Les Nuits Sauvages

Derrière le Deck #29 : « Ma pote n’arrêtait pas de me dire : mais on est à poil, je suis à poil mais c’est génial, mais c’est génial, j’adore j’adore ! » – Heeboo

Derrière le Deck #29 : « Ma pote n’arrêtait pas de me dire : mais on est à poil, je suis à poil mais c’est génial, mais c’est génial, j’adore j’adore ! »

Derrière Le Deck - Février 11, 2020

Victor Maître

L’exploration continue, 29e report hebdomadaire. Les djs se sont une fois de plus frottés à vos corps (dégoutants) et âmes (perdues). Ils vous livrent leurs réactions à chaud, face à ce bien triste spectacle : entre effroi, amour, rejet et regard attendri.

Jickow

« Que de l’amour »

sam. 8 février – Less Drama More Techno #19 (Nouveau Casino)

Qui es-tu ?

Bonjour Heeboo, je m’appelle Celas, nom de scène Jickow. J’habite Bruxelles mais je viens de Marseille à la base. Mon signe particulier est que j’ai toujours un collier avec un bonhomme Légo que je me suis fabriqué. C’est mon emblème/logo.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

La techno, c’est que de l’amour.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Je vais être très égocentré, mais je dirais à 02h30 quand j’ai commencé à mixer. Je suis assez stressé par nature et il n’y qu’une fois derrière les platines que j’arrive vraiment à me relâcher et être moi-même, à sauter dans tous les sens, crier, danser. Chose que je ne fais que très rarement en club, sauf derrière les platines. Donc c’est toujours un relâchement et un moment de joie totale que de pouvoir communiquer avec le public de cette manière.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Le mélange des genre est ce qui me plait le plus et qui est souvent le plus improbable. Des personnes bien sapés à côté d’homme torse nue ou simplement en boxer en passant par la petite bourgeoise bien sapé aux mecs de quartiers qui veulent se la coller sur de la techno. C’est ce melting-pot qui est à la base de la culture club underground des années 80.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

C’était mon dernier track, un old timer de Paul Kalkbrenner : Gebrunn Gebrunn que je n’avais pas joué depuis des années. Il me fout toujours autant des frissons. Sinon, j’ai été très agréablement surpris par Bach qui faisait le warm-up ; ses productions sont de haut niveau… Puis il faut aussi donner une mention honorable à Ben, résident LDMT qui fait toujours des closings de très haute qualité.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais en train de diner avec Lorenzo, l’ex co-fondateur de Less Drama More Techno (avec Ben). Je me disais que j’adorais de plus en plus mixer à Paris. J’ai déjà joué au Batofar, Rex Club, Nouveau Casino, Le Petit Bain ou encore le 4 Element et c’est toujours un régal. Le public parisien est fou (de techno) et j’ai déjà hâte de revenir jouer par chez vous !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Un gars rencontré en début de soirée qui s’appelait Aurélien (Comme l’empereur) ; on parlait brièvement musique sans qu’il sache que j’allais reprendre quelques minutes après. Il voulait que ça tape plus fort. Etrangement, ce détail m’a fait rire. J’ai gardé ça en tête quand j’ai démarré.

Bach Wrecker

« Authentique »

sam. 8 février – Less Drama More Techno #19 (Nouveau Casino)

Qui es-tu ?

Je m’appelle Léo, je suis musicien et compositeur depuis longtemps. J’ai eu la chance d’avoir été soutenu par Umek, Dani Sbert et d’autres artistes de renom lors de la sortie de mon titre Black Box notamment qui m’a apporté pas mal d’opportunités. J’adore mettre ma chemise noire qui est… un peu ma chemise fétiche en quelque sorte.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Authentique.

Raconte nous ta vrille de la nuit

J’ai ressenti l’émulsion vers les 2 h du matin, et ensuite… Blackout

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Il y avait une personne qui dansait vraiment de manière étrange, je vous avoue que ça m’a fait rire.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Ben Manson et Jickow ont fait des sets plus que magique… Je n’ai pas spécialement bloqué sur une musique en particulier.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Le lendemain de date, c’est toujours le sas de décompréssion pour moi. A 20h20 ? Je venais enfin de regagner mon studio pour continuer mes productions. C’est toujours très inspirant après une date.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

J’ai vu l’artiste Lugubre danser sur le dancefloor, inattendu !!

