Les 5 teufs à ne (surtout) pas rater en juillet – Parce que le mois de juillet, c’est le Paris qui devient désert. Les métros qui respirent, les bons clubs qui se vident, les espaces extérieurs qui se fleurissent, les beaux visages qui apparaissent ! Paris en juillet, c’est un peu la fête tous les jours. Avant de tout quitter en août et de laisser la capitale à ceux qui restent. Focus sur cinq fiestas pour prendre ta nuit en main !

En juillet, contrairement à certaines années, le rythme de fête n’a pas forcément décéléré. On entame le mois avec la toute première Shemale Trouble estivale et champêtre de son histoire à la folie, samedi 7 juillet. Il va faire chaud, prévoie ton brumisateur pour queeriser la populace. Direction ensuite le Zarma Karma festival le weekend d’après, pour deux nuits de folie où l’amour, le vrai, l’authentique, risque de déborder de tous côtés [ANNULÉ]. Et pour ceux qui restent, on fait la fête, solidaires, avec Les Éveillés et Act-up Paris, samedi 14 juillet, histoire de se réveiller un peu, en ce jour de Fête Nationale. C’est en direct de ta Station-Gare des Mines préférées, et le line-up est dément. On enchaîne le vendredi 20 juillet avec l’avant-dernière BNK de la saison. Plus brute et plus intimiste, comment envisager un été sans une nuit brutale et techno ? Enfin, le lendemain, direction la fête des perruches à paillettes avec la très cachée Alter Paname et ses cinq scènes pour te faire tourner la tête. Si t’as le sens du détail, mais un penchant pour la faille, cette fête est pour toi ! On finit le mois avec la release party d’Aamourocean à LaPlage de Glazart le jeudi 26 juillet pour une nuit gratuite de A à Z. Tu vois les potes d’Aamourcean ? Bah ils vont quasiment tous jouer pour l’occasion. Ça donne envie non ? Allez, vis donc juillet comme si c’était l’dernier !

1 – samedi 7 juillet – Shem4le Trouble (à la folie)

Pourquoi ? Parce qu’avec cette chaleur caniculaire, pour le premier véritable weekend de juillet tu n’as ni l’envie ni la force de t’enfermer en club. Pas vrai ?

En vrai ? Pour la force et la chaleur que représentent les rendez-vous Shem4le Trouble. Le trouble, c’est lui, qui donne envie d’y mettre le pied, souvent. L’assurance d’arriver, non en terrain conquis, mais en territoire safe et bienveillant. L’assurance aussi, de se surprendre et de se laisser surprendre. Profondément queer, profondément audacieuse, et libre, la Shem4le Trouble ose, clame, hurle, et c’est l’une des seules. Sois toi-même, qui tu veux, autre ou fidèle, et « Let’s burn » le « straight zoo », juste pour la nuit !

Tu es… MALA. Ras le cul des mecs qui tripotent. Qui passent les mains là où il ne faut pas. Des sifflements. Miaulements et autres signes d’intérêt dévastateurs sans charme ni beauté. Marre d’être objet, au service de fantasmes sans folie. Marre d’être image, au bon vouloir des pires couilles molles. Marre d’être toi, jamais pour eux. D’être toi juste la surface. La vitrine sans fond. Marre de pas pouvoir danser sans rentrer les fesses. Marre de pas pouvoir twerker sur tes potes sans geste déplacé de parfaits étrangers. Mala, t’as mal, de plus en plus, à ta rue. Rien ne change. Quand on te raille pas sur un trottoir, on se déplace pour te demander comment tu fais pour te supporter. Quand on te traite pas de salope, on te traine par les cheveux et on t’écrase une clope sur le coin de l’oeil. Ou-é, c’est arrivé. La semaine dernière. T’as même pas pleuré. T’as juste dit « plus jamais ». Mala, t’as mal à ta vie, souvent. Mal au dos, de courber l’échine un peu trop, facilement. À ton goût. Mais à force de parfois vouloir disparaître, tu te demandes même si t’es pas morte. Boum. Disparue comme ça sans qu’on t’aie rien dit. Mala, t’as besoin d’espaces où t’es safe. Et s’il y en a peu, il y en a de plus en plus. La Shem4le Trouble, c’est ton rendez-vous bonheur. Celui qui soigne tes silences. Mala tu parles peu, mais qu’est ce que tu danses bien putain. T’es belle comme quelqu’un qui parle d’un coup à n’en plus savoir. Comme quelqu’un qui se s’rait retrouvé.e, à n’en plus pouvoir.

