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]]>HORS-SOL c’est en réalité quatre chefs de cabine : Jules, Ben, Jérémy et Germain qui nous proposent, depuis plus de deux ans, des fêtes légères et bienveillantes. Leurs principales préoccupations ? Les turbulences, la jouissance de leur magnifique public (et oui on en fait aussi partie), les paillettes et bien sûr les atterrissages et les décollages qui partent en vrille. Après le succès de la première édition de leur Remue ménage de Collectifs de novembre 2018, on trépigne d’impatience pour la deuxième : HORS-SOL — Remue Ménage de Collectifs #2, samedi 9 mars.
Un joyeux bordel qui réunit leurs copains El Hey, Nico100coins, Turnbalism, KHALK et Lastvuska de la maison de disque Lüüd Discs. Pas de panique donc, ils savent gérer les cas de dépressurisation à coup de pépites musicales ! T’as hâte de finir HS ? Ouai, nous aussi.
Jules : Jules, 50-21 ans, artiste raté, mais ma mère m’a toujours dit que j’avais l’oreille musicale.
Germain : Germain, 45 ans et au moins le double derrière les platines.
Ben : Benjamin, 30 ans, mais sans la barbe j’en parais 20.
Jérémy : Jérémy, 30 piges, mais quand je danse devant une enceinte, j’en perds facilement la moitié.
Ben : En l’an 2016, dans les chaleureuses contrées du Onzième arrondissement de Paris, alors que nous nous sustentions d’un délicieux breuvage belge à l’heure du goûter.
Germain : Une idée simple comme bonjour fît irruption, tel un cheveux d’or posé sur la soupe.
Jules : Chers amis, mais pourquoi n’organiserions nous pas des bals festifs afin de festoyer et ripailler gaiement entres amis ?
Jérémy : Et paf, ça fait des Chocapics !
Jules : Aucun fan d’aviation parmi nous, si ça peut vous rassurer.
Germain : Parce que HORS-SOL, c’est la fête qui te fait décoller, n’est pas figée et bouge pas mal.
Ben : Le genre de fête où les turbulences sont toujours pailletées.
Jérémy : Rien à voir avec le fait de finir HS.
Ben : Une vraie fête de copains. Tout le monde il s’aime, tout le monde il est beau, tout le monde il danse.
Jules : Tout le monde il est bienveillant et pailleté, mais tout le monde il commence à déraper.
Jérémy : « Tiens, montre moi ton téléphone, va sur le compte instagram de HORS-SOL, et lâche un like, pour être sûr que tu ne nous oublieras pas ».
Germain : Viens, tu verras bien !
Jules : Généralement, je suis partiellement sourd à 8h du mat’.
Ben : Une vraie fête de copains. Tout le monde il s’aime, tout le monde il est beau, tout le monde il danse. Mais quatre heures plus tard.
Jérémy : C’est quand la prochaine déjà ? J’ai une chemise bien zarbi à mettre.
Germain : Tu l’aimes comment ton café ?
Germain : La cave d’un bar, sur l’île Saint-Louis. A première vue pas très funky, mais une pote a quand même couché avec un type derrière les rideaux qui allaient vers les loges. Ambiance chaleureuse on vous a dit.
Jules : Un lieu minuscule, où le soundsystem était tellement flingué que les discussions entre les gens prenaient le dessus sur la musique…
Jérémy : A l’époque on mixait sur mon controller relié sur mon Mac datant de Mathusalem. Il a planté au moins cinq fois. Sans compter le nombre de transitions foireuses vu, qu’à part Germain, on commençait un peu tous à mixer.
Ben : Je me suis perdu dans les couloirs sombres de cette cave, et me suis retrouvé nez-à-nez avec un film de charme diffusé dans le coin fumeur.
Germain : Clairement, au Gambetta Club sur de la disco transpirante, ce moment ou on fini torse nu, et où le public commence à en faire de même. J’ai bien cru que j’allais arrêter de mixer pour danser de l’autre côté des platines.
Germain : « C’est de la bonne vrille tu vois. La vrille avec le sourire. La vrille bienveillante »
Ben : Notre passage au festival Diamant Vert, dans le Cantal, au milieu de rien. On a joué sous la flotte mais c’était drôle, et c’était surtout notre premier festival. D’ailleurs, on nous proposé de rejouer le jour suivant en remplacement de Terrence Parker, qui avait dû annuler son gig au dernier moment, mais on était contraint de repartir. #tristesseintense.
Jules : Les frissons qui m’ont parcouru quand j’ai pris cinq minutes pour contempler la salle pleine lors de notre première Marbrerie à Montreuil.
Jérémy : Montreuil c’était vraiment lourd. Perso, je me souviens surtout des gros Ricard volontairement mal dosés en loge, que j’ai fièrement renommé « Danette à la vanille ».
Jules : En réalité, ça part très souvent en vrille.
Jérémy : Si ça ne part pas en vrille, c’est qu’on a mal fait le job.
Ben : Les Gambettes à Paillettes sont vraiment celles qui partent le plus souvent en vrille.
Germain : Mais c’est de la bonne vrille tu vois. La vrille avec le sourire. La vrille bienveillante.
Germain : Réchauffement climatique qui remet en cause les fondements consuméristes de notre civilisation, le numérique qui fait voler en éclat les modes de création de lien social – ceux que nous avaient inculqués nos parents et sur lesquels se sont bâties nos démocraties – l’Europe qui laisse ses valeurs se noyer dans la méditerranée, la rhétorique militariste qui gronde à nos portes… J’arrête là. Plus que jamais notre génération a capté que nous vivons au pied d’un volcan. Tu m’étonnes qu’on ait envie de bacchanales.
Ben : Semaines chargées, boulots stressants, comme pour beaucoup de monde ! Donc la fête c’est un peu le moment où tu oublies tout, tu te lâches, tu donnes, tu reçois et tu partages. HORS-SOL est là pour ça.
Jules : Ces interventions étaient sponsorisées par Jean-Michel Dépression.
Jérémy : Je me permets de reformuler : pourquoi se priver des doux petits plaisirs que la vie nous offre ?
Jules : Spammer tes ami.e.s sur Facebook en leur envoyant au moins une fois par mois des invitations pour les fêtes que tu organises.
Ben : Allez acheter des grands tubes de vaseline à deux dans une pharmacie pour le stand paillettes. Avec un grand sourire.
Jérémy : L’effet Kiss Cool : tu prends ton pied à donner du pied parce que les gens te renvoient leur pied. Et du coup tu prends encore plus ton pied. Tu suis ?
Germain : Une parenthèse hors du temps où se raconte une histoire alliant musique, danse et rencontres.
Germain : Côté orga, c’est vraiment Jules qui gère le gros du truc, et à chaque fois je suis impressionné de comment ça glisse.
Jules : On ne va pas vous mentir, c’est évidemment l’appât du gain procuré par notre structure associative loi 1901 a but non lucratif.
Ben : Lorsqu’une personne flanquée d’un grand sourire, et surtout bien bourrée, vient de te demander « c’est quand la prochaine ? ».
Jules : « Notre public est comme le chat de Shrek : tout mignon, tout doux, avec un grand cœur, mais il en a sous le capot quand les BPM s’envolent »
Jérémy : Le fait de voir la soirée partir et monter progressivement en intensité, c’est le pied.
Jules : La plus grande souffrance quand t’es orga, c’est le retour du matériel de location le lendemain : « À 10 h s’il vous plait Monsieur, car une autre location est prévue à 10 h 05 ».
Germain : Sans parler d’une douloureuse expérience : « Transport d’enceintes dans un Heetch ».
Ben : Quand il faut retirer toute la déco à trois grammes et que tu n’as même pas droit à un petit fond sonore pour rendre la chose moins ardue.
Jérémy : Quand tu rates une transi. Même si peu de personnes captent, toi tu sais. Et c’est là que tu prends une grosse gorgée de bière avant de relever la tête avec dignité.
Jules : Tu vois le chat de Shrek qui fait les yeux doux ? Notre public est tout pareil : tout mignon, tout doux, avec un grand cœur, mais il en a sous le capot quand les BPM s’envolent.
Germain : C’est un public qui a le sourire, à en juger par le nombre de dents blanches aperçues sur les reports photos. Un public très Colgate, très Oral B, très Mac Lesggy en soit.
Ben : Une sorte de grande ribambelle de viveurs qui croquent la vie nocturne à pleines dents blanches.
Jérémy : Des animaux, mais le genre d’espèce rare et à protéger, que tu as envie de cajoler quand tu les invites dans ton univers festif.
Germain : Du gin tonic avec une tranche de UK garage, des Mojito disco, des tec-paf de ghetto house, des martinis italo-disco acidulés … très peu d’eau en général.