Ben Manson

« Voyage »

sam. 8 février – Less Drama More Techno #19 (Nouveau Casino)

Qui es-tu ?

Ben Manson (celui qui court partout mais qui fait quand même des bisous pour dire bonjour a tout le monde).

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Voyage dans le monde fantastique des mélodies violentes.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Je ne me souviens plus de l’heure mais c’était juste avant mon set (4 h 30), je suis monté a la mezzanine juste pour voir si tout était ok et je me suis retrouvé face à un câlin général : des filles, des mecs… Tous ensemble en mode la musique est belle et toi aussi donc je t’embrasse… Je ne sais pas comment ça a fini !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

/

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Bach Wrecker nous a encore servi un set magnifique et plein d’émotions, il est vraiment un des seuls dj qui réussit à créer un set qui me touche autant : mélodique, musical, progressif… UN VOYAGE !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Comme beaucoup de dimanches à 20 h 20 (c’est généralement le moment où je rentre de mes gigs a l’étranger) : MON MEC + MON CHAT + PIZZA + UNE CONNERIE NETFLIX.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Franchement c’est sur mon dernier track (encore Supermodel de RuPaul) que tout le monde m’a fait halluciner ! Voir ce joyeux mélange gay/hétéro/lesbienne de tous les âges et de toutes les couleurs danser comme des drags sur un podium c’était juste MAGIQUE !

Kosme

« Enorme vibe »

sam. 8 février – Dehors Brut Indoor: Tiga, Kosme, Ixpé (Dehors Brut)

Qui es-tu ?

Kosme, agitateur de soirée, dj passionné, j’aime mettre le feu aux poudres.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Amour, partage, énorme vibe !

Raconte nous ta vrille de la nuit

Quand j’ai joué un edit que j’ai fait d’un morceau produit par Maurice Fulton avec un vocal africain. Je crois qu’on est tous parti dans le cosmos, c’était l’oubli total, tout le monde avec le sourire aux lèvres et ça dansait à fond !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Mon pote Medi qui n’arrivait pas à partir et qui dansait avec son manteau.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Pas mal de tracks de Tiga, c’était vraiment cool de le voir.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Dans ma cuisine à préparer le repas pour mes enfants heureux avec tous mes souvenirs d’une énorme soirée.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Je tiens à remercier tout particulièrement Pete, Marlo, toute l’équipe et ex équipe de Concrete, quoi qu’ils fassent c’est que du bonheur ! Ces mecs ont tout compris et font un taf énorme pour développer et porter notre culture. Je les en remercierais jamais assez, vous avez une vibe incroyable mes frères, je vous aime fort ! Et dernière chose le sound system est ouf je me suis régalé !

Ixpé

« Burning down the house »

sam. 8 février – Dehors Brut Indoor: Tiga, Kosme, Ixpé (Dehors Brut)

Qui es-tu ?

Xavier – Ixpé, trop souvent avec un verre de trop

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Burning down the house. (coeur)

Raconte nous ta vrille de la nuit

Le moment où j’ai passé les platines à Tiga. J’avais cette sensation de fierté, de devoir accompli, et de me dire qu’il ne restait plus qu’à danser toute la nuit avec mes potes.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Je me faisais marrer tout seul à embêter Kosme pendant tout son set en lui disant tout l’amour que j’avais pour les tracks qu’il jouait haha.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Belle séquence émotion d’avoir eu Hyperballad de Björk dans le set de Tiga.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais avec mon copain, mon meilleur ami, son copain, tous les 4 avachis devant Sex Education en fumant beaucoup trop de cigarettes.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Y avait un mec au premier rang qui avait l’air bien attaqué mais qui me lancait des gros pouces en l’air tous les quarts d’heure donc respect et amour sur lui. (coeur)

Sudden Effects

« C’est la fête ! »

ven. 7 février – CE SOIR Liquid Luck 2 : Tribute to the hidden world (Quai de Bourbon)

Qui es-tu ?

