, les orga et le public. J’adore les soirées joviales et pas prétentieuses. Les gens s’amusaient pour de vrai pendant toute la soirée.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Alan Dixon from London played a fun set that made me feel like I was right back at Savage in London, which is the party we had in common before last night. Ixpé and rthr did a great back to back, Victoria Lachose DJed AND gave shows, Veronika Von Lear was just wonderful, Bad Fucking Velvet did a full split during their number, Gloria GayPierre had a stunning leotard. The whole night was great.
Alan Dixon a joué un set cool qui m’a fait retourner à la Savage à Londres, une soirée à laquelle on a joué la veille. Ixpé et rthr ont fait un super b2b, Victoria Lachose a djé et a donné un show en même temps, Veronika Von Lear était juste incroyable, Bad Fucking Velvet a fait un split pendant sa perf, et Gloria GayPierre avait une combi léopard super belle. Toute la soirée était géniale.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
I’m pretty sure I saw someone try to take a whiff of poppers but forget that the top was still on. Happens to the best of us!
Je crois que j’ai vu quelqu’un prendre du poppers en oubliant que y avait encore le bouchon. Ca arrive même aux meilleurs !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Veronika Von Lear’s hair. Magnificent!
Les cheveux de Veronika Von Lear ! Magnifiques !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Eating dinner with friends and watching some trash television.
J’étais entrain de manger avec des amis en regardant des émissions nulles.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
There was a group of guys in kilts dancing close to the stage who looked like they were having the time of their lives the whole night; this made me happy. I was also impressed by the glitter adornment table. It’s very generous of Discoquette to let their guests put together a look in the club!
Y avait un groupe de mecs en kilts qui dansaient près de la scène, ils avaient l’air de passer un super bon moment ; ça m’a rendue heureuse. J’étais aussi impressionnée par le stand à paillettes : c’est super sympa de la part de la Discoquette de laisser les gens se looker dans le club.
« L’AMOUR »
Qui es-tu ?
Hello, je suis Victoria Lachose, co-fondatrice de la Discoquette, Host, DJ et performeuse à paillettes !
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
L’AMOUR ! L’amour pour toutes ces belles personnes qui sont venues, l’amour du public, l’amour de la house décomplexée, l’amour des boules disco et l’amour que j’ai pour mon collectif (aka le meilleur du monde !).
Raconte nous ta vrille de la nuit
Vers 4h, pendant le set magistral d’Alan Dixon, avec Veronika Von Lear, Bad Velvet et Gloria Gaypierre on s’est donné sur la scène du Petit Bain comme jamais sur les sons house et disco de ce petit génie anglais !
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
C’était sans conteste de voir Gloria Gaypierre danser avec une boite de Big Mac sur la scène !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Whitney Weiss a chauffé la salle comme jamais… nous comprises ! On dansait sur scène façon « soul train » et je pense que le public en redemande encore ! Ca criait, dansait, s’embrassait… bref, une belle alchimie !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais chez moi, cassée de partout mais encore portée par l’énergie de cette première au Petit Bain, regardant Sex Education et déjà en train de penser à ce que nous pourrions proposer de plus la prochaine fois !
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Une immense bravo à Bad Velvet, que j’étais super heureuse de booker, pour son énergie, ses pas de danse acrobatiques et son sourire sans faille ! Tu as mis le feu bébé !
« Love »
Qui es-tu ?
Arthur aka rthr, je lâche jamais ma pinte en soirée. Jamais.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Love (coeur)
Raconte nous ta vrille de la nuit
Aux alentours de la moitié de mon b2b avec Ixpé, tout le crew Discoquette était on fire. La dernière heure de la nuit était certainement la plus belle et la plus folle pour nous !
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Pendant le set de Whitney Weiss, nos drags Victoria Lachose, Bad Velvet, Gloria GayPierre et Veronika Von Lear sont venues s’éclater sur scène, c’était génial !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Deux moments. Quand Alan Dixon a démarré son set avec Lille Vals de Storken et enchaîné avec son track Acid Drop (pas encore sorti) j’étais fou ! Et quand Ixpé a dégainé le dernier morceau de la soirée : Major Tom de Peter Schilling. Tout le crew est venu danser sur scène !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais posé dans mon canap’ avant de retourner mixer au Dépôt pour Solario.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Bad Velvet et Veronika Von Lear qu’on n’avait jamais reçues pour une Discoquette ont fait le show. Et quel show !
« Love »
Qui es-tu ?
I’m Damiano von Erckert aka DVE. Some people might describe me as a radiator and a renegade.
Je suis Damiano von Erckert alias DVE. Certains personnes me décrivent comme un radiateur, ou un brigand.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Energy generated by love.
Energie générée par l’amour.
Raconte nous ta vrille de la nuit
I’d really say the whole night. At any time they where intense feel good moments.
Je dirais vraiment toute la nuit. A n’importe quel moment il y avait des moments de feel good intenses
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Probably when Dan Shake tried to have a dance on top of the DJ booth towards the end but it was not really space to boogie around due to the set up and all the cables on the table. (Unfortunately I was not there anymore but I saw a video which is hilarious)
Probablement quand Dan Shake a essayé de danser sur le dj booth à la fin, c’était pas facile de bouger à cause du set up et des cables sur la table. (J’étais pas là mais j’ai vu une vidéo trop marrante du moment)
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
All DJs were really good and unique in what they were playing. Rick Wade was dope. I never saw him playing before and I was really grooving thru his entire set.
Tous les djs étaient bons et uniques dans leurs façons de jouer. Rick Wade était fou, je l’avais jamais vu jouer mais je me suis ambiancé pendant tout son set.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
I enjoyed my remaining 40 minutes of sleep in the hotel.
Je profitais de mes dernières 40 minutes restantes de sommeil à l’hôtel.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
There was a guy front row with long beautiful dreads. He had such a spiritual vibe. The way he danced and closed his eyes was really nice to observe. There were so many different people that night which was just cool and a very nice portrait of what dance music is supposed to be. A link between people from everywhere. Love.
Y avait un type au premier rang avec des dreads longues super belles. Il avait une vibe super spirituelle. La façon dont il dansait en fermant les yeux était vraiment cool à voir. Il y avait pleins de gens différents, c’était un beau portrait de ce qu’est sensé être la dance music. Un lien entre les gens. Amour
« Pure Rave – Pure Art »
Qui es-tu ?
ANNA HALETA
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Pure Rave – Pure Art, (we are talking about 17 Years of PAG in Tel Aviv… The best QUEER RAVE around here)
Rave pure, art pure. (on parle des 17ans de PAG à Tel Aviv… La meilleure rave queer par ici)
Raconte nous ta vrille de la nuit
When i just arrived in a club, there was an amazing performance by PAG crew with huge video projection behind, it was powerfull + the music + the crowd, all together had a sharp message. Pure art.
Quand je venais d’arriver dans le club, il y avait une performance trop cool du crew PAG, avec une grosse projection video derrière. C’était vraiment puissant, combiné à la musique et au public. De l’art pur.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Alcohol drink by a dancer spilled over all my records. all of them stayed clean and dry.
Un verre renversé par un danseur sur tous mes cds, mais ils sont tous restés propres et secs.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Squarepusher – Vortrack [Fracture Remix], because it’s an amazing track and it’s one of the first times i was playing it. It’s like listening to something amazing for the first time.
Squarepusher – Vortrack [Fracture Remix], parce que c’est un track génial et que c’était la première fois que je le jouais. C’est comme écouter une musique géniale pour la première fois
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
At home, preparing to my next gig
A la maison, entrain de préparer mon prochain set
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
« Dungeon party in a moon of Saturn. »
Qui es-tu ?
Mon nom, et nom d’artiste, c’est Alejandro Molinari. Je suis né à Caracas au Vénézuela, mais désormais j’habite à Berlin. De temps en temps on me voit passer avec des vêtements traditionnels d’Afrique du Nord, ou des matières industrielles de l’époque d’après guerre, ou une moustache qui me fait passer pour un révolutionnaire mexicain.
My name, artist name and nickname are Alejandro Molinari. I was born in Caracas, Venezuela but now call Berlin my home. Occasionally I can be spotted wearing North African robes, industrial overalls from the Post-War era or a moustache that likens me to a Mexican revolutionary.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Dungeon party in a moon of Saturn.
Raconte nous ta vrille de la nuit
J’ai joué un set de 4 h au club M.N.Roy, un club privé de Mexico city qui ressemble à une église tirée d’un future dystopique. Le DJ booth est dans une structure pyramidale faite de bandes de bois inégales, avec des lumières particulières qui donnent une texture unique aux murs, faite d’ombres. Il y a comme un sentiment de dévotion qui émane de la foule, à peine visible, on ne distingue que des silhouettes. Je suis comme entré en trance, un continumm connecté avec le dancefloor.
I played a four hour set at the M.N.Roy, a private club in Mexico City that resembles a church from the a dystopic future. The DJ booth is inside a pyramid structure made of unequal strips of wood and the lighting gives the walls a unique texture of shadows. A feeling of devotion emanates from a barely visible crowd of silhouettes. In this space for nightly rituals, I entered into a trance, a connected continuum with the crowd.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Un sentiment abstrait qui émanait de l’énergie de la foule, comme un ping-pong de fréquences.
It was an abstract feeling of the energy of the crowd as a ping pong of frequencies.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
The DJ and musical curator Aleph left its mark on the party; we have a formidable musical connection and he understands the vibe of the night. He opened for me the first three hours and set the tone for my set.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Hung over but filled with a red aura that stays in my body after an energetic gig, snippets of the night flashing throughout the day.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Une régulière du Kit Kat à Berlin, qui était là, ses gestes ressemblaient à une danse sacrée de géométrie cosmique.
A German girl who lives in Berlin and is a regular at the Kit-Kat Club in Berlin; her moves embodied a sacred dance of cosmic geometry.
Crédit photo cover : Fanny Viguier pour La Créole
L’article Derrière le Deck #32 : « A l’intérieur ça dansait, ça se chopait dans tous les coins, ça s’engueulait avec la sécurité, ça criait, ça rigolait. L’atmosphère était électrique. » est apparu en premier sur Heeboo.
]]>L’article Victor Maître démystifie la faim, le feu et la force de ceux qui s’aiment, à la Myst est apparu en premier sur Heeboo.
