Les Nuits Sauvages

Dégif #99 : « Je fais pipi dans tous les petits coins » – Heeboo

Dégif #99 : « Je fais pipi dans tous les petits coins »

Dégif - Septembre 5, 2018

Gabriel Boyer

Paris. Et. La nuit aoutienne. La nuit déserte, faussement silencieuse et désertée dans l’idée. Paris ou ailleurs. La nuit aoutienne comme une vieille rengaine qui revient chaque année. Certain.es la fuient, d’autres la poncent. Certain.es l’aiment chaude, d’autres plus humide. La nuit aoutienne, ce qu’elle a de précieux, c’est qu’elle est tienne. Offerte et libérée comme une cavité béante qui n’attend qu’une arme d’appoing. Et pour que toute l’année elle te hante, la nuit aoutienne cogne dur le temps de 31 crépuscules rouge sang, elle frappe fort, on sort les armes, on met à terre les murs, on crie à ta mort. Aouch. Et bonne rentrée à toi, fêtard de l’extrême !

En août, donc, nos reporters d’un soir ont écumé le meilleur des nuits sauvages d’ici et d’ailleurs :

MATHILDE M

« Initiation »

vend. 3 août / Spectrum (La Station-Gare des Mines)

Décline ton identité

Mathilde (zheroceros pour le pseudo de l’internet), j’ai 20 ans, et suis styliste.

Ton meilleur vice en soirée ?

Participer avec ardeur au challenge « se faire prendre en photo par un maximum de photographes » avec les dégaines les plus décalées. Un vrai trip égocentrique, et un before extrêêêêêêmement long et pavé de choix stylistiques douloureux.

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Initiation

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Ce serait l’étincelle dans les yeux de ma petite soeur quand on a croisé Eddy de Pretto ! Elle était à Paris pour me voir, et est une grande grande fan d’Eddy. Comme je savais qu’il sortait à la Station, je lui avais dit en rigolant de garder les yeux ouverts pour lui ! À aucun moment je pensais qu’elle le repérerait à l’instant où la fumette me donnait le plus de confiance en moi (trop!). Ça a donné moi essayant de jouer les amis avec Eddy, juste le temps qu’on lui dise toutes les deux qu’on adorait ce qu’il faisait, il a été super mignon ! Ma soeur toute tremblotante qui me dit « J’aurais payé 100€ pour cette soirée ! », c’est vraiment le souvenir à garder.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

À 22h34 je venais d’arriver, j’accompagnais gaiement les premiers pas de ma petite soeur en soirée techno. La scène extérieure à la station fait vraaaaiment plaisir c’était cool d’arriver tôt. 4 heures plus tard, elle était 100% convertie. J’essayais de la convaincre de rentrer haha, j’étais claquée mais « Allez on danse encore un peu ! » Au fond c’était mission accomplie !

Le track mémorable de la soirée ?

Le set de Lacchesi, juste après la fermeture de la scène extérieure, c’est celui dont on a le plus profité ! On l’a vu pleins de fois aux Subtyl et autres, mais c’est toujours aussi boooon.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Désolée d’y revenir mais je peux pas m’empêcher de penser à la tenue d’Eddy haha ! En full look Burberry, short et veste sans manche à carreaux, petite banane en bandoulière, il était fort stylé. Je pense aussi à la nana qui a regardé une de nos amies pendant 5 minutes avant de lui dire à 5cm du visage : « TU RESSEMBLES À UN CHAT C’EST TROP MIGNON ». L’autre n’a pas pû s’empêcher de lâcher des « miaou » tout le reste de la soirée.

Ma soeur et son amie découvrant de beaux garçons (et de belles filles) torse-nus se déhanchant sur des sons électroniques.

JULIE

« Et le Nez de Dorothée« 

du 3 au 5 août / Visions#6.66 (Fort de Bertheaume)

Décline ton identité

Juls More. Julie Danger More membre actif du Danger Vespa Crew

Ton meilleur vice en soirée ?

Toujours à l’affût de la photo scandale, pénétrer l’inadmissible, saisir la lumière où tout s’étincelle…

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Parfois c’est ta copine Narine qui s’esclaffe « et le Nez de Dorothée », parfois ce sont tes abats qui déblatèrent !

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

La scène explosive gabber sur Acid Fashion Rodeo Show du samedi soir et tous ses danseurs alternos queers and all en folie comme un concert de Blondie. La folie et générosité du moment, tout le monde content de la boum mastic ! J’ai récupéré un chapeau de cowboy rose dans une poubelle qui doit d’ailleurs leur appartenir.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

22 h 34 / Quand tu veux que ça dure longtemps, ne laisse pas le temps avoir une emprise sur toi.

2 h 34 : Au Piss Dating ? Tandis que mes potes se roulent dans une couverture d’amour et de polyester.

Le track mémorable de la soirée ?

Le concert ccid techno de Minimum Syndicat (Maximum Patronat) était du rarement entendu, OD Bongo (tout le monde à donf !), King Doudou, et Bois Bandé (S’ils te mordent Morlaix !)