Jerémy : On danse sur à peu près tout sauf du Nintendocore et du Digital Hardcore peut-être.
Jules : Tout ce qui fini en « core » est excessivement proscrit.
Ben : Sinon, les plus aguerris d’entre vous pourront peut être y voir Jérémy, dans un moment d’égarement, danser la tecktonik en souvenir de sa flamboyante jeunesse.
Jules : Je ferme les yeux sur tout ce qui n’est pas en adéquation avec les bonnes mœurs qui m’ont été inculquées par ma famille.
Ben : Cette fois où avec Jules, on s’est retrouvés à prendre le contrôle de la musique dans une bar/boîte perdue en Bretagne et à « mixer »…. du Soprano, L5, Sniper, Nuttea et autres pépites, en alternant Deezer et Youtube. Et quand le « Dj officiel » de la boîte s’est pointé, la patronne lui a dit que la place était déjà prise et qu’il pouvait rentrer chez lui.
Germain : Un mec qui me demande si je peux lui vendre mon Doliprane. J’avais 15 ans. J’ai pas compris mais j’ai bien gagné mes dix balles.
Jérémy : J’ai vu un mec faire un gros twerk contre un mur parce qu’il avait perdu un pari. En réalité ce mec, c’était moi…
Jules : Il parait que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. C’est donc mal barré pour nous.
Jérémy : J’ai pas ma boule de cristal sur moi. Mais sûrement pas à l’Atlantide de Chartres.
Germain : Dans un pré, avec des coquelicots et des petits nuages qui jouent à cache-cache dans le ciel bleu.
Ben : Où sourires et bienveillance s’acoquinent, mais où tu te fais quand même tartiner par de grosses colonnes de Funktion One.
Jerémy : Le Fyre Festival. Mais sans Ja Rule.
Germain : Une fête sans lendemain défaite.
Ben : Une fête intimiste, déguisée, où tu finis par connaitre tout le monde à la fin.
Jules : Dont tu ressors sans gueule de bois, sans acouphène, et plus en forme que tu n’y es arrivé.
Jules : Octave One feat. Ann Saunderson –Black Water
Germain :
Ben : Ideal – Schöne Frau mit Geld (LoSoul Remix)
Jerémy : Pardon Moi – Power To The People
Ben : La fête ne t’est pas exclusive, elle te trompe de plus en plus avec le jour. Méfie toi.
Jeremy : Grâce à toi, j’ai enfin une double vie.
Germain : Oh nuit enchanteresse, divin ravissement.
Jules : À vendredi prochain.
Jules : « HORS-SOL ? L’essayer, c’est l’adopter ».
Ben : Merci de ne pas recommander HORS-SOL à vos ami.e.s.
Jérémy : « J’ai une ouverture. Je crois que je vais conclure ! ».
Germain : C’est con de clure.
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]]>L’article Pourquoi tu dois absolument enfiler ta combi de ski le 9 mars à Paris ? est apparu en premier sur Heeboo.
]]>E-KLOZIN c’est un collectif aux multiples facettes qui propose des événements (et des vêtements !) regroupant musique électronique, arts et sports extrêmes. L’idée est née de leur passion commune pour la neige, le génépi, les chaussures de ski et tout simplement par amour de la montagne. Alors on se retrouve tout schuss le 9 mars pour leur soirée « Hiver Bouillant » avec ta plus belle tenue de ski, oh oui !
On a lancé E-KLOZIN’ en 2009. C’est à la fois un collectif, une marque et des événements à taille humaine. Comme beaucoup de collectifs, cela débute par une bande d’amis qui ont envie de partager leurs passions ; dans notre cas il s’agissait de musiques électroniques, d’arts et de sports de glisse. On a voulu matérialiser cela sous forme d’événements itinérants, en mélangeant ces trois univers lors de chaque session. On a pour habitude de choisir des lieux hors des sentiers battus (skatepark, lofts, galeries d’art, friche industrielle, atelier d’artiste, studio de tournage, restaurant, open air, pistes de ski, etc), avec ce souci de respecter le lieu qui nous accueille et son voisinage. La soirée de lancement était en 2009 au bar Les 4éléments qui venait d’ouvrir. Mais ce qui nous a fait connaître c’est cette incroyable session à la Gare aux Gorilles en 2010 avec expo photos, graff, BBQ, cracheurs de feu et grosse Techno. Aujourd’hui nous sommes une vingtaine répartis entre la France, le Canada et l’Asie.
E-KLOZIN’ est un mot composé.
Le « KLOZIN’ » est une manière différente d’écrire « Clothing » (ndlr « vêtements »), car comme précisé précédemment E-KLOZIN’ est aussi une marque.
C’est venu naturellement car nous sommes passionnés de sports de glisse. On voulait retranscrire l’énergie et la créativité de ces sports dans nos événements pluridisciplinaires.
Étant pour la plupart des mordus de skis, de snowboard, de raclette et de vin chaud, on s’est dit pourquoi ne pas partir aux sports d’hiver tous ensemble ? On a choisi les Tignes en mars 2010, car il y avait la première édition des Winter X-Games Europe (équivalent des JO des sports extrêmes). On s’est motivé et on a aussi embarqué des ami.e.s dans le délire. Cerise sur la gâteau, on a pu dégoter un plan mix dans l’un des bars officiels des Winter X-Games , l’Arob@ze café (un grand merci à Yann le directeur artistique de l’époque pour sa confiance). Une semaine démentielle entre ski, snow, mix et apéros chauds-costauds ! (rires). La décharge émotionnelle était telle qu’on a voulu remettre ça chaque année. On a fait plusieurs stations : Tignes/Val d’Isère pendant quatre ans, puis Les Deux Alpes et Val Thorens deux années de suite.
Cette année, on n’a pas pu organiser notre semaine de ski en raison des disponibilités de chacun. Cela nous manquait tellement qu’on a décidé de recréer en région parisienne cette ambiance déjantée et si singulière de nos séjours d’HIVER en mode BOUILLANT ; d’où le nom de l’event. Pour répondre à ta question, ce qui est « BOUILLANT » c’est avant tout le public, avec son énergie, sa douce folie et ses tenues de ski plus ou moins excentriques. Cependant il y aura aussi les djs qui comptent bien dynamiter le dancefloor avec des selectas Nu Disco, House, Minimale et Techno.
Le programme de cette journée un peu givrée :
Il y aura de quoi bien festoyer !
On n’a pas de public ciblé, nos événements sont ouverts à tout le monde, il faut juste être curieux et savoir faire la fête de manière responsable. On a toujours voulu faire des événements à taille humaine entre 100 et 250 personnes, pour deux raisons principales : c’est un format qui favorise l’Echange et les connections, public/public, public/artiste et artiste/artiste. Pour rappel, l’Echange est l’un des piliers de notre philosophie événementielle. Et en tant qu’organisateurs, on a aussi envie de profiter de l’événement, kiffer sur le dancefloor avec le public, faire quelques blagues à l’entrée quand on accueille les premiers arrivants, prendre le temps de discuter avec les artistes qu’on invite, délirer avec le staff ; bref on veut vivre l’événement et non pas le survoler, ce qui est souvent le cas sur des événements à grosse capacité.
Public, artiste ou staff, tu arrives avec le sourire, tu repars avec le sourire, de beaux souvenirs et en bonus plein de nouveaux amis ou amants ; et oui on ne sait jamais « sur un malentendu, ça peut marcher ». C’est la phrase mythique du film Les Bronzés font du ski ! Ce qui est important pour nous, c’est de donner la possibilité à des artistes émergents de s’exprimer (voire de se révéler), de surprendre le public et de créer des connections qui peuvent conduire à de belles histoires. Pour info, voici une liste non exhaustive d’artistes avec qui nous avons collaboré à leurs débuts, depuis ils ont fait du chemin : La Mamie’s, Jay Bliss, Hemka, Lamache, Yuki, Lowris, SpunOff, Yeuz, Lemoan, Steve Pitocco, Cincity, Steve Wells, Worakls, Simo Cell, Emmanuel Core ( 50 % du duo Nummer).
E-KLOZIN’ : Concernant notre « Igloo secret », il s’agit d’un studio de tournage caché au fond d’une ancienne fabrique métallurgique. Le lieu est fermé mais pas du tout chauffé, ce qui convient parfaitement à notre thème.
Il est composé de deux zones :
On l’a connu via une amie du collectif Lou Berlinger a.k.a NoireRomance qui habite désormais sur Nantes tout comme lui. Elle nous a parlé de Wally qu’elle avait rencontré en Argentine il y a quelques années. On a pris le temps d’écouter une bonne partie de ses sets, ce qui nous a frappé c’est son groove et sa finesse. Puis niveau production, il maîtrise son sujet, pour preuve son titre Geometric sortie sur son label Hermine Records, une pure pépite ! On lui a proposé de participer à notre délire et il a accepté.