]]>C’est ce que Victor Maître sait faire de mieux. Un travail d’investigation à travers l’image. Clic. Clac. Voilà pourquoi on le croise souvent à la soirée MYST. Parce que la Myst, derrière ses apparats de fashionista, n’a d’égal que sa réputation, les rumeurs murmurant de ci de là, qu’elle fait accoucher le tout un chacun, de « moi »s intérieur(s) les plus culottés les uns que les autres. À la Myst on y danse, à la Myst on s’y montre un peu, à la Myst, on s’y vit, dans faire semblant. Cette fois-ci c’est réel. Clic. Clac. Et c’est ce que Victor Maître sait faire de mieux : « Cette fois-ci, c’est pour de vrai ».
La Myst d’octobre dernier, 6e du nom, c’était le 12 octobre dernier, et avec Leyla Records. On y retrouve I Hate Models, ABSL ou encore Celine. On s’y promène une nouvelle fois, entre deux flashs, avant de la retrouver à Brest, demain samedi 29 février pour une édition spéciale Bretagne : MYST x La Suite.
L’article Victor Maître démystifie la faim, le feu et la force de ceux qui s’aiment, à la Myst est apparu en premier sur Heeboo.
]]>L’article Décryptage, les mains dans le cambouis de la Mouillette × Polychrome du samedi 7 mars est apparu en premier sur Heeboo.
]]>Point par point donc, du titre, à la cover, en passant par le prix. Après avoir lu cet article, vous saurez tout de cette petite sauterie. Qui a dit que le journalisme était mort ?
Classique, c’est l’association de trois repères à tapettes, dans l’espoir de créer le plus grand rassemblement de tapettes que Paris ait jamais connu. Une date salace et pertinente dans l’agenda teuf queer parisien (avec une touche de soleil marseillais, merci Mouillette).
C’est dégueulasse, ça pue le cul et ça me rappelle les bains que je prenais avec ma cousine quand j’étais petit. La police d’écriture est belle cependant.
Comme précisé ci-dessus, Polychrome est un collectif queer de gens infréquentables, né de l’association d’élèves déviants de l’Ecole du Louvre en . Depuis son éjection manu-militari de la dite Ecole, l’association vit en exode, et ne pointe le bout de son nez que tous les six mois pour organiser des soirées interlopes.
Quant à Mouillette, le collectif queer tout aussi infréquentable nous ravit de ces meilleurs djs, le temps d’une soirée, avant de repartir mettre Marseille à feu et à sang.
C’est une invitation au voyage, un voyage au fond du pédiluve, de ta baignoire, des canalisations. On y rappelle aussi que l’Acceptess Transgenre, B4 Charonne et l’Ardhis seront sur place pour faire de la prévention et pour garantir la sécurité de tous, et qu’aucune discrimination n’y sera tolérée.
Respectez la boss.
Tout est dit ? C’est 10,50 €, prix Station.
On s’y traine, bah oui enfin ! Et avec beaucoup d’envie et d’amour dans le coeur. Car c’est pas tous les jours que Polychrome sort sa tête monstrueuse et fascinante de l’eau ; comme une étoile filante, il faut profiter du spectacle.
L’article Décryptage, les mains dans le cambouis de la Mouillette × Polychrome du samedi 7 mars est apparu en premier sur Heeboo.
]]>L’article Rainer Torrado ouvre les portes de la nouvelle maison close Code Hays, entre fétichisme, déviance et érotisme est apparu en premier sur Heeboo.
]]>Surnom communément donné au code de production du cinéma américain, le « Code Hays », établi par le producteur William Hays en 1930, est une sorte d’auto-régulation, auto-censure, que les studios hollywoodiens s’imposent à l’époque, afin d’éviter toute intervention de l’État fédéral. Sont mises au placards, débauches, nudités et autres scènes dites « non morales » ou « obscènes ». Le cinéma hollywoodien se mure derrière une veste de chasteté dont il ne sortira que dans les années 1960.
Code Hays, la soirée, imaginée par de mignons esprits, dont ceux de Deviant Disco et de La Culottée, c’est l’antre des codes qui explosent, et des complexes qui disparaissent. C’est la magie des épaules qui se dénudent, des corps qui prennent l’espace, l’obscénité faite merveille, l’érotisme latent d’un dj-set qui rend malade. Malade d’amour, malade de désir, malade de plaisir. Code Hays est la nouvelle soirée salace et voluptueuse dont il ne faudra rater l’épisode II sous aucun prétexte.
Ce soir là, les hôtes avaient été drôlement bien choisis : The Populists aka Yan Wagner, qu’on avait pas vu depuis longtemps, Corrine – And Co, Dustina, Eva Peel, Basseleen Boys, Fkclub et Everything but the guy. Le résultat de la grande première nuit de cette nouvelle maison close sans concessions, en images, par Rainer Torrado, qui encore une fois, a volé au dessus des danseur.se.s.
L’article Rainer Torrado ouvre les portes de la nouvelle maison close Code Hays, entre fétichisme, déviance et érotisme est apparu en premier sur Heeboo.
]]>L’article Dégif #161 : « On fait la fête pour être ensemble, pour célébrer l’art qu’est la musique mais aussi pour renforcer l’idée que le bonheur se vit dans l’instant » est apparu en premier sur Heeboo.
]]>« Une douce rébellion »
Qui es-tu ?
Hello Heeboo ! Moi c’est Kim, mon surnom est mon prénom et mon prénom est mon surnom. Je suis éducatrice spécialisée. Mon signe particulier est ma coupe de cheveux coupé à la berlinoise et rasé à la punk : peu raffiné, fait maison mais cool quand même !
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Une soirée loin des genres barricadés et de la norme, sans pré-jugés, sans barrières où tout le monde peut s’exprimer dans le respect total. Une douce rébellion !
Raconte nous ta vrille de la nuit
À 3 h du matin, ça a tourné en bonheur et joie totale : une fourmilière de personnalités voulant simplement se déhancher sur de la techno. Des looks improbables : des torses et des seins nus, des chaînes et du latex sans oublier les paillettes.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le meilleur moment musical de la soirée était le BeToBe de Viscerale et de Ida : génialissime : elles sont passés de la hardcore à la trance, ça nous a envoyé dans un cosmos différent et étonnant.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Tout s’est bien terminé. Nous sommes rentrées avec ma girlfriend en métro, puis en bus, puis en train (eh oui c’est loin l’Alsace ! Qu’est ce qu’on ferait pas pour une soirée techno queer féministe?!).
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Après cette after dans les transports en commun, nous étions déjà dans la galaxie du sommeil.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Cassie Raptor, la 1ere DJ de la soirée : look d’enfer, la classe total qui en jette ! Longue veste noire à la Matrix, cheveux de feu, une sacrée présence sur scène avec un son qui décoiffe.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Pour oublier le temps qu’on vit dans un monde badant et retrouver un peu plus de sourire et de partage le temps d’une nuit.
« Inédite »
Qui es-tu ?
C’est Mrik, animateur producteur et j’ai ma chaîne YouTube OneShot ! Depuis mes plus jeunes années, la nuit et Paris me fascinent. Je ne trouve rien d’aussi stimulant que de danser dans un lieu dédié, musique à fond jusqu’au bout de la nuit.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Inédite ! C’était la première fois que je me retrouvais dans une rave party illégale. Et ça c’est organisé en dernière minute. Absolument tout m’a séduit. L’ambiance générale, la bienveillance des gens et le lieu, un tunnel d’autoroute désaffecté. On avait tous envie de profiter de chaque minute avant de se faire dégager.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Vers 5 h 30, en pleine euphorie dans la pénombre. Des lumières nous éclairent puis quelqu’un crie : « On dégage y’a les keufs » et là on s’est tous barrés. Aucun souci, ils ont juste coupé la musique mais c’était stimulant. J’ai toujours rêvé de vivre un moment similaire à l’intro du clip des Daft Punk « Révolution 909 » . J’ai couru , j’ai perdu ma colloc dans la foule, puis je l’ai retrouvée ensuite. Un film !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
J’ai shazam le track que j’ai adoré, c’était Benjamin Damage avec « Montreal » le morceau tombait à pic, je venais de parler à mon pote Antoine qui m’annonçait qu’il allait vivre au Canada l’an prochain. Le morceau symbolise assez bien ce que j’aime dans la techno, un voyage au bpm chargé mais pas dépourvu d’émotion. Un voyage.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Ça s’est très bien fini, on avait bien profité de la soirée. De toute façon je préfère toujours partir frustré que blasé. Je pars toujours avant la fin, car je déteste lorsque la musique s’arrête et que la lumière se rallume. On a pris un bus et mon pote a organisé un after chez lui à 15 minutes de Matière pour conclure en beauté.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
En train de mater un truc sur Netflix avant de beaucoup dormir, j’ai fait une nuit de onze heures. Ça fait du bien parfois de dormir.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Antoine c’est le pote qui m’a invité. Il était complètement ivre mais même au max de l’alcool , il fait des phrases construites et comprend tout ce qui se passe autour de lui. Il reste conscient. Ça me fascine et je reste fan de sa gestuelle très particulière. Il mime tout avec ses mains et son corps devient un instrument à part entière.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce que chaque nuit compte. Chaque nuit est une nouvelle occasion de faire vibrer nos corps sur de la bonne musique. C’est mon sentiment favori au monde.
« Hors du temps »
Qui es-tu ?
Noémie ou No’ pour les intimes, simple, efficace, cool. Quand j’étais petite je voulais être cuisinière le jour et guitariste la nuit (rien que ça, déjà busy la gow). Aujourd’hui je suis en Master le jour et la nuit j’adore creuser et trouver des pépites musicales dans les fins fonds de l’internet et/ou je viens swinguer sur des beats dansants. Tu me repères facilement au milieu du dancefloor, une chemise débraillée ou un crop top noir, selon l’envie du moment. J’ai toujours du rouge à lèvres qui finit par s’estomper au cours de la soirée si je ne bois pas suffisamment de jus de fruit de la passion (tu me reconnais à ça aussi). Ce soir-là, pour la BBX au Balajo, j’avais sorti la veste à épaulettes bleu électrique 80s et la chemisette kitsch à souhait que ta tata Sylvie aurait pu porter dans ses folles nuits de jeunesse à danser le jerk (sur de la musique booonnnne).