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Cette année, Fanthomasque ; il m’appelle, je me retourne, Stupéfiant !!! (son dégif suit, ndlr). Rencontre avec Yasmina ma Muse Belge et son Ultra look, l’homme a l’Authentique couille qui pend hors de son slip, dernière image du festival. J’espère juste qu’il n’a pas trouvé le pâté qu’il cherchait !

L’an passé chez Eden la marquise, qui faisait des visites guidées, le « tour du propriétaire », présentation des cacas lyophilisés des invités et propriétaires (tout le monde y a le droit mince!) Et le rideau qui se ferme sur la ZUP et tourne le dos à Harry Potter et son piquet de tournesol…

Parce qu’on reste quand même sur un camping.

LUCIE

« A perte(s) de vue(s) »

du 3 au 5 août / Visions#6.66 (Fort de Bertheaume)

Décline ton identité

Catherine Rincée – Crameuse à Comme Nous Brûlons / Petit bolide à La Station Gare des Mines

Ton meilleur vice en soirée ?

J’ai tous les vices, mon credo : « Jamais à l’abri d’un débordement », c’est écrit sur mon flan … surtout avec des huîtres et du vin blanc

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

A perte(s) de vue(s)

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Les interviews dans la tente loges pour la radio Station Station. Je me suis sentie bien privilégiée. J’ai mis une grosse claque à un mec qui a fait une réflexion sexiste pendant un live. Après l’avoir frappé, je lui ai roulé une grosse pelle. C’était drôle et absurde. Beau, je ne suis pas sûre haha.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

Alors à 22h34, je buvais mon 5ème Fanta Yollo agenouillée devant une table de fortune fabriquée avec amour. C’est pas parce-qu’on fait du camping en festival qu’on a pas le droit à un apéro digne de ce nom ! A 02h34, je m’étais incrustée dans les loges et buvais ce qui restait d’un cubi de vin rouge … Un peu rincée déjà mais qui dit non aux loges de festival ?

Le track mémorable de la soirée ?

Il y en a plusieurs ! Pour le côté poétique, je dirais Mondkopf…au coucher du soleil, en haut du théâtre de verdure…avec une brise fraîche et iodée dans les cheveux, l’étendue turquoise derrière la scène et LUI avec ses nappes sonores progressives qui venaient résonner sur l’océan. Pur moment de beauté et de contemplation. C’est bien aussi. Plus mégalo que yolo pour le coup. Pour le côté drolatique, le morceau de clôture du set de Puzupuzu : 113 – Tonton du Bled, savamment remixé… parfait pour bouncer avant d’aller finir un cubi en loges !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Un pote de potes, très métalleu avec une ceinture faite de balles de M16. Impressionnant le truc. Lors d’un petit déjeuner huîtres et vin blanc sur une table collective avec des gens qu’on ne connaissait pas, il a sorti avec un flegme génial : « c’était nul ce groupe hier soir, j’ai eu envie de les enculer avec haine ». Et bon appétit, merci la vie, vive le cynisme, vive les gothiques.

C’était ma pote errant pour retrouver nos tentes en titubant. Heureusement je faisais une pause Fanta Yolo dans le secteur et l’ai sauvée de l’égarement. La nuit, toutes les tentes Queshua sont grises, c’est pas pratique hein.
Et une meuf en after, je sais pas ce qu’elle avait pris mais nous on revenait de la plage en toute fraîcheur de notre état, c’était fascinant à observer la manière dont elle bougeait.

THOMAS

« On va faire des coups fumants, et une Java du tonnerre »

du 3 au 5 août / Visions#6.66 (Fort de Bertheaume)

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Bas les masques, voici Fantomas ! Sous ce masque nul ne connaîtra jamais ma véritable identité, ni mon âge d’ailleurs. Je suis éternel et très bientôt je deviendrai le maître du monde. Hahahaha hahaha hahaha

Ton meilleur vice en soirée ?

Mon atout ou vice ? Peu importe … mon déhanché ravageur, ma folie aussi. Pour preuve les femmes se déshabillent en ma présence, mais à défaut de ne pas être Patrick Coutin, ces dernières ne sont vraiment pas très sages.

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Comme dirait le Joker dans le Batman de Tim Burton, « on va faire des coups fumants, et une Java du tonnerre. »

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Drôle, beau, absurde, zinzin, marquant….tout ça à la fois ? Mon plus beau souvenir c’est toi… Nan je rigole ! C’est de mettre le feu dans le respect et la bienveillance en belle compagnie sous le dôme du tonnerre. Danser comme un fou furieux, se faire dévêtir devant un public en délire et surtout ébahit de voir deux nanas (inconnues aux bataillons) danser Top less avec Fantomas en maître de cérémonie … c’était zinzin ! Et tout ça dans la bienveillance la plus totale et un respect mutuel ! (On précise d’autant que la prévention sur les actes d’agressions sexuelles étaient au top !) Alors ici, il n’y avait rien de dégradant !

