Quatre ans, ça se fête. Surtout pour la génération Fée Croquer. Parce que oui, Fée Croquer, c’est un collectif, une communauté, mais aussi et surtout une génération, que tout bon spécialiste du clubbing pourra mentionner dans ses écrits, d’ici 20 ou 30 ans, comme celle qui a re-goûté aux joies des raves party, pour le meilleur, et pour le pire. Mais concernant Fée Croquer, c’est et ça restera toujours, pour le meilleur, meilleur, meilleur !
Plus d’une cinquantaine de teufs depuis la grande première du 28 février 2015 à Montreuil. Rappelle toi. Et si tu t’en souviens pas, on est certains qu’en quatre ans, l’occasion d’aller secouer la tête en plein air ou sous une taule de hangar signé Fée Croquer, s’est bel et bien présentée. L’occasion aussi de découvrir des artistes, des JKS, Airod, Trym, Mayeul ou encore Hoser, puis l’occasion de faire jouer les anciens voire les légendes, de Philipp Strobel à J.C. Bolland en passant par Terrence Parker, Johannes Heil ou encore Terence Fixmer.
Pour leur grande teuf Fée Croquer des 4 ans de samedi 9 mars, la belle équipe a vu les choses en grand ! Au programme : 4 scènes, 11 heures de teuf, 25 artistes, pour un maximum de kiff dans un lieu encore tenu secret. Entre grosse perche, fails dont on se relève, grandes réussites et artistes qui chamboulent, Max et Jakob reviennent sur quatre ans de féerie et d’amour de la fête.
Ton MEILLEUR moment EVER, le plus BEAU, le plus MARQUANT de Fée Croquer ?
Jakob : Regarder la scène pleine lors des 3 ans, pendant le set de JKS et Mayeul, c’était très impressionnant. J’étais conquis par le sentiment du devoir accompli, les gens avaient l’air heureux.
Max : Voir les quelques 1 500 personnes qui dansent à fond alors qu’il est 11 h lors de la Fairy Summer Rave. La scène extérieure était blindée, tout le monde torse nu, un set ravageur de Sterling Moss et 25°c, what else ?
Le moment le plus DRÔLE, le plus COCASSE, l’anecdote la plus ABSURDE ?
Jakob : Le visage de toute l’équipe Fée Croquer lors du set de closing de Sterling Moss. On venait de bosser 30 heures de suite, on était dans le relâchement extrême.
Max : Relâchement c’est le mot. En fait on a tous picolé un bon coup pour fêter ça mais avec la fatigue, l’effet de l’alcool a été démultiplié et on s’est tous retrouvés comme des cons, totalement arrachés alors que l’événement n’était pas encore terminé et qu’il nous restait encore pas mal de choses à gérer…
Le fail ? Le jour où ça a failli déraper.
Jakob : La dernière Fée Croquer, à deux doigts du dérapage, mais on aime les dérapages contrôlés.
Max :Un headliner qui avait cassé son téléphone en arrivant à Paris, que ni nous, ni son n’agence n’a pu joindre. Il est arrivé cinq minutes avant son set, on ne sait toujours pas comment il s’est débrouillé pour venir de lui-même. La bonne Fée veillait sur nous.
La leçon que Fée Croquer vous a enseigné ?
Jakob : Dormir c’est important.
Max : Poser son lundi et son mardi, et avoir un bon ostéopathe dans ses contacts, ou un ami qui tient un spa idéalement.
L’artiste qui vous a chamboulé ?
Jakob : Chamboulé c’est fort quand même, mais la dynamique d’Airod m’impressionne depuis un an, c’est impressionnant. J’étais ravi de pouvoir l’inviter.
Max :VTSS, définitivement. Une selecta très pointue, et avant-gardiste. Elle joue d’une manière très crue, comme j’aime. Son closing c’était EVIL GRIMACE – 3 Litres(pour vous dire). Martyna est extrêmement technique sur vinyle et ça a été une belle découverte pour le public parisien lors de la Fairy Winter Rave.Sinon Jakob me chamboule tous les jours.
La plus grosse crâme, la plus grande perche, le plus dur réveil, lendemain de Fée Croquer ?
Max : Le lendemain de la Fairy Summer Rave, le 14 Juillet dernier(veille du match de la coupe de Monde). Déjà le format de la soirée c’était du 15h / 12h ; et sur l’exploitation quand tu es staff tu atteints des sommités d’épuisement physique et psychologique. Une fois le démontage terminé, on est allé taper after en équipe puis fêter la victoire de la France sur les Champs. Je dormais debout.
Jakob : Tout comme maxime. Mais sinon le(les)plus dur(s) réveil(s) était(aient) après l’annulation de septembre : grosse balayette laser dont tu mets un mois à te relever.