Leur objectif de vie ? Faire danser les gens. Facile à imaginer, mais pas toujours aisé à mettre en pratique. Natlek & Nobel remportent ce défi haut la main avec le label qu’ils créent en 2016, Merge Layers et la sortie de leur premier EP à deux, Our Stab, en octobre dernier.
Demain samedi 3 mars, ils feront le voyage depuis le nord de l’Italie pour venir faire gigoter ta poitrine à l’occasion de Dancing Shoes invite Merge Layers + Teki Latex. Entre house club et musique breakée, Natlek & Nobel vont agiter l’International. Sois au rendez-vous !
Comment vous en êtes venus à la musique, chacun de votre côté ?
Natlek : J’adore donner mon avis, avoir de nouvelles idées, du coup j’ai tout d’abord commencé en tant que dj, avec des sélections musicales assez particulières, c’était une façon pour moi d’exprimer ma propre vision de la musique
Nobel : J’ai réalisé que je voulais produire de la musique électronique le jour où mon père a mis un morceau de Jean-Michel Jarre dans la voiture. J’avais six ans.
Vous vous êtes rencontrées comment tous les deux ?
Nobel : Natlek travaillait à l’époque pour le label Lucky Beard et j’ai sorti un EP chez eux, c’est là qu’on s’est connus. Nos affinités musicales nous ont poussé à créer Merge Layers.
C’est quel type de musique que vous sortez sur Merge Layers ?
Nobel : On va dire que Merge Layers s’adresse aux clubs, pour deux raisons : premièrement, en Italie, la scène club n’est pas très développée, et ensuite, parce que c’est ce qu’on aime faire et ce qu’on sait faire le mieux, la musique de club.
Ils viennent d’où vos noms d’artistes, au fait ?
Natlek : Je crois que c’est la première fois qu’on me pose la question mais du coup Natlek vient d’un mélange des prénoms de mes animaux de compagnie…
Nobel : Nobel était mon nom d’écrivain, tout le monde m’appelait comme ça, même les amis de mes parents, c’est dire, du coup j’ai décidé de garder ce nom pour la scène.
C’est quoi votre plus grande inspiration dans la musique ?
Natlek : Je suis quelqu’un de très compétitif mais je n’en deviens pas mauvais pour autant, je suis compétitif mais dans le bon sens du terme (sourire). Quand j’écoute de la musique, et pas juste de la musique de club, je parle de tous types de musique, et que je trouve de bonnes idées, de bons sons, je me dis de suite « Putain, faut vraiment que j’en fasse quelque chose, d’encore plus cool, et à ma sauce » La plupart du temps, le résultat final est quelque chose de totalement différent de l’idée, de l’inspiration de base et correspond toujours à ce que j’attends. Je dois faire les choses à ma manière et le résultat doit faire danser les gens.
Nobel : Je trouve mon inspiration, en majeure partie, des arts visuels (vidéos, photos). Je n’écoute pas beaucoup de musique de club, je n’en ai pas besoin pour en faire de mon côté, ça ne m’aide pas du tout. Je tire mes idées d’autres types de musique que j’écoute.
C’est quoi qui vous plaît dans le fait de travailler à deux ?
Natlek : Je suis également designer visuel à côté, et je crois que dans ce type de métiers créatifs, les idées, le soutien ou les critiques d’autres personnes, sont précieux pour aider à grandir.
Nobel : La seule fois où j’ai travaillé avec des gens, c’était pendant le projet Say Dubai, je n’ai jamais été un grand fan du travail collectif. Le truc le plus intéressant dans le fait de travailler avec Natlek est qu’il est très organisé et ça m’a clairement sauvé la vie (sourire)
Vous faites quoi quand vous ne faites pas de musique ?
Natlek : Je suis donc designer dans une agence à Brescia, pas loin de Milan, mais je suis également un très bon compagnon de beuverie… (sourire)
Nobel : Je m’occupe d’une soirée qui s’appelle Bravo, à Milan, et je suis dj.
C’est quoi le truc que vous aimez le plus chez l’autre ?
Nobel : Je trouve qu’il est facile de travailler avec Natlek depuis qu’il sait ce que le travail en équipe implique et représente. Puis on s’entend vraiment très bien, ça joue !
Natlek : Ce que je préfère chez Nobel ? Les messages vocaux qu’il m’envoie sur whatsapp (rire)