Les 5 teufs à ne (surtout) pas rater en octobre 2018 à Paris – Parce que la rentrée de septembre a franchement cassé les genoux du tout Paris-banlieue. On s’en ai pris des claques dans la tête. Des bonnes et des moins bonnes. D’une trique sonore de 2h du mat’ à une interdiction de fête, il n’y a qu’un pas. On nous l’aurait dit, on y aurait as cru. Et pourtant. Et pourtant, faire la fête comme on l’aime n’est pas une fin en soit, mais reste un exutoire efficace. Le message est passé, l’été est fané, les armées sont formées.
1 – du 10 au 11 octobre – Grande ouverture du (pardon) (114 rue Oberkampf)
Pourquoi ? Quelle plus belle manière de s’excuser, qu’en faisant la fête ?
En vrai ? On ADORE les bars éphémères et les initiatives festives qui changent le quotidien. Pas seulement le weekend, pas seulement une fois tous les deux mois, mais ton quotidien, le vrai, celui qui pue ou qui sent la fleur, tout dépend, mais l’authentique, le pur. Des initiatives festives, quasiment de quartier, pour lesquelles on va se prendre d’amour, auxquelles on va s’attacher, pendant un temps, parce qu’elles impactent nos vies, au jour le jour et peuvent tout changer, tout chambouler, on dit « oui ». Surtout quand c’est signé Brain Magazine, et qu’on se fend la poire d’avance. On s’en souvient avec le 824 heures, qui avait foutu un gros bordel dans la nuit parisienne. Pas besoin de prévente, pas besoin de sortir 25 boules pour passer une bonne soirée, tout était simple, tout était radical et instantané, en pleine semaine, on y retrouvait la famille, aisément, sans penser au lendemain. Avec le (pardon), la sentence à venir semble assez similaire, avec une dose d’humour et d’absurde en plus. Merci, et pardon d’avance de prévoir d’y passer nos huit prochains mois ! Mention spéciale pour les orgas : « Si vous arrivez dans l’open space le jeudi matin en portant les mêmes vêtements que la veille et avec une mine dégueulasse parce que vous avez dormi quarante-cinq minutes max et pas chez vous (pardon)«
Tu es… Raphaël. Toi ce que t’aimes en soirée, c’est quand ça dépote, qu’il y a tes potes, et qu’on se fend le fruit, qu’on se tape les côtes, qu’on se brise les reins, à rigoler, rigoler, rigoler, comme des forcenés. Toi ce que t’aimes en soirée, c’est faire des blagues et danser, désarticulé, à l’image de ce qu’il se passe dans ta tête : beaucoup de choses, beaucoup trop de choses, des étincelles, et des explosions à gogo. Gogo, c’est ton surnom, quand vient la nuit. Gogo par ci, Gogo par là. On t’invite partout, à n’importe quelle heure, pour ambiancer le tierquar, faire vibrer l’apéro, renverser l’after, du lundi au dimanche, de 20 h à 6 h. Raphaël aka Gogo, tu trempes ta plume, la journée, pour mettre au propre tes coups de rage, tes colères et tes doutes, avec humour parfois, avec velléité souvent, avec mélancolie tout l’temps. T’écris pour des gros papiers, mais sans gros sous. Raphaël, t’as pas l’air comme ça, mais t’es un gars qui s’attache, un gars qui au fond, fait jamais tâche, même quand tu te lances dans les pires et les plus longues démonstrations politiques, un p’tit coup dans le nez, dans les plus emmerdées des prises de consciences philosophiques en public ; Raphaël t’as tellement d’choses à dire, même si en vrai, tout ce qu’on retient de toi, c’est que ça fait « clic », c’est qu’tu nous fais rire, et sans jamais aucun « hic » !
L’artiste qu’on y attend : Scratch Massive pardieu, jeudi en dj set spécial juste avant la sortie de leur nouvel album, Garden Of Love, le vendredi 26 octobre !
Heure de pointe : Minuit pile poil !
Potentiel de chope : 23 % à minuit parce qu’en semaine, tout le monde ne sera que « pompette » ; 99% à 4 h 57 parce que faire la fête en pleine semaine, forcément, ça fait vriller et plus vite que d’ordinaire.
