Coeur et corps, sur fond de décor sans préfixe, sans idée fixe, avec pour seule certitude, celle de l’authentique et d’un joli sens du tragique. C’est Polychrome. Queer as fuck. Et intelligent. Puis doux. Oui. Doux comme un bon coup de rein. De quoi remettre les idées en place, d’un pas de danse bien mesuré, oui, de danse !
Avec la 6e édition de leur rendez-vous Queer Station, samedi 2 février dernier, toujours à La Station-Gare des Mines, ils confirment qu’on peut être pointu, et surfer dans et sur la marge, avec précision, clairvoyance et sans mauvais système de caste. L’occasion pour nous de leur consacrer un numéro spécial du dégif !
Pour ce dégif, nos reporters ont encore une fois, tout donné :
ALICE
« Pleine de surprises ! »
Je m’appelle Alice, mais tout le monde m’appelle par mon nom de famille, ou par l’un des 17 jeux de mots qui en découlent. Signe particulier en soirée : le même et éternel haut intégral paillettes depuis 2012, en toutes circonstances, pour briller de mille feux !
C’était à 5 minutes de chez moi, tous mes amis y allaient, c’était même organisé par des amis… difficile de ne pas y aller !
On est toujours bien reçu à la Station : c’est l’hiver, on se les pèle, alors on nous sert du grog pour nous donner du courage et réchauffer nos coeurs ! Ça, c’est une bonne première impression.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Pleine de surprises !
Raconte nous ta vrille de la nuit
(NB : Pour comprendre cette anecdote, il faut savoir que je possède une collection de prospectus de marabouts. Ceux qu’on nous donne à la sortie du métro Barbès, qui nous promettent amour, gloire, beauté, succès professionnel et mariage rapide !)
Ce soir là, mon amie Julie m’a demandé de venir à la Queer Station avec un livre. J’étais intriguée, mais je me suis dit « Bon, pourquoi pas ». Tout est parti en joie totale quand je l’ai croisée, qu’elle m’a demandé de sortir mon bouquin, et qu’elle y a glissé un prospectus de marabout rapporté du Pérou qu’elle a conservé intact pendant son voyage pour me le ramener ! Cette preuve d’amitié, et de respect pour mes lubies un peu bizarres, m’a beaucoup émue. J’en ai parlé à toute la Station !
Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?
Avant de partir pour la Station, on était posés chez nous avec mon coloc, Clément, et des amis. Un ami, Maxime, nous demande quel est le dress code de la soirée car il n’est pas encore parti de chez lui. Avec Clément, on se déguise avec tous les trucs les plus absurdes qu’on trouve chez nous, et on lui envoie une photo pour s’inspirer… puis on se rhabille normalement. Notre bonheur était complet quand, en arrivant devant la station, on croise Maxime… qui s’était déguisé en léopard !
J’ai chopé une super pochette surprise, confectionnée avec amour par Larissa de Polychrome ! Pour ne rien perdre sur le dancefloor je l’ai ouverte chez moi, et j’ai découvert : une infusion aphrodisiaque (ou au moins réchauffante), des fraises qui se sont perdues dans le désert, des graines de thym d’hiver bio à semer en avril, un calendrier lunaire pour aider à cultiver ses légumes et à avoir des orgasmes cosmiques… Ne repartez pas sans la vôtre la prochaine fois !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Un truc qui faisait « boum boum boum boum boum » et sur lequel la foule en délire se déhanchait frénétiquement, jusqu’à littéralement grimper au plafond !
Une fille qui s’appelait aussi Alice, qui était rousse et qui était plutôt stylée. Elle m’a parlé pendant 1dix minutes, avant de me demander mon âge… et de me dire qu’elle était née en 2000 °_°
Raisonnable, à 4 h 30, sous ma couette après avoir bien dansé… tout le monde n’est pas né en 2000 !
Je buvais une tisane avec mon coloc devant Ru Paul’s Drag Race, après avoir mangé de la soupe.
STEPH
« L’Enfer de Dante »
Qui es-tu ?
Officiellement : Paul Stephen. Officieusement : Stephen ou Steph pour les intimes. Signe distinctif : Pour rester très classique, la sacoche verte Eastpack depuis que j’ai pété mes lunettes noires et que j’en ai marre de perdre mon portefeuille tous les quatre matins…
L’Enfer de Dante
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Un mélange des genres… Du point de vue de la musique : on est arrivé pendant le set de Luz-DJ sur la salle principale. C’était une Techno froide mais envoutante. On s’est laissé bercer par la musique puis Crystallmess nous a complètement désinhibé avec une ghetto House et Trap déchaînée. On a même eu droit, sans complexe, à un passage par Kylie Minogue. Dans le mini-club, une bonne dose d’Acid signée CD-DR. Au niveau de la populace : des personnes de tous horizons, un espace totalement safe, un plaisir de danser avec des inconnu.e.s, rire, passer un moment incroyable tous ensemble…
Raconte nous ta vrille de la nuit
On s’est très vite mis à danser sur les estrades du côté dans la scène principale de la station. Et là, un peu avant 3 h du matin, sans trop savoir ni comment ni pourquoi, le gogo-danseur qui sommeille en moi a pris le contrôle… Mon pote est allé récupérer un tabouret en plein milieu de la boite, puis on s’est mis à danser au-dessus de la foule comme des serpents endiablés.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?