Notre réponse va être multiple.
Le film : à vrai dire, il y en a plusieurs qui reflètent bien l’esprit visuel et musical de notre événement. Pour le sport c’est Few Words de Candide Thovex . Concernant la musique on retient Eden de Mia Hansen-Løve et Sven Løve et Skryptöm collective le documentaire d’Electric Rescue. Et comme on aime le côté vestimentaire kitsch, évidemment Les Bronzés font du ski de Patrice Leconte et Rasta Rocket de Jon Turteltaub.
L’artiste : en fait, tous les artistes du line up et ceux de l’open mix contribuent aux Good Vibes de l’événement. Cependant, on a hâte de découvrir ce que nous prépare le duo Douce Nuisance qui fait sa première apparition officielle en région parisienne.
Le plat : bien évidemment, une planche mixte de fromages et charcuterie à partager entre potes !
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]]>Mais SOARE c’est qui ? Né en juillet 2018, le jeune collectif met à l’honneur la micro-house roumaine. Vafa, dj résident, et Duncan, fondateur de SOARE, pénètrent avec nous dans le monde mystérieux des afters. Rendez-vous dimanche donc, pour une matinée endiablée.
Vafa : Je suis dj résident pour SOARE.
Duncan : Je me présente, Duncan, passionné de musique et d’événements micro-house minimale depuis plus de 4 ans, et fondateur du collectif SOARE.
Duncan : SOARE est né le 22 juillet 2018, avec un premier événement où nous avons invité Thomas Melchior, pionnier de la minimale, au Beat Boat.
Duncan : Ça vient du roumain qui signifie « soleil ». Pour nous ça résumait assez bien notre état d’esprit, un collectif de passionnés qui veulent illuminer le quotidien des gens en leur proposant des événements pointus et surtout bon esprit. Et évidemment une connotation à la micro-house roumaine.
Vafa : Potes, musique, bonne vibe.
Duncan : Good Vibes Only.
Vafa : C’est un besoin. Je pense qu’on a besoin d’être libre pour se sentir bien et profiter à fond du moment présent.
Duncan : Un besoin ! S’évader à travers la musique c’est plutôt pas mal.
Vafa : Organiser des soirées ça permet d’inviter des artistes qu’on aime, de faire danser les gens qu’on apprécie, de transmettre notre humeur festive le temps d’une nuit ou d’une journée.
Duncan : C’est quelque chose d’assez extraordinaire de créer et partager cette vibe avec nos potes et notre public.
Vafa : Aujourd’hui on fait beaucoup la fête parce que ça nous permet de nous évader entre potes et par la même occasion de voir des prestations artistiques. C’est comme aller à un concert en fait. On y va pour écouter un artiste avant tout.
Duncan : Je pense qu’on a besoin de cette déconnexion avec notre quotidien, de ne faire qu’un avec la musique le temps d’une nuit et plus si affinités.
Vafa : Les afters c’est un moment hors du temps. Faire la fête la journée ça a une toute autre saveur il y a la lumière du jour c’est beaucoup plus agréable.
Duncan : Dans l’euphorie d’une soirée déjantée c’est toujours fun de continuer, quand on kiffe on ne veut pas que la soirée s’arrête !
Vafa : Tout ce qui se passe en after y reste.
Duncan : Une attente insoutenable pour aller faire pipi.
Duncan : Toujours plus !
Vafa : Je réponds « au Café Barge le 3 Mars ».
Duncan : C’est une question de caractère, on l’a en nous ou on ne l’a pas !
Vafa : La musique !
Vafa : Il y en a eu plusieurs mais la première fois que j’ai vu Nicolas Lutz au Breakfast Club c’était assez cinglé.
Duncan : L’after de 90bis records au skate parc de Bercy.
Vafa : Nan je pense pas !
Duncan : Quand c’est trop, c’est trop…
Vafa : Cet été en corse on a marché pendant 3 km. C’était le long de la mer pendant le levé du soleil avec des Pietra bien fraîches donc c’était parfait.
Duncan : Aller en after avec des potes et se rendre compte dans le Heetch qu’on en a pour 50 minutes direction Noisy Champs.
Vafa : La famille d’un pote débarqué à 11h du matin sans prévenir. On a dû tout ranger en 5min. Ils sont restés une heure pour réserver des billets de train. Il y avait tout le monde : les parents, les frères et les soeurs. C’était assez drôle.
Duncan : Se retrouver à 15 et se faire virer d’un appartement par l’employeur de la fille au pair qui nous avait tous invités.
Vafa : De la bonne musique, rigoler et être avec des bons potes.
Duncan : L’énergie, le mood.
Duncan : La fin…
Vafa : Les gens qui rigolent pas.
Vafa : À Apollon.
Duncan : Un public toujours sympa, jeune mais mature, en quête de liberté et de musicalité.
Vafa : À Apollon mais un peu plus fatigué.
Duncan : Des danseurs innés ! On l’a vu au Beat Boat cet été.
Vafa : Elle apporte plus de bonne humeur, on s’amuse plus.
Duncan : Un peu plus de sourire et de liberté.
Vafa : Kyrie Irving (Most Valuable Player).
Duncan : Une très grosse envie d’être le 3 mars pour l’after SOARE au Café Barge !
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]]>L’article BPM : « Voir toute une salle sauter en sueur sur le même rythme, libre et simplement guidée par un instinct, ça redonne foi en l’humanité » est apparu en premier sur Heeboo.
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Julie : « La propension à se faire soi même, le désir de casser les codes »
Judaah : « J’ai une confiance aveugle en Marc Resplandy »
« Charles : Marc c’est notre tonton, la sagesse, un putain d’ami »
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]]>L’article MYST : « On aurait dit un rassemblement de démons en furie » est apparu en premier sur Heeboo.
]]>Samedi 26 mai, pour leur troisième événement en un an, ils s’associent à la Angst pour une soirée placée sous le thème de la “Mascarade Endiablée”. Ils vous attendent masqués et tout de rouge vêtus. Un minuit – 10h qui va rester dans les annales. En attendant, ils ont accepté de nous éclairer sur leur mystérieux collectif.
« Ils ont encerclé le public en mode débarquement de flics, c’était assez fou. »
« Le public c’est le coeur de la soirée, c’est lui qui fait une grande partie du travail ! »
Et d’y danser tout nu ?
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]]>L’article Le Pas-Sage: « Un narvalo qui est prêt à mettre ses couilles sur la table et ses mains dans la merde. » est apparu en premier sur Heeboo.
]]>A l’occasion de leur prochaine réception hédoniste du 7 avril, joliment appelée La Société du Boudoir, nous avons décidé de les questionner afin d’en savoir un peu plus sur le feu qui les anime. On vous laisse vous délecter de leurs réponses.
Thomas Z. : Thomas – 23 ans – Etudiant diplômé en Médiation Culturelle – Gestion de projet culturel – Casseur de dancefloor.
Sacha : Sacha – 22 ans – Etudiante en Ingénierie Culturelle – ancienne agent(e) du KGB – 2014
Thomas D. : Thomas – 22 ans – Etudiant Juriste Master 1 Droit des affaires – DJ au sein du Pas-sage – Je ne suis pas du collectif
Noémie : Noémie 23 ans – Volontaire en service civique – Commandeur de l’armée révolutionnaire libertaire intergalactique – 2014
Antoine : Tony -24ans- Étudiant en Architecture intérieure – Baron de la drogue – 15/06/2015 à 14H33
Géo : Geo- 22ans – Étudiant en Arts Graphiques – réfugié politique allemand au Chili – en période d’essai depuis 2016
Alexis : Nibard – 24 ans – ex étudiant en arts graphiques – faussaire de pass fidélité Franprix
Adrian : Didi – 23 ans – Etudiant en restauration – Chimiste confirmé – 2016
Sacha : Officieusement, en août 2013. On était une bande de potes venus en aide à d’autres pour organiser une teuf dans un fort militaire abandonné en banlieue ouest. On a eu envie de formaliser tout ça, de créer une vraie structure pour pouvoir continuer à proposer des événements alternatifs, dans des lieux particuliers en permettant à nos résidents et invités de s’exprimer artistiquement.
Thomas Z. : Officiellement en avril 2014. On a composé une équipe de six personnes (les pères/mères fondateurs/trices) et on a commencé à apprendre ce qu’était la vie associative et le monde de la teuf.
Thomas D. : Je ne suis pas d’accord.
Noémie : Toi, j’aurais jamais dû te présenter au crew… Faîtes pas attention à ce qu’il raconte, Sacha a raison, comme d’habitude. Notez d’ailleurs de ne prendre au sérieux que les propos des femmes de l’équipe.