% sauvagerie/déviance : 84 % parce qu’on y a pas encore mis les pieds, mais qu’on sent que ça va être très très drôle.
Les bails : de 22 h à 5 h du matin les deux soirs, et c’est évidemment, GRATUIT.
2 – vendredi 12 octobre – Pardonnez-nous de fêter notre anniversaire le douze octobre (Grand Marché Stalingrad – La Rotonde)
Pourquoi ? Parce que visiblement, octobre 2018 est le mois du GRAND PARDON. Mais attention, aucun rapport entre le bar de nuit (pardon) et le crew maintenant quasiment mythique Pardonnez-Nous ! *Toute ressemblance avec un nom de produit, d’organisationoudepersonne existant serait purement fortuite*
En vrai ? Parce que Pardonnez-Nous, c’est un crew, un vrai, qui sait suer, faire des pieds et des mains, en bref, en chier, pour rentre heureux son public, ceux qui les suivent depuis le début, et même ceux qui ne les connaissent pas encore. Pardonnez-Nous, c’est le genre de bandes de copains, capables de te sortir un « Pour toi, public », au micro, en lançant un track qui fait crier les bas-ventre d’une salle de 700 personnes, à 4 h du matin, simplement parce que tout est parti en biberine et que les murs tombent autour d’eux. « Plus rien à perdre, on donne tout tout tout ». Pardonnez-Nous, c’est un crew, un vrai, des mecs qui s’aiment à la folie et qui s’écharpent comme une famille le ferait. Mais pas n’importe quelle famille, Pardonnez-Nous c’est la famille qu’on se choisit, c’est la famille qu’on se construit, c’est le frère, la soeur, à qui on pardonne tout, parce que l’amour, parce la rencontre, la belle et rare rencontre… Alors pour leur anniversaire, leurs quatre ans de fête en pagaille, de tapage nocturne toujours excusé, puis leurs 4 ans de génie musical, aussi, parce que Pardonnez-Nous c’est la musique avant tout, on leur devait bien une petite place au chaud !
Tu es… Lila. On te prend souvent pour une fille toute douce, toute calme, toute posée. À l’inverse, tes parents te connaissent comme la petite dernière sur-excitée de la fratrie. Tes nuits, contrairement à ce que pensent tes boss, ressemblent à des Leaving Las Vegas en repeat. T’es une grande nostalgique des années que t’as pas connues, t’as le fond de l’oeil jauni, à force de te rincer à l’italo-disco, t’as le tympan affuté et l’oreille d’un vétéran qui aurait pu déjà tout écouter ; c’est sans doute à cause de tes frères, qui s’égosillaient sur du punk et de la coldwave pendant toutes ces années, à travers les murs qui tremblaient, depuis leurs chambres à double-tour fermées. Lila, on te prend souvent pour une fille facile, parce que tu t’assumes comme tu es, tu danses comme ça te vient, tu parles et tu ripostes, même quand c’est vain mais qu’tu sais bien que t’as la situation en main ; belle et divine, drôle et facétieuse, rieuse et éternelle. Fraîche et pimpante, rêche quand il le faut, et piquante. Lila, on te dit souvent, à 6 h du matin, au détour d’une rue et d’un joint qui s’consume, que t’es la femme parfaite, insaisissable, impénétrable, et bien faite, de la tête, aux hanches. Lila, on te pardonne tout, même et surtout quand t’as tort. Lila, t’es la raison pour laquelle des crew comme Pardonnez-Nous existent, pour faire danser des créatures uniques comme toi, pour faire valser, rêver, valdinguer des fleurs comme toi, qui ravissent l’oeil et arrachent la paume des mains, de trop s’en approcher. Lila, y’en a pas deux comme toi.
L’artiste qu’on y attend : Ils sont cinq jojos à faire tourner les platines chez Pardonnez-Nous, mais pour une soirée, juste le temps de cette nuit-là, le crew s’agrandit à… dix, voire onze membres… Teasing teasing teasing, quand tu nous tiens… Mention spéciale pour Aubry, aka l’intellectuel des platines.