Dur de choisir : entre le mec qui, acclamé par la foule, s’est mis à faire du pole dance sur les barres en suspension pendant une demi-heure ou le jeune homme surpris par mon pote en train de s’adonner – sans trop de discrétion – à l’art de la petite gâterie sur un autre garçon aux urinoirs.
Bonus : Mon pote « C’était violent car le mec était dans une position tordue assez bizarre et l’autre lui foutait des gros coups de reins dans la gorge… Alors moi je leur ai dit, faites pas ça ici les gars c’est dégueulasse ! Mais on m’a répondu que c’était un truc assez berlinois de baiser n’importe où comme ça, donc bon… »
Un rhume.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Crystallmess pour avoir réussi à nous faire nous déhancher successivement sur de la techno, puis sur du Kylie Minogue (Cant’ get you out of my head) et de la trap !
En pleine soirée, on est tombé nez-à-nez avec une fille vêtue d’une combinaison de latex noir qui couvrait tout son corps. Son visage, lui, était recouvert d’une cagoule en latex rose qui ne laissait entrevoir que ses yeux maquillés et ses lèvres d’un rouge saillant. Un de mes potes y a vu une incarnation de quelque chose de démoniaque. Moi ça m’a juste rendu admiratif. J’étais captivé par son look. Surtout qu’il faisait bien 30 degrés dans la boîte.
Pas très croustillant : j’ai fini la soirée dans mon lit à 7 h du matin et tout à fait conscient (mais une fois n’est pas coutume…)
Je dinais avec des copines et je leur racontais ma rencontre soudaine avec le mec du pole dance. Un moment mémorable… Puis je me préparais à reprendre une vie normale pour les cinq prochains jours.
MADELEINE
« Amour, gloire et beauté »
Madeleine Giv, je garde mes gants en soirée. J’ai toujours froid.
Ma copine Laura est bénévole pour polychrome, je suis venue la supporter
Ouf, je suis rentrée. Le soulagement quoi. (J’avais pas prévente, j’ai du faire des pieds et des mains pour passer la barrière)
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Amour, gloire et beauté
Raconte nous ta vrille de la nuit
A l’arrivée, une fille qui me hait était à l’entrée. Frisson partout. Yeux qui jettent des lasers.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?
J’ai perdu mes gants !
Hummm la crève !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
De A à z pendant toute la nuit parce que j’avais chopé la crève
La seule fille à jeun de la Station
9 h en.after avec les bénévoles de Polychrome et fraiche comme un bouton de rose bien sûr !
Devant American Crime story pour tout savoir sur le meurtrier de Giani Versace
THÉO
« Liberté »
Je suis Théo, j’ai pas vraiment de surnom ce qui est plutôt dommage, mon signe particulier en soirée c’est mes chaînes, je sors jamais sans elles !
Je voulais sortir pour découvrir La Station, et il s’est avéré que c’était une soirée queer donc c’était encore mieux !
J’ai trouvé le lieu super cool avec une bonne vibe entre tout le monde
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Pour décrire cette soirée j’utiliserais le mot liberté, on était tous libre d’être qui on veux, faire ce que l’on veux et tout ça dans le respect de l’autre
Raconte nous ta vrille de la nuit
Il devait être 3 h ou 4 h du matin quand j’ai rencontré Adriana, un petit bout de femme qui dégageait tellement de joie, de bonheur et d’amour, que ça m’a redonné un coup de boost pour le reste de ma soirée !
Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?
Ce qui m’a fait bien rire pendant la soirée c’est un gars qui est venu, qui m’a tiré par les chaînes qui j’avais mises en harnais, m’a touché le torse et est reparti comme si de rien n’était !
Je dirais plus qu’on m’a pecho, mais c’était plutôt cool
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Je pense que ça serais le deuxième set de CD-DR car j’ai trouvé le son grave lourd !!
