Les Nuits Sauvages

Dégif #161 : « On fait la fête pour être ensemble, pour célébrer l’art qu’est la musique mais aussi pour renforcer l’idée que le bonheur se vit dans l’instant » – Heeboo

Dégif #161 : « On fait la fête pour être ensemble, pour célébrer l’art qu’est la musique mais aussi pour renforcer l’idée que le bonheur se vit dans l’instant »

Dégif - Février 26, 2020

© Rainer Torrado

On s’y retrouve souvent au hasard, au détour d’un couloir sombre, sur un banc de backroom. Dans l’antre du plus vil et sauvage des désirs. Sous l’aisselle du plus authentique des placomme une autre, en famille, au bon endroit, au bon moment, entouré des bonnes personnes. Comme le dit notre ami Rémi, « La fête est symptomatique de notre époque, tout doit se passer très vite et de façon très intense, c’est la recherche du plaisir éphémère avant le bonheur de longue durée« . Bonne lecture !

  1. Kim compare Cassie Raptor à un personnage de Matric
  2. Emeric raconte sa première rave illégale
  3. Noémie nous parle de sa tata Sylvie
  4. Kamel a parlé en franglais
  5. Albane aurait dû prendre son train le lendemain à 12h…
  6. Demba a fini extra sec, sans mentir
  7. Lola a crié « Bibouk la s… »
  8. Lucie s’est fait mordre le bras
  9. Carolane a fixé l’heure du diable à 3 h du mat’
  10. Coralie aurait jamais dû sortir les paillettes de sa poche
  11. Juliette a vécu un orgasme auditif
  12. Louise a imité la chouette sous poppers
  13. Alicia a croisé un BG musclé
  14. Nouhaïla a zappé qui elle était venue voir
  15. Aurélien a repensé à ses fêtes de village de quand il était jeune
  16. Laurent a apprécié discuter avec cette fille aux cheveux courts
  17. Gwendoline a sauté sur le dos d’un inconnu
  18. Thomas a passé la soirée en famille
  19. Sylvain a crié « allez là ».
  20. Emma a gardé une dignité presque intacte
  21. Axel a vu un mec la langue coupée en deux
  22. Souad a raté le ball

KIM

« Une douce rébellion »

sam. 22 fév. – Cocotte Club : Flash Cocotte x Woman’s Speech (La Machine du Moulin Rouge)

Qui es-tu ?

Hello Heeboo ! Moi c’est Kim, mon surnom est mon prénom et mon prénom est mon surnom. Je suis éducatrice spécialisée. Mon signe particulier est ma coupe de cheveux coupé à la berlinoise et rasé à la punk : peu raffiné, fait maison mais cool quand même !

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Une soirée loin des genres barricadés et de la norme, sans pré-jugés, sans barrières où tout le monde peut s’exprimer dans le respect total. Une douce rébellion !

Raconte nous ta vrille de la nuit

À 3 h du matin, ça a tourné en bonheur et joie totale : une fourmilière de personnalités voulant simplement se déhancher sur de la techno. Des looks improbables : des torses et des seins nus, des chaînes et du latex sans oublier les paillettes.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le meilleur moment musical de la soirée était le BeToBe de Viscerale et de Ida : génialissime : elles sont passés de la hardcore à la trance, ça nous a envoyé dans un cosmos différent et étonnant.

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Tout s’est bien terminé. Nous sommes rentrées avec ma girlfriend en métro, puis en bus, puis en train (eh oui c’est loin l’Alsace ! Qu’est ce qu’on ferait pas pour une soirée techno queer féministe?!).

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Après cette after dans les transports en commun, nous étions déjà dans la galaxie du sommeil.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Cassie Raptor, la 1ere DJ de la soirée : look d’enfer, la classe total qui en jette ! Longue veste noire à la Matrix, cheveux de feu, une sacrée présence sur scène avec un son qui décoiffe.

Pourquoi on fait autant la fête ?

Pour oublier le temps qu’on vit dans un monde badant et retrouver un peu plus de sourire et de partage le temps d’une nuit.

EMERIC

« Inédite »

sam. 22 fév. – Matière #005 (secret place)

Qui es-tu ?

C’est Mrik, animateur producteur et j’ai ma chaîne YouTube OneShot ! Depuis mes plus jeunes années, la nuit et Paris me fascinent. Je ne trouve rien d’aussi stimulant que de danser dans un lieu dédié, musique à fond jusqu’au bout de la nuit.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Inédite ! C’était la première fois que je me retrouvais dans une rave party illégale. Et ça c’est organisé en dernière minute. Absolument tout m’a séduit. L’ambiance générale, la bienveillance des gens et le lieu, un tunnel d’autoroute désaffecté. On avait tous envie de profiter de chaque minute avant de se faire dégager.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Vers 5 h 30, en pleine euphorie dans la pénombre. Des lumières nous éclairent puis quelqu’un crie : « On dégage y’a les keufs » et là on s’est tous barrés. Aucun souci, ils ont juste coupé la musique mais c’était stimulant. J’ai toujours rêvé de vivre un moment similaire à l’intro du clip des Daft Punk « Révolution 909 » . J’ai couru , j’ai perdu ma colloc dans la foule, puis je l’ai retrouvée ensuite. Un film !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

J’ai shazam le track que j’ai adoré, c’était Benjamin Damage avec « Montreal » le morceau tombait à pic, je venais de parler à mon pote Antoine qui m’annonçait qu’il allait vivre au Canada l’an prochain. Le morceau symbolise assez bien ce que j’aime dans la techno, un voyage au bpm chargé mais pas dépourvu d’émotion. Un voyage.