Heure de pointe : 1 h du matin, pas après, sinon tu vas en prendre pour une heure de queue. Conclusion de la démo : VIENS TÔT.
Potentiel de chope : En famille on chope pas ! Quoique, chez Pardonnez-Nous on est pour le partage, puis on se pardonne tout. Allez, un beau 81 % !
% sauvagerie/déviance : 82 %
Les bails : de minuit à 6 h du matin ; entre 8 et 10 balles selon si tu prévois ta prévente !
3 – du 12 au 14 octobre – Plein Air 2018 — Dernier week-end (La Station-Gare des Mines)
Pourquoi ? Parce que le weekend de fermeture du plein-air, est, avec le weekend d’ouverture, l’une des plus douces réunions de famille de la Station-Gare des Mines. Profitons-en, les bonnes choses, les histoires d’amour, les rencontres qu’on pense éternelles, ne durent jamais.
En vrai ? C’est l’occasion de faire une dernière fois cette année, la fête dehors, le nez à l’air, d’humer les vapeurs d’amour, de faire d’énièmes aller-retours, entre les différents groupes de potes, de se prendre les pieds dans la poussière et les cables, de s’écrouler dans les canapés et les transats humides (de sueur ou de pluie ou de bière ou d’amour, au choix), de se hisser sur les côtés pour mieux voir la fosse, de manquer d’y tomber par quatre ou cinq fois, de s’y jeter, aussi, oui oui, pourquoi pas, en bref, c’est ta dernière chance de slammer bébé. Après, à l’intérieur, tu pourras encore t’amuser hein, mais pogotter oui, slammer non, ou tu vas teeeeelllleeeeement mal finir…
Tu es… Nico. Régisseur des premières heures. Toujours le sourire aux lèvres, toujours le mot pour rire, toujours l’oeil qui pétille, toujours le coeur qui frétille. La Station, c’est ta maman, celle qui t’a sauvé, celle qui te prend dans ses bras quand plus rien ne va, celle qui sèche tes larmes quand t’as le corps en berne, celle qui règle tout, quand t’as plus un sou. La Station, c’était un peu ton rêve à toi, quand t’étais gosse. Trouver un endroit, un moment de vie, qui pouvait caresser le quotidien, t’enlacer sans rien demander en retour, te bercer quand tu peux plus penser, et te marquer d’un trop-plein d’amour, sans prévenir en fait, et pour toujours. La Station, t’en grinces un peu à l’intérieur, quand tu penses à sa fin, qui sans doute, un jour viendra te briser les reins. Tu vas en pleurer, ou-ai, ça c’est sûr. Parce qu’avant la Station, t’avais pas grand espoir de tomber un jour sur un taff qui puisse tout bousculer. Avant la Station, c’était avant. Après la Station, ce sera après. Une chose est sûre, dans 20 ans, tu pourras te la péter et raconter à tes gosses que toi t’as connu la Station, que c’était une grande époque pour la fête à Paris, une phase majeure de la nuit, et que toi tu l’as connu, de l’intérieur, du plus profond du coeur. Après la Station, ce sera plus jamais pareil, mais après la Station, t’auras plus jamais peur.
L’artiste qu’on y attend : Jessica93 et Mourn pour le premier plein-air et un petit France Sauvage à l’intérieur pour vendredi, Saint DX à l’intérieur samedi et mention spéciale pour le karaoké d’Usé dimanche à 21 h !
Heure de pointe : vendredi 22h parce que tu seras tout frais, samedi 2 h parce que tu seras encore en after, et dimanche, t’auras pas dormi, donc t’y seras pour 14 h et tu réaliseras que c’est pas encore ouvert. Mais garde la pêche.
Potentiel de chope : Vendredi 20%, repérage. Samedi 77 %. Dimanche, tout dépendra de ton état à toi, pas de celui des autres.
% sauvagerie/déviance : 85 %
Les bails : vendredi de 20 h à 6 h, samedi de 16 h à 6 h et dimanche de 15 h à minuit. Prix entre 10 et 15 euros par soir, et si t’es rapide, tu chopes ton pass 3 jours pour seulement 20 balles !