Je m’appelle Sudden Effect mais on m’appelle aussi Le Hood, Dj et producteur j’oscille entre Techno EBM et Breakbeat mais faut que ça soit sale ! Pour moi la musique c’est engagée (pour pas dire enragée) ambiance sombre garantie. J’ai toujours chaud en soirée, sûrement peut être mon dosha qui me consume de l’intérieur… I’m Pita dude ! Pour ceux que ca intéresse c’est de l’Ayurvéda.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

“C’est la fête !” C’est vraiment le leitmotiv de nos events. Il s’avère que cette 2ème Liquid Luck, est la première soirée que nous organisions avec Vermont Vision le crew que nous sommes en train de lancer avec Dj Solange, Dj Request, Tanen Live Lord of Galerians et moi-même. Nous nous sommes associé à BURBS pour cette soirée car nous voulions amener un plus et mettre en avant leur travail qui mérite d’être vu. La fête est pour nous un moyen de mettre en avant l’art sous toutes ses formes.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Ce moment ou le patron de l’établissement nous a tous fait goûter ses meilleurs whisky. J’aime pas le Whisky (je sais même pas l’écrire tu auras remarqué… 0_0) mais j’aime pas décevoir les gens aussi alors j’ai bu. Ils devaient être très bons (ou très forts) car la fin de soirée était un peu floue…

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Au tout début de la soirée il y avait un gamin pas plus de 10ans qui passe devant moi et il va se poser sur la scène se pose avec des yeux ébahis pour regarder le Live de TANEN LIVE – LORD GALERIANS, on a peut être assisté à la naissance d’une vocation….

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Un track de Blacknecks, Let’s Go to The Cosmos, quand je l’ai passé y a un mec surex’ qui a surgit et m’a dit “Putain mais c’est mon track” avec une banane pas possible. C’est pour ces moments là qu’on passe… Derrière le deck.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Le public était relativement dans le noir je ne voyais pas tout… mais je me souviens surtout d’un gars qui a traversé la foule pour se mettre tout devant et nous faire de grands signes avec un visage ahuri genre « mais c’est quoi votre truc de ouf là j’adore !!!?? »

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Ils étaient plutôt 2 en fait, deux danseurs fous avec du feu dans les jambes. Pendant le set de Munsinger ils n’ont pas bougés du dancefloor (façon de parler bien sur…). “On l’adore on le suit tout le temps”, c’est toujours un vrai plaisir de voir ça, la connexion que tu peux créer avec ton public est souvent dénué d’intérêt mais pas de sens. That’s Music.

Car on a tous un fan d’Arny qui sommeil en nous.

Lilith

« Tant d’amour »

ven. 7 février – Tragedy (Nexus)

Qui es-tu ?

Je suis Lili†h, producteur/dj signée sur WE ARE RAVE, et fondatrice de Demain Kollectiv. Demain Kollectiv est un crew Bordelais d’artistes et de passionnés qui organise depuis 2015 des soirées Techno, dans un esprit rave et LGBT+ friendly en mêlant différents corps de métiers, les genres et des influences de toutes sortes afin de créer des fêtes libres… C’est aussi un label qui met en avant les producteurs.trices techno que nous aimons et que nous découvrons au fil de cette aventure, et depuis peu également une agence de booking. Mes signes distinctifs c’est : des paires de Buffalo/Bombers “Schott”, j’ai pratiquement toutes les couleurs, une vraie fanatique, je suis une grande malade, ahah mais vintage surtout, j’aime pas trop les coupes actuelles. Et c’est toujours mieux d’acheter un vêtement de seconde main.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Tant d’amour.

Raconte nous ta vrille de la nuit

En plus d’être introvertie, je suis mega stressée ahaha. J’arrive au club, on m’annonce qu’il n’y aura pas de DJM, sur laquelle j’ai habitude de jouer, mon dieuuuuuuuuu, mais mais, comment je vais faire, c’est la panique, j’ai jamais joué sur une X one, enfin si mais une fois en b2b et à une Rave, enfin j’étais pas préparée quoi (émoji sourire) olala (émoji sourire). Bon bah ok (émoji sourire), allez bah go (émoji sourire), allez (émoji sourire), piouf Stress2000.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Bah, en fait, ça passe la X one ahah et c’était bien cool.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le set de Lorenzo Lacchesi, c’était le feu, comme d’habitude.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais dans le train, je faisais du son et j’étais sur le chemin du retour (Bordeaux) pour soutenir “Acouphènes”, un ami de mon crew qui mixait sur vinyles pour la première fois en première partie pour une Do it Acid au Hangar Fl, ma seconde maison ahah, d’ailleurs nous organisons une “Sans Valentin”, vendredi 14 Février au HangarFL avec u.r.trax , ØTTA, Katia Val, 1312, et, en fin d’après midi, sur Ola Radio pour présenter l’événement et parler avec nos invitées.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Tout Tragedy, de toute beauté et quelle énergie! Vraiment cool comme soirée, whaoo, j’adore, l’orga et leurs amies (plus particulièrement une personne avec qui on a longuement discuté, elle se reconnaitra peut être, ahah), et le public, trop chou avec moi (coeur), merci (coeur), c’était le feu, trop trop cool, j’ai adoré y mixer (coeur). Sorry, i’m overcome with emotion