Sacha : Que c’est le bordel dans ce crew, mais putain on aime ça.
Thomas Z. : Une belle bande de trous du cul.
Thomas D. : Une piste de ski.
Noémie : Une quoi ? Déjà toi tu dors à 4 h…
Géo : Que c’est avant tout des rencontres…
Adrian : C’EST CA LE PAS-SAGE
Alexis : Un des nombreux collectifs acteurs sur Paris sauf qu’on est pas connus et qu’on a pas d’argent.
Antoine : Je rie.
Sacha : C’EST DES PETITS CONS MAIS JE LES AIME PUTAIN
Thomas Z. : Des enculés qui te foutent la honte.
Thomas D. : Une énorme piste de ski.
Géo : …quelqu’un qui m’a tendu la main…
Alexis : Masha Allah j’espère qu’on a fait un peu de sous ces quatre dernières heures.
Sacha : La première officielle, c’était au Village Russe. On avait fait un honnête 22h-14h. On était pas du tout aussi bien organisés qu’aujourd’hui, et pourtant on s’était donnés à fond, c’était une belle teuf avec une pure ambiance et depuis la motivation n’a pas bougé.
Thomas Z. : Au niveau organisationnel, c’était un bordel sans nom. On ne connaissait aucun bon plan dans l’événementiel, aucun code, juste quelques personnes avec qui on avait déjà fait la teuf et qui commençaient comme nous ! Beaucoup de problèmes techniques et logistiques mais une pure ambiance ! L’entrée était à 5 euros, il y avait deux scènes intérieures, une scène extérieure, des prix super cools au bar, un chill, de la scénographie, bref la recette n’a pas changé mais les ingrédients ne sont plus les mêmes !
Adrian : Au fort de Buc – je me souviens d’un certain retour en voiture avec 11 personnes dans une C4 – c’est comme ça que j’ai rencontré une partie du crew.
Noémie : Sale histoire…
Sacha : Les free : l’adrénaline est au max et quand elles sont bien réussies, sans problème de flics ou de participants qui ne respectent pas les autres, on ressent une satisfaction immense.
Thomas Z. : La free party dans le tunnel de l’autoroute en bordure périphérique de la capitale. Spot de dingue, que des copains, du love, de la performance, des fusées éclairantes et un extincteur, un système son qui crachait, les potos du collectif 23 venus faire un concert punk, BREF tout ce qu’il faut pour une teuf réussie !
Thomas D. : La free dans une ancienne usine Renault, c’était la plus proche de chez moi j’ai pu rentrer à pied.
« L’accès au lieu est particulièrement foutreux, on parle d’un accès par échelle, dans la boue »
Noémie : La free dans une ancienne champignonnière dans la banlieue Ouest. D’abord parce que juste une semaine avant, le spot prévu initialement s’est avéré cramé, et on a dû en trouver un autre dans l’urgence. Et celui là c’était un vrai petit bijou, personne n’était passé par là avant, il y avait juste un vague tag daté de 1981. En gros on arrive dans un énorme labyrinthe de cavités, consolidé par d’énormes piles de pierres taillées. Avec une source d’eau claire, des salles complètement malades, une belle hauteur sous plafond… Donc on arrive là, complètement sciés, mais faut savoir que l’accès au lieu est particulièrement foutreux, on parle d’un accès par échelle, dans la boue… Mais on y a fait passer le matos, on y a installé des lights qui ont donné une ambiance venue de l’espace, les gens était hyper sympas, diversifiés, c’était vraiment à notre image. Esthétiquement, c’était notre plus belle performance, un des espaces de liberté les plus incroyables qu’on ait jamais pu exploiter alors qu’on a failli passer à côté. C’était une super chance.
Antoine : Une tree dans un dépôt de train de la SNCF, c’était la plus proche de chez moi j’ai pu rentrer à pied.
Géo : Toutes nos free réussies, mais je dois avouer que les deux dernières étaient vraiment super pas dégueux !
Alexis : Les teufs au Fort étaient pas loin de chez moi, c’était pratique pour rentrer pleurer de temps en temps.
Sacha : Se donner à fond dans un projet collectif, pour créer des instants de bonheur éphémères (quand ça marche). Pouvoir partager ça avec d’autres gens, nos potes, un public, et les faire kiffer, c’est le plus important.
Thomas Z. : D’abord c’est une grande histoire d’amitié. Je pense sérieusement que si on était pas tous amis, on pourrait ni bosser ensemble ni se supporter. Donc organiser des teufs avec un collectif, c’est avant tout une aventure humaine et fraternelle. Ensuite le but est de créer des espaces de liberté éphémères, penser un univers où accueillir un public le temps d’un soir ou d’une matinée et les faire kiffer. Faire découvrir des artistes dans différents domaines culturels. Et nous faire kiffer aussi (sourire) !
Thomas D. : Une belle ligne sur le CV.
Noémie : L’argent. Non plus sérieusement, organiser des teufs ça représente ce que l’engagement collectif peut donner. Avec cette équipe, on peut se lancer à fond dans tout et n’importe quoi, proposer des idées complètement barrées, et trouver quelqu’un pour les tester avec nous. C’est un vecteur de créativité énorme. C’est un engagement bénévole qui nous prend beaucoup de temps et qui nous implique quotidiennement. Mais bon avant tout organiser une teuf au Pas-Sage c’est une histoire d’amitié.
Géo : La chance de devenir un déménageur accompli, partager une expérience sacrément bordélique avec une bande de pote tous plus fous les uns que les autres et surtout un énorme kiff d’avoir un public en or qui nous accompagne et nous supporte à chacune de nos teufs !
Alexis : ┬┴┬┴┤( ͡° ͜ ʖ├┬┴┬┴
Adrian : Beaucoup de réunions.
Thomas D. : La popularité et les sous.
Noémie : Juste au moment où la soirée commence, quand tout a fonctionné, et qu’on peut enfin admirer le fruit de notre travail, à ce moment là, on est tous complètement survolté, c’est vraiment puissant !
Thomas Z. : Idem que Noémie. Quand c’est l’ouverture des portes et qu’on attend plus que le public.
Antoine : Les consos gratos au bar.
Géo : Pouvoir caler un petit: « je fais partie de l’orga’ » en chinant la personne que tu as repérée depuis l’entrée !
Adrian : Pouvoir faire taire tous les gens qui “connaissent l’orga”.
Sacha : Quand les gens disent “merci” avec un grand sourire en partant
Noémie : Quand il est 14 h, qu’on a chargé le camion, qu’on l’a déchargé, tout rangé au local, et qu’il faut rentrer chez soi en transport. A ce moment là ça fait plus de 24 h qu’on travaille, manutentionne… C’est pas le meilleur moment… Sinon le pire truc, bah c’est comme maintenant, quand je fais autre chose au taff pour le Pas-Sage et que ça me met en retard sur le reste.
Thomas Z. : Vider des toilettes sèches une semaine après un événement… Je crois que c’est la pire chose que j’ai faite dans ma vie… Mais le pire truc dans sa globalité, c’est le démontage.
Antoine : Quand t’as plus le droit de te servir au bar.
Thomas D. : Ne pas faire partie de l’orga et ne toucher ni à la popularité, ni aux sous.
Géo : Quand tu dois demander aux gens de partir à cause de l’arrivée impromptue de la maréchaussée.
Adrian : Quand tu dois vider un sac plein de m***** pour vider les toilettes.
Sacha : Quand certains te parlent comme un chien au vestiaire parce qu’ils attendent cinq minutes alors que t’es en train de galérer à retrouver leur sac tout pourri dégueulasse de merde, « détends ton string et fume un pet connasse » !
Sacha : Plein ! C’est pas drôle sinon. Le gros point noir c’était nos deux ans. De façon vraiment ironique, on avait écrit “sekret wairaousse” sur l’évent, alors que c’était une salle de réception style mariage. Sauf que les médias l’ont mal relayé et la plupart des participants s’attendaient à une vraie warehouse. En plus, on a eu des problèmes avec le système son donc le rendu final était cheap. Pluie d’insultes sur l’évent alors qu’on s’était donnés énormément de mal. C’était dur, mais au moins on voit quelles sont les erreurs à ne plus commettre.
« Monter à 11 dans la C4 d’un mec que je connaissais pas, défoncés sous LSD pour rejoindre la gare la plus proche d’une free party annulée par les flics »
Noémie : Ouais ça c’est un mauvais souvenir. Y’avait même des gens qui nous insultaient alors qu’ils étaient pas venus… Donc c’est pire qu’un fail cette histoire, c’est un traumatisme je crois. Mais bon maintenant on en rigole.
Thomas Z. : Les 2 ans du Pas-Sage… avalanche de haine sur notre mur…
Adrian : Notre dernière free avortée : 20 minutes de son et les gendarmes débarquent + ton pote qui fout sa voiture dans le fossé + le pneu crevé sur ta caisse.