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Hors du temps. Dans cette tenue et cette salle, le tout enveloppé de disco/new wave, j’avais l’impression d’être dans l’épisode San Junipero de la série Black Mirror.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Lorsqu’on s’est demandé ce qui était écrit sur le mur au-dessus des platines (I da…dans les…) on est preneurs.ses si vous savez !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Quand Evnr, Eva de son joli patronyme, a balancé Supernature de Cerrone, j’étais aux anges. C’est l’un des morceaux que j’aime le plus au monde.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Je suis partie tôt, car j’étais passée voir ma poto Evnr, qui a ouvert cette folle soirée ! C’est une sensation intrigante que de sortir de cette alcôve où le temps semble s’être arrêté. Je ne savais plus bien quelle heure il était ni dans quel siècle j’avais atterri ! (J’suis sûre que j’ai vécu l’épisode de San Junipero je te dis). J’ai pris la ligne 1 un peu groggy, entre deux univers.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais dans mon lit en train de manger des noix de cajou (love forever <3) et d’écouter l’EP de Zero Gravity, sorti en 97, dont je ne me lasse pas. Et je pensais à “que c’est bien les soirées queer à Paris quand même” avec ce petit sourire de gratitude pour bien commencer la semaine.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Il y en avait tant ! Entre celle au képi SM à la Village people trop stylée qui dansait comme jamais, celles qui avaient sorti la robe à fleurs ou la combi en jean… Voir toutes ces personnes danser, être totalement elles-mêmes, bouger à leur manière, se toiser, dans une quasi transe – j’adore observer ça à chaque fois que je sors.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce qu’on a envie de goûter à la transe que procure la musique et la danse, et de s’enivrer de toute cette chaleur humaine bienveillante <3
« Une Tuerie «
Qui es-tu ?
Kamel / Pôl Nawas / direction artistique Plusbellelanuit / drag queen
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Une Tuerie
Raconte nous ta vrille de la nuit
2 h / quand j’ai parlé en franglais à Alvaro Cabana lol
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le set de Neo Désir que j’adore et que l’on avait déjà booké à Garçon Sauvage Montpellier
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
J’ai fait la fermeture avec les copains et je suis rentré à pied tranquillement
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Le lendemain je bossais à 10 h 30 (suis arrivé en retard) jusqu’à 17 h ; j’ai grave souffert mais ça valait le coup de ouf.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Mon mec aka Chantal Lanuit qui était on fire all night long. Il était trop marrant j’adore le voir dans cette état.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce qu’on adore ça.
« Inattendue »
Qui es-tu ?
Albane. Albus. Chargée d’étude. Je suis une bretonne en vadrouille deux week-ends par mois sur Paris pour faire la fête.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Inattendue, car c’était la première cocotte club que je faisais et que je ne m’attendais pas à autant m’amuser
Raconte nous ta vrille de la nuit
De base j’étais censée rentrer tôt car je devais prendre mon train le lendemain à midi, mais je n’ai pas pu m’y résoudre quand j’ai vu la vrille collective que le set de Nizar et Pipi de Frèche a provoqué, lors de la dernière heure.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le bon vieux Mr Vain de Culture Beat, c’est le moment où j’ai su que j’allais pas pouvoir rentrer aussi tôt que je le pensais. Le closing sur t.A.T.u était aussi incroyable.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Au top, la gestion du vestiaire de la machine du Moulin Rouge est si efficace. J’ai pu rentrer en métro vu l’heure eheh
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je dormais pour récupérer de la sieste de trois heures que j’avais fait avant de prendre mon train.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Il y a une personne qui m’a fait un câlin pendant tout un morceau, la soirée avait l’air fantastique dans sa tête
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce que c’est sacrément drôle de vivre en dehors du temps pendant quelques heures.
« Ils sont pas là pour enfiler des perles. »
Qui es-tu ?
Demba aka le DEMBOLA. 25 ans et toutes mes dents. Cuisinier. On me reconnaît à mon physique atypique et ma folie. Voilà tout.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Ils sont pas là pour enfiler des perles.
Raconte nous ta vrille de la nuit
En soi, je dirais 00 h 44. On est venus en grande famille voir la sœur Corbeille Dallas tout casser. Dès l’entrée on nous a mis dans l’ambiance (Jean Brut toi même tu sais). J’ai fini extra sec sans mentir. Sacré réunion de famille en backstage. Retour sur Paris oblige.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Pour moi ça restera Corbeille Dallas franchement. Son set était émincé wallah. À un moment elle a balancé un track légèrement dancehall plus que sympa. on se serait cru à Kingston à un soundsystem de badman full rhum et ganjah.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Tout s’est bien terminé. Comme d’habitude tout a bien fini. Juste impossible d’avoir un tartare de bœuf à 9 h 30 dans une brasserie. À défaut je me suis endormi devant ma pinte. Le retour en Heetch, la base.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Le lendemain à 20 h 20 figure toi que j’étais au boulot derrière les fourneaux Oklm.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Alors plusieurs personnes m’ont tapé dans l’œil krkrkr.
Les deux sœurs jumelles de Double Trouble et leur amie Caroline avec qui on a envoyé des vrais skills de malades. Corbeille Dallas qui a mais vraiment pondu un set merveilleux. Camélia du crew fawa avec qui j’ai pas mal discuté de leur projet. Et toute la famille présente. Mention spéciale au crew Dehors Brut.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce que c’est un exutoire. Ça permet de relâcher la pression du quotidien, recréer des liens avec l’humain. Se laisser vivre quelques heures, rien de mieux.
« Magique »
Qui es-tu ?
Lola, lol pour les intimes, assistante événementiel en label, souvent avec un pull New’s Cool
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Magique
Raconte nous ta vrille de la nuit
Le set de Matrheim quand toute la clique était devant pour le soutenir en criant « BIBOUK LA SALOPE »
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Matrheim parce que Matrheim c’est bae, mais j’ai bien kiffé le set d’HDN je t’avoue j’avais meme pas regardé le line up j’venais juste pour soutenir un ami du coup un plaisir auditif d’entendre Darzack aux percut.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Suis rentrée en Uber, en famille
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’ai reçu des photos de la veille dont j’me souvenais pas de l’existence.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Moi-même
Pourquoi on fait autant la fête ?
On fait la fête parce qu’on a besoin de s’exprimer, de se défouler puis parfois ça fait du bien de penser à rien.
« Qui veut du poppy ? «
Qui es-tu ?
Lucie, lulu, infirmière, signe particulier, je ne tiens pas en place plus de dix secondes !
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Qui veut du poppy ?
Raconte nous ta vrille de la nuit
Ma pote qui s’est pris pour un requin pendant le b2b de Maiko et Da cook et qui m’a mordue le bras, merci j’ai deux énormes bleus de la forme de ses dents !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Gros gros coup de cœur pour le set de LULU qui a mis tout le monde d’accord, normal c’est un lulu !
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Tout s’est très bien terminé, on est rentrés à 15 chez mon pote, dans la bienveillance et la bonne humeur !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je me suis faite embarquer en after d’after au parc des princes pour le match, et c’était tout autant incroyable !
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Croiser Oscar, à la fin de la soirée, et parce qu’il m’a demandé deux jours après si on avait pas croisé son col roulé durant la soirée !
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce qu’on attend ça toute la semaine, et qu’on est tous là pour la même chose : se retrouver et kiffer !
« Dansante et énervée «
Qui es-tu ?
Carolane Gaspard Caro Étude d’infirmière + stage manager pour Haiku + mannequin. Signe particulier : tenue débridée paillettes dentelles et résilles.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Un mot : dansante et énervée
Raconte nous ta vrille de la nuit
Vers 3 h : l’heure du diable, tout le monde plus qu’éméché était fou, ça dansait, ca s’embrassait, ça s’embrasait, ça hurlait de bonheur J’ai vu des gens ne se connaissant pas, se croiser s’interpellant juste pour échanger des pas de danse et poursuivre leur chemin.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Alignment a passé un track qui m’a personnellement rendue folle et tout ceux présents également. Il était puissant, mélodieux, rythmé, tout ce qu’il faut pour transcender le public.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Tout s’est bien terminé et Uber notre fidèle ami nous a gentiment raccompagné.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je maudissais ma gueule de bois tout en étant très heureuse de ma soirée.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Un jeune homme organisateur de la soirée qui était non seulement soucieux de ses invités mais très sympathique : il dansait, avait un sourire très chaleureux pour tout le monde, et égayait d’autant plus le lieu.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Nous sortons car il le faut ; nous n’avons qu’une seule vie et nous n’aurons plus beaucoup l’occasion de profiter de ces moments unique entre potes, entre collègues, avec son copain/ine ou seul, nous partageons des moments insolites et nous fabriquons nos meilleurs souvenirs.
« Un autre espace temps »
Qui es-tu ?
Coralie LR / artiste / termine toujours à faire une figure de hip-hop sur le dancefloor.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Un autre espace temps.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Ça devait être au moment où j’ai sorti mes paillettes de ma poche vers 2 h. Limite j’ai cru que j’allais monter un stand, tout le monde en voulait c’était la folie… Joie intense quand ma meilleure amie m’a fait la surprise de débarquer… Tellement heureuse qu’elle m’a fait un gros smack quand je lui ai dit que je lui payais sa première tournée : Full love.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
CASSIE RAPTOR !! Parce que ça commençait déjà très très fort… Tout le monde était à fond & ça se voyait sévère qu’elle voulait balancer du lourd !
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Ouai plutôt bien mais c’est toujours trop rapide ! J’suis rentrée en bus sur Rennes (big up Vic’ pour l’accueil d’une sieste monumentale en PLS)
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
JE DORMAIS, toujours sur le chemin du retour ! Complètement K.O. de toute cette soirée mais heureuse de l’avoir vécue si intensément.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
En vrai j’ai croisé une fille trop cool avec sa copine, elle avait un bonnet orange sur la tête. Impossible de la LOUPER, elles étaient cools. Ma meilleure amie et ses danses endiablées me font toujours délirer !! Elle est en transe et on se fait un duo de choc à chaque fois, on part très loin !!
Pourquoi on fait autant la fête ?
Pour s’évader de dingue.. FULL LOVE QUEER NIGHT FEVER
« Une nuit d’oubli, à la folie Rien ne m’ennuie »
Qui es-tu ?
Juliette, Julieta, étudiante en commissariat d’exposition, ne sort jamais sans ses lunettes de soleil rouge.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Je reprendrai les paroles de la reine Corine « Une nuit d’oubli, à la folie rien ne m’ennuie »
Raconte nous ta vrille de la nuit
Trois mood : 4 h 15 je touche les enceintes, j’ai l’impression d’être possédée / 4 h 20 : un vomi / 4 h 30 : un baiser furtif.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le dernier set a l’étage avec Dustina ; comme un orgasme auditif en entendant l’appel d’Ascendant Vierge
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Toute triste de partir de la Station, je décide de continuer la soirée en rentrer à pieds jusqu’au 11e en observant le ciel se lever
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je mangeais des pop-corn accompagnée de mon équipe de soirée en regardant les Totally Spies ; retour en enfance après une soirée bien mouvementée.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
L’homme au béret rouge Damien (que je n’ai jamais retrouvé), qui nous a entraîné dans sa danse jusqu’au bout de la nuit.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Pour ne jamais s’arrêter de danser.