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Ça s’est très bien fini, on avait bien profité de la soirée. De toute façon je préfère toujours partir frustré que blasé. Je pars toujours avant la fin, car je déteste lorsque la musique s’arrête et que la lumière se rallume. On a pris un bus et mon pote a organisé un after chez lui à 15 minutes de Matière pour conclure en beauté.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

En train de mater un truc sur Netflix avant de beaucoup dormir, j’ai fait une nuit de onze heures. Ça fait du bien parfois de dormir.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Antoine c’est le pote qui m’a invité. Il était complètement ivre mais même au max de l’alcool , il fait des phrases construites et comprend tout ce qui se passe autour de lui. Il reste conscient. Ça me fascine et je reste fan de sa gestuelle très particulière. Il mime tout avec ses mains et son corps devient un instrument à part entière.

Pourquoi on fait autant la fête ?

Parce que chaque nuit compte. Chaque nuit est une nouvelle occasion de faire vibrer nos corps sur de la bonne musique. C’est mon sentiment favori au monde.

En arrivant dans la soirée. Plus aucune lumière, sensation entre excitation et danger. Une première fois en fait.

NOÉMIE

« Hors du temps »

dim. 23 fév. – Barbi(e)turix x Le Balajo (Balajo)

Qui es-tu ?

Noémie ou No’ pour les intimes, simple, efficace, cool. Quand j’étais petite je voulais être cuisinière le jour et guitariste la nuit (rien que ça, déjà busy la gow). Aujourd’hui je suis en Master le jour et la nuit j’adore creuser et trouver des pépites musicales dans les fins fonds de l’internet et/ou je viens swinguer sur des beats dansants. Tu me repères facilement au milieu du dancefloor, une chemise débraillée ou un crop top noir, selon l’envie du moment. J’ai toujours du rouge à lèvres qui finit par s’estomper au cours de la soirée si je ne bois pas suffisamment de jus de fruit de la passion (tu me reconnais à ça aussi). Ce soir-là, pour la BBX au Balajo, j’avais sorti la veste à épaulettes bleu électrique 80s et la chemisette kitsch à souhait que ta tata Sylvie aurait pu porter dans ses folles nuits de jeunesse à danser le jerk (sur de la musique booonnnne).

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Hors du temps. Dans cette tenue et cette salle, le tout enveloppé de disco/new wave, j’avais l’impression d’être dans l’épisode San Junipero de la série Black Mirror.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Lorsqu’on s’est demandé ce qui était écrit sur le mur au-dessus des platines (I da…dans les…) on est preneurs.ses si vous savez !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Quand Evnr, Eva de son joli patronyme, a balancé Supernature de Cerrone, j’étais aux anges. C’est l’un des morceaux que j’aime le plus au monde.

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Je suis partie tôt, car j’étais passée voir ma poto Evnr, qui a ouvert cette folle soirée ! C’est une sensation intrigante que de sortir de cette alcôve où le temps semble s’être arrêté. Je ne savais plus bien quelle heure il était ni dans quel siècle j’avais atterri ! (J’suis sûre que j’ai vécu l’épisode de San Junipero je te dis). J’ai pris la ligne 1 un peu groggy, entre deux univers.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais dans mon lit en train de manger des noix de cajou (love forever <3) et d’écouter l’EP de Zero Gravity, sorti en 97, dont je ne me lasse pas. Et je pensais à “que c’est bien les soirées queer à Paris quand même” avec ce petit sourire de gratitude pour bien commencer la semaine.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Il y en avait tant ! Entre celle au képi SM à la Village people trop stylée qui dansait comme jamais, celles qui avaient sorti la robe à fleurs ou la combi en jean… Voir toutes ces personnes danser, être totalement elles-mêmes, bouger à leur manière, se toiser, dans une quasi transe – j’adore observer ça à chaque fois que je sors.

Pourquoi on fait autant la fête ?

Parce qu’on a envie de goûter à la transe que procure la musique et la danse, et de s’enivrer de toute cette chaleur humaine bienveillante <3

Quand j’étais la première sur le dancefloor, à 17 h ! Je me sentais comme dans le clip de Sur une chanson en français de Paradis (fun fact c’est tourné en partie au Balajo). Et ensuite Evnr m’a filmée en train de chauffer la piste sur Ce soir on sort (Bye, Bye, les galères) de Bibi Flash → le titre de la full Tata Sylvie !!!

KAMEL

« Une Tuerie « 

vend. 21 fév. – COMPLET/mini club : Cabaret Nocturne / Álvaro Cabana / Neo Désir (Le Sucre)

Qui es-tu ?