L’artiste qu’on y attend : Le cocasse et fou furieux Martin Gugger, du groupe Salut C’est Cool.

Heure de pointe : 01 h 31

Potentiel de chope : 91 %

% sauvagerie/déviance : 91 %

Les bails : de 23 h à 06 h, 6 euros avant minuit, puis 10 euros !

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 [ÉVÉNEMENT ANNULÉ REMPLACÉ PAR… VOIR QUELQUES LIGNES PLUS BAS]

2 – du vend. 13 au dim. 15 juillet – ◢ Zarma Karma Festival – 2018 ◣ (à une heure de Paris)

Pourquoi ? Honnêtement ? Parce que ce petit festival tout mignon qui ne paie pas de mine (de crayon, belle affiche par ailleurs !), annonce du lourd, du très lourd. Une folie. Pas un événement pour hippies qui « chillent ». Pas une folie ratée comme celle remplie de « mini amour » du weekend passé. Pas un festival de potes qui va tourner à la catastrophe non plus. C’est du bien tourné, c’est du rodé, et c’est là un bel et authentique amour de la teuf qui va voir le jour avec le Zarma Karma festival pour deux nuits dorées.

En vrai ? Subtyl x Edyfis x Mermaid Express. Ça suffit à motiver n’importe qui non ?

Tu es… MACHA. Tatouée de la tête aux pieds, percée quand t’avais 16 ans, en Inde et Pakistan, quelques trous béants sur les oreilles, quelques uns aussi, dans le crâne (mais t’assumes), et de minis orifices dans le coeur. T’en a vus, ou-é, de toutes les couleurs, malgré tes quelques 33 ans. T’as fait le tour du monde, rencontré divers alter-égo qui t’ont faite entière, pleine, ouverte à tout aujourd’hui. Macha, t’as le coeur sur la main, le sourire béant au milieu du visage ; quand il s’agit de fête, t’es la première à danser n’importe comment, la dernière à quitter les pistes, de club, de hangar, de clairière de forêt ou de champ, quand il est 17 h et que tes potes s’éteignent à petit feu, ou se réveillent dans leurs sacs de couchage. L’énergie, tu l’as puisée quand t’avais 12 ans et tu diras pas pourquoi. Et plus récemment, quelque part, mais tu diras jamais où. Meuf, tu parles à tout le monde, tu rinces les gens que t’aimes, tu embrasses des inconnu.es quand il est 4 h 50, toujours la même heure, et que tu sens que quelque part, le soleil se lève déjà. Tu passes tes nuits à découvrir les corps qui t’entourent et dansent autour de toi, mais t’as ton monde à toi, rempli de plus doux délices, où tu parles yoga et mantras, puis certains vices dont tu parles pas. Chacun son petit monde, chacun son jardin, chacun son karma putain !

L’artiste qu’on y attend : Le secret guest annoncé récemment : DJ AZF zarma !

Heure de pointe : Clairement, si tu prends qu’un pass un jour, tu vas le regretter, donc reste tout le weekend !

Potentiel de chope : Un bon 94 %

% sauvagerie/déviance : 92 %

Les bails : De vendredi 20 h à dimanche 12 h, pass un jour (vendredi ou samedi) à 50 euros (navette, camping, entrée) et pass trois jours à 65 euros

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[ÉVÉNEMENT ANNULÉ REMPLACÉ PAR… VOIR FIN D’ARTICLE]

3 – samedi 14 juillet – Les Éveillés & Act Up (La Station-Gare des Mines)

Pourquoi ? Quoi de mieux que de se réveiller, un 14 juillet ? Fête Nationale oblige, il est grand temps de te déboucher les oreilles et de faire entendre ta voix. Ou de faire ta voie, aussi. Au choix !