« FREAKY DYSTOCHIRE »
Qui es-tu ?
Louise, loulou, crapule au choix. Je bosse dans une boutique de fringues dans le marais et je suis étudiante en design. Toujours reconnaissable par mes cheveux rose bonbon !
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
FREAKY DYSTOCHIRE (ou tous les jeux de mots commençant par dysto d’ailleurs)
Raconte nous ta vrille de la nuit
À 6 h on retrouve toute notre team (presque) tout frais pour profiter du closing en famille. Et tournée de poppers générale qui a créé un fou rire commun sur fond de petits cris de chouettes en plein drop. Et tout ça avec une douzaine de lunettes de vitesse sur le nez.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le closing de Draugr et Makornik (BLUDGEONS HARVESTERS) puissant, rapide et percutant. J’ai été très étonné du résultat de l’association des deux artistes. Bonne surprise avec un vrai arrière goût hard 90´s comme on aime. C’était très rythmé et les kicks pesaient des tones.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Très bien terminé (même si ce n’est que le début), je suis monté dans un Heetch avec ma meilleure amie pour mettre mon plus beau pyjama et recharger en boisson et on a rejoint nos potes pour un after des familles mouvementé.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
On était tous ensemble en plein jeux de mimes endiablé. Les jeux de mots fusaient et l’alcool coulait à flot. Comme un dimanche soir. On accueillait notre pote chez qui on était après sa journée de taff (il y a des courageux dans la team).
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Cette princesse en jupe en plastique rose et lunettes de Paris Hilton. Entre guerrière futuriste et bratz rétro. Une vraie danseuse rayonnante.
Pourquoi on fait autant la fête ?
On fait la fête pour être ensemble, pour célébrer l’art qu’est la musique mais aussi pour renforcer l’idée que le bonheur se vit dans l’instant.
« Soirée perchée et pleine de baisers »
Qui es-tu ?
Alicia alias Jaja, ingénieure dans le BTP, toujours un truc qui brille en soirée
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Honnêtement j’ai envie de dire : « soirée perchée et pleine de baisers »
Raconte nous ta vrille de la nuit
Aucune notion de l’heure mais je dirais 3 h 46 pour être précise. L’heure à laquelle un BG musclé est rentré dans mon champs de vision. A partir de là je crois bien que je n’ai pas décollé ma bouche de la sienne. Jusqu’au moment où vers 6 h 30 il me sort quoi ? « Ah je taffe à 7 h demain il est quelle heure en fait ? » Mais Loooool tuez moi : moi et ma frustration.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Viper Diva parce que Shlømo for ever
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Oui tout s’est bien terminé, j’ai pris un Heetch et je suis rentrée moi et ma frustration MDR
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
En PLS sur mon canapé me demandant pourquoi on s’inflige ça tous les WE mais déjà en train de préparer la prochaine soirée Haha
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Ma meilleure pote comme toujours. On sortait d’une soirée toute guindée avec notre entreprise (oui on bosse ensemble en plus). Hop on s’est changées, prêtes à taper du pieds comme jaja, on pose les pieds au Nexus, cinq minutes après elle était en train de pecho un petit jeune. Wow quelle rapidité me suis-je dis. Dommage pour lui, une fois qu’elle avait atteint la planète Jupiter elle n’est plus redescendue. Il revenait toutes les heures pour voir si elle était retournée sur la planète Terre. Le pauvre ce n’est arrivé que lorsque nous sommes partis.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce que cela nous fait sentir vivant et nous évade complètement.
« Arrête de parler et focus sur le son »
Qui es-tu ?
Nouhaïla, Nounou pour les moins téméraires, ingénieure logiciel, souvent avec une guirlande sur la tête.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Arrête de parler et focus sur le son
Raconte nous ta vrille de la nuit
3 h 30 : je vois de loin Deena Abdelwahed, que j’étais venue voir à la base, mais que j’avais complètement zappée à cause de DJ Plead qui assurait grave dans l’autre salle. Je me suis sentie bête mais tant pis, y’en aura d’autres..
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le set de Bambounou : excellent du début à la fin, et cette track qui a mis le feu (cf. vidéo sur l’event postée par La Machine aujourd’hui)
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
J’ai fait la fermeture, dit au-revoir à ma copilote et pris le métro.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je prenais ma place pour Wuza au Zoo, pas encore remise de la veille mais ça valait carrément le coup !
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Julia, rencontrée devant la scène, pendant le set de Bambounou. Elle a engueulé un mec qui m’a poussée pour prendre ma place ! Plus tard on s’est embrassées, c’était la plus sweet.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Pour la musique, l’ivresse et les rencontres improbables, c’est presque thérapeutique.
« Un bail que je n’avais pas plus bu d’alcool que d’eau en soirée électro »
Qui es-tu ?
Aurélien, j’héberge des données. En soirée, tout le monde s’accorde à dire que je suis trop gentil… mais parfois cela sonne plus comme un reproche ou une mise en garde que comme un compliment !
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Ca faisait un bail que je n’avais pas plus bu d’alcool que d’eau en soirée électro…
Raconte nous ta vrille de la nuit
Toute la soirée a été bien cool, avec des bons amis, des câlins et des GinTo !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Voyage Voyage vers 4 h 30, cela m’a rappelé les « fêtes de village » de quand j’étais jeune ».
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Nickel, on a pris un taxi et dodo !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
En général suis un des derniers à vouloir aller au lit et un de ceux à vouloir recommencer le lendemain… mais j’étais claqué de ma semaine et j’ai dormi et glandé le reste du week-end !
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
A un moment un mec a voulu frapper un pote sans raison apparente et cela ne m’avait pas manqué en soirée ; plutôt très rare en soirée électro… Surprenant et dommage. Mais pas révélateur du public de Aurore404 heureusement !
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce que sinon : quel intérêt de vivre à Paris ?
« Un recul de fou »
Qui es-tu ?
Je m’appelle Laurent Ferrando, brésilien, fils De français, 44 ans, DJ depuis 30 ans. De ces 30 ans, 14 dédiés à ma résidence au D.Edge Club à São Paulo. DJ Laurent F…
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Un recul de fou. J’avais l’impression d’être dans mes premières soirées à panam dans les années 90.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Vu que ça faisait une semaine que j’étais sur paris, j’étais seul, il a suffi que je prenne mes deux premiers whiskys pour commencer ç discuter avec quelques personnes au fumoir…. et là…. hop… ça a commencé à marcher. C’était trop cool de pouvoir me retrouver avec des gens de mon âge (pas trop évident vu que je suis né em 1976 hehehe).
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Je ne me souviens pas d’un morceau, mais tout au début c’était plus mon truc car Antoine Calvino c’est un ancien pote que j’avais en France… et en plus comme je suis DJ de House à la base… c’était plus mon truc… groovy et calme comme un warm-up doit l’être.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Je suis rentré en taxi vers les 4 h 30 car le décalage d’horaire ne m’a toujours pas quitté.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Bien sûr, je ne vais pas me rappeler de son prénom mais il y avait une fille au cheveux courts qui habite sur Montreuil qui était super fière d’avoir une si bonne soirée dans sa ville… Elle était très très sympa… (notez que comme je suis du Brésil et que j’étais tout seul, j’ai trouvé trop cool de sa part de discuter avec moi… cool cool)
Pourquoi on fait autant la fête ?
Je pense que ce qui nous a fait faire la fête, c’est le fait d’être un groupe de la résistance old school… qui a kiffé comme dans les années 90….
« Des cœurs généreux dans une nuit vivante »
Qui es-tu ?
Gwendoline, Gwen et après bien trop de surnoms de soirées ! Je bosse dans le StreetMarketing.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
L’expression parfaite pour cette soirée : des cœurs généreux dans une nuit vivante.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Je crois que tout est parti très vite en vrille mais je garderai les petits détails croustillants pour moi ! L’euphorie de retrouver mes copains d’amour, la grosse surprise de retrouver ma copine qui s’occupait des paillettes. Puis le lieu quoi ! Qu’on se le dise, ils ont tout donné en déco ça m’a mise dans une joie, j’en sautillais partout ! C’était magnifique. Eh bien… J’étais tellement en joie que j’ai sauté sur le dos d’un mec que je pensais connaître tout en lui criant « je suis troooooop contente de te voir, qu’est ce que tu fais là ?!! » Il s’est avéré que je ne le connaissais pas du tout ! My bad (encore déso mec).
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
TOUS parce que faut le dire les sets étaient tous dinguo, mais à choisir : Jolly et Mapache ! Juste pour le groove sublime qu’ils nous ont dégagé, on était tous on fire à danser les uns avec les autres, à rire, c’était des beaux moments qui me sont revenus dès le lendemain.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
J’suis archi pas rentrée, j’ai enchaîné deux autres lieux après, pour terminer au 6B jusqu’à dimanche 14 h. Le lundi matin fut hard, je l’avoue.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je venais de me réveiller après quatre heures de sommeil en train de débriefer sur la conv de notre groupe « APÉRO SARDINE-PISIPOUEL » ; y’a eu quelques pépites.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
C’était cette nana avec son trop beau manteau illuminé, elle dansait extrêmement bien et me mettait des paillettes dans ma vie. Je crois que je l’ai regardé admirative pendant cinq minutes tout en dansant pas loin d’elle.
Pourquoi on fait autant la fête ?
C’est clair comme de l’eau de roche. Pour moi, c’est l’effervescence d’amour qui se dégage de partout, l’humanité à son paroxysme ! De tes amis, des organisateurs, des tracks qui te prennent aux tripes, on se rejoint tous pour s’amuser, profiter et partager ensemble. Une bonne grosse dose de love avant de reprendre ta semaine de taff.
« Famille »
Qui es-tu ?
Moi c’est Thomas, mais quand je me retrouve aux platines je suis Oxymore. Je suis loueur de voitures aux professionnels la semaine. Le weekend je change de masque et je deviens un raveur assoiffé. Je suis actif dans le milieu techno puisque j’ai créé le collectif « Excess » avec ma bande de potes.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Le premier mot qui me vient à l’esprit c’est le mot « Famille ». La soirée était organisé par le collectif Phonosphere qui sont de très bons amis avec qui j’ai pu passer des afters interminables. Le mot famille me vient à l’esprit, car nous avons passé la soirée dans un lieu mythique de la scène rennaise… le bar « Le Chantier ». Bar dans lequel j’ai joué deux jours plus tôt avec mon collectif. Big up à nos serveurs d’exception Steph, Jo, Alex et Gaspard !