Kamel / Pôl Nawas / direction artistique Plusbellelanuit / drag queen

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Une Tuerie

Raconte nous ta vrille de la nuit

2 h / quand j’ai parlé en franglais à Alvaro Cabana lol

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le set de Neo Désir que j’adore et que l’on avait déjà booké à Garçon Sauvage Montpellier

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

J’ai fait la fermeture avec les copains et je suis rentré à pied tranquillement

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Le lendemain je bossais à 10 h 30 (suis arrivé en retard) jusqu’à 17 h ; j’ai grave souffert mais ça valait le coup de ouf.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Mon mec aka Chantal Lanuit qui était on fire all night long. Il était trop marrant j’adore le voir dans cette état.

Pourquoi on fait autant la fête ?

Parce qu’on adore ça.

Danser jusqu’au bout de la nuit, se sentir en osmose avec le DJ alors que tu gesticules comme un verre de terre. J’adore, <3.

ALBANE

« Inattendue »

sam. 22 fév. – Cocotte Club : Flash Cocotte x Woman’s Speech (La Machine du Moulin Rouge)

Qui es-tu ?

Albane. Albus. Chargée d’étude. Je suis une bretonne en vadrouille deux week-ends par mois sur Paris pour faire la fête.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Inattendue, car c’était la première cocotte club que je faisais et que je ne m’attendais pas à autant m’amuser

Raconte nous ta vrille de la nuit

De base j’étais censée rentrer tôt car je devais prendre mon train le lendemain à midi, mais je n’ai pas pu m’y résoudre quand j’ai vu la vrille collective que le set de Nizar et Pipi de Frèche a provoqué, lors de la dernière heure.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le bon vieux Mr Vain de Culture Beat, c’est le moment où j’ai su que j’allais pas pouvoir rentrer aussi tôt que je le pensais. Le closing sur t.A.T.u était aussi incroyable.

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Au top, la gestion du vestiaire de la machine du Moulin Rouge est si efficace. J’ai pu rentrer en métro vu l’heure eheh

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je dormais pour récupérer de la sieste de trois heures que j’avais fait avant de prendre mon train.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Il y a une personne qui m’a fait un câlin pendant tout un morceau, la soirée avait l’air fantastique dans sa tête

Pourquoi on fait autant la fête ?

Parce que c’est sacrément drôle de vivre en dehors du temps pendant quelques heures.

Mon état le lendemain dans mon train

DEMBA

« Ils sont pas là pour enfiler des perles. »

sam. 22 fév. – Dehors Brut Indoor: SHDW & Obscure Shape, Raär, Corbeille Dallas (Dehors Brut)

Qui es-tu ?

Demba aka le DEMBOLA. 25 ans et toutes mes dents. Cuisinier. On me reconnaît à mon physique atypique et ma folie. Voilà tout.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Ils sont pas là pour enfiler des perles.

Raconte nous ta vrille de la nuit

En soi, je dirais 00 h 44. On est venus en grande famille voir la sœur Corbeille Dallas tout casser. Dès l’entrée on nous a mis dans l’ambiance (Jean Brut toi même tu sais). J’ai fini extra sec sans mentir. Sacré réunion de famille en backstage. Retour sur Paris oblige.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Pour moi ça restera Corbeille Dallas franchement. Son set était émincé wallah. À un moment elle a balancé un track légèrement dancehall plus que sympa. on se serait cru à Kingston à un soundsystem de badman full rhum et ganjah.

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Tout s’est bien terminé. Comme d’habitude tout a bien fini. Juste impossible d’avoir un tartare de bœuf à 9 h 30 dans une brasserie. À défaut je me suis endormi devant ma pinte. Le retour en Heetch, la base.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Le lendemain à 20 h 20 figure toi que j’étais au boulot derrière les fourneaux Oklm.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Alors plusieurs personnes m’ont tapé dans l’œil krkrkr.
Les deux sœurs jumelles de Double Trouble et leur amie Caroline avec qui on a envoyé des vrais skills de malades. Corbeille Dallas qui a mais vraiment pondu un set merveilleux. Camélia du crew fawa avec qui j’ai pas mal discuté de leur projet. Et toute la famille présente. Mention spéciale au crew Dehors Brut.

Pourquoi on fait autant la fête ?

Parce que c’est un exutoire. Ça permet de relâcher la pression du quotidien, recréer des liens avec l’humain. Se laisser vivre quelques heures, rien de mieux.

Ce moment où avec toute la famille on s’est retrouvé à 7 h en backstage à danser comme des fous et envoyé nos meilleurs pas.

LOLA

« Magique »

sam. 22 fév. – Meaculpa w/ Endlec / HDN Live / Matrheim / Mab / ANAS (GLAZART)

Qui es-tu ?