En vrai ? Parce que toutes les teufs des Éveillés sont utiles et pointues. Rien que pour ça, il est inacceptable de ne pas y aller. Association de soutien, par la fête, aux réfugiés, Les Éveillés font partie de ces gens de la nuit qui font avancer les choses. Non parce que ce n’est pas en agitant tes bras sur une musique qui tape que tu contribueras à quelque chose. Mais c’est en payant ton entrée, que tu feras peut-être, au moins un peu, la différence. Et à cette occasion, et au regard de l’actualité et des centaines de migrants renvoyés en dehors des frontières en dépit de leur séropositivité et du manque de soins accessibles chez eux, Les Éveillés ont décidé de reverser tous les fonds à Act-Up. Pourquoi ? Parce que la mission principale d’Act-Up est de défendre toutes les populations touchées par le sida. Voilà, on te demande pas de faire ta ba de l’année, mais viens faire la fête et sens toi un chouilla utile, pour une fois.

Tu es… YANIS. Pour toi, jusqu’à ce 4 septembre 2017, le sida n’existait pas. Enfin, le sida n’existait plus. Ou-é, parce que tu comprends, « le sida on en parle plus ». On le voit plus, nulle part, et autour de toi, à part quelques quarantenaires séropo croisés en soirées, t’as l’impression que toute la communauté est guérie. Ce 4 septembre 2017, y’avait Solène et Ariane, tes bestas, dans la salle. 120 Battements Par Minute. Tous les potes en parlaient. Solène et Ariane, du haut de leur petite vingtaine, ont pleuré pendant deux heures, quasiment. Toi t’as rien dit, rien versé, t’as pouffé quelques fois. Pas de rire, hein. Mais t’étais choqué. Juste choqué, là, dans ton siège, les yeux rentrés dans leurs orbites, à essayer de pas comprendre ce que tu voyais. Pour la première fois, t’étais confronté sur écran géant, à un truc que t’avais pas connu, dont on t’avait parlé vaguement au collège, mais qui pour toi, était de l’histoire ancienne, un truc du passé d’un siècle où t’étais même pas né. Puis ce film. Et les larmes qui ont trempé ton col de t-shirt dans le métro. Ça va c’était un t-shirt blanc, personne a rien vu. Enfin tes yeux, livides, et les larmes que t’as laissé partir, aussi, une fois rentré chez toi, en mettant un vinyle de Cigarettes After Sex sur la platine. Les larmes aussi le soir avant de te coucher, après avoir envoyé un « Grosse teuf vendredi, apéro chez oim 21h » à Solène depuis ton 3310 dernier cri. Tu sais pas pourquoi, mais depuis ce jour là, t’as plus évité les stands de prévention dans les clubs. T’as arrêté de prêter ta paille, t’as fait gaffe aux bouteilles d’eau qu’on te filait, et t’as tenté de raisonner tes potes qui se protégeaient plus depuis longtemps. T’as commencé à… prendre conscience. Du monde. Des gens qui t’entourent. Parce que tout bascule si vite. Y’a pas que le sida, évidemment. Mais y’a encore le sida.

L’artiste qu’on y attend : Madben parce qu’on adore Fréquences, son dernier album tout frais.

Heure de pointe : 18 h 30, après le cagnard, mais de quoi profiter des derniers rayons chauds du soleil, juste avant l’apéro !

Potentiel de chope : 87 %

% sauvagerie/déviance : 84 %

Les bails : de 16 h à 02 h du matin, 9,50 euros en prévente, 12 euros sur place

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4 – vendredi 20 juillet – BNK : X (secret place)

Pourquoi ? Parce que même si, en juillet, tu t’es dit « bon allez, je lève le pied sur les soirées techno » ou « Ouah, j’ai vraiment trooooop trop mal fini à la Péripate dimanche,  je me CALME », il est impossible, au final, pour toi, d’envisager l’été sans une BNK. Pourquoi ? Parce que les BNK ne sont pas seulement des soirées techno, mais parce que la BNK, c’est un esprit, dur et EBM, une scéno, une famille de darkos groovy et gentils.

En vrai ? Parce que celle-ci est annoncé comme plus sombre, plus brute que les précédentes. Tu te demandes un peu comment c’est possible. Tu te souviens de la dernière, le 2 juin dernier, pour les deux ans du collectif. La tuerie t’avait cloué au lit pendant au moins trois jours. T’avais cru jamais t’en remettre. Puis t’avais enchaîné sur un nouveau weekend des plus… insolites, comme d’hab. Pour cette édition, on attend une soirée peut-être plus brute, mais aussi plus intimiste, et pour la techno, c’est diamant !