Raconte nous ta vrille de la nuit
0 h 30, il s’agit du dernier quart d’heure avant la coupure du son. Aux manettes on retrouve deux DJ talentueux, Arnaud Lensüb et Mr Curling qui comme a leur habitude retournent le bar pour un closing mémorable.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
J-Zbel – Tunnel Vision. Joué en peak time cette track est toujours efficace. J’avais joué ce morceau deux jours auparavant et j’étais heureux de l’entendre à nouveau surtout quand c’est ton pote qui le balance.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Tout s’est bien terminé, mais trop tôt, le bar fermait à 1h00…Mon équipe a continué en club et l’équipe Phonosphere en appart. Bien sûr nous les avons rejoint pour un after mémorable… Je suis rentré à pied en compagnie de Arnaud Lensüb, dimanche aux alentours de 11h. Sur le chemin on a bien phasé sur une vitrine d’un magasin pièces de collection.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Un temps breton, une mâchoire en pleine rééducation, une cigarette magique accompagnée d’un magnum de cristalline…
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Un champion au bar qui était en after dans ce même bar depuis le matin. Je vois très bien de qui il s’agit, heureusement les barmans l’on ramené avec tendresse et amour.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce que c’est une marque de fabrique de la Bretagne !
« De l’amour et des copains. »
Qui es-tu ?
Sylvain, souvent Falcu ou Pépito selon les moments. Cuistot de fortune qui bifurque vers un futur de Web Dev. Si je suis pas tout devant et que je finis pas torse nu, apparemment, c’est pas normal.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
De l’amour et des copains.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Quand on a investi le Chantier à 12 pour voir notre cher Arnaud Lensüb commencer son set, en hurlant « Allez là » à pleins poumons pour montrer l’exemple. Une ambiance de feu en quelques secondes et de grands sourires partout, c’était beau.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Tunnel Vision de J-Zbel pendant le set de Curling et Lensüb. C’était un moment incroyable, on était pas prêts
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
On est tous partis en after chez un pote à St Anne juste après, jusqu’à 6 h pour ma part et 11 h pour les plus énervés. Le retour à deux sur un vélo (électrique, dieu merci) au petit matin, sans accroc et presque efficace.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Dans un lit avec une pizza et Porco Rosso, le parfait combo
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Un couple un peu plus âgé qui a tenté de passer tout le monde dans la file des toilettes, histoire d’aller s’envoyer en l’air sans pression. Mention spéciale au monsieur qui a soulevé sa belle et l’a plaquée sensuellement contre la porte pendant que tout le monde regardait mi-gêné, mi-« euh j’ai beaucoup envie de pisser là quand même ». Ils ont fini par s’éclipser dans un coin plus tranquille, mais autant de volonté, ça force le respect !
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce que ça fait du bien de lâcher prise et de sentir autant d’énergie partagée. La musique transcende un peu toutes ces barrières de pudeur, cette réserve que beaucoup ont à montrer ce qu’ils ressentent réellement. Et bordel, c’est agréable de voir les gens se lâcher et simplement profiter avec bienveillance.
« DECALKÉ »
Qui es-tu ?
Je m’appelle Emma alias MDEmma, je suis en école d’infirmière et j’avais un sticker d’une marque de sextoys collé sur le bras
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
DECALKÉ
Raconte nous ta vrille de la nuit
2 h 30 heure d’ouverture du poppy, tout s’est très vite enchaîné, l’extase totale, franchement je me souviens plutôt bien de la soirée mais je sais plus trop dans quel ordre tout s’est déroulé. Petite anecdote : le poppers était mal fermé et mon copain a tout pris sur le jean et s’est brûlé les couilles
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le set de LULU qui était incroyable, j’ai littéralement décollé, le mec a réussi à caler Despacito ce grand fou
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Soirée de ouf qui ne pouvait pas s’arrêter là, on est rentré en Uber et on a fini par faire after chez moi. On décompte le nombre de victimes de cet after à trois sur une quinzaine ; c’est franchement raisonnable
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Dans mon lit à analyser mon compte en banque, la seule pensée présente « qu’est ce que t’as encore branlé bordel?! »
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Un mec s’est approché totalement ECLATAX, je pensais il allait pas bien et qu’il avait besoin d’aide parce qu’on comprenait rien du tout, au final il voulait juste essayer de nous vendre des taz, ça a bien duré dix minutes cette histoire.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce qu’on aime ça, le lendemain tu souffres mais ça en vaut beaucoup trop le coup, je crois y a un petit côté maso.
« Cette soirée était cool »
Qui es-tu ?
Axel, E-Tek, DJ amateur.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Cette soirée était cool
Raconte nous ta vrille de la nuit
À 2h du matin c’était drôle on s’amusait comme des fous.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le passage de Mysteria B2B Enigma car c’était le set de Terrorcore.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais avec mon grand père pour célébrer son anniversaire.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Dino, organisateur de Phoenix Advent, il avait une langue coupée en deux.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Car on est jeune et qu’il faut en profiter.
« La bienveillance des personnes »
Qui es-tu ?
Sousou – ambianceuse la nuit controleur de gestion le jour…
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
La bienveillance des personnes
Raconte nous ta vrille de la nuit
A partir de minuit.. des le début en fait ! Mon pote venait avec moi et il a tapé dans l’œil de plusieurs personnes, désolée les ami.es il n’a pas Insta haha
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
En fait tout le line up était cool, j’ai kiffé le set de Songe techno disco, Jaia et son EP de folie (totalement validé)… et forcément le set de Noir divine (-bon j’avoue je fais de l’autopromo)
Ça s’est terminé comment ?
Je suis partie un peu avant 4h j’ai raté avec tristesse le ball et la divine Giselle Palmer (je suis archi archi fan). J’ai pris un Uber avec un pote et on a filé, tout plein d’émotions dans le ventre.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je dormais déjà depuis 20 minutes…
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Jean Baptiste Macluckie était trop beau et trop bien habillé !!
Pourquoi on fait autant la fête ?
On fait la fete parce qu’on vit !
L’article Dégif #161 : « On fait la fête pour être ensemble, pour célébrer l’art qu’est la musique mais aussi pour renforcer l’idée que le bonheur se vit dans l’instant » est apparu en premier sur Heeboo.
]]>L’article Victor Maître flashe douleurs et amours techno, derrière les grillages de BNK est apparu en premier sur Heeboo.
]]>Pour leur anniversaire, le collectif avait mis les petits plats dans les grands : line-up foufou (The Hacker, AdamX, David Carretta), lieu immense, lasers toxiques à foison, et système son de bourrin. Victor s’est faufilé au milieu de ce boxon pour capturer, dans un noir et blanc éclatant, les câlins, les regards désabusés, et les bisous volés.
L’article Victor Maître flashe douleurs et amours techno, derrière les grillages de BNK est apparu en premier sur Heeboo.
]]>L’article Derrière le Deck #31 : « L’attitude de ma copine Cristiano était réjouissante : elle twerkait à la perfection et tapait les gens avec son sac à main » est apparu en premier sur Heeboo.
]]>Pour ce qui concerne les artistes :
« Culotée »
Qui es-tu ?
The Populists, ou Yan Wagner en fonction de l’heure et de l’endroit. Ce soir là c’était The Populists.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Culotée, Deviant & Disco.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Tout est parti très vite alors que tout n’était pas forcément bien parti. Le pieds cassé deux semaines plus tôt j’étais un peu anxieux de l’organisation dans le booth de la station mais c’était parfait, j’ai pu me caler confortablement et dés le premier track (Crocodiles in the Sky par The Parallax Corporation) je l’ai bien senti.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Kova qui donne un collier de cuir à mon ami Jean-Phi.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
J’hésite entre Sato Sato (Westbam remix) ou mon track Bakchich qui, pour mon plus grand plaisir, fonctionne toujours assez bien (en toute modestie bien sûr).
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je pense au train qui me ramènera chez moi demain et à la semaine de studio qui m’attend. Et, impatient, je pense au jour ou je pourrai marcher et danser à nouveau sur mes deux jambes!
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Veronika Von Lear rocks. Eva Peel n’était pas mal non plus en Marlene Dietrash.
« Mix de people »
Qui es-tu ?
Eva Peel. Signé particulier à cette soirée : je me suis lookée en Marlène DieTrash, une version déviante de Marlène Dietrich ah ah ah.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Un très bon mix de people.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Tout était absolument parfait jusqu’à ce qu’un crétin vienne faire tomber l’objectif de notre caméraman maintenant réduit en bouillie, il a clairement gâché la prise de vue pour la fin de la soirée, il y a des gens qui ne se rendent vraiment pas compte des conséquences de leurs actes.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Voir le mélange des communautés, c’est à dire les gens de la Culottée et ceux de Deviant Disco, dans le Mini Club en bas, c’était flagrant dans une ambiance Body & soul déchainé !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
J’avoue avoir kiffé la cloture de mon set avec le Niemand du projet Kompromat, j’ai eu l’impression d’avoir bouclé la boucle, je vais mettre ce set sur Soundcloud, le warm-up est toujours un moment spécial
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Le lendemain a 20H20, je buvais du champagne chez deux amis venu à la soirée qui ont un showroom, j’y suis allée avec une amie qui vit à Berlin.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Un garçon tout en jambe avec un legging en cuir qui faisait d’étranges chorés dans la Main room.
« Tarée »
Qui es-tu ?
Victor, VHS, clown la journée et DJ le soir. Du coup, des fois on dit de moi que je suis le DJ Clown membre du collectif Kindergarten.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
La maison.
Raconte nous ta vrille de la nuit
1h30, début du set de OKO DJ, les performeuses qui s’enflamment. Trashy fait tourner sa wig contre le caisson de basse, elle s’approche d’un rideau suspendu, le casse. Puis Le Filip casse le deuxième rideau. Au même moment, Angora fait des poses sur une chaise dans une sorte de cage à oiseaux entourée de fleurs, un enchaînement incroyable ! La suite de la perf où elles prennent quelqu’un du public, le bloquent sur la chaise et lui font un show qu’il n’est pas prêt d’oublier je pense. Tout le monde était fou.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Le magnifique pull loup de Kevin (qui fait les entrées de la soirée), bluffant ! J’espère qu’il sera en photo sur l’évènement !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Tue un dek de So Sama que OKO a placé, grosse ambiance dans le public et avec du monde sur la scène qui kiffait le moment. Et un petit clin d’œil à Paul (Problème d’amour), le deuxième dj résident de la Kinder, avec qui j’ai mixé au début et à la fin, ça faisait longtemps et c’est toujours un plaisir.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je mangeais un gros barbecue chez moi à Lyon, avant de sortir pour la con.ne.s du super collectif le Consœurtium.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Angora qui avait une wig fantastique, d’une couleur et d’un volume surréalistes.