Lola, lol pour les intimes, assistante événementiel en label, souvent avec un pull New’s Cool

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Magique

Raconte nous ta vrille de la nuit

Le set de Matrheim quand toute la clique était devant pour le soutenir en criant « BIBOUK LA SALOPE »

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Matrheim parce que Matrheim c’est bae, mais j’ai bien kiffé le set d’HDN je t’avoue j’avais meme pas regardé le line up j’venais juste pour soutenir un ami du coup un plaisir auditif d’entendre Darzack aux percut.

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Suis rentrée en Uber, en famille

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’ai reçu des photos de la veille dont j’me souvenais pas de l’existence.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Moi-même

Pourquoi on fait autant la fête ?

On fait la fête parce qu’on a besoin de s’exprimer, de se défouler puis parfois ça fait du bien de penser à rien.

LUCIE

« Qui veut du poppy ? « 

sam. 22 fév. – Faction #1 (secret place)

Qui es-tu ?

Lucie, lulu, infirmière, signe particulier, je ne tiens pas en place plus de dix secondes !

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Qui veut du poppy ?

Raconte nous ta vrille de la nuit

Ma pote qui s’est pris pour un requin pendant le b2b de Maiko et Da cook et qui m’a mordue le bras, merci j’ai deux énormes bleus de la forme de ses dents !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Gros gros coup de cœur pour le set de LULU qui a mis tout le monde d’accord, normal c’est un lulu !

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Tout s’est très bien terminé, on est rentrés à 15 chez mon pote, dans la bienveillance et la bonne humeur !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je me suis faite embarquer en after d’after au parc des princes pour le match, et c’était tout autant incroyable !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Croiser Oscar, à la fin de la soirée, et parce qu’il m’a demandé deux jours après si on avait pas croisé son col roulé durant la soirée !

Pourquoi on fait autant la fête ?

Parce qu’on attend ça toute la semaine, et qu’on est tous là pour la même chose : se retrouver et kiffer !

Parce que Faction c’était vraiment une claque du début à la fin !

CAROLANE

« Dansante et énervée « 

mer. 19 fév. – Raise x Voxnox: Alignment, AWB, Lacchesi, Sept (Rex Club)

Qui es-tu ?

Carolane Gaspard Caro Étude d’infirmière + stage manager pour Haiku + mannequin. Signe particulier : tenue débridée paillettes dentelles et résilles.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Un mot : dansante et énervée

Raconte nous ta vrille de la nuit

Vers 3 h : l’heure du diable, tout le monde plus qu’éméché était fou, ça dansait, ca s’embrassait, ça s’embrasait, ça hurlait de bonheur J’ai vu des gens ne se connaissant pas, se croiser s’interpellant juste pour échanger des pas de danse et poursuivre leur chemin.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Alignment a passé un track qui m’a personnellement rendue folle et tout ceux présents également. Il était puissant, mélodieux, rythmé, tout ce qu’il faut pour transcender le public.

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Tout s’est bien terminé et Uber notre fidèle ami nous a gentiment raccompagné.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je maudissais ma gueule de bois tout en étant très heureuse de ma soirée.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Un jeune homme organisateur de la soirée qui était non seulement soucieux de ses invités mais très sympathique : il dansait, avait un sourire très chaleureux pour tout le monde, et égayait d’autant plus le lieu.

Pourquoi on fait autant la fête ?

Nous sortons car il le faut ; nous n’avons qu’une seule vie et nous n’aurons plus beaucoup l’occasion de profiter de ces moments unique entre potes, entre collègues, avec son copain/ine ou seul, nous partageons des moments insolites et nous fabriquons nos meilleurs souvenirs.

CORALIE

« Un autre espace temps »

sam. 22 fév. – Cocotte Club : Flash Cocotte x Woman’s Speech (La Machine du Moulin Rouge)

Qui es-tu ?

Coralie LR / artiste / termine toujours à faire une figure de hip-hop sur le dancefloor.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Un autre espace temps.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Ça devait être au moment où j’ai sorti mes paillettes de ma poche vers 2 h. Limite j’ai cru que j’allais monter un stand, tout le monde en voulait c’était la folie… Joie intense quand ma meilleure amie m’a fait la surprise de débarquer… Tellement heureuse qu’elle m’a fait un gros smack quand je lui ai dit que je lui payais sa première tournée : Full love.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

CASSIE RAPTOR !! Parce que ça commençait déjà très très fort… Tout le monde était à fond & ça se voyait sévère qu’elle voulait balancer du lourd !

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Ouai plutôt bien mais c’est toujours trop rapide ! J’suis rentrée en bus sur Rennes (big up Vic’ pour l’accueil d’une sieste monumentale en PLS)

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

JE DORMAIS, toujours sur le chemin du retour ! Complètement K.O. de toute cette soirée mais heureuse de l’avoir vécue si intensément.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

En vrai j’ai croisé une fille trop cool avec sa copine, elle avait un bonnet orange sur la tête. Impossible de la LOUPER, elles étaient cools. Ma meilleure amie et ses danses endiablées me font toujours délirer !! Elle est en transe et on se fait un duo de choc à chaque fois, on part très loin !!

Pourquoi on fait autant la fête ?

