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Mundopal : « On s’est mis debout sur nos chaises, avec la ferme résolution de ne redescendre que lorsque l’on aurait trouvé notre nom » – Heeboo

Mundopal : « On s’est mis debout sur nos chaises, avec la ferme résolution de ne redescendre que lorsque l’on aurait trouvé notre nom »

Mixtapes - Mai 4, 2018

Mundopal, on les découvrait le 21 janvier 2017 à la Vénus Club #1 des Fils de Vénus. La signature à la fois lunaire, océanique et groovy de leur techno avait séduit. Depuis, le chemin a été fait, l’apprentissage est terminé, et le duo signe. Les heureux élu ? Hydropathes Records.

Parce qu’Hydropathe Records ne fait que commencer à nous régaler (rappelle toi la release party, en octobre dernier à la Boule Noire), l’annonce de l’été sera synonyme, lundi 7 mai, veille de jour férié, à La Station, de deux nouvelles signatures. Ils s’appellent Léo Minasso et Mundopal.  L’occasion pour nous de découvrir qui se cache derrière les mystérieux Mundopal. Victor et Kévin t’on prévu de belles pépites inédites pour lundi ! Et pour l’occasion on a réussi à leur choper leur dernier live enregistré à La Station il y a quelques mois. La release party c’est lundi, le live inédit (quasi), c’est right now !

Mundopal, vous en êtes venus comment à la musique ?

Mon premier tilt avec la musique reste la B.O. de Zelda « Ocarina of Time » ! Kevin et moi avons commencé comme beaucoup : un groupe de rock avec des copains. Puis on s’est intéressés à d’autre genres musicaux, de la funk au jazz, en multipliant les partenaires musicaux. Léo Minasso jouait beaucoup avec nous d’ailleurs, on reprenait des morceaux de Herbie Hancock et Marcus Miller. J’ai rencontré Kévin en école de musique à 19 ans. Son oncle nous avait rempli nos ordinateurs de plug-ins et de banques de sons ; on lui en doit une belle à vrai dire ! On a commencé par produire quelques tracks de hip-hop (on a de sacrées pépites à sortir, si vous êtes sages et venez nombreux à la release…!), tester nos prods en teuf le plus souvent possible, devant des publics très différents, histoire de comprendre quels genres de musique plaisaient à quels types d’événements. À partir de là, c’est devenu frénétique : on s’est enfermés chez Kevin, avec Léo aussi, pour vraiment trouver les sonorités et rythmes qui nous transportent avec le public. Notre style est tout simplement le syncrétisme de nos influences individuelles et de nos expérimentations communes.

Et le nom, Mundopal, il vient d’où ?

Trouver un nom, à moins d’un coup de chance, est toujours un vrai casse-tête. Un jour, on s’est résolus à forcer le destin : on s’est mis debout sur nos chaises, avec la ferme résolution de ne redescendre que lorsque l’on aurait trouvé notre nom ! Au bout de 45 minutes et autant d’idées affreuses, du genre « Floor is Lava » (sic…), Kévin est parti sur une réflexion autour du mot « Opal » (la pierre précieuse). Mes origines espagnoles ont fait le reste et « Mundopal » est sorti de terre. Petits regards satisfaits, le sol était redevenu moquette, ça sonnait bien.

Trois mots pour décrire votre musique ?

Technique, groove et … harmonie ?

C’est quoi la recette d’un bon dj-set vs d’un bon live ?

Une grosse banque son, un bon matériel de mix, et le plus important, être à l’écoute. Sentir les gens, le public, la soirée. Pour le live c’est différent, on s’adapte un peu moins au public dans la mesure où la performance est préparée. L’écoute reste importante puisque l’arrangement autour des compositions se fait en live. Ensuite, il ne reste plus qu’à toucher du bois pour que la magie opère !

Et on fait encore la fête Mundopal ?

Je fais un peu moins la fête maintenant, je préfère les petits comités, avec les potes et la famille. J’ai trop l’habitude de participer à la « fête » en y contribuant, du coup je ne m’impose pas de sortir le samedi soir juste parce que c’est le « samedi ».

Votre rôle, la nuit ?

Celui des gars qui cassent le dancefloor de 3 à 5 h du mat. Ce sont les vrais piliers de la réussite d’un événement.

Et sinon, en dehors de la musique ?

Moi j’habite à Hanoï au Vietnam depuis novembre, et entre le son et m’installer ici confortablement, le temps passe vite. J’aurai 28 ans dans 3 mois. Kévin est ingé-son en freelance et il a 27 ans.

Votre rêve ultime ?

Pour moi c’est d’avoir mon permis avion et le Dodo qui va avec.  Kévin, sa vie lui suffit à rêver…

—> Hydropathes Records Release Party w/Mundopal Leo Minasso Ovhal44

Adeline Journet

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