« Exorbité »
Qui es-tu ?
Moi c’est Mikaël Kamaji, alias Mamaji, Dramaji, Glamaji, ou encore Kramaji. Ça dépend de l’heure de la journée ou de la nuit. En soirée je change de tenue comme d’humeur. À Frivole de Nuit par exemple, j’ai été d’abord habillé en maître de cérémonie chic, puis en marraine la bonne fée, pour finir en papillon de lumière.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Sois coquette et bébête, la folle frivole de nuit s’occupe du reste.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Le basculement s’est opéré après le blind test je pense, quand en cinq minutes on est passés de Britney Spears à Conchita Wurst, en passant par Booba, ça a bien rendu tout le monde électrique dès 23h environ !
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Quand j’ai prêté un pompon à un ami et que je l’ai croisé 30 minutes après en train de fouetter ses potes avec sur le dancefloor. Ou quand mon ami Bastien avec qui j’organise la soirée est sorti de nul part avec une combinaison ultra morasse à la Britney Spears. A serve.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le moment qui m’a vraiment marqué c’est quand on a un problème de branchements de câbles juste avant le set de DJ Urodance et qu’on a dû gérer la situation en catastrophe, au final on a fini par alterner en jouant chacun notre tour. Nos sets se sont vraiment bien complétés, et c’était vraiment interessant.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
En vortex dans une tour à La Chapelle.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Je retiens tout particulièrement Cuntessa Pinkessa qui a vraiment tout donné avec ses looks 100% Frivole, un peu délurée, surmaquillée et surtout éblouissante d’énergie.
« Un 824h moite à souhait sous une pluie de minimal »
Qui es-tu ?
Pierre-Félix, pif, Felixovitch, barman, chemise à fleur, transpiration à flot.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Un 824h moite à souhait sous une pluie de minimal
Raconte nous ta vrille de la nuit
1 h 30 du matin, ça s’est blindé, 2 h c’était l’extase de derriere les platines, les cris de loups retentissaient et les yeux du peuple se disaient clairement merde !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Je pourrais pas dire, ont a joués huit heures avec mon acolyte Bengal de Basic Mouvement, des tracks qui foutent le bordel, on en a envoyé à la pelle mais pour sûr un classique qui les a rendu fous : Patrick Toping – Forget
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
C’était magistral, un 824h dans les anales si je puis dire ; les gens étaient chauds et tellement réceptifs au son, la fin parfaite quoi, pour ma part on remballe le sac de skeud et after cannette de 16, des étoiles pleins les yeux et les oreilles.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Un moment, j’étais concentré à mixer, je lève les yeux et là un mec avait la tête aplatie contre la vitre du booth avec un regard du démon que j’ai immortalisé bien sûr. Un autre mec, à chaque transition, venait nous checker, il était tellement grand il mettait une tête à toutes les personnes présentes dans le public ahahaha il était magnifique !
Pourquoi on fait autant la fête ?
Que répondre à ça ? Fallait tomber tomber dedans quand tu étais petit vilain ! hahaha
« Exorbité »
Qui es-tu ?
Mon nom de scène m’est venu il y a environ 4 ans (lorsque j’étais addict d’Eurodance) en visionnant la scène de la Blood Rave dans le film Blade et il vous suffit de remplacer le sang par de l’urine et voila ce que ça donne : Dj Urodance. Ma meilleure copine Louis Guimard me surnomme Dj Uroprout (je ne vous dirais pas pourquoi).
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
L’expression « ÊTRE ÉXORBITÉ » se prêtait vraiment à la soirée (un peu comme le personnage de The Mask).
Raconte nous ta vrille de la nuit
Je dirais vers 3h du matin je me suis littéralement liquéfié sur place tout simplement parce que je devais commencer mon set, et mon ordi + les contrôleurs m’ont planté. Du coup la Mamaji a commencé son set le temps de trouver une solution et heureusement la belle Samantha m’a prêté son matos et j’ai pu m’y mettre.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
L’attitude de ma copine Cristiano sur le podium du fond de L’Oeil était réjouissante. D’une part elle twerkait à la perfection et d’autre part elle tapait les gens avec son sac à main, le mélange des deux était hilarant.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le set de Kamaji obviously parce que c’était un bordel sans nom et on adore ça. Mais aussi parce qu’on a les mêmes gouts musicaux et lorsqu’elle mixe on voit vraiment qu’elle s’amuse.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais chez Louis Guimard avec la Menardos (une drag queen Groenlandaise) et nous nous sommes transformés en Hippos Gloutons.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
La créature qui m’a le plus marquée c’était le papillon de lumière de la soirée parce que je suis obnubilé par les insectes.
« Groovy »
Qui es-tu ?
Lauranne , alias Lowbass , et mon signe particulier c’est un smiley (symbole de l’acid)
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Groovy ! Les gens dansaient ensemble, se souriaient, et se lâchaient complètement sur la musique.
Raconte nous ta vrille de la nuit
C’était toujours la folie… Mais au closing des VeSTeS sur Perfect Exceeder (Mason vs Princess Superstar), avec toute la team de l’Esprit léger et des Soeurs Malsaines on est tous monté derrière le Dj booth et on a dansé tous ensemble c’était un moment d’amour et de partage complètement dingue !!
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Le truc qui m’a fait le plus marrer c’est ma nouvelle poto Marina des Soeurs Malsaines qui était devant le son avec son micro karaoké rose et un verre d’eau posé sur sa tête et son magnifique bob, y a rien qui allait dans sa dégaine, mais elle m’a bien fait rire !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
L’artiste qui m’a le plus marquée c’est Najeet Spatiale, elle a mis que des sons de dingue, elle est à fond avec le public, et elle bouge trop bien ! Elle a vraiment mis le feu !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Là j’ai qu’une envie c’est de remettre ça le week end prochain ! Il faudrait un after de l’after de l’after…
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
La personne qui m’a marquée par son look c’est Romain, un gars que j’avais rencontré il y a plusieurs mois, il est arrivé pendant mon set en robe avec une perruque blonde juste magnifique, et ses pas de danses étaient sublimes. Il manquait plus que les talons.
« Zinzin »
Qui es-tu ?
Sylvain dans la vie civile, Damussel derrière les platines. Je suis (quasiment) toujours costumé quand je dois passer derrière les platines. Et j’insiste sur le mot costumé, pas déguisé.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Complètement zinzin que ce soit dans l’ambiance ou musicalement !
Raconte nous ta vrille de la nuit
Comme je jouais à 13 h j’suis arrivé à 11 h, histoire de prendre la température et de me mettre dans l’ambiance ! D’un point de vue complètement subjectif je suis devenu tout excité quand j’ai commencé à mixer, c’était ma première fois à Paris en grand public et j’avoue que ça m’a boosté de ouf. Sinon de manière plus objective, j’ai trouvé que l’ambiance a été pleine de bonheur et d’amour tout au long de la journée. J’ai l’impression que ça a commencé à s’échauffer à la tombée de la nuit mais c’est ptet’ parce que c’est l’heure où je commençais à être bourré aussi…
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Les gens étaient vraiment tous marrant mais big up à l’une des potes de mes potes qui se trimballait avec son bob et son micro pour chanter sur le dancefloor, ça c’était cool !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Y’en a eu PLEIN !! A vrai dire, tous les sets que j’ai vus étaient trop trop trop bien. Ca a commencé avec Naajet Spatial qui pour le coup nous a vraiment envoyé dans l’espace avec Rollin & Scratchin‘ des Daft, sorti de nulle part. Après Naajet c’était Julie in July qui m’a retourné avec un morceau de DMX Krew, y’a aussi eu Disquette Software qui a fait un très bon set même si j’en ai moins de souvenir. Par contre j’ai complètement vrillé sur le closing de VeSTeS, elles ont balancé un morceau type New Wave complètement ouf et derrière ça a enchaîné avec Twilight Zone de 2 Unlimited. J’suis devenu ta-ré, c’était si ouf, je sautais partout.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Beaucoup beaucoup moins fun, j’étais chez ma tante et mes cousins pour les funérailles de mon oncle. Gros contraste avec la veille, mais je pense que la dose de bonheur que j’ai pris dimanche m’a permis de tenir. Qu’il repose en paix.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Y en a forcément plusieurs dans ce genre de soirées, y avait ce type avec son beau chapeau indien, le mec qui était tout devant tout la journée ultra déter, pis y’a aussi eu mon coloc qui était dans l’espace toute la journée. Je l’aime.
« Dantesque ! »
Qui es-tu ?
Erwan tout simplement. Pas de signes distinctifs en soirée hormis ma bonne humeur !
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Dantesque !
Raconte nous ta vrille de la nuit
Je suis arrivé vers 8 h 10, c’était déjà un joyeux bordel. J’ai mixé de 8 h 30 à 10 h, ambiance de folie ! Je suis resté jusqu’à 16 h 30 pour faire la teuf avec mes potes. Donc super ambiance tout du long.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Je dansais avec un pote qui avait un état bien plus avancé que le mien et à un moment donné, il se retourne vers moi et me dit : « en fait, il faut recouper les informations ! » et puis il se remet à danser l’air de rien.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
A un moment j’ai joué « STOP IT » de Fisher, imparable pour un after !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
On est le lendemain, il est pas encore 20 h 20 et j’ai encore envie de mixer à IL EST OU L’AFTER !
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Je fais pas trop attention à ce genre de choses, c’est un after du coup tout semble iréel ! BIG UP à ceux qui dormaient sur les canapés au fond de la salle !
« Exorde »
Qui es-tu ?
Salut, je suis ADZ, dj, producteur et membre du collectif Children of the underground. En général je porte un masque assez insolite sur scène , le dernier est une œuvre d’Ivan King bigup à lui pour son travail d’orfèvre
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Exorde. Pourquoi ? C’est simple, c’est le début, le renouveau. Cette soirée était un peu une grande première sur le format, le lieu, le soundsystem et franchement qu’est-ce que c’était plaisant de bosser avec BNLP et Basses Rondes une nouvelle fois !
Raconte nous ta vrille de la nuit
Je dirais vers 3 h/4 h, je monte dans le petit coin réservé aux orgas et là je regarde la foule dans la fumée avec le laser et les lyres qui se marient très bien avec la fureur industrielle du set de Lulu. Mes potes viennent, les larmes aux yeux style «gros ton set, la soirée… Franchement c’est magique», on se fait des grands câlins, grand moment de bonheur, bref que du love.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
C’est difficile, quand tu mixes et organises une soirée tu vois tellement de choses que j’en ai vu des vertes et des pas mûres on dira (rires). Mais je pense que le moment le plus improbable c’est quand l’un des membres du duo Morning Black Out sort de la salle à 7 h, aidé par son pote pour marcher : le pauvre s’est tellement donné qu’il avait les jambes en compote (ça va mieux vous en faites pas, plus de peur que de mal on dira haha).