Alexis : Hahaha, ou être convoqué par le maire de la ville de la teuf sinon, pour qu’il délivre une petite compilation de tous les délits et vandalismes recensés par la foule après l’arrêt de la teuf dans la ville, mais c’était avant la création officielle de l’association.
Noémie : Bah à rien justement et c’est ça qui est intéressant, c’est un super mélange de gens vraiment différents qui sont là pour s’amuser et pas pour se la raconter. Sans prise de tête, c’est bien !
Alexis : ça dépend de quelle heure il est (^)___________________(^).
Sacha : Qu’il s’amuse mais qu’il soit respectueux des autres participants et du staff.
Noémie : Qu’il nous fasse rire, qu’il profite et même qu’il participe au projet mais surtout qu’il fasse pas d’OD au GHB.
Géo : Qu’il se déchaîne, qu’il se lâche, qu’il devienne complètement fou au point d’oublier que la soirée à une fin.
Adrian : Qu’il arrête de réfléchir.
Antoine : Martin Solveig mais les DA ils sont pas chauds.
Alexis : La DA veut inviter Tori Black mais elle est pas DJ.
Sacha : Martin Solveig veut inviter Tori Black mais il est pas DA.
Thomas Z. : Luca Lozano et Jensen Interceptor.
Sacha: Ce que tu veux, tant que tu vomis pas sur moi.
Thomas Z.: Des cocktails faits maison.
Antoine: Des bières de chez Lidl.
Noémie : Underworld – Born Slippy
Thomas D. : Kelman Duran – 1984 KIDS
Géo : Xanga – Boom Boom Boom feat Sheikh Djibouti
Alexis : Opus III – It’s a Fine Day
Adrian : Nicolas Cruz – Tzantza ( Simple Simmetry Remix)
Thomas Z. : Patrick Cowley – Mind Warp
Sacha : Parce que j’ai encore des thunes à dépenser bêtement.
Noémie : Parce qu’on se pose pas cette question au bon moment…
Goé : Parce que plus on est con, plus on rit.
Alexis : Je me demande des fois quand je lis ma Torah.
Adrian : Parce que l’after en général c’est chez toi.
Sacha : Parce que la semaine était inteeeeeerminable, faut compenser.
Thomas Z. : Pour se libérer et oublier tout ce qu’il y a autour.
Thomas D. : On fait la fête parce que.
Noémie : Parce qu’on est humain. C’est dans notre nature.
Goé : Pour oublier…
Noémie : Et pourquoi pas ?
Thomas D. : Ce n’est pas qu’il y a de la techno partout… c’est que la techno a aujourd’hui des lieux d’expression dignes de ce nom. Aujourd’hui Paris regorge de lieux où l’on peut s’exprimer librement musicalement parlant. La techno a certes une scène bien plus importante qu’il y a 4/5 ans, néanmoins on peut très bien sortir sans tomber à chaque fois dessus. Si tu veux écouter autre chose, il y a plein de spots qui ne passent pas de techno.
Thomas Z. : Très bonne question ? Pourquoi la techno ? Pourquoi pas la grime, le breakbeat, l’electro, l’EBM, le Gabber, la Hardcore ? Pourquoi la musique en général ?
« Il m’est arrivé un truc de ouf le weekend dernier mais je m’en rappelle plus… »
Thomas D. : À une soirée un mec se pointe pour me demander où est ce que j’avais acheté mon haut en pointant du doigt mon bras. C’était l’attelle qui tenait mon épaule cassée. Je lui dit ce que c’est. Ne me croyant pas, il regarde dans mon dos si il n’y a pas d’étiquette pour l’acheter plus tard. Les ravages de la mode.
Thomas Z. : Monter à 11 dans la C4 d’un mec que je connaissais pas, défoncés sous LSD pour rejoindre la gare la plus proche d’une free party annulée par les flics. Le conducteur est aujourd’hui un de mes meilleurs potes et un membre à part entière de l’asso.
Noémie : Il m’est arrivé un truc de ouf le weekend dernier mais je m’en rappelle plus…
Alexis : Même quand on met pas nos lunettes de soleil personne nous reconnaît :s
Noé : O.o ?
Sacha : Le week-end dernier, quand j’ai RIEN perdu.
Sacha : Une free qui a commencé dans un fort. Virés par les flics on est allés sur un parking. Virés par les flics on est allés sur un deuxième parking. Virés par les flics on est allés dans un champ. Après ils sont revenus et on ne savait plus où aller. Après je crois qu’on a quand même abandonné.
Noémie : Avec Maria on s’est endormies dans un coffre…
Sacha : CLDM. Amour et respect éternel pour ce crew qui organise les plus belles free six pieds sous terre en Île de France.
Thomas Z. : Idem.
Noémie : Idem.
Thomas D. : En parallèle du Pas-sage, je tiens une émission mensuelle avec Nibard dénommée Vie Grise dans laquelle on se balade parmi les musiques les plus tristes, de la New Wave à la Gqom en passant par ta mère. C’est diffusé sur Nébuleuse Radio chaque dernier samedi du mois.
Aussi je produis sous le nom de So Track. Je poste tout sur Soundcloud mais personne écoute, pourtant d’après mes potes je suis le meilleur producteur de ma génération. Ça veut dire qu’au final je fais de la merde ?
Thomas Z. : Ouverture d’un lieu culturel dans Paris, pour l’hiver 2018 (INSHALLAH).
Alexis : Je cherche du travail
« Être un narvalo qui est prêt à mettre ses couilles sur la table et ses mains dans la merde »
Sacha : Sortir de ton cadre habituel.
Thomas D. : Ça faut demander aux membres du collectif, ils sauront mieux que moi.
Noémie : Etre Pas-Sage ça veut dire être libres, audacieux, ouverts et curieux sans se prendre au sérieux.
Thomas Z. : Être un narvalo qui est prêt à mettre ses couilles sur la table et ses mains dans la merde
Antoine : Ça veut dire beaucoup de travail, plus de temps libre.
Sacha : A quatre pattes avec quelqu’un, l’esprit brouillé, parfois c’est bien.
Thomas D. : Une bonne soirée se termine le sourire aux lèvres.
Noémie : Quelqu’un a déjà bien terminé une soirée à quatre pattes ? Non franchement faut pas dire ça, finir à quatre pattes c’est pas bien, faut fêter clair, garder les pieds sur terre et se rappeler de ce qui s’est passé ! Prenons soin de nous !
Thomas Z. : Je comprends pas la question… Se souvenir des bons moments c’est mieux non ?
Antoine : Avec une meuf à quatre pattes dans un 4×4 !
Adrian : A quatre pattes et l’esprit clair.
Antoine : Quand je vais voir des potes mixer, je leur file mon manteau pour ne pas avoir à payer le vestiaire.
Alexis : Souvent quand Tony retire son manteau tout le monde sort son sexe.
Noémie : Dégueu quand c’est pas jouissif ?
Antoine : C’est jouissif dans un spot dégueu.
Alexis : J’espère perdre mon pucelage cette année.
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]]>L’article Spectrum : « Refaire vivre ce qui se meurt à Paris… : la liberté ! » est apparu en premier sur Heeboo.
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]]>C’est vite arrivé. On décide de préparer sa propre sauterie pour la fin d’année. On invite les potes. Les potes de potes. Les potes des potes de potes. On se rend compte qu’on sera trop. Bien trop. Mais que c’est trop bien. Alors on cherche un hangar. Un grand hangar. On fait participer tout le monde. Parce que quand même, faut pas déconner. Puis on fait venir des djs. On se retrouve à lancer des préventes en ligne. Et de fil en aiguille, un joyeux bordel nait, en ce réveillon 2013. La Swarm Factory, ou sans doute une des teufs techno les plus bon enfant du moment. Elle revient ce vendredi 2 mars pour huit heures de musique dans un hangar de plus de 800 mètres carrés. Au programme, de la minimale, avec Kozo, Gab Jr, East Ends Dubs et Ernest&Brieuc.
Guillaume : 24 ans, je suis promoteur immobilier et co-fondateur de Swarm Factory
Adrien : 23 ans , business developper en Start-Up et co-fondateur.
Thomas : 24 ans, business analyst et chasseur de Panda.
Simon : 25 ans, international account manager et co-fondateur
Adrien : On voulait faire un nouvel an avec un peu plus de monde que d’habitude mais bien sûr personne n’était chaud pour risquer de voir sa maison se faire salement retourner, donc on a cherché un spot pour accueillir nos potes et les potes de nos potes. Et là on a trouvé une warehouse, tout a dérapé, tout a commencé…
Thomas : Je ne vivais pas en France pour la création de la première teuf mais en gros je crois que l’idée était de faire un nouvel an mémorable entre potos et ça a un peu dérapé. Ils se sont retrouvés avec un gros hangar et du Funktion-One du coup ils se ont mis des places en vente et l’event à très bien pris. Résultat, ça a été un joyeux bordel.