Tu es… NORBERT. T’as jamais compris comment tu pouvais avoir 23 ans et t’appeler comme ça. Tes copains non plus d’ailleurs. Mais t’es la mascotte du crew. Du coup c’est tout bénéf, t’as jamais un rond, et comme personne veut faire la fête sans toi, on te paie toujours ta place ! L’indus et l’EBM, pour toi, y’a que ça de vrai. Au grand désarroi de ta soeur et tes parents qui captent rien, ni à tes sorties, ni à ce qui sort sur tes écouteurs d’iPod, ni à tes goûts vestimentaires. Alors s’il fallait en plus leur dire que t’aimais les garçons. Ouaaaah… Comme dit toujours Anissa « C’est direction Bled fissa fissa ! ». Les rois, pour toi, c’est Schwefelgelb. Tu les aimes, comme si t’étais un punk des années 75. Et pourtant tu quittes jamais ton Lacoste et ta pochette Luis Vuittonn. C’est cliché. T’adores les clichés. Qu’on te prenne pour une racaille alors que pas du tout. Jouer de ton image, pour toi, ça vaut tout l’or du monde. Surtout quand tu rentres dans le 7e et que les dorures de l’ascenseur font remonter le lsd de la nuit. La techno, l’EBM, ça te sort de tes carcans à toi, les carcans, propres à chacun, qui empêchent parfois de respirer, qui t’empêchent parfois d’être toi, toi-même envers et contre tous ; parce que c’est pas toujours toujours possible d’être soi-même, même quand on s’appelle Norbert et qu’on habite dans le 7e.

L’artiste qu’on y attend : Les irlandais de Tinfoil, option grosse tuerie.

Heure de pointe : 02 h 45

Potentiel de chope : 91 %

% sauvagerie/déviance : 90 %

Les bails : de 23 h 59 à 10 h du matin, à partir de 16 euros

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5 – samedi 21 juillet – ALTER PANAME : COUCOU PETITES PERRUCHES (Maison du Parc de la Bergère, Bobigny)

Pourquoi ? Parce que t’as raté la dernière. T’as « toujours » raté la dernière « Alter Paname« . T’en peux plus d’apprendre leur existence au dernier moment, quand t’as déjà tes préventes pour la Station ou un weekend de prévu a Copenhague pour un festival inconnu de dub ou de ska (si si). T’en peux plus de tes collègues qui arrivent à 11 h le lundi matin au boulot avec des « Ouaaaaah cette Alter Paname c’était tellement lourd, va me falloir deux semaines pour m’en remettre » l’air super blasé. T’en peux plus, alors cet été, tu PRENDS TA NUIT EN MAIN !

En vrai ? Parce que le festival L’été du Canal, on le connait. On le saigne, tous les ans, parce que chacune de ses fêtes, a un air d’été qui manque à Paris, un air de vacances qu’on a pas (encore) prises. Sortes de before ou d’after à nos évasions estivales, les fêtes de L’Été du Canal redonnent vie, ressourcent, et te permettent, le temps d’une après-midi ensoleillée et d’une nuit sauvage, de déconnecter, de t’évader, juste en dansant, en te collant aux danses des autres, et en fermant les yeux. Pour cette fête là, c’est TOUT le parc qui est investi par Alter Paname, à travers cinq scènes et divers ateliers et installations. De quoi t’y perdre, pour mieux te retrouver !