4 – samedi 27 octobre – RAW x Tapage Nocturne (La Machine du Moulin Rouge)
Pourquoi ? T’as vu le nom en haut de l’affiche (paix à ton âme, Charles) ? CJ Bolland ça te dit quelque chose ? On dit ça juste comme ça, mais si t’es un vrai tu connais, si tu connais, t’as déjà ta prévente de réservée, t’as déjà ta soirée de bookée.
En vrai ? Parce qu’une alliance nocturne Paris-Lyon, c’est difficile à rater. Aujourd’hui que Lyon est devenue sereine et profondément innovante en matière de rendez-vous festifs, un combo pareil, tout de techno, break beat et acid vêtu, c’est une proposition en mariage à laquelle on ne dit pas non. Car Lyon a la chaleur et la fureur des années folles, son énergie renverse, sa folie n’a de cesse, et certains, actuellement même, sur le pavé, y restent. Bon Dieu non, quelle drôle d’idée de déménager à Lyon, on y fait quasiment plus la fête qu’à Paris non ? Alors la jeunesse et la fougue, on se la garde pour une nuit seulement, le samedi 27 octobre, une nuit de jouissance et de ravissement total ; une jouissance des plus sombres, un ravissement des plus apocalyptiques. Raw pour les ténèbres, Tapage Nocturne pour les murs qui s’affolent, et un line-up frais comme la vie, de quoi s’en mettre une bien bonne avant de remettre le couvert pour les fêtes d’Halloween.
Tu es… Tarek. T’as 24 ans tout mouillé(s). En master de psycho, tu te demandes tous les matins pourquoi tu vas en cours. T’aurais bien aimé faire une école de mode. Mais t’avais ni les moyens, ni la foi de passer ta vie à fréquenter des boloss. T’avais hésité avec la philo. Puis tu t’es souvenu que t’aimais philosopher, dans ta vie, à la terrasse de tes bars préférés, au fumoir de n’importe quelle teuf, même en hiver, mais que t’étais pas fan de Socrate, ni de Platon, ni des bouquins en général. Tarek, t’as la tête bien faite, tu sais que tu f’ras un truc de ta vie, un truc bien, mais très clairement, à 24 ans tout mouillé(s), t’as vraiment la flemme de tout. Le seul endroit où tu te sens partir, c’est en teuf, quand la musique t’éclate les oreilles, que le son t’écrase la tête et que t’oublies tout, tes regrets, ta flemme et tes emmerdes. Puis maintenant, t’es marqué à vie. C’était en mai 2015, un pote à toi jouait dans une free, c’était sous terre, on respirait pas top, une fille à côté avait fait un malaise, mais toi t’étais bien, tu kiffais le son, dans ta bulle, sans trop te poser de question. Puis ton pote avait lâché une bombe, sans prévenir : Mindwar de CJ Bolland. T’avais cru t’évanouir tellement tu contrôlais plus rien. Grosse perche. Pleine montée. Les lights dans la gueule et la machine à fumée qui s’emballait. À 1 minute 30 du track, t’étais devenu fou. T’avais crié, hurlé, vociféré pendant quasiment cinq minutes : « Insane », « Insane », « Insane ». Tu gesticulais dans tous les sens. Bon. T’avais clairement eu la gaule de ta vie.
L’artiste qu’on y attend : CJ Bolland bon sang ! Légende belge de la techno, de l’acid des années 1990, l’une des plus rares, l’une des plus mystérieuses. Un papa dont on a si peu l’occasion d’hurler le nom qu’on pourrait l’écrire sur les murs des milliers de fois en attendant le grand soir ! Bonus : JKS au sous-sol, oh la la.
Heure de pointe : 2 h
Potentiel de chope : 70 %, t’es là pour danser putain.
% sauvagerie/déviance : 92 %
Les bails : de 23 h 55 à 6 h ; 16 euros.