Adrien : « 31 décembre 2013, on avait pas tellement conscience de ce qu’on faisait, mais on était chauds de ouf «
Simon : Une jolie blonde qui te présente ses potes, et après plusieurs soirées qui dérapent, tu décides en after d’organiser une soirée pour le nouvel an avec ses potes en question. Après quelques semaines de boulot, un nouvel an réussi, la Swarm Factory est née.
Guillaume : Je crois que la définition qui dit : “un nouvel an entre pote qui à dérapé” est assez réaliste !
Adrien : On a fait appel à une agence de naming, qui après avoir brainstormé défoncée pendant 12 minutes, nous a sorti un storytelling dégueulasse qu’on a gobé comme des mouches à merde.
Simon : La base. Swarm = Essaim . Factory = Usine . Tu imagines donc un essaim de personnes en train de teuffer dans une warehouse/usine (d’où le logo aussi)
Thomas : Euhh …
Adrien : Viens et tu verras, ensuite passe décisive à Simon et Guillaume, puis on observe.
Simon : Disons que ça dépendra de mon état. Mais en règle générale j’essaierai comme je pourrai (je précise parce que souvent l’état ne le permet pas) de lui expliquer le projet… ?
Thomas : On organise des petites soirées sympas entre potos, passe la prochaine fois tu vas kiffer. Du gros son, une bonne ambiance et un bonne scéno comme on les aime.
Guillaume : Contrairement à Simon a 4h du mat ça va encore, je l’aiderais donc à expliquer le projet…
Adrien : J’ai oublié que j’organisai des soirées, par contre j’ai envie d’organiser des after !
Thomas : J’aimerais bien me souvenir, mais je suis un adepte des black out…
Simon : On est pas amis pour rien…
Guillaume : On devrait faire des afters plus souvent avec Swarm !
Adrien : On a trouvé une warehouse et c’est parti en couille malgré nous. 31 décembre 2013, dans le trou du cul du monde (en Île de France mais banlieue très éloignée), on avait pas tellement conscience de ce qu’on faisait, mais on était chauds de ouf ! Le spot était chammé c’était d’anciens studios de cinéma, ceux de Luc Besson (voilà pour le storytelling). Je me rappelle qu’on avait même pas pensé au vestiaire et qu’on mettait tellement de teez dans les verres qu’on revenait nous voir pour qu’on rajoute du soft ahaha
Guillaume : Le nouvel an entre pote qui à dérapé.. À Saint Germain les Arpajon au fin fond du 91 à 30 minutes à pied de la première gare… Je me souviens que c’était un joyeux bordel organisé mais surtout d’un aller-retour à Paris dans la nuit pour récupérer une Mk2 qui avait lâché pour le set de Lachessi ! C’était vraiment une super teuf, pleine d’insouciance qu’on à clôturé à 13 h.
Thomas : Ma première Swarm c’était en plein centre de Montreuil, un gros hangar, du mapping et un live de Zadig mémorable. Mais surtout la pinte de Délirium à 5 €, halala c’était clairement pas la bonne idée, les gens était beaucoup trop rébou (rires)
Adrien : Elle avaient toutes des cotés très différents. Donc je vais vous sortir une réponse de normand : Montreuil (la deuxième) pour l’ambiance rave, les deux MESS à Lyon pour la technique, c’était dingue ; la Undoing Time 3 de la Machine pour le live de Vlad Caia et la dernière pour nos quatre ans car on a soldout deux jours avant et que ça enlève vraiment une épine du pied, on est beaucoup plus relax dans ce genre de cas !
Simon : J’aurai tendance a dire, les deux OPUS de Lyon on tout deux était particulièrement incroyable pour nous. C’était la première fois qu’on se lançait dans l’organisation d’événements aussi conséquents.
Thomas : Lyon c’était vraiment le Feu
Guillaume : Je dirais les deux Opus à Lyon mais aussi la toute première pour l’adrénaline et la deuxième à Montreuil, en 2014, dans un superbe hangar avec Jonas Kopp, Zadig et Polar Inertia !
Adrien : Avoir une excuse régulière auprès de Madame pour s’exiler avec ses potes (rires). Non sérieux, entreprendre pour développer notre passion : la musique électronique.
Thomas : Faire vivre la nuit parisienne, en présentant des évents de qualités avec le respect de son public.
Simon : J’adore la musique depuis toujours et du coup l���envie de participer à quelque chose en rapport avec cette passion.
Guillaume : Notre vision de la fête et une bande de pote qui veut donner du plaisir !
Adrien : Etre en open bar (rires) ! Voir et entendre les gens applaudir / crier / “communier” et “s’extasier” (sans jeu de mot) pendant la soirée, face aux prestations des artistes et aux showlight… Quand je suis en soirée, quelque fois une atmosphère très particulière se dégage, t’as un engouement et une vibe générale unique et je trouve cela magique. Alors perso ce que je préfère c’est ça, quand on arrive à reproduire cette atmosphère.
Thomas : Je crois que c’est le closing, quand tu vois le public en grand kiff et qui te remercie parce qu’ils ont passé une pure soirée.
Simon : Voir les gens apprécier la soirée, c’est encore mieux quand on reçoit des remerciements.
Guillaume : Le démontage et l’after qui va avec ! Les sourires quand les gens rentre chez eux.
Adrien : Le démontage, en même temps c’est aussi le plus marrant (rires)
Thomas : Les démontages c’est le pire mais aussi le meilleur de temps en temps… tout dépend du démontage en fait !
Simon : C’est définitivement le démontage, quand t’as pas dormi depuis déjà presque 24 heures et que l’endroit ne ressemble plus à grand chose…
Thomas : « Pourquoi l’after ? Pour finir le travail »
Guillaume : Pareil, je dirais le démontage ; quand tu es vraiment fatigué et que le temps est pourri… c’est la loose !
Adrien : Le plus gros fail c’est l’Open Factory qu’on a fait au 6B, il a plu des cordes et on a quand même (on est cons) maintenu l’événement. On avait à peine 100 personnes, le staff a bu 6 futs de bière, on a noyé notre désespoir dans l’alcool. Idem pour une Warehouse à Stains où on a du déplacer le bar en pleine nuit car il était en extérieur et qu’il a commencé à pleuvoir. On va recruter une miss Météo ! Envoyez nous un message (wink wink)
Thomas : Je pense que le dernier est le meilleur selon moi, un mec qui a traversé une porte vitrée de l’entrée du spot. Arff la galère qui s’en est suivi…
Simon : Des gros fails même ! Mais bon on a toujours su apprendre de nos erreurs et c’est je pense la raison pour laquelle nous sommes encore présents après quatre ans.
Guillaume : Un ou deux bien sûr.. tout le monde fait des erreur mais comme a dit Mandela : “Je ne perd jamais, j’apprends”
Adrien : Il est cool ! Il a beaucoup changé depuis qu’on a changé de ligne artistique (techno à minimale / micro). Je pense qu’on a évolué avec lui, on était plus jeunes, on faisait des soirées plus violentes, maintenant on a commencé à grandir, on constate que lui aussi donc c’est cool.
Thomas : Je sais pas si on a un profil type dans notre public. L’important c’est que tout le monde soit là pour écouter du bon son, taper des barres, et surtout que les gens aient le smile. En mode open minded & friendly spirit à fond !
Simon : Il a changé depuis le début. Mais avant très jeune (nous l’étions aussi) et j’ai l’impression que le public grandi avec nous plus les années passent.
Guillaume : Ça dépend des villes, des artistes… mais généralement il est super cool notre public
Adrien : Qu’il passe un moment inoubliable, et pour cela, qu’il se respecte, qu’il respecte les autres participants. Qu’il soit aussi indulgent (le public est dur à Paris), et qu’il ne prenne pas la soirée comme un produit marketing (car c’est la mode d’écouter tel ou tel son et de gober tel ou tel truc) mais plutôt comme une aventure à laquelle il doit participer, une expérience, il doit être acteur et non spectateur ou consommateur.
Thomas : On attend des gens qu’ils soient pas trop shlag (rire), de pouvoir sympathiser avec eux en dix secondes et qu’ils évitent de niquer le spot parce que c’est la galère de chopper des nouveaux spots…
Simon : Qu’il s’amuse autant que possible ! Juste pas de bagarre, ni de coma ou de tags !
Adrien : C’est compliqué les djs ne sont pas des superstars, ils sont tellement nombreux à être super très talentueux… Mais bon du coup : organiser une Superlongevity avec tous les artistes qui vont avec.
