Il est de ces anniversaires qui ne se ratent sous aucun prétexte. C’est le cas de celui d’Horse Meat Disco à Berlin. Déjà dix ans que le collectif, né dans une cave de Chinatown à Londres au début des années 2000, agite les bas-fonds de la capitale allemande de la fête. Déjà dix ans que queers, club kids, bears, naturistes, hétéros et autres guerriers drag queens berlinois fêtent la disco dans des espaces safe, colorés et inclusifs. (english below)
L’occasion pour nous de demander à l’oeil affranchi du photographe berlinois Dima Peels, de voyager le temps d’une nuit, celle du 12 janvier dernier, dans l’intime, l’envers des paillettes, le délicieux revers de la boule disco. Au bras de son acolyte Giulia Garetto, Dima Peels a arpenté les couloirs béton brut du Trauma Bar und Kino, à la recherche des rares spots suffisamment éclairés pour figer un visage, une expression, une moue, un regard, une langue…
Sans flash, l’humain est caressé, adouci, le corps se tend, comme une façon de se donner à la tendresse, et à l’amour de l’instant, dans la libération des corps et des moeurs. Tout est chaud, tout est poème, tout est éblouissement des sens, tout est désir et émerveillement. Ouah. On a qu’une envie en voyant ces photos, c’est de répondre présent.e à la prochaine HMDB.
Sous terre, dans l’ombre et la pupille de Dima Peels, les poitrines palpitent, et se soulèvent, au rythme de la disco.
There are some anniversaries one can’t miss. The one that just celebrated Horse Meat Disco in Berlin is one of them. For ten years now, HMD, born in some London Chinatown basement at the beginning of the 2000s, has been shaking up the dark and underground queer space in Berlin. For ten years, bears, queers, club kids, straight et gay people, trans and warriors drag queens have been celebrating disco music in some safe, colored and inclusive spaces.
The 12th of january anniversary was for us the occasion to ask our beloved berliner photographer Dima Peels, to put an eye on the intimate side of the glitters. Along with Giulia Garetto, they’ve been travelling across the new Trauma Bar und Kino, searching for few spots where the weak light enabled him to freeze faces, expressions, pouts, lips, stares, tongues…
Without any flash, the Human is skimmed, soften… The body tends towards tenderness, towards the love of the instant. All that, in the emancipation of bodies, in the breaking of codes. Everything is warm and family, everything is poetry, wonder, desire. Woh. Just one need now, to rsvp to the next event, as fast as possible.