5 – mercredi 31 octobre – Une Nuit En Enfer II (Petit Bain)
Pourquoi ? Parce que tous les ans c’est la même chose. « Allez, cette année, je fais un truc de fou pour Halloween, je me déguise, je me transforme, je me la colle et on trouve la meilleure soirée de Paris pour la nuit ! ». Ça finit toujours mal. Halloween, c’est un peu le nouveau « nouvel an ». Ça part toujours dans tous les sens, mais jamais là où tu veux. CQFD.
En vrai ? Pour Buffy sur l’affiche ? Pour l’affiche elle-même, imaginée par la géniale Anna Wanda Gogusey ? Pour Marie Davidson, parce qu’on connaît ses lives et que l’un d’eux nous a marqués à vie, qu’on ne s’en est toujours pas remis ? Pour cette prog au pieu affuté qui met la chasseuse à l’honneur avec six tueuses et un seul vampire (quoi que tout reste à prouver) ? Pour l’envie de passer une fête d’Halloween sous le signe d’une obscure et terrifiante réminiscence du passé, de corps sonores qui se lèvent du sol, à la fois vides et électriques, froids et attirants, chauds et brûlants comme les enfers ? Pour tout ça. Ha bah ça va être sympa cette petite veillée mortuaire !
Tu es… Chantal. 56 ans, depuis 1989 à la régie de Canal – (les noms ont été changés pour préserver l’anonymat des personnes et institutions, ndlr) ; t’as connu l’époque Lydia Lunch, Siouxsie, Nina Hagen, toutes ces femmes fortes qui ouvraient leurs gueules sans demander leurs restes. Toutes ces meufs qui en avaient dans la tête et pétaient des cables à la gueule de la société. Toutes ces tueuses qui t’ont inspiré la vie, le parcours, le destin. Dans un autre genre y’a eu Despentes (et y’a toujours d’ailleurs), les Catherine Breillat, qui ont, souvent, chamboulé ta vision des choses, rappelé à l’ordre ta rage d’adolescente, remis les choses en place, de si nombreuses fois. T’es ce qu’on appelle aujourd’hui, une « maman cool », un brin « darkos » comme disent tes deux filles. Tu comprends pas toujours quand elles parlent, mais tu les accompagnes souvent en soirée. Pas pour faire genre, pas pour devenir leur copine, mais parce que, s’il y a bien un truc qui chez toi n’a pas bougé, c’est ta frénésie de fête, ton appétence au rituel nocturne, ta férocité de danse. Alors oui, tu les accompagnes pas tous les weekends, parce que du haut de ta pré-retraite qui arrive bientôt, tu mets très clairement deux trois jours à t’en remettre. Mais de temps en temps, elles te traînent, t’as même pas à insister, dans des caves, hirsutes, ramassées, suintantes et puantes, pour un concert de rock, de punk, de noise. Tu commandes une bière, tu paies ta tournée aux copains, parce que quand même, tu sais à quel point ils galèrent ces mioches ; tu te roules une blonde, tu discutes, tu te fais même parfois brancher par un copain gonflé, effronté, ou juste courageux (au choix), de tes filles, et tu profites. Tu profites parce que la vie s’arrête pas quand on a des enfants. La vie s’arrête pas quand on a 56 ans. La vie s’arrête jamais quand on aime la nuit.
L’artiste qu’on y attend : Oko DJ qui créé clairement la sensation depuis cet été, un peu partout où elle passe, de ses sets bizarroïdes et géniaux. Oktober Lieber parce qu’il paraît qu’elles ont de nouveau morceaux à jouer. Puis Marai, parce qu’il n’y a pas d’Halloween qui vaille sans une bonne et dure plongée aux enfers.
Heure de pointe : 23 h 59, bah ou-ai, qui a dit qu’il fallait pas être à l’heure aux soirées ?
Potentiel de chope : un mignon 44 % pour l’ouverture, un certain 11 % en milieu de soirée car ça va frictionner sec, un joli 99 % à la fermeture. Vu que ce sera déjà le jour des morts, on en connaît certains qui vont s’y donner à coeur joie. On a qu’une seule p***** de vie.
% sauvagerie/déviance : 88 %
Les bails : de 23 h 59 à 6 h ; entre 12 et 16 euros