Thomas : Ils vont tous te répondre Zip ou Ricardo parce que c’est des vieilles groopie. Mais en vrai un Mathew Jonson ça ferait bien plaiz, c’est vraiment un tueur !
Simon : Laurent Garnier, ça faciliterait bien le remplissage d’une salle !
Guillaume : Je pense être assez original en disant Zip b2b Ricardo Villalobos (sourire)
Adrien : On a pas soif. Sinon on a différents sirops avec des verres colorés pour que ça soit plus festifs !
Thomas : On va dire que tout dépend de l’heure. Mais le pastis reste la valeur sur peu importe l’heure.
Guillaume : De l’eau pardi !
Adrien : Lizz – Crampeu
Thomas : Mr. De’ feat Greg C. Brown – Sex On The Beach 2000
Guillaume : Dubtil – Pedinstrei
Adrien : Car ce qu’il se passe en after reste en after.
Thomas : Pour finir le travail
Adrien : « Le truc le plus wtf ? Notre technicien qui ne veut pas démonter le matos car il veut mixer…«
Simon : L’inconscience du type
Guillaume : Le sentiment du travail accompli !
Adrien : Pour écouter de la musique, pour décompresser, se laisser aller, pour voir ses potes se prendre des râteaux mais surtout surtout surtout : se taper des barres.
Thomas : Il faut bien savoir ce qu’il se passe dans les autres soirées (rires), c’est un bon prétexte nan ?
Simon : Faut bien se détendre les week-end, et pour ma part c’est le céliba ! Je vais pas rester à la maison…
Guillaume : Parce que c’est génial la fête et qu’il faut bien s’évader du quotidien ! Tu rencontres des gens pas sérieux, et tu te vides la tête en écoutant de la bonne zic
Adrien : Reprendre ses esprits sur le marché de Versailles, sans savoir pourquoi…
Thomas : Au Sunwaves il y a quelques années, après de longues heures de teuf, je suis tombé sur une amie d’enfance que je n’avais pas vue depuis plus de dix ans. Comme quoi la vie est bien faite !
Guillaume : Dormir sur mon paillasson en rentrant de teuf…
Adrien : Notre technicien qui ne veut pas démonter le matos car il veut mixer …
Thomas : Quand tu as beaucoup trop de son et que tu peux tout brancher sous peine de rendre sourd le public…
Simon : Une bonne droite d’un pote dans la gueule d’un propriétaire de lieu… Une scène gravée dans ma tête !
Guillaume : Le propriétaire d’une salle qui finit avec le froc sur les cheville… (je crois qu’on parle du même Simon ?) Le repérage d’une salle en after ça compte ?
Guillaume : Atipik Band, family gang à Lyon qui organise des supers teufs avec du son super quali !
Adrien : Plein de belles choses, on va très sérieusement accélérer la cadence (wink wink)
Simon : Des projets oui, mais on garde la surprise !
Guillaume : Pleins de projets, notamment notre résidence à la Machine qui va reprendre avec un super plateau !
Thomas : Des warehouses et des beaux plateaux
L’article Swarm Factory : « Le public doit être acteur et non consommateur » est apparu en premier sur Heeboo.
]]>L’article La Fessée Musicale : « Même s’ils ont les fesses rouges, ils se trimballent pas souvent le cul à l’air » est apparu en premier sur Heeboo.
]]>Vendredi 23 février tu retrouves la joyeuse bande de pygophiles (amoureux des fesses, ndlr) chez toi. Enfin presque, puisque leur prochaine teuf se déroule dans ton salon, celui du Pavillon des Canaux. Enfin dans ta cuisine. Enfin dans ta baignoire. Enfin c’est à voir. En bref, tu vas remonter les pentes du groove grâce à Tire-Fesses #1 avec Stinson, Lplz, Mad Pablo et toute la team de La Fessée Musicale. Sois au rendez-vous. Et surtout, sois prêt à te faire rougir les fesses de la plus douces des manières… Rencontre avec Tontij, Ben et Fanch.
Tontij : Antoine – 26 ans – Barman – DJ – j’ai intégré La Fessée Musicale en août 2016
Fanch : François – 26 ans – Musicien/Compositeur/Co-fondateur de LFM* – mois en août 2015 (début)
Ben : Benoit – 25 ans – DJ et producteur de films érotiques à mes heures perdues – Août 2015 (début)
Tontij : D’après ce que j’ai compris lorsqu’ils m’ont parlé de La Fessée pour la première fois Ben et Fanch avait envie de s’investir dans la musique d’une autre façon que d’en jouer (via des groupes ou en hobbie), puis Ben est revenu à Paris après 4 ans au Québec, Fanch a trouvé un taf à Paris et paf, ça fait des chocapic ! La première fois que j’en ai entendu parler, c’était avant d’aller voir Mac Demarco à La Cigale en septembre 2015, j’étais un peu vert qu’ils m’en aient pas parlé avant, mais je faisais partie d’un autre blog (Soundigger) à ce moment-là.
Fanch : La Fessée Musicale est née pendant l’été 2015 quand Ben était à Montréal et moi tout juste arrivé à Paris. Ça faisait un moment que je voulais écrire sur la musique au delà d’en faire. J’ai juste envoyé un message à Ben de but en blanc : « ça te dit de monter un blog de musique avec moi ? », ce à quoi il a du répondre quelque chose du genre « Je suis chaud! ». On a commencé à distance et en septembre on ouvrait le blog.
Ben : Fanch a tout dit ! C’est venu de notre volonté commune de partager notre passion de la musique. On a été influencé assez différemment musicalement ce qui rend le blog assez divers et éclectique.
Tontij : Ben a toujours été fan d’érotisme, et Fanch a toujours kiffé se prendre des claques aux fesses ; je crois que “La Fessée Musicale” faisait un bon mix entre les deux personnages, un actif et l’autre passif ahahahah
Fanch : Hummm, on cherchait juste un titre drôle, accrocheur et original. Et en se rappelant un concert qu’on avait vu avec Ben (Neil Young je crois), on s’était déjà dit qu’on avait pris une grosse fessée, on a gardé cette idée.
Ben : Un délire que j’avais avec un ami à Montréal. Dès qu’on écoutait un gros son, on se regardait et on disait tout le temps “Oh la fessée!” Big up à lui d’ailleurs il se reconnaîtra.
Tontij : Un collectif de DJs qui te faire rougir les fesses en 33 et 45 tours.
Fanch : C’est quand tu as les oreilles qui pleurent de plaisir. Accessoirement c’est aussi une bande de potes qui partagent de la musique via un blog et des soirées.
Ben : Si je vois que la personne a kiffé sa soirée je lui réponds “tu vois le dj ce soir, bah c’est ça une fessée”.
Fanch : « Tout se passait bien jusqu’à ce que la voisine descende et commence à mettre cher (littéralement) à tout le monde.. »
Tontij : Je dors à 8h du mat’
Fanch : ??
Ben : On commence concrètement à foutre des fessées à tout le monde (point de non retour de la soirée)
Tontij : C’était pour le premier anniversaire, c’était dans un bar très cool à Laumière, le TDTF (Too Drunk To Fuck), on était bien à l’arrache, c’était ma première apparition en tant que DJ et je me chiais dessus grave, j’avais décidé de rien préparer et j’en ai un peu souffert, mais c’était tellement le bordel que c’est passé crème…
Fanch : On avait pour l’occasion organisé la première expo des photos du collectif 1001 fesses ! Tout se passait bien jusqu’à ce que la voisine descende et commence à mettre cher (littéralement) à tout le monde..
Ben : Ce qui est assez drôle c’est que j’avais spotté le blog des 1001 Fesses quand j’étais à Montréal et on voulait dès la première soirée mélanger la musique avec une expérience visuelle sympa. On les a donc contactés, on pris à nos frais les tirages et on a pu exposer de magnifiques clichés.
Tontij : L’anniversaire des deux ans à la brasserie Gallia était vraiment trop cool, mais ma soirée préférée c’est celle de vendredi dernier au Terrain Vague car j’ai pu mixer un peu plus de trois heures d’affilée, j’ai bien déroulé mon set en prenant beaucoup de plaisir dans un endroit chaleureux et un public réceptif, malgré le timing (20 h-23 h).
Fanch : Pareil, sans aucun doute les deux ans à Gallia. On a vidé tous leurs fûts de 16 h à 00 h, le temps était au rendez-vous, on a eu que des bons retours. Pour nous c’était la soirée sans faux pas, tout s’est enchaîné super vite surtout que j’étais malade comme pas possible. Mais je sais pas on était tellement dans le jus, ça reste un putain de souvenir pour tous ceux qui organisaient cette sauterie avec nous !