Il y avait quelqu’un qui portait une combinaison en full latex, le visage y compris, j’ai trouvée ça cool même si un peu creepy
J’ai fini au Café Barge jusqu’à 11 h 30 dans un after plutôt sympa, j’étais un peu déchiré mais ça allait
J’étais dans mon lit, complètement fatigué et en train de redescendre, je pensais sûrement à comment assumer le travail demain…
EMMANUELLE
« L’amour de plein de gens qui ont la peau super douce »
Je m’appelle Emmanuelle, mes potes m’appelles Manu, mais j’ai remarqué que les garçons avaient un préférence pour Emma. De manière générale, ça fait presque deux ans qu’on me fait des blagues pourries sur Macron mais je survis. Mon signe particulier, c’est un militantisme de terrain pour la libération du téton.
J’étais jamais venue à la station avant, mais je faisais d’autres soirées (Péripate, Possession…) celle là est apparue en suggestion. J’ai convaincu deux copines. Elles m’ont lâché mais j’avais pas envie de lâcher ma prévente, donc je me suis ramenée. Je savais que des potes me rejoindraient, et que je croiserai des connaissance. C’est souvent les mêmes visages. Tant mieux parce que je les aime bien.
Je suis arrivée tôt, j’étais toute seule et je me sentais bien parce que déjà à minuit les gens dansaient, parlaient. Je me suis sentie à l’aise. Il y avait un truc dans l’air qui sentait la bonne soirée. Ca s’est confirmé par la suite.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
L’amour. Pas l’amour bilatéral. L’amour de plein de gens qui ont la peau super douce, et qui sont super souriants.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Je dirais que vers 4 h, j’ai rejoins trois autres personnes, et on a passé deux heures à danser ensemble à moitié nus, et c’était vraiment hyper mignon. C’est ce moment où on balance les tee-shirt, où on danse sur des podiums, en kiffant simplement.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?
Cette fille à lunette qui s’est littéralement pris l’arrête de la porte des chiottes en plein front (elle va bien la petite no stress). Les toilettes c’est malgré tout un bon spot. J’ai rencontré une jeune fille qui s’appelaient Katell. Bisous à elle, elle a été d’un grand secours <3
Quand j’ai rencontré Katell au toillettes, on a discuté ensemble de l’affiche que Polychrome y avait collé. C’était l’instant pédogogie, où on a parlé discrimination validiste. Elle interrogeait beaucoup la légitimité d’un mot comme « putophobe ». Le débat a l’air ouf comme ça, mais en réalité, c’était bien plus laborieux. Moi je me suis dit que même les putes ont le droit de venir kiffer ici après le service. Après oui, je sais pas qui a sorti ce terme, mais . On était tous d’accord pour dire que l’opprobre générale qui est aujourd’hui posée sur les travailleuses et travailleurs du sexe est encore hyper présente dans la société. Bon voilà, je m’arrête là, parce que clairement, si je pouvais je ferais ma thèse sur ce sujet, et c’est pas le moment.
PS : Katell si tu me lis, le mot est bien officiel, enfin, c’est dans Wikitionnaire. Bisous.
J’ai chopé un peu froid, c’était à prévoir vu mes tendances naturistes nocturnes et ma condition de fumeuse. Mais bon j’ai chopé le bon mood et le bon entourage donc je regrette pas. J’étais avec un acolyte de longue date. On était d’accord pour dire que c’est une soirée qui restera longtemps dans nos mémoires. J’ai fait un stock de souvenirs, et on s’est pris en photo mille fois. Ouais on a été super heureux.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Il y a eu un moment (je saurai pas te dire ça a duré deux heures ou 34 minutes) où la musique avait un côté Rap US. Honnêtement c’était inattendu mais c’était super cool. On a pu danser plus tranquille. Enfin, on était clairement pas plus calme pour autant.
Un type torse nu avec des tresses, qui avait la peau super douce, dansait super bien, et avait réponse à beaucoup de choses. Comme le hasard fait bien les choses, c’était une connaissance de connaissance, et du coup maintenant on se connaît mieux. Il dansait avec une petite italienne super cool (qui a perdu sa pochette multicolore péruvienne d’ailleurs… je passe le message). Plus que pécho ou passer la soirée, j’aime m’endormir en pensant que j’ai échangé avec des gens enrichissant. Clairement c’était le cas. Le gars était posé mais drôle, charismatique mais super gentil. Avec mon pote, on les a bien aimés. Finalement, moi qui suis d’une nature assez méfiante et bordélique, j’ai fini par embarquer ce petit groupe en after chez moi.
J’ai fini à 9 h chez moi. On a quitté la soirée vers 7 h (comme des petites cailles, mais bon il faisait trop froid), on a essayé d’être gentil avec le chauffeur, mais clairement on piaillait on était relous. Chez moi, on s’est achevés en sifflant mon rhum ambré (RIP les crêpes au rhum de la Chandeleur) et en parlant de la vie, et la mort, et de l’amour. C’était bien. On était tous les quatre, en réanimation. Le radeau de la méduse sur ma couette. On était pas sobre sobre, mais c’était bien. Bon ok, je déconne on était satellisés mais c’était merveilleux.