Istigkeit

« Lourd ! »

sam. 8 février – Complet – RAW x 23:59 (La Machine du Moulin Rouge)

Qui es-tu ?

Istigkeit. Résident de 23:59 et à la tête d’Istigkeit Record, un label orienté techno industrielle/noise/doom qui compte dans ses rangs des artistes tels que Halv Drøm, H880, Artik, Angel Karel, Meer, Shrouds, Töria ou Violet Poison.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Lourd ! La Machine était pleine et la foule compacte, mais les gens étaient vraiment dans un bon mood et avaient tous l’air de passer un bon moment, ça faisait plaisir à voir. Côté musique, j’attendais avec impatience les performances de Parallx et Rikhter (que je joue dans tous mes sets depuis quelques temps) et c’était vraiment la folie.

Raconte nous ta vrille de la nuit

La table de mixage sur laquelle Parallx et moi avons joué était défectueuse. Les retours saturaient complètement à chaque transition et on n’entendait pas vraiment ce que l’on faisait (+ l’écho dans le booth qui donnait l’impression que les tracks n’étaient jamais calées). Cela m’a un peu déstabilisé et j’avais vraiment l’impression d’avoir fait quelque chose d’horrible. J’étais finalement le plus heureux quand j’ai vu le nombre de gens qui sont venus me voir pour me dire qu’ils avaient adoré le set et ne s’étaient rendus compte de rien.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Un pote qui, dans un élan d’ivresse et de joie, a décidé de me laisser un magnifique souvenir de cette soirée : un énorme suçon dans le cou. La première chose que j’ai pensé : comment je vais expliquer ça à ma copine ?

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Durant mon set, j’ai vraiment senti un sursaut au moment où Lust de Raffaele Attanasio a retenti. La vocale énervée et cette ligne de basse met toujours tout le monde d’accord ! Impossible aussi de ne pas citer le moment où Rikhter a joué son fameux Phiom Enhah durant son live. Les jeux de lumières syncopées, le public en délire, c’était magnifique à voir.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Étant très axé sur le côté « healthy » de la vie : manger des burgers, couché sur le canapé devant la trilogie Matrix.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

J’ai vraiment sympathisé et beaucoup échangé avec Parallx. Un gars talentueux qui reste d’une grande simplicité malgré le succès !

DJ KANTES

« Ascenseur émotionnel »

ven. 7 février – Anticlub — Bégayer • Valeskja Valcav • Regis Turner & more (La Station – Gare des Mines)

Qui es-tu ?

Nico/ Nico Kantes /Nico Paps.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Ascenseur émotionnel

Raconte nous ta vrille de la nuit

3 h du mat’ quand je retrouve ma p’tite Juliette, que je n’avais pas vu depuis longtemps… Elle est bien posée sur le canapé des loges, et je sens qu’elle va chauffer le dance floor.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Quand Anton, m’a demandé si je voulais pas remonter Sporto Kantes pour un one shot, ça m’a marqué, car Anaïs, en même temps , me disait : ‘c’était mes années lycées », et j’ai trouvé ça trop adorable.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Sans aucun doute Valeskja Valkav, avec un set différent du précédent. Très musical, efficace, un son énorme qui a mis tout le monde d’accord. Des boucles maîtrisées, une communion.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Changement de décors, j’étais dans un restau à Montreuil, pour voir du Hardcore français : Tone Machine (Vitry) une découverte, un groupe qui m’a bluffé, et aussi l’autre groupe Baron X and the Von Bastards. En mode sous-sol de restau, sans lights, une petite sono. Pleins de copains street punks. C’était Raw !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

La personne qui m’a marqué par son ivresse, c’est mon partner in crime Mr Still Eric, qui a tellement dansé, qu’il s’est étalé et à fini aux urgences avec sept agrafes.

