Entre la haine et l’amour, qu’un seul pas. Entre la colère et la tendresse. Entre la caresse et la violence. Un mot, un pas, une pulsion qui s’assume. Celle que franchit souvent Victor Maître, avec justesse, et discrétion. Dans le respect, et la connaissance de ses propres limites. Voilà pourquoi on se dénude. Voilà pourquoi on va plus loin, plus fort, plus mal. La nuit, pour se tester, se faire violence et savoir ce qui se cache, sous la surface.
De soi même, des autres, de ce que l’obscurité abrite. Et s’il y a bien un espace où les limites se testent, dans l’amour de la danse et du partage, c’est bien à la Myst. Techno, libérée, profondément queer et inclusive, la Myst agite les limbes du floor parisien depuis deux ans, tout en renouvelant les codes du club. À l’instar des Possession, Glory Hole, ou encore No Gender à Lyon, la Myst est une rose noire qui s’effeuille sur un BPM avancé, dans la sueur des danseurs, la sève de baisers non-volés, les embrassements qui s’attardent, tous ces regards qui se perdent pour se (re)connaître.
Ce soir, Victor Maître sera pour nous à la No Gender spéciale Myst, à Lyon, en off des Nuits Sonores, pour figer dans le noir et blanc, la chaleur du froid, le feu derrière l’apparente noirceur. Pour mettre l’eau à la bouche, quelques clichés de la dernière Myst : Space Punk. Attention les yeux.