Sueur et volupté, désir et chair étalées, excitation et nouvelles incarnations de soi. Exaltation des sens, dans l’enfermement secret. La nouvelle free party se trouve sous terre, à seulement quelques mètres des décors, en backstage de la vie, dans l’ombre d’une ampoule qu’on dévisse, derrière une porte d’escalier mal refermée ; la nouvelle free party est corps et coeur, tout rassemblés, tout dévoilés, en arrière cour du quotidien.
La Maison fait partie de ces mystères dont certain.es n’entendent parler qu’après coup. « C’était incroyable, j’y suis arrivé par hasard, et en suivant des gens que je ne connaissais qu’à peine ; j’y ai passé un moment exquis, unique, brut, que je ne saurais décrire ». En quelques mot, c’est ça, la peine des mots, pour décrire ce qui n’en nécessite peut-être pas. Alors pour la dernière édition publique, on a demandé à l’un de nos photographes préférés d’aller y jeter un coup d’appareil. Romain Guédé, pas choisi au hasard celui-ci !
Parce que Romain Guédé ne shoote pas. Il peint. il dessine. Il caresse et reconstitute visages, mains, dos et courbures d’échines ; de carnations salées et nuques devinées, on voyages dans ses shoots, on s’en nourrit le temps d’un arrêt sur image incandescent. C’est rapide et éternel, comme une flamme exaltée dans l’immensité d’un hiver sans jour. Le portrait est tiré dans la douceur et la tiédeur d’un instant presque pas volé. Comme une invitation au clic, le sujet se donne, se livre, un tiers de seconde pour tout capter, dans une poitrine démasquée, un cou saisi, un poignet balancé, un visage franc et assumé qui se dresse avec force. Héroïque et impétueux. Toute la force des puissants. Allez, clic !