On les considère parfois comme des poupées qui se tiennent là, rigides, belles et froides comme une fausse image de paradis, derrière des platines auxquelles elles ne captent rien. Pas le cas de Léa Occhi, ni de toute une nouvelle génération de DJ qui ne se font pas (forcément) les ongles. La DJ, cet espèce en voie de visibilisation qui s’affirme un peu plus chaque nuit, à chaque booking, à chaque pas en avant.
Elles sont celles qui brillent un peu plus, pas grâce à leur shampoing mais via des sets plus créatifs les uns que les autres, de nuit en nuit. Au-revoir douceurs et caresses dites « féminines », une fille derrière des platines peut envoyer (bah ou-é), de la plus lourde race de pâté, au plus délicat des foie gras. Longtemps qu’on le savait, mais les clichés ont encore, malheureusement aujourd’hui, bon dos et encore une longue vie qui s’offre à eux. Sic. Léa Occhi prouve, via des sets sombres, bien menées et full energy, que le genre joue, selon ce que l’on pense et désire être, et selon là où l’on veut amener son public. La preuve avec « Rituels« , une mixtape techno coup de poing. Merci Léa, qu’on retrouve vendredi pour l’apéro à Garage.
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Imaginé par la web-radio et chercheuse de pépites PWFM, en collaboration avec le club des quais de Seine, Garage, le Spring-Board Contest met en avant, et cela jusqu’au 21 juin, jour de finale et du début de l’été, 30 jeunes artistes en recherche de visibilité. Un mot d’ordre ? La musique électronique. Des tendances ? Techno, house, disco, macro. Une vibe ? Celle de l’énergie et du renouveau. Tous les vendredi, Garage se transforme en l’arrière-cour expérimentale de la nouvelle scène parisienne. On retrouve donc Léa Occhi vendredi 4 mai prochain pour l’édition Round 5 – 100% techno au côté de Minh et Kino !
Léa, comment tu en es venue à la musique ?
Je suis intriguée par la musique électronique depuis mon adolescence. Grâce notamment à mon oncle allemand qui nous faisait écouter ses disques Techno avant le diner de Noël. Puis il y a eu ce concert de Paul Kalkbrenner, mon premier au Zénith. Sans commentaire.
Enfin, un week-end à Berlin et mon coup de foudre pour mon homme allemand n’ont fait que confirmer cette fascination effrénée pour la capitale allemande et son état d’esprit. M’orienter vers la musique techno est donc arrivée comme une évidence.
Pourquoi ce nom de scène là ?
Occhi signifie les yeux en Italien. C’est une amie qui m’a proposé ce nom entre le plat et le dessert. Ahah discussion totalement informelle mais au final le nom est resté !
Ta musique d’ailleurs, en trois mots ?
Puissante, rythmée et mentale !
Faire la fête, ça représenter quoi pour toi ?
Faire la fête pour moi est un état d’esprit. Un échappatoire du quotidien où la musique, le partage, le respect et la liberté se lient le temps d’une soirée.
Ton rôle dans la nuit ?
Mon seul objectif est de faire voyager les gens et arrêter de temps.
A côté de ça tu fais quoi ? Tu as quel âge ?
J’ai 24 ans ! Je suis chargée de communication pour une super marque de sur mesure : RIVES à Paris.
Ton plus grand rêve ?
Faire un tour du monde, découvrir comment est la fête ailleurs pour ramener un peu de chaque voyage dans mes sets et futures prod.