Alys

« Toujours plus fort »

sam. 8 février – Spoutnik sa mère – S01 E01: Le départ du Faucon Millenials (Nexus)

Qui es-tu ?

Alice / Mephisto, signe particulier : aucun mis à part que je ne tiens pas en place.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Une expression : Toujours plus fort. Après un line up comme celui ci, il fallait réussir à s’accorder avec ce qui était passé avant. Et donc taper encore plus fort. C’est un petit jeu auquel j’aime bien jouer.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Quand j’ai envoyé un vieux track de Slam, qui a une montée d’accélération pendant environ deux minutes qui se termine sur un gros drop, là j’ai vraiment senti la foule s’exciter.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Quand j’ai vu des membres de Newtrack habillés d’une combinaison de cosmonaute, j’ai su qu’on allait passer une bonne soirée !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Tous les sets étaient bon, mais ne connaissant pas FUERR, je dirais que c’était une belle surprise. J’ai particulièrement apprécié son côté techno old school.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Le lendemain à 20 h2 0, je crois bien que j’avais à moitié un pied dans le lit. Mixer deux soirs de suite, ça fatigue !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Cet homme, sans cheveux et avec une longue barbe, un look du style rocker qui m’a attendu à la fin de mon set et qui m’a parlé de ses souvenirs de free party. Il ne me connaissait pas et a compris que les free faisaient également de mon univers.

Soyoon

« Improbable »

sam. 8 février – Tentation : Soyoon, Maybe Tonight, Johnny Power and more (Cyberrance)

Qui es-tu ?

Soyoon, c’est aussi mon prénom que mon nom de scène.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Improbable, j’ai essayé d’avoir des informations sur le lieu, mais pas de photos, pas trop eu d’événements à ce nouveau lieu. Je pensais faire une soirée tranquille et rentrer dodo.

Raconte nous ta vrille de la nuit

A vrai dire j’étais assez stressé tout au long du set alors j’ai pas eu l’opportunité d’en profiter pleinement. Mais le dernier quart d’heure a été magique ; j’ai senti le sol trembler, là j’ai compris que les gens ont commencé à sauter. A partir de ce moment là tout est parti très vite !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Quand je suis arrivé à l’entrée et j’ai ouvert la grande porte en métal il y avait une dame qui sortait avec le siège auto bébé et suivi par le monsieur qui tenait le bébé dans ses bras. Je me suis demandais si j’étais bien arrivé au lieu.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Je dois un grand merci à Maybe Tonight qui a joué avant moi, ils ont tout fait pour que dès mon 1e morceau le public puisse exploser. Je crois que je n’ai jamais remercié assez, je profite l’occasion, Merci beaucoup <3<3

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais devant le JT de 20h sur TF1 qui ne racontait que de triste réalité mais en même temps je pensais à ma raclette que j’étais en train de préparer avec la plus grande joie

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

C’était Thomas Gonot sans hésitation avec ses lunettes-torches blanches  =o_o=

Bruce Heller

« Bonheur partagé »

ven. 7 février – Love from Italy #6 (La Java)

Qui es-tu ?

Bruce Heller, résident de la déviance

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Bonheur partagé

Raconte nous ta vrille de la nuit

Aux alentours de 5 h, Bottin avait fait un set d’un super niveau et Kendal était plus que chaud bouillant après. Les gens étaient à fond, à force de sauter accrochés au DJ Booth ce dernier a reculé de bien 40 cm, j’ai même vu un mec sur les épaules d’un autre, en mode festival !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Une nana qui essayait de partir de la soirée en passant par dessus la barrière du fumoir, visiblement ce n’était ni la solution la plus simple, ni la plus élégante

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Rollin’ & Scratchin’ joué par Kendal, ce track on l’a tous entendu évidement, et pour ma part jamais je ne penserais à le sortir, pourtant ça reste une balle d’efficacité et le public a totalement accroché.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

C’était les 40 ans de ma soeur, donc j’ai enchaîné sur un autre type de fête en famille, un peu fatigué !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Un des premier danseur venu à la soirée qui est resté hyper longtemps, très grand et habillé comme dans un clip de Cold Wave à la Oppenheimer Analysis, il était totalement dans le son et est reparti avec un grand sourire, il avait l’air heureux de sa nuit et c’est peut être le truc le plus gratifiant quand on organise ce genre d’événements.

Tout le set de Bottin, d’une qualité et d’une classe à l’italienne absolue.