Pour s’évader de dingue.. FULL LOVE QUEER NIGHT FEVER

JULIETTE

« Une nuit d’oubli, à la folie Rien ne m’ennuie »

sam. 22 fév. – CODE HAYS (La Station-Gare des Mines)

Qui es-tu ?

Juliette, Julieta, étudiante en commissariat d’exposition, ne sort jamais sans ses lunettes de soleil rouge.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Je reprendrai les paroles de la reine Corine « Une nuit d’oubli, à la folie rien ne m’ennuie »

Raconte nous ta vrille de la nuit

Trois mood : 4 h 15 je touche les enceintes, j’ai l’impression d’être possédée / 4 h 20 : un vomi / 4 h 30 : un baiser furtif.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le dernier set a l’étage avec Dustina ; comme un orgasme auditif en entendant l’appel d’Ascendant Vierge

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Toute triste de partir de la Station, je décide de continuer la soirée en rentrer à pieds jusqu’au 11e en observant le ciel se lever

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je mangeais des pop-corn accompagnée de mon équipe de soirée en regardant les Totally Spies ; retour en enfance après une soirée bien mouvementée.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

L’homme au béret rouge Damien (que je n’ai jamais retrouvé), qui nous a entraîné dans sa danse jusqu’au bout de la nuit.

Pourquoi on fait autant la fête ?

Pour ne jamais s’arrêter de danser.

Quand on m’a dit que c’était fini

LOUISE

« FREAKY DYSTOCHIRE »

sam. 22 fév. – Dystopia 2069 – Viper Diva (Shlømo & Hadone), Ansome and more (Nexus)

Qui es-tu ?

Louise, loulou, crapule au choix. Je bosse dans une boutique de fringues dans le marais et je suis étudiante en design. Toujours reconnaissable par mes cheveux rose bonbon !

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

FREAKY DYSTOCHIRE (ou tous les jeux de mots commençant par dysto d’ailleurs)

Raconte nous ta vrille de la nuit

À 6 h on retrouve toute notre team (presque) tout frais pour profiter du closing en famille. Et tournée de poppers générale qui a créé un fou rire commun sur fond de petits cris de chouettes en plein drop. Et tout ça avec une douzaine de lunettes de vitesse sur le nez.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le closing de Draugr et Makornik (BLUDGEONS HARVESTERS) puissant, rapide et percutant. J’ai été très étonné du résultat de l’association des deux artistes. Bonne surprise avec un vrai arrière goût hard 90´s comme on aime. C’était très rythmé et les kicks pesaient des tones.

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Très bien terminé (même si ce n’est que le début), je suis monté dans un Heetch avec ma meilleure amie pour mettre mon plus beau pyjama et recharger en boisson et on a rejoint nos potes pour un after des familles mouvementé.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

On était tous ensemble en plein jeux de mimes endiablé. Les jeux de mots fusaient et l’alcool coulait à flot. Comme un dimanche soir. On accueillait notre pote chez qui on était après sa journée de taff (il y a des courageux dans la team).

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Cette princesse en jupe en plastique rose et lunettes de Paris Hilton. Entre guerrière futuriste et bratz rétro. Une vraie danseuse rayonnante.

Pourquoi on fait autant la fête ?

On fait la fête pour être ensemble, pour célébrer l’art qu’est la musique mais aussi pour renforcer l’idée que le bonheur se vit dans l’instant.

ALICIA

« Soirée perchée et pleine de baisers »

sam. 22 fév. – Dystopia 2069 – Viper Diva (Shlømo & Hadone), Ansome and more (Nexus)

Qui es-tu ?

Alicia alias Jaja, ingénieure dans le BTP, toujours un truc qui brille en soirée

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Honnêtement j’ai envie de dire : « soirée perchée et pleine de baisers »

Raconte nous ta vrille de la nuit

Aucune notion de l’heure mais je dirais 3 h 46 pour être précise. L’heure à laquelle un BG musclé est rentré dans mon champs de vision. A partir de là je crois bien que je n’ai pas décollé ma bouche de la sienne. Jusqu’au moment où vers 6 h 30 il me sort quoi ? « Ah je taffe à 7 h demain il est quelle heure en fait ? » Mais Loooool tuez moi : moi et ma frustration.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Viper Diva parce que Shlømo for ever

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Oui tout s’est bien terminé, j’ai pris un Heetch et je suis rentrée moi et ma frustration MDR

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

En PLS sur mon canapé me demandant pourquoi on s’inflige ça tous les WE mais déjà en train de préparer la prochaine soirée Haha

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Ma meilleure pote comme toujours. On sortait d’une soirée toute guindée avec notre entreprise (oui on bosse ensemble en plus). Hop on s’est changées, prêtes à taper du pieds comme jaja, on pose les pieds au Nexus, cinq minutes après elle était en train de pecho un petit jeune. Wow quelle rapidité me suis-je dis. Dommage pour lui, une fois qu’elle avait atteint la planète Jupiter elle n’est plus redescendue. Il revenait toutes les heures pour voir si elle était retournée sur la planète Terre. Le pauvre ce n’est arrivé que lorsque nous sommes partis.