J’étais au restau avec mon frère ainé pour lui débrieffer la soirée qu’il a raté parce qu’il était malade samedi (paix à ton âme darling) et que ça lui aurait beaucoup plu. J’avais siesté toute la journée et pris une douche, donc j’étais en parfait état, épanouie et euphorique. Encore innocente quant à l’imminence du lundi matin. Je pensais déjà à samedi prochain. Comme par hasard, y a déjà plus de préventes pour la Station, mais bon, tout ça va s’arranger.
YANNIS
« Chocs thermiques !!! »
Yannis, hater sur Instagram, vous avez sûrement déjà complimenté ma veste transparente/brillante super saillante mais très inconfortable
J’ai vu l’event sur Facebook, la vidéo de cover me parlait bien, et surtout : tout le monde autour de moi y allait !
Putain, ça va jamais rentrer ! (y avait du monde dans la queue sans prévente)
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Chocs thermiques !!!
Raconte nous ta vrille de la nuit
Très tôt, vers 2 h, quand j’ai capté qu’un mec avait… un truc qui sortait de sa braguette, caché sous son manteau. J’ai mis un petit moment à m’en remettre.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?
J’ai perdu mon briquet (il est trop cool, rose, avec un slip léopard… trop cool quoi) et j’ai passé la soirée à râler… avant de découvrir le lendemain en râlant (encore) sur l’event Facebook qu’une pote l’avait embarqué (Manue, je te retrouverai)
UN AVION DE CHASSE ! (et sans doute aussi un vilain rhume)
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Il devait être entre 3 et 5 h quand un mec passait des espèces de sons hip hop electro ultra chelou… du genre de ce qu’on entend à la Parkingstone. Les détesteurs ont détesté, moi j’ai trouvé ça chan-mé !
Une petite meuf de 18 ans ultra saoule qui a voulu essayer ma veste… on a passé 10 minutes à essayer de faire un selfie pour son insta. Ça s’est fini en vidéo de danse très très caliente/vulgaire, pas sexy du tout et hyyyyper floue. Je suis pas sûr qu’elle s’en souvienne…
Vers 7 h, plus frais que ce que j’aurais cru, et en très bonne compagnie (UN AVION DE CHASSE je vous jure)
Je trainais désespérément sur Deliveroo / Uber eats en cherchant de l’inspiration, tout en matant une série au fond de mon lit.
MANON
« Communion. «
Body-écailles-intergalactiques
Je l’organisais.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Communion.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Je crois que j’ai arrêté de boire uniquement de l’eau à partir de quatre heures du matin haha. Une fois que tous les sets étaient lancés quoi. Avant de rejoindre des ami-es pour danser longuement (et non plus deux min par ci, trois min par là), je me suis posée contre un des premiers poteaux dans la salle principale et j’ai regardé les gens… qui kiffaient… C’est un peu « cheesy » de dire ça, mais j’étais émue par ce spectacle. Bon, et après j’ai tout donné et j’ai dansé comme jajaja.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?
Un.e artiste arrive dans les loges peu avant le début de son set et me demande un thé. Je panique un peu, parce qu’on avait tout sauf du thé haha. En étant deux sur le coup, on finit par en trouver -après plus de dix min de quête intense- dans la cuisine de staff. Je lui apporte en me faufilant parmi la foule en délire (parce que son set avait commencé entre temps…). J’ébouillante quelques personnes sur mon passage… (je me suis excusée au retour hein) Je sors fumer pour me rends compte à lumière que toute ma main et tout mon avant bras étaient marqué d’un rouge bien vif. (j’avais rien senti #stress) Je décide de prolonger mon séjour dehors car, bien qu’en body, je constate à ce moment précis que le froid polaire a quelques chouettes vertues…
Doucement, j’ai pas eu trop le temps. Y’avait plein de choses à faire.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Get You Out Of My Head que Crystallmess a passé et c’est lié à la question d’après
Quand j’ai entendu les premiers « la, la, la, … », j’ai rejoint une beauty aux cheveux tressés et verts qui portait le fameux body à capuche (là, en noir) que Kylie porte dans le clip #bellecoincidence. On danse alors !
Avant midi je crois, j’ai pas regardé l’heure en toute franchise. Après avoir improvisé une piste de danse dans le salon, je me suis écrasée dans un lit. C’était en after chez quelqu’un-e de la Polychromie. Je devais être dans l’état d’une personne en teuf à la Station sur les coups de 5h/6h du matin. J’ai vécu ma soirée en décalé…
Dans mon lit, en « position latérale de sécurité ». Physiquement exténuée, mais dans l’incapacité totale de trouver le sommeil. J’étais encore dedans. Je réalisais doucement ce que je venais de vivre.