Kosh

« Inoubliable »

ven. 7 février – Mad Rey – Never Personal: Helena Hauff, OCB & Kosh (Rex Club paris)

Qui es-tu ?

Youssef aka Kosh

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Inoubliable

Raconte nous ta vrille de la nuit

Vers 1h, dès mon arrivée, bonheur total d’être dans ce club mythique, et voir un public déjà en feu sur le set de Mad Rey. Mais en même temps grosse pression qui remonte d’un coup en se disant que ca va être à nous de reprendre dans quelques heures.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Le truc improbable et drôle (et absurde aussi) c’est qu’on s’est rencontré pour la première fois au Rex, Driss (OCB) et moi. Et un peu moins de 10 ans après on s’y retrouve, mais cette fois-ci derrière les platines.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Ce qui m’a marqué, entre autres, c’est le set de Helena Hauff. C’est la premiere fois que je la voyais en live, et j’ai été impressionné par sa technique et sa précision.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je dormais déjà…

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

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Apollo Noir

« Bienveillance »

sam. 1 février – Club InFiné: Apollo Noir, Arandel, Toh Imago (Dehors Brut)

Qui es-tu ?

Salut, je suis Apollo Noir.  Je fais de la musique alternative électronique. Je suis straight edge et malgré tout il m’arrive de jouer très tard la nuit parmi des gens pas très straight edge 🙂

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

La bienveillance.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Je dirai assez rapidement, dès le début de mon set vers 01h l’ambiance était vraiment mortelle. J’étais vraiment à fond et je me sentais super libre. C’est vraiment une sensation unique.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Quand j’ai eu le message « emergency loop » sur la CDJ, je le pressentais haha.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Quand j’ai joué Hole de Black Merlin au début de mon set, assez malsain ce titre, il a bien posé les bases de mon set pour le coup.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

En train de regarder The X-files, en super forme j’avoue. Et je pensais à rejouer au plus vite !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

C’est toujours dur de voir le public quand tu mixes ou que tu joues un live, mais, j’ai cru voir dans les flashs des êtres verts gris qui dansaient.

Markus ȻHAAK

« Découverte »

ven. 7 février – Beautiful Skin – Clubbing Naturiste (Le Klub)

Qui es-tu ?

Markus Ȼhaak avec un C barré + DJ + Noire, Lesbienne, à lunette, à casquette, et mixe de l’Electro et de l’Afroelectro à en faire péter les bass !

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Découverte : c’est toujours une découverte la Beautiful Skin.

Raconte nous ta vrille de la nuit

2 h 30, l’heure à laquelle j’étais en plein mix et ma pote n’arrêtait pas de me dire « mais on est à poil, je suis à poil mais c’est génial, mais c’est génial, j’adore j’adore». Elle a dansé dansé dansé dansé !! Frissons de joie totale !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Le truc improbable de la soirée est que je mixais juste avant à la Mutinerie. Quelques filles ne voulant pas finir la soirée aussi vite m’ont suivi à la Beautiful Skin, comme ça, hyper à l’aise. Comme quoi les rencontres de nuit ça nous mets à nu !!!

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Cruelle de Vaudemont chantant sur mon remix de New Order – Blue Monday pendant mon set !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Le lendemain 2 0h 20 ce n’est pas fini, en chemin pour la A Queer Club for Hot Bodies of The Future. Trop contente de mixer pour cette soirée et d’y avoir fait de belles rencontres artistiques. Merci Tarek X.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Vers la fin de soirée, entre « la fatigue et le je reste encore un p’tit peu », rencontre avec Linda DeMorrir, notre papote musicale sur le canapé.

Après un marathon dj set : commençant jeudi soir au Duplex, en passant vendredi par La Mutinerie, le Klub et le FGO BARBARA samedi soir, je vais rejoindre mon lit Finally !!!

Wakanda

« Freedom ! »

ven. 7 février – Beautiful Skin – Clubbing Naturiste (Le Klub)

Qui es-tu ?

Moi c’est Mélyssa aka Wakanda. Mes signes particuliers en soirée : mes peintures tribales sur le corps et mon masque de paintball (quand je pense à le prendre).

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Freedom !