Tu es… JULIETTE. 37 ans. Au bord du burn-out. Déjà plusieurs mois qu’on te promet une belle promotion. Une belle augmentation qui te permettrait de voir la vie autrement. De moins stresser, moins angoisser, de mieux dormir. En bref, de moins « mourir » quoi. Au bord de la falaise, tu glisses, tu glisses, dangereusement, depuis des mois, mais t’as toujours un ou deux potes, une ou deux fiestas pour te tendre la main, pour rattraper la sauce, une fois le weekend avancé. Ouf. Juliette, tu l’as enfin eu la belle promotion. Tu vas changer d’appart, quitter le 18e et t’installer à Montreuil. Tu vas prendre des Heetch plutôt que le Noctilien. Et enfin finir de rembourser ce foutu prêt de ton école de commerce qui a déjà bien huit ans. Tu vas pouvoir arrêter d’acheter ta weed en viager, tu vas rembourser les kilos de pâtes empruntés à ce voisin dégueu que tu détestes mais qui est toujours là pour toi (et pour reluquer tes nichons). Tu vas aussi, enfin, pouvoir aller en soirée sans culpabiliser. Et te payer des verres sans avoir le coeur qui s’accélère et l’estomac qui se tord, de pas savoir si t’es à moins 1000 ou moins 1500. Tu l’as eu la grosse promotion, alors tu vas passer l’été à te détendre, enfin ! Au bord du Canal parce que, quand même, t’as pas encore pu poser de jours. Au bord du Canal parce que c’est là que les copains seront. Au bord du Canal pour retrouver la famille Alter Paname.

L’artiste qu’on y attend : Pas un artiste en particulier parce qu’on a pas encore le line-up précis, mais on est clairement excités à l’idée de retrouver Chant de la Machine sous la « serre agricole ».

Heure de pointe : Clairement, un beau 17 h pour les vrais !

Potentiel de chope : 34 % à 14 h 50 / 99% à 6 h 50 du mat’ !

% sauvagerie/déviance : 93 %

Les bails : de samedi 14 h à dimanche 09 h du matin, gratuit jusqu’à minuit et ensuite entre 7,99 et 10,99 euros !

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2 bis – jeudi 26 juillet – Aamourocean release party  (LaPlage de Glazart)

Pourquoi ? Parce que tu pensais que le festival Zarma Karma allait te tuer le mois de juillet, et qu’après le weekend du 12 t’allais passer ton été à ramasser un cocktail sans alcool à la main concocté par maman au bord d’une piscine, mais qu’en fait, le festival étant annulé, t’as décidé de passer finalement le mois de juillet à teuffer. Pour noyer ta peine et retrouver goût à la vie. Alors jusqu’à ton dernier souffle estival, avant le grand départ aoûtien, tu décides de prendre ta prévente pour l’une des teufs les plus énervées de l’année, même si la date reste un chouilla ambitieuse ! Ha bah non, pas de prévente, parce que c’est… gratuit !

En vrai ? T’as vu le line-up ? C’est clairement l’un des line-up les plus vénères que t’aies vus cette année, après la release party de Paul Seul le 10 février dernier au Trabendo.

Tu es… MARIO. Italien installé sur Paris depuis quatre ans. Tu termines ta thèse de socio depuis déjà trois ans. Mais t’as clairement aucune envie de te mettre à travailler. Toi, faire des recherches, étudier toute ta vie, et donner des cours de TD à des étudiants parfois un peu paumés, ça te va. Ton sujet ? « Sociologie de la violence par la fête dans les années 2010 ». Punk à chien quand t’avais 15 ans, tu découvres l’électro lors d’un voyage à Munich, cinq ans plus tard. Une nuit au Bob Beaman club et c’était fini. Carl Craig t’avait emporté. Le 23 juillet d’après, tu découvrais Ellen Alien, James Holden, Miss Kittin et Chloé à la Klubnacht au Berghain. Le 18 février 2012, en direct tu Metropolis Disco à Naples, tu prenais une gigantesque claque nommée Dave Clarke. Puis le 23 septembre dernier, le Dream Nation parisien te servait la légende Lenny Dee sur un plateau. Du coup, mélomane jusqu’au bout des doigts, les Casual Gabberz, Aamourocean et tous les enfants de la hardcore, tu les suis avec attention à Paris. Ils t’emmènent là où ta rage s’arrête. Exutoire, leur univers te sort des pires délires. Comme un doux mouroir, tu peux danser des heures sans t’arrêter, sans une migraine, sans une cheville qui faillit, sans un coude qui saigne. Ouah, mais dans ton coeur, c’est la folie !

L’artiste qu’on y attend : Aamourocean, quand même !

Heure de pointe : 23h pile poil !

Potentiel de chope : 78 %

% sauvagerie/déviance : 93 %

Les bails : de 20 h à 05 h 30 ; GRATUIT bébé !

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