Aujourd’hui on inaugure un nouveau format qui pourrait presque être du sponsoring si j’étais payé pour le faire, sauf que non, je rends juste service. L’enquêtrice-journaliste que je suis décrypte point par point dans cet article les dessous sales de la soirée Mouillette × Polychrome × La Station du samedi 7 mars, organisée par les ami.e.s de la rédac’ chef d’Heeboo (tiens tiens tiens…).
Point par point donc, du titre, à la cover, en passant par le prix. Après avoir lu cet article, vous saurez tout de cette petite sauterie. Qui a dit que le journalisme était mort ?
Le titre : Mouillette × Polychrome × La Station
Classique, c’est l’association de trois repères à tapettes, dans l’espoir de créer le plus grand rassemblement de tapettes que Paris ait jamais connu. Une date salace et pertinente dans l’agenda teuf queer parisien (avec une touche de soleil marseillais, merci Mouillette).
La cover en question :
C’est dégueulasse, ça pue le cul et ça me rappelle les bains que je prenais avec ma cousine quand j’étais petit. La police d’écriture est belle cependant.
Les collectifs incriminés : Polychrome, Mouillette
Comme précisé ci-dessus, Polychrome est un collectif queer de gens infréquentables, né de l’association d’élèves déviants de l’Ecole du Louvre en . Depuis son éjection manu-militari de la dite Ecole, l’association vit en exode, et ne pointe le bout de son nez que tous les six mois pour organiser des soirées interlopes.
Quant à Mouillette, le collectif queer tout aussi infréquentable nous ravit de ces meilleurs djs, le temps d’une soirée, avant de repartir mettre Marseille à feu et à sang.
La description :
C’est une invitation au voyage, un voyage au fond du pédiluve, de ta baignoire, des canalisations. On y rappelle aussi que l’Acceptess Transgenre, B4 Charonne et l’Ardhis seront sur place pour faire de la prévention et pour garantir la sécurité de tous, et qu’aucune discrimination n’y sera tolérée.
L’artiste : Moesha 13
Respectez la boss.
Le lieu : La Station – Gare des Mines
Tout est dit ? C’est 10,50 €, prix Station.
Conclusion :
On s’y traine, bah oui enfin ! Et avec beaucoup d’envie et d’amour dans le coeur. Car c’est pas tous les jours que Polychrome sort sa tête monstrueuse et fascinante de l’eau ; comme une étoile filante, il faut profiter du spectacle.