Raconte nous ta vrille de la nuit

5 h 22 est l’heure où tout est partie en amour et joie totale. J’ai pu assister à une belle scène de câlins et d’euphorie. Avec des regards plein d’amour.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Le truc qui m’a bien fait marrer, a été de voir des mecs qui s’amusaient à faire balancer leur « verges ». Tu sentais qu’ils étaient dans un vrai délire sur le moment et qu’ils vivaient leur truc à fond.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Quand j’ai passé Hip de EDX & Daniel Portman. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé au moment de la transition mais le public est devenu fou, la chaleur est montée d’un coup. Un pur bonheur.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

A 20 h 20 je me préparais pour un set de 4h au Hasard Ludique. Et je me demandais quelle chaussure irait le mieux pour la circonstance.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

La personne qui m’a marqué est Jean-Marie Mannou. Il était complètement pris par la vibe, tu sentais qu’il ressentait chaque note de musique, chaque transition, il est resté jusqu’à la dernier track. C’était beau à voir.

Schlampakir

« Humide »

sam. 8 février – A Queer Club for Hot Bodies Of The Future ! (FGO Barbara)

Qui es-tu ?

SchlampaKir von Fickdich. Je n’ai pas de surnom mais ça n’empêche pas les gens de me repérer de loin, je porte souvent une impressionnante crinière de rose.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Humide.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Quand la salle est devenue sombre, que la scène s’est mise à dégouliner de miel, que les dildos en céramique posés sur la table des loges ont commencé à vibrer, que les visages du public grimaçaient sous les lumières électriques.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Le robe piano d’Enza Fragola.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

La chorale Hot Bodies, tellement débordante de joie et lumière.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais enveloppé, corps à corps avec mon amour, et je pensais à la douceur de sa peau.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Gérald K. Ian, avec son look super hot du plein été à la terrasse de La Station Gare des Mines (on connaît toutes ça)..

Ma Čka

« Familial »

sam. 8 février – Spoutnik sa mère – S01 E01: Le départ du Faucon Millenials (Nexus)

Qui es-tu ?

Fanny aka, Ma Cka, co-fondatrice du label Mekanikal Bloodshed, j’aime boire du rouge pendant que je joue

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Familial, c’était un peu une grosse réunion de potes qui sont venus de partout et qui ont foutu un sacré bordel.

Raconte nous ta vrille de la nuit

C’était vers 4/5h, j’ai passé la moitié de la soirée dans le fumoir sans voir le temps passer à raconter d’énormes conneries et je me suis même retrouvée portée par plusieurs personnes sans aucune raison.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Après mon set le photographe m’a confié son appareil photo 2min, des mecs m’ont demandé de les prendre en photo, le rendu était immonde et ils ne comprenaient pas comment je pouvais prendre des photos aussi floues, je n’ai pas osé leur dire que je n’étais pas la photographe.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le track de Absurd “ Infidèles & Hérétiques” que j’ai joué en closing track et que je trouve mega lourd, parfait pour terminer un set.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Le lendemain à 20 h 20 je mangeais des tartines de guacamole dans le canapé devant Strip Tease avec des potes.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Mes potes, j’ai levé la tête et le les ai vu tous devant pendant mon set à faire des gestes complètement démesurés avec leur look totalement improbable, c’était beau.

Johnny Power

« Chaude »

sam. 1 février – Tentation : Soyoon, Maybe Tonight, Johnny Power and more (Cyberrance)

Qui es-tu ?

Yohan, Johnny Power, pas de signe particulier.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

J’en ai trois : spontanée, énergique, chaude.

Raconte nous ta vrille de la nuit

3h15 peut être, quand le set de Soyoon commençait sérieusement à s’intensifier. Mais plus généralement, j’ai eu l’impression que le public était ouvert et n’avait pas d’attentes particulières, du coup toute la soirée s’est passée dans l’amour absolu.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Les copains de Zerodix qui sortent leurs plus belles lunettes de lecture. Une vraie tension sexuelle.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

J’ai adoré ce qu’a fait Soyoon, ça faisait longtemps que je n’avais pas autant été énergisé par un DJ set. C’était riche, intense, technique. Le moment où elle a passé Smack my bitch up était particulièrement bienvenu et a provoqué une belle excitation dans le public. La fin de son set était super, avec des variations de BPM hyper maitrisées. Tout le monde en voulait plus !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais avec ma copine dans notre appartement, on mangeait un curry de chou-fleur. Un bon dimanche en somme.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Mon pote Alexis, toujours sur son 31 avec ses gilets de costume, toujours en décalage.

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