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Honnêtement tout le monde à été parfait, j’ai adoré l’intro de 16h07 surtout. Mais n’ayant pas eu un moment pour moi j’ai vraiment savouré lorsque j’ai joué la dernière track de Proxyma : Drama Control sortie sur Grounded il y a peu. Première fois que je joue cette track et je me suis senti en phase avec le public, car une heure c’est court, faut attaquer et je sentais qu’à partir de ce track tout le monde était vraiment en trance avec moi.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Lendemain, on remercie tout le monde pour le staff, les artistes, les amis qui sont venus soutenir et enfin repos, devant le PC à discuter de ce qu’on pourrait améliorer, planifier la suite des événements, préparer les nouvelles tracks qui vont sortir très bientôt et les futurs projets…
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Quand je lis ça je repense à un participant qui dansait dès 20 h/21 h devant les caissons, sachant que je l’avais déjà vu à notre précédent opus avec BNLP : Lignum Assembly, mention spéciale pour toi qui vient souvent nous soutenir à nos événements et qui reste jusqu’au bout (d’ailleurs je l’ai recroisé dans la soirée qui se tapait petite sieste tranquillou sur une chaise haha).
« Rencontre »
Qui es-tu ?
Clement Peeny Wally de Peeny Wally Sound System, signes particuliers : des dreads, des piercings, des tattoos ^^
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Rencontre entre des vétérans et des jeunes artistes de la scène Sound System Reggae.
Raconte nous ta vrille de la nuit
2 h 20 du matin, à l’arrivée de Channel One, un public motivé et chaud pour danser.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Une jeune femme bien alcoolisée qui dansait collée serrée à l’un des artiste pendant qu’il chantait.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le set de Channel One, parfait de A à Z.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais sur mon scooter pour aller en Jam Session.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
La personne qui m’a marquée c’est un homme qui a passé sa soirée les bras tendus à filmer la soirée.
« ACID TECHNO »
Qui es-tu ?
Jeremy alias DLTA, fondateur du collectif parisien La Vibes. Signe particulier ? Jamais sans mon bonnet.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
ACID TECHNO
Raconte nous ta vrille de la nuit
Vers 3 h 30 du mat quand j’ai lâché T78,ROBPM – Acid Lick dans mon set, le public a commencé à partir en vrille : VRAIE ENERGIE !!!
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Un truc assez fou à la fin de mon set !!! Je laisse les platines à STAX qui jouait après moi et là au lieu d’enchainer direct, il laisse ma track se terminer et m’envoie un gros big up ! Je n’avais jamais vu ça en soirée techno, toute la salle a applaudi je n’étais vraiment pas prêt !!
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
C’est vraiment impossible de citer un artiste ou une track en particulier !
Un gros big up à DRIV’R et STAX qui ont envoyé du lourd toute la soirée !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Chez le daron en train de manger un bon couscous pkeila !!!
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Pas une personne en particulier mais vraiment tous les gens présents à cette soirée ! Que des bonnes énergies, des gens bienveillants qui étaient vraiment là pour kiffer le son : un vrai esprit rave en plein coeur de Paris
Hâte de tous vous revoir lors de la Mirage#002
« Une tuerie »
Qui es-tu ?
Alessandro Carrieri (Acid Division).
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
C’était juste une tuerie !
Raconte nous ta vrille de la nuit
Les jeux s’ouvraient à minuit et c’était une montée progressive, offerte par les différents dj-sets et culminant avec le live-set du matin.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
En parlant avec des gars en backstage, j’ai confirmé mes soupçons : trop de gens ne savent pas la différence entre un dj set et un live set.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
« Morphinic Memories ». C’est sans doute l’une de mes créations préférées, capable de capturer et toucher le public. La jouer en direct est toujours très excitant.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je dînais avec ma copine dans un restaurant parisien très ancien, en repensant à mes performances passées et futures.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Un type habillé très élégamment, avec ses chaussures brillantes et effilées, qui se déchaînait au milieu de la piste de danse.
« BIENVEILLANCE »
Qui es-tu ?
Guillaume, Jamas, tout simplement :), et signe particulier en soirée : je danse et je me retourne encore vers mes amis avec un large sourire quand un DJ me régale vraiment.. Ça commence à faire longtemps que j’écume les dancefloors mais j’en ai toujours pas marre de cette musique, de cet espace d’expression, de liberté, d’amour.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Bienveillance… très franchement super public, très éclectique et particulièrement bonne ambiance. Ils ont le public qu’ils méritent en fait, un public à leur image tout simplement. L’équipe est top.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Je dirais aux alentours de 19 h ! Le monde est arrivé assez tard pour le format de l’événement (14h – minuit) qui est finalement assez compliqué à gérer avec une programmation musicale comme celle-ci. Mais clairement après 19h c’était rave on ! Les artistes du plateau ont décidé que c’était la teuf et se sont mis à tamponner comme s’il était 5h du mat dans une usine désaffectée de Tbilissi. Sur le moment j’ai trouvé ça un peu ambitieux et en fin de compte c’est très bien passé. On regrettera simplement de pas pouvoir prolonger jusqu’au bout de la nuit !
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Ok, je vais pas faire de name dropping mais j’ai vu une pote que je n’avais pas croisée depuis hyper longtemps… Cette personne, qui va bien entendu se reconnaître, m’avait fait vivre un grand moment il y a quelques années. On était en after au petit dans le jardin d’une maison atypique avec une bonne équipe. Tout le monde avait bien poussé toute la nuit. J’étais debout en train de raconter des trucs intelligents à quelqu’un, elle s’est pointée et m’a demandé si j’étais en train de dormir, ce qui avait occasionné un arrêt sur image de l’intégralité de l’assemblée, suivi de pliage en quatre généralisé. A chaque fois que je la croise je me régale de ce souvenir. Bisous à elle !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Dorisburg sans hésiter. Il a joué Dorisburg – Mystical Influence dans son live. C’est sorti sur Aniara en 2014 et je jouais beaucoup cette plaque à cette époque donc grosse madeleine de Proust pour moi quand j’ai reconnu les premières drum du titre arriver dans le mix !! J’étais assez surpris que le mec pousse encore des titres qui ont plus de 5 ans dans son live d’ailleurs parce que c’était pas le seul mais quoiqu’il en soit c’était top
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Le lendemain 20h20, j’étais tranquillement en train de ramasser chez moi en lisant le dernier Goncourt.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
J’ai vu un mec en Crocs… c’est vraiment interdit ça. J’ai failli lui demander s’il était du personnel hospitalier et en service dans quel cas il aurait eu mon pardon mais sans ça c’est un « nein » sans équivoque.
« Crazyness and friends »
Qui es-tu ?
Thomas, t0ni, pop edits freak.
Thomas, t0ni, fanatique des remix de pop.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Crazyness and friends
Folie et amis
Raconte nous ta vrille de la nuit
Best moment was being able to hold the crowds attention even after Ytem’s AMAZING set! The response has been amazing!
La meilleure chose c’était de retenir l’attention des gens, même après le set incroyable d’Ytem. Le public était génial.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
When my drink almost fell on the consolle while playing, ouch!
Mon verre a failli tomber sur la console sur laquelle je jouais, aïe.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Ytem, sarahsson and Guerre Maladie Famine were particularly special but everyone was amazing I just was a bit too wasted to appreciate everyones set ahah
Ytem, Sarahsson et Guerre Maladie Famine étaient particulièrement cools, mais tout le monde a été au top et j’étais un peu trop ivre pour apprécier tous les sets.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
I had just got back home and was collapsing still fully clothed and sweaty after the party ahah
Je venais de rentrer chez moi, et je m’évanouissais encore habillé et transpirant après la soirée.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Was super cute to meet sarahsson for the first time, great energy and super positive vibez during the whole night! Hope to meet up again soon!
C’était super cool de rencontrer sarahsson pour la première fois, trop bonne énergie et que des vibes positives durant toute la nuit, j’espère la revoir bientôt.
« Sonic transillumination »
Qui es-tu ?
Im sarahsson, people call me sarah or felix, im a nymph
Je suis sarahsson, les gens m’appellent Sarah, ou Félix. Je suis une nymphe.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Sonic transillumination
Transillumination sonique.
Raconte nous ta vrille de la nuit
in my mind the night is like this closed circle of repeating events , it lasted forever and also never happened, just many funny moments and epic feelings with simone and toni and everyone but I’m not sure i can pick out anything specific
Dans ma tête la soirée était comme un cycle d’évènements qui se répétaient, ça a duré très longtemps et en même temps ça n’est jamais arrivé. C’était juste pleins de moments marrants, des super good feelings avec Simone et Toni et tout le reste, mais je suis pas sûr de pouvoir décider d’un moment spécifique.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
I kept hitting my head on one of the speakers so we ended up making out
J’ai pas arrêté de me cogner la tête contre une enceinte donc on a fini par se chopper.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
All of Bella’s performance marked me plus fort, i wanted to see her for so long and it was really moving and kind of savage in the best way
Toutes les performances de Bella m’ont marquées, je voulais la voir encore plus longtemps, c’était vraiment émouvant et sauvage, dans le meilleur des sens.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Drinking beer with a really good friend and going through some wonderful memories
Je buvais des bières avec un super ami, on se rappelait des souvenirs.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
joach was the full spectrum , amazing look , wild dancing , unlimited
Joach couvrait tout le spectrum : look génial, danses de malade, sans limite.
« Energique »
Qui es-tu ?
Fred + Serendip + discret (en général) ou cherche à s’incruster pour passer du son.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Energique (et plutôt bonne l’énergie!)
Raconte nous ta vrille de la nuit
A 4 h du mat j’ai essayé de faire monter un pote dans les loges avec un faux bracelet pour la deuxième fois et le videur a commencé à s’énerver et j’ai cru qu’il allait me virer, en fait non ça va ils sont cools.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Quand j’ai passé un remix de raï en jungle et que j’ai vidé la salle
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Felix Kubin toujours aussi bien, malheureusement je n’ai pu voir que la première moitié, mais Opaque mortel aussi.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
A 20 h 20 c’est un peu flou car ce n’était pas vraiment le lendemain mais l’after en forme de vortex… avec l’orga en train de boire un café calva (ou de le vomir) et de passer du son dans un bar kabyle d’Aubervilliers, ou en train d’écouter chez les orgas le splendide mashup de Ghost Busters qui dure 49mn (et deux fois de suite svp) en rigolant pas mal. Bref je suis pas sûr mais c’était bien chouette !