Ben : Pareil pour moi. D’abord l’endroit était au top ainsi que le staff. On a eu la chance d’avoir un gros soleil énorme toute la journée. C’est aussi une soirée où l’on a réussi à mêler des groupes en live avec des DJ set pendant toute une journée avec également des ateliers (tatoo, vinyle shop, beat making … ). Une vraie réussite !
Tontij : En fait, du blog est né le collectif et donc les soirées. Par exemple, perso, je n’écris pas sur le blog, c’est la partie événementielle qui m’attire le plus. De plus, les deux sont complémentaires, ce sont des vases communicants. Le blog fait connaître (notamment) le collectif et donc les soirées, et en soirée on parle du blog.
Fanch : C’est super simple, quand tu écris sur le blog, tu partages la musique que tu aimes et que tu veux faire découvrir, mais ça reste a sens unique puisqu’en face tu n’as pas la réaction des gens. C’est un peu comme si tu faisais un cadeau à un pote, tu le laisses devant sa porte et tu te barres. Ce qui est vraiment cool quand on organise des soirées, au delà qu’on puisse voir (et boire) la réaction des gens en direct, c’est que tu rencontres aussi bien les gens qui te suivent depuis le début, des gens qui avaient vaguement entendu parler de toi, des gens qui n’en n’ont rien à foutre mais qui aiment ta soirée, des gens que tu vas convaincre, des gens quoi. Et puis le blog c’est le fil rouge (ou rose) de LFM, les soirées ça reste des moments ponctuels et souvent assez intenses. L’équilibre est pile poil entre les deux.
Ben : Je pense que c’était important pour nous à un certain point de montrer notre univers musical en présentiel lors d’une soirée dans un bar ou dans une salle de concerts. Ça nous permettait également de rencontrer notre communauté directement. Et puis juste le fait de transmettre du love et du groove pendant une soirée, ça n’a pas de prix.
Tontij : Rentrer gratuitement et éviter la queue ? Non, pour moi ça reste le fait de pouvoir passer derrière les platines et de faire kiffer les gens sur le dancefloor.
Fanch : Voir les gens s’amuser et surtout, le kiffe ultime : voir les gens rire et danser.
Ben : Rencontrer les artistes qu’on kiffe et avoir un moment privilégié avec eux. Tu commences par écrire un article sur eux, puis un jour tu les contactes pour une soirée. Ça leur fait plaisir, ça nous fait plaisir et on peut aller plus loin dans la relation donc c’est cool.
Et oui passer des gros skeuds disco ca fait bien plaisir aussi
Tontij : Devoir apporter ses platines en vtc. Le mec qui vient te voir (alors que t’es en train de mixer sur vinyles) avec son portable et te demandes si tu as un câble jack pour mettre un son ahah. Garde la pêche gros !
Fanch : Voir des gens se battre ou voir les gens ne pas aimer du tout la musique.
Ben : Quelq’un qui vomit sur tes skeuds ?
Tontij : Oublier l’alimentation du mixer, et s’en rendre compte une demi-heure avant le début de l’event.
Fanch : Des fails ? Non désolé je ne vois pas.
Ben : Rapporter un vinyle rayé et ne pas s’en être rendu compte avant de jouer haha
Tontij : On a du mal à les identifier car même s’ils ont les fesses rouges, ils se trimballent pas souvent le cul à l’air ahah…
Fanch : Il est rouge, bleu, jaune, pourpre, parabolique, et vice et versa. C’est toi, et moi, et tous ceux qui le veulent…
Ben : Amoureux de groove, d’érotisme et plus si affinités …
Tontij : Qu’il soit présent, c’est déjà un bon début ahahah
Fanch : ???
Ben : Qu’il nous réserve de belles surprises.
Tontij : Duuur… Frankie Knuckles (RIP) ? Nina Kraviz ?
Fanch : Si on faisait jouer des mecs super connus on perdrait un peu ce qui fait notre adn : la découverte. On espère surtout que les DJs qu’ont fait jouer deviendront tellement connus que ça deviendra chaud de les avoir ! On a fait jouer des gars vraiment doués comme les Groove Boys Project, ça fait plaisir de voir des mecs allier le live et le côté DJ!
Tontij : « Avant en tant de crise, la valeur refuge était l’or, maintenant c’est la teuf… »
Ben : Clairement Folamour ! Après je suis d’accord avec Fanch, on essaie surtout d’inviter des DJs qui sont sur la montante comme les Groove Boys et faire le maximum pour les mettre en avant lors d’une soirée.
Tontij : Euh… des verres
Fanch : Des litres !
Ben : Des coups … de fesses
Tontij : Jocelyn Brown – Somebody Else’s Guy (juste avant de partir en boîte pour galvaniser les troupes)
Fanch : Ça dépend de l’ambiance que tu cherches, mais un petit Come Back Home de Al Kent n’a jamais tué personne, au contraire.
Ben : Clairement Gwen McRae – Keep the fire burning
Tontij : Bonne question. Parce qu’on a peur de pas être assez bourré avec les verres à 10 balles du barman des clubs.
Fanch : Car l’alcool est souvent trop cher quand on sort (même si on essaie d’organiser des soirées où ton porte monnaie fait pas la gueule). Autre raison évidente, car arriver aux soirées tôt ou à l’heure, ça craint.
Ben : Pour oublier comment on s’appelle
Tontij : C’est tellement le bordel en dehors qu’il faut bien se réfugier dans des valeurs sûres ; avant en tant de crise, la valeur refuge était l’or, maintenant c’est la teuf..
Fanch : Pour se retrouver et faire sauter les barrières du quotidien souvent trop morose. Enfin c’est ce que je me dis souvent le lendemain matin.
Ben : Pour oublier notre semaine de merde
Tontij : S’endormir debout sur la piste et rêver d’être totalement autre part, puis se réveiller et halluciner ?
Fanch : Se retrouver avec un cuir rouge trop petit, ne t’appartenant pas, seul, dans un bar glauque avec des drag-queens qui tapent un karaoké, le tout un soir de St Patrick.
Ben : Vouloir faire du slam et échouer …
Tontij : Ahahah, ce mec qui se prend un seau d’eau sur la gueule de la voisine vénère du 1er (alors qu’il vient juste d’arriver et d’acheter sa bière) et la riposte qui a suivi : jet de pinte dans l’appart, je garderai en tête le bruit des éclats de verres dans l’appartement ahahah
Fanch : Antoine a bien résumé le délire. Je rajouterai juste que cette fameuse voisine est descendue dans le bar mettre un coup de boule à une amie.. :S
Ben : I just approve this message
Tontij : J’aime beaucoup PWFM, ils font une chouette percée sur la scène électronique parisienne et française et, plus récemment, les membres du Sarcus Festival.
Fanch : Je pense qu’il y a pas mal de gens autour de qui on gravite avec des valeurs et des idées similaires sur ce qu’est une bonne soirée ou un bon concert. Je pense que tout collectif qui met la musique et l’expérience des gens au centre n’est pas très loin de nous. Je pense à Sonarium notamment qui propose des écoutes d’albums dans des lieux uniques, avec une sono de fou, accompagnées d’une rencontre avec les artistes à chaque fois ! Tout est toujours question de rencontre.
Ben : On ne peut se sentir plus proche du collectif La Claque. On a rencontré il y a peu de temps Joe Lewandowski qui en fait partie et je pense qu’une soirée La Claque X La Fessée devrait arriver bientôt dans les bacs
Tontij : Surprise, mais tu devrais en prendre plein la fesse ?
Fanch : En dehors de LFM, ouais! En dedans de LFM aussi! Il va s’en passer des choses cette année ? !
Ben : Encore plus de love, des soirées de plus en plus énormes et un 3ème anniversaire qui s’annonce memorable !
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]]>L’article La Relance : « Claquage de fesses et gros twerk assuré ! » est apparu en premier sur Heeboo.
]]>C’est au club vraiment chouette de l’International que La Relance et 8.6 Soundsystem invitent, le vendredi 16 février, Loop Exposure dans le cadre de leur soirée Oracles. Sans frontières de genres, mais toujours sous le signe du groove, cette soirée au thème antique et obscure promet de vous faire voyager. Rencontre avec la Relance.
Axel : Monter un collectif, faire des teufs. D‘un point de vue artistique c’est aussi un vrai kiff de booker et de partager les platines avec les artistes dont on choppe les galettes, mais aussi partager de bon moments avec eux et parler musique !
Axel :
Will :
Raph : « La fête a toujours été là et elle le sera toujours »
Will :
Raph : M
Paul :
Will :
Will :
Raph :
En quoi ça change des autres événements que vous avez pu organiser jusqu’à aujourd’hui ?
Will :
Paul : « Pouvoir jouer lors de nos soirées est vraiment essentiel pour nous. »
Raph :
Paul :
Axel :
Will : T
Axel :
Will :
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