Pourquoi on fait autant la fête ?

Parce que cela nous fait sentir vivant et nous évade complètement.

Ma pote et moi arrivant au Nexus

NOUHAÏLA

« Arrête de parler et focus sur le son »

vend. 21 fév. – Quartiers Rouges x FISSA : Bambounou, Deena Abdelwahed, TSVI (La Machine du Moulin Rouge)

Qui es-tu ?

Nouhaïla, Nounou pour les moins téméraires, ingénieure logiciel, souvent avec une guirlande sur la tête.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Arrête de parler et focus sur le son

Raconte nous ta vrille de la nuit

3 h 30 : je vois de loin Deena Abdelwahed, que j’étais venue voir à la base, mais que j’avais complètement zappée à cause de DJ Plead qui assurait grave dans l’autre salle. Je me suis sentie bête mais tant pis, y’en aura d’autres..

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le set de Bambounou : excellent du début à la fin, et cette track qui a mis le feu (cf. vidéo sur l’event postée par La Machine aujourd’hui)

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

J’ai fait la fermeture, dit au-revoir à ma copilote et pris le métro.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je prenais ma place pour Wuza au Zoo, pas encore remise de la veille mais ça valait carrément le coup !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Julia, rencontrée devant la scène, pendant le set de Bambounou. Elle a engueulé un mec qui m’a poussée pour prendre ma place ! Plus tard on s’est embrassées, c’était la plus sweet.

Pourquoi on fait autant la fête ?

Pour la musique, l’ivresse et les rencontres improbables, c’est presque thérapeutique.

Ma tête toutes ces fois où on m’a bousculée comme si je n’existais pas..

AURÉLIEN

« Un bail que je n’avais pas plus bu d’alcool que d’eau en soirée électro »

vend. 21 fév. – Aurore 404 & D3 : 3 Feet Deep [Launch] w/ Glockta (Nouveau Casino)

Qui es-tu ?

Aurélien, j’héberge des données. En soirée, tout le monde s’accorde à dire que je suis trop gentil… mais parfois cela sonne plus comme un reproche ou une mise en garde que comme un compliment !

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Ca faisait un bail que je n’avais pas plus bu d’alcool que d’eau en soirée électro…

Raconte nous ta vrille de la nuit

Toute la soirée a été bien cool, avec des bons amis, des câlins et des GinTo !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Voyage Voyage vers 4 h 30, cela m’a rappelé les « fêtes de village » de quand j’étais jeune ».

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Nickel, on a pris un taxi et dodo !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

En général suis un des derniers à vouloir aller au lit et un de ceux à vouloir recommencer le lendemain… mais j’étais claqué de ma semaine et j’ai dormi et glandé le reste du week-end !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

A un moment un mec a voulu frapper un pote sans raison apparente et cela ne m’avait pas manqué en soirée ; plutôt très rare en soirée électro… Surprenant et dommage. Mais pas révélateur du public de Aurore404 heureusement !

Pourquoi on fait autant la fête ?

Parce que sinon : quel intérêt de vivre à Paris ?

LAURENT F

« Un recul de fou »

sam. 22 fév. – Micro Chinoiserie (Le Chinois)

Qui es-tu ?

Je m’appelle Laurent Ferrando, brésilien, fils De français, 44 ans, DJ depuis 30 ans. De ces 30 ans, 14 dédiés à ma résidence au D.Edge Club à São Paulo. DJ Laurent F

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Un recul de fou. J’avais l’impression d’être dans mes premières soirées à panam dans les années 90.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Vu que ça faisait une semaine que j’étais sur paris, j’étais seul, il a suffi que je prenne mes deux premiers whiskys pour commencer ç discuter avec quelques personnes au fumoir…. et là…. hop… ça a commencé à marcher. C’était trop cool de pouvoir me retrouver avec des gens de mon âge (pas trop évident vu que je suis né em 1976 hehehe).

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Je ne me souviens pas d’un morceau, mais tout au début c’était plus mon truc car Antoine Calvino c’est un ancien pote que j’avais en France… et en plus comme je suis DJ de House à la base… c’était plus mon truc… groovy et calme comme un warm-up doit l’être.

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Je suis rentré en taxi vers les 4 h 30 car le décalage d’horaire ne m’a toujours pas quitté.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Bien sûr, je ne vais pas me rappeler de son prénom mais il y avait une fille au cheveux courts qui habite sur Montreuil qui était super fière d’avoir une si bonne soirée dans sa ville… Elle était très très sympa… (notez que comme je suis du Brésil et que j’étais tout seul, j’ai trouvé trop cool de sa part de discuter avec moi… cool cool)

Pourquoi on fait autant la fête ?

Je pense que ce qui nous a fait faire la fête, c’est le fait d’être un groupe de la résistance old school… qui a kiffé comme dans les années 90….

GWENDOLINE

« Des cœurs généreux dans une nuit vivante »

sam. 22 fév. – HORS-SOL — La Cité Champêtre II — Warehouse (La Cité Champêtre)

Qui es-tu ?