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Il y avait ce mec venu spécialement de Glasgow, fan d’Opaque et de sons bien crados (il disait qu’il n’y avait pas vraiment d’équivalent chez lui), et pourtant qui design des enceintes et platines audiophile à 20000eu, on a fait l’after avec lui aussi, très sympa.
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]]>Objets de toutes les angoisses, le Berghain est, à la frontière entre les quartiers de Kreuzberg et de Friedrichshain à Berlin, ce qu’on pourrait appeler : une institution du monde de la nuit. Les puristes vont rire, cracher leur venin, devant tant de banalités. Mais on est là pour éclairer, pour expliquer, et guider les plus curieux. Revenons-en, donc, à nos moutons (de nuit). Le Berghain c’est LE club où l’on peut se targuer d’avoir un jour posé le pied, teuffeurs de toujours comme clubbeurs du dimanche. Et c’est le cas de le dire. Pour les VRAIS, ceux qui sont là tous les weekends, au garde à vous, bien postés pour la grande messe, c’est le dimanche que tout se passe. Le Berghain devient alors église, temple, lieu de toutes les confessions, de tous les amours, de toutes les danses rituelles.
Le Berghain, pour ceux qui n’y ont jamais été, c’est aussi et surtout, un étrange mélange d’excitation et d’angoisse à gérer calmement dans une file d’attente. Parce qu’au Berghain, t’es jamais sûr d’y rentrer. Et tu peux toujours faire mine de marmonner trois mots d’allemand à l’entrée, si ta tête revient pas au videur, Sven -le plus mythique d’entre eux- ou autres, c’est peine perdue. Au Berghain, c’est « JA », « NEIN », ou crève.
Le Berghain, enfin, c’est LE temple de la techno, celle dont tu profites pendant plusieurs jours, et dans le plus grand des secrets. Qui s’y aventure, s’y risque. D’où notre envie, non pas d’en faire un guide, on est pas sur Topito, mais de retranscrire ici, le plus humblement possible, les pérégrinations de ceux qui ont tenté.
C’est le cas de Dasha et Sasha, du collectif marseillais Paillettes, qui s’y sont risqués le 31 janvier dernier, en plein festival CTM (anciennement connu sous le nom de Club Transmediale).
Prénom : Dasha et Sasha, de Marseille
Pourquoi vous étiez à Berlin à ce moment là ?
Dasha et Sasha : On est allé à Berlin pendant le CTM, essentiellement pour voir Astrid Gnosis qu’on a fait jouer l’été dernier à Marseille avec PailletteS et de qui on est un peu tombés amoureux.
Pourquoi on va faire la fête à Berlin d’ailleurs ?
Dasha et Sasha : Il faut faire la fête partout. Pour ce qui concerne Berlin, c’est un peu parce qu’on a entendu 50 fois « C’est bientôt fini Berlin », « C’est en train de changer », « Il faut y aller maintenant ». On l’a pas vu avant donc difficile de dire que ça change, mais on comprend ce qu’ont voulu dire nos amis et malheureusement il y a moyen qu’ils aient raison. Aussi parce qu’à Marseille, a part Méta (merci <3 ), le Cabaret Aléatoire et occasionnellement un ou deux trucs, les lieux ferment tous à 2 h (plutôt 1 h 45), donc si t’aimes vivre la nuit t’as tout intérêt à aller ailleurs de temps en temps, et quitte à aller ailleurs pour faire la fête, autant que ce soit à Berlin.
Tant qu’on y est, une petite adresse à Marseille, un bar qui ferme à 2 h mais où on peut danser, écouter de la musique de fou, être heureux ?
L’Embobineuse ! Mais aussi le Molotov, le Dar Lamifa et L’Asile 404 ! Puis boire des canettes allongés par terre au cours Julien, un péché mignon marseillais <3
Nom de la soirée ?
Dasha et Sasha : Alors là, aucune idée ! On sait juste que c’était le 31 janvier, dans le cadre du CTM.
€ entrée ?
Dasha et Sasha : 18 euros chacun. En vrai c’est cher. Les événements à ce prix qui durent plusieurs jours c’est okay, mais là c’était genre 23 h / 10 h ! Quand tu vis avec un RSA couple ça fait un beau trou dans ton mois.
Vous étiez où avant, vous faisiez quoi ?
Dasha et Sasha : On était juste en appart, notre before c’était les deux heures de file d’attente en fait, on nous en avait tellement parlé en mode angoisse et tout, qu’on s’attendait à un truc terrible ; au final on s’y sentait bien, on discutait, on buvait l’apéro et il faisait bon, c’est passé très vite. On fait souvent la queue à la préfecture pour l’actualisation du titre de séjour de Dasha, ça dure entre trois et cinq heures, et croyez nous, l’ambiance y est vachement moins fun.
Le truc particulier de la soirée ?
Sasha : J’ai rencontré un dentiste espagnol sur un canapé du Berghain, je m’étais cassé une dent quelques jours auparavant et avec le flash de mon telephone il m’a ausculté sur un canapé, il a été hyper professionnel et rassurant c’était trop cool !
Y’a un truc particulier qui fait que les gens se parlent plus facilement au Berghain ou pas du tout ?
Dasha et Sasha : C’est simplement le point commun qui rassemble les gens qui sont au Berghain : être allé (et être rentré) au Berghain. Rien que ça, ça suffit sûrement à créer une sorte de complicité nocturne.
Pourquoi le Berghain ?
Dasha et Sasha : La question se pose même pas, le Berghain à Berlin c’est comme la Bonne Mère à Marseille, t’es obligé d’y passer si tu visites la ville. La grosse différence c’est que personne revient de Marseille en disant fièrement qu’il a passé 24 heures à la Bonne Mère.
Ce que vous en saviez, en aviez entendu ?
Dasha et Sasha : On nous avait surtout parlé du fait que la moitié des gens se font refuser l’entrée, du coup forcément on avait un peu peur. Et en effet pendant la queue on voyait plein de gens faire demi tour, vraiment plein ! Ça fait monter la pression quand tu fais les derniers mètres, puis le videur nous a regardé, il est allé chercher Sven pour lui demander son avis, et il nous a fait rentrer. Nos potes nous ont retrouvés à l’intérieur, on s’est fait des gros câlins.
Honnêtement, vous aviez préparé vos looks, vos attitudes, quelque chose en particulier, un détail, avant de vous y rendre ?
Dasha et Sasha : On s’est maquillés et habillés comme on aime ; c’est vrai qu’on a hésité à en rajouter un peu pour agrandir nos chances de rentrer mais on l’a pas vraiment fait au final, d’autant plus que par dessus nos vêtements de soirée nos seules affaires chaudes étaient une grosse doudoune pour Dasha,et une moche veste de ski pour Sasha.
Première impression ?
Dasha et Sasha : « Monumental »
Le gros bad de la nuit ?
Dasha et Sasha : Le son n’étais pas du tout assez fort pendant le live de Virgen Maria, on a jamais su pourquoi mais c’était dommage.
C’est tout ? (lol)
Dasha et Sasha : Bah ouai, et puis le moment où il a fallu rentrer, ça c’est toujours difficile…
La perche de la nuit ?
Dasha et Sasha : Les quelques heures d’after pleine d’amour dans la chambre de nos ami.e.s
Et sur place ?
Dasha et Sasha : Bah sur place normal, on s’est perchés en haut des escaliers, on s’est perchés sur un balcon, on s’est vite fait perchés sur scène et aussi pas mal perchés au dernier étage sur les canapés. On a aussi vu des gens faire de la perche à la ligne dans les toilettes.
Note musicale de la nuit ?
Dasha et Sasha : Astrid Gnosis (même si on a vu que la fin) on kiffe vraiment son projet, son énergie, son manageur aussi mais il n’était pas la.
Le truc à y éviter ?
Dasha et Sasha :: On est un peu déçus d’y être allés pendant le CTM, la prog est excellente mais le public n’est pas tellement rock n roll, mais on nous a dit qu’habituellement les gens du Berghain sont un peu plus rigolos/libres (sourire).
Le truc à améliorer ?
Dasha et Sasha : On aimerait qu’il y en ait une copie à Marseille.
On a bu quoi ?
Dasha : Quatre bières pendant la file d’attente puis de l’eau toute la nuit
Sasha : Une douzaine de bières pendant la file d’attente puis de l’eau toute la nuit.
Ça a fini comment ?
Dasha et Sasha : On pensait pas rentrer mais nos amis nous ont raisonné pour qu’on soit chaud sur la soirée suivante, alors on est allés à l’appartement mais impossible de dormir, alors on a squatté la chambre de nos amis et on a afterisé ensembles pendant quelques heures, c’était magique <3
C’était quoi la soirée suivante ?
Dasha et Sasha : La (malheureusement) dernière Cocktail d’Amore, au Griesmuehle, c’était merveilleux merveilleux.
Spotted ?
Dasha et Sasha : Le dentiste !
Hahah il ressemblait à quoi en vrai ?
Dasha et Sasha : C’est un peu flou mais quelque chose comme le professeur dans La Casa de papel.
Degrés de sauvagerie / déviance ?
Dasha et Sasha : Ça va c’est calme en vrai, on est habitués à des trucs plus pinpin, le lendemain on est allés au Griessmuehle pour la dernière soirée, Cocktail d’Amore donc, et ça c’était sauvage <3
Ha bon, pourquoi sauvage ?
Dasha et Sasha : Et bien… Si on a pas le droit de prendre des photos, c’est pas pour qu’on dévoile tout après… Mais nos amis Gaëtan et Pauline sont rentrés avant nous et quand on les a retrouvés à l’intérieur ils nous ont dit « bienvenus chez Sodome et Gomorrhe «
PINPIN ?
Dasha et Sasha : Pinpin, c’est fou, original, hardcore, drôle, ou tout ce qui est beaucoup, tu vois ?
Pourcentage de bonheur ?
Dasha et Sasha : 100/100, mais ça n’a rien à voir avec le Berghain.
Ta dernière impression en partant ?
Dasha et Sasha : Olala c’est passé trop vite !
On y retournera ?
Dasha et Sasha : Ouai, clairement.
Bon et sinon, pourquoi on fait autant la fête ?
Dasha et Sasha : Hmmm… On va reprendre les propos de Gaëtan dans une interview qu’on avait fait pour Paillettes : « Puisque tout est foutu, allons y vraiment. » On pourrait aussi dire « Vivre ivre ou mourir ».
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