Gwendoline, Gwen et après bien trop de surnoms de soirées ! Je bosse dans le StreetMarketing.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

L’expression parfaite pour cette soirée : des cœurs généreux dans une nuit vivante.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Je crois que tout est parti très vite en vrille mais je garderai les petits détails croustillants pour moi ! L’euphorie de retrouver mes copains d’amour, la grosse surprise de retrouver ma copine qui s’occupait des paillettes. Puis le lieu quoi ! Qu’on se le dise, ils ont tout donné en déco ça m’a mise dans une joie, j’en sautillais partout ! C’était magnifique. Eh bien… J’étais tellement en joie que j’ai sauté sur le dos d’un mec que je pensais connaître tout en lui criant « je suis troooooop contente de te voir, qu’est ce que tu fais là ?!! » Il s’est avéré que je ne le connaissais pas du tout ! My bad (encore déso mec).

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

TOUS parce que faut le dire les sets étaient tous dinguo, mais à choisir : Jolly et Mapache ! Juste pour le groove sublime qu’ils nous ont dégagé, on était tous on fire à danser les uns avec les autres, à rire, c’était des beaux moments qui me sont revenus dès le lendemain.

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

J’suis archi pas rentrée, j’ai enchaîné deux autres lieux après, pour terminer au 6B jusqu’à dimanche 14 h. Le lundi matin fut hard, je l’avoue.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je venais de me réveiller après quatre heures de sommeil en train de débriefer sur la conv de notre groupe « APÉRO SARDINE-PISIPOUEL » ; y’a eu quelques pépites.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

C’était cette nana avec son trop beau manteau illuminé, elle dansait extrêmement bien et me mettait des paillettes dans ma vie. Je crois que je l’ai regardé admirative pendant cinq minutes tout en dansant pas loin d’elle.

Pourquoi on fait autant la fête ?

C’est clair comme de l’eau de roche. Pour moi, c’est l’effervescence d’amour qui se dégage de partout, l’humanité à son paroxysme ! De tes amis, des organisateurs, des tracks qui te prennent aux tripes, on se rejoint tous pour s’amuser, profiter et partager ensemble. Une bonne grosse dose de love avant de reprendre ta semaine de taff.

Mon mood de toute la soirée, des sauts dans les bras et des gros câlins ! Amour, paillettes & copains tout simplement

THOMAS

« Famille »

vend. 21 fév. – Techno à la Pelle ACT II (Le Chantier, Rennes)

Qui es-tu ?

Moi c’est Thomas, mais quand je me retrouve aux platines je suis Oxymore. Je suis loueur de voitures aux professionnels la semaine. Le weekend je change de masque et je deviens un raveur assoiffé. Je suis actif dans le milieu techno puisque j’ai créé le collectif « Excess » avec ma bande de potes.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Le premier mot qui me vient à l’esprit c’est le mot « Famille ». La soirée était organisé par le collectif Phonosphere qui sont de très bons amis avec qui j’ai pu passer des afters interminables. Le mot famille me vient à l’esprit, car nous avons passé la soirée dans un lieu mythique de la scène rennaise… le bar « Le Chantier ». Bar dans lequel j’ai joué deux jours plus tôt avec mon collectif. Big up à nos serveurs d’exception Steph, Jo, Alex et Gaspard !

Raconte nous ta vrille de la nuit

0 h 30, il s’agit du dernier quart d’heure avant la coupure du son. Aux manettes on retrouve deux DJ talentueux, Arnaud Lensüb et Mr Curling qui comme a leur habitude retournent le bar pour un closing mémorable.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

J-Zbel – Tunnel Vision. Joué en peak time cette track est toujours efficace. J’avais joué ce morceau deux jours auparavant et j’étais heureux de l’entendre à nouveau surtout quand c’est ton pote qui le balance.

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Tout s’est bien terminé, mais trop tôt, le bar fermait à 1h00…Mon équipe a continué en club et l’équipe Phonosphere en appart. Bien sûr nous les avons rejoint pour un after mémorable… Je suis rentré à pied en compagnie de Arnaud Lensüb, dimanche aux alentours de 11h. Sur le chemin on a bien phasé sur une vitrine d’un magasin pièces de collection.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Un temps breton, une mâchoire en pleine rééducation, une cigarette magique accompagnée d’un magnum de cristalline…

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Un champion au bar qui était en after dans ce même bar depuis le matin. Je vois très bien de qui il s’agit, heureusement les barmans l’on ramené avec tendresse et amour.

Pourquoi on fait autant la fête ?

Parce que c’est une marque de fabrique de la Bretagne !

Ce moment où tu sors du club et que tes copains t’attendent en after

SYLVAIN

« De l’amour et des copains. »

vend. 21 fév. – Techno à la Pelle ACT II (Le Chantier, Rennes)

Qui es-tu ?

Sylvain, souvent Falcu ou Pépito selon les moments. Cuistot de fortune qui bifurque vers un futur de Web Dev. Si je suis pas tout devant et que je finis pas torse nu, apparemment, c’est pas normal.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

De l’amour et des copains.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Quand on a investi le Chantier à 12 pour voir notre cher Arnaud Lensüb commencer son set, en hurlant « Allez là » à pleins poumons pour montrer l’exemple. Une ambiance de feu en quelques secondes et de grands sourires partout, c’était beau.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Tunnel Vision de J-Zbel pendant le set de Curling et Lensüb. C’était un moment incroyable, on était pas prêts

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

On est tous partis en after chez un pote à St Anne juste après, jusqu’à 6 h pour ma part et 11 h pour les plus énervés. Le retour à deux sur un vélo (électrique, dieu merci) au petit matin, sans accroc et presque efficace.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Dans un lit avec une pizza et Porco Rosso, le parfait combo

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Un couple un peu plus âgé qui a tenté de passer tout le monde dans la file des toilettes, histoire d’aller s’envoyer en l’air sans pression. Mention spéciale au monsieur qui a soulevé sa belle et l’a plaquée sensuellement contre la porte pendant que tout le monde regardait mi-gêné, mi-« euh j’ai beaucoup envie de pisser là quand même ». Ils ont fini par s’éclipser dans un coin plus tranquille, mais autant de volonté, ça force le respect !

Pourquoi on fait autant la fête ?

Parce que ça fait du bien de lâcher prise et de sentir autant d’énergie partagée. La musique transcende un peu toutes ces barrières de pudeur, cette réserve que beaucoup ont à montrer ce qu’ils ressentent réellement. Et bordel, c’est agréable de voir les gens se lâcher et simplement profiter avec bienveillance.

EMMA

« DECALKÉ »

sam. 22 fév. – Faction #1 (secret place)

Qui es-tu ?

Je m’appelle Emma alias MDEmma, je suis en école d’infirmière et j’avais un sticker d’une marque de sextoys collé sur le bras

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

DECALKÉ

Raconte nous ta vrille de la nuit

2 h 30 heure d’ouverture du poppy, tout s’est très vite enchaîné, l’extase totale, franchement je me souviens plutôt bien de la soirée mais je sais plus trop dans quel ordre tout s’est déroulé. Petite anecdote : le poppers était mal fermé et mon copain a tout pris sur le jean et s’est brûlé les couilles

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le set de LULU qui était incroyable, j’ai littéralement décollé, le mec a réussi à caler Despacito ce grand fou

Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?

Soirée de ouf qui ne pouvait pas s’arrêter là, on est rentré en Uber et on a fini par faire after chez moi. On décompte le nombre de victimes de cet after à trois sur une quinzaine ; c’est franchement raisonnable

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Dans mon lit à analyser mon compte en banque, la seule pensée présente « qu’est ce que t’as encore branlé bordel?! »

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Un mec s’est approché totalement ECLATAX, je pensais il allait pas bien et qu’il avait besoin d’aide parce qu’on comprenait rien du tout, au final il voulait juste essayer de nous vendre des taz, ça a bien duré dix minutes cette histoire.

Pourquoi on fait autant la fête ?

Parce qu’on aime ça, le lendemain tu souffres mais ça en vaut beaucoup trop le coup, je crois y a un petit côté maso.

Pour le côté « force et honneur », la dignité est pratiquement restée intacte

AXEL

« Cette soirée était cool »

sam. 22 fév. – TAME w/ Crystallmess, Gabber Eleganza, Samuel Kerridge & more (Trauma bar und Kino, Berlin)

Qui es-tu ?

Axel, E-Tek, DJ amateur.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Cette soirée était cool

Raconte nous ta vrille de la nuit

À 2h du matin c’était drôle on s’amusait comme des fous.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le passage de Mysteria B2B Enigma car c’était le set de Terrorcore.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais avec mon grand père pour célébrer son anniversaire.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Dino, organisateur de Phoenix Advent, il avait une langue coupée en deux.

Pourquoi on fait autant la fête ?

Car on est jeune et qu’il faut en profiter.

« On s’enflamme », c’est mon slogan

SOUAD

« La bienveillance des personnes »

sam. 22 fév. – Sacré Heaven Club – Red Love on the Beat (Sacré)

Qui es-tu ?

Sousou – ambianceuse la nuit controleur de gestion le jour…

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

La bienveillance des personnes

Raconte nous ta vrille de la nuit

A partir de minuit.. des le début en fait ! Mon pote venait avec moi et il a tapé dans l’œil de plusieurs personnes, désolée les ami.es il n’a pas Insta haha

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

En fait tout le line up était cool, j’ai kiffé le set de Songe techno disco, Jaia et son EP de folie (totalement validé)… et forcément le set de Noir divine (-bon j’avoue je fais de l’autopromo)

Ça s’est terminé comment ?

Je suis partie un peu avant 4h j’ai raté avec tristesse le ball et la divine Giselle Palmer (je suis archi archi fan). J’ai pris un Uber avec un pote et on a filé, tout plein d’émotions dans le ventre.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je dormais déjà depuis 20 minutes…

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Jean Baptiste Macluckie était trop beau et trop bien habillé !!

Pourquoi on fait autant la fête ?

On fait la fete parce qu’on vit !

Adeline Journet

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