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

Entre 22h34 et 2h34 j’étais où  ? Et bien si tu sais pas, t’étais pas sous le « Thunder Dôme » !

Le track mémorable de la soirée ?

En fait on l’a plutôt chanté, fil rouge de cette année et raccord avec le dôme … c’est le titre de Tina Turner, le morceau de Mad Max 3 Au delà du Dôme du Tonnerre. J’ai nommé, « we don’t need another hero ». Ça fait comme ça « we don’t need another heroooo…we don’t need to know the way hoooommmmeee… the Thunderdome…. » et surtout t’appuie bien sur le thunderdome.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Putain, j’ai vu un mec trop revival ! Mini short, bandana léopard, chaussettes hautes… ah merde c’était moi aussi. Trop fifou le garçon ! Des fleurs, des fleurs, coeur, coeur !

 

MATHILDE

« Acidulé comme un citron »

du 3 au 5 août / Duo Festival 2018 (LaPlage de Glazart)

Décline ton identité

Mathilde, citron, 23, graphiste.

Ton meilleur vice en soirée ?

Prendre des photos jusqu’au bout de la nuit.

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Acidulé comme un citron

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Une copine monte sur la scène, se met devant le dj et toute fière réussit à danser quelques seconde avant de se faire gentiment redescendre de l’estrade.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

Parc de la Villette avec des copains à boire des bières pour se préparer à danser todo la noche

Le track mémorable de la soirée ?

Le dernier dj était oufffff, mais je ne pourrais pas te donner un track en particulier.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Tout devant la scène, un mec casquette, queue de cheval, rasé sur les côté, style un peu street, allume sa cigarette. La lumière du briquet et le dj derrière juste derrière donne une compo sympa. Je prends une photo.

Heureuse comme une enfant. J’ai dansé jusqu’à 8h du mat, mon corps étais en PLS à la fin : vidée de toute énergie haha.

ARTHUR

« Suante et énervée »

du 3 au 5 août / Duo Festival 2018 (LaPlage de Glazart)

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Arthur, surnommé Arthuro Villalobos, 21 ans, photographe de soirée, vidéaste et étudiant.

Ton meilleur vice en soirée ?

Boire beaucoup en quantité, mais lentement… puis voir jusqu’où cela mène. En général dans un super mood et sans gueule de bois du coup j’aime bien.

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Suante et énervée pour la scène intérieure et agréable et belle pour la scène extérieure (avec un VJing de fou) !

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Under Black Helmet et Morbeck dégoulinants de sueurs mais heureux après 6 h 30 d’un b2b hors du commun et les gens ayant du mal à s’en remettre dans la scène intérieure du Glaz.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

A 22 h 34 le premier soir j’étais avec mon poto sûr Paulo (alias Unitypac) et on se buvait des bières avant de venir. C’est pas parce que je bossais que je vais pas profiter de ma soirée hehe. Et à 2  h 34 je devais être en train de prendre des photos du magnifique b2b d’Hemka et Tripeo

Le track mémorable de la soirée ?

Celui d’Under Black Helmet b2b Morbeck qui était un des plus incroyables que j’ai pu écouter, sur la fin j’étais sur scène à danser plutôt que prendre des photos ce qui était un peu handicapant (bien que j’ai parfois fait les deux en même temps avec brio) !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Mon ami photographe Nzo x shoot qui avait un très beau t shirt en résilles…

Mon état, sur le chemin du retour après les deux soirs du fest + l’after

CLÉMENT

« Belle ! Belle ! Belle ! »

du 3 au 5 août / Nachtdigital Flex (Bungalowdorf Olganitz)

Décline ton identité

Clément, Feroui, 25 ans plus pour longtemps, éternel estivant (si seulement).

Ton meilleur vice en soirée ?

Dans une salle chauffée à bloc, sortir mon grand éventail comme une baudroie des abysses sort sa lanterne et attirer à moi les proies en recherche de fraicheur. Sans beaucoup plus de succès qu’un sourire et un « thanks bro ».

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Belle ! Belle ! Belle ! Scéno, musique, lieu, public, tout était si beau !

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

C’était tout un weekend donc difficile de choisir un seul souvenir mais pour trois jours trois souvenirs :
– l’arrivée un peu tardive vendredi sur le lieu magique, avec la fumée sur le lac qui magnifiait les hologrammes qui dansaient sur l’eau,
– le lever de soleil allongé à la scène ambient avec Good News qui me berçait de sonorités aliens,
– le closing de Wolf Müller/Jan Schulte les pieds dans l’eau au soleil, l’ambiance explosive de ce moment et le set sans faux pas pour trois heures de pur kif.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

A 2h34 le samedi matin j’étais dans scène sous tente, par 40 degrés, emporté comme la foule par les sets de Violet et Mozhgan, c’est plus très clair laquelle des deux jouait à ce moment là, armé de mon éventail.
A 22h34 le samedi soir, je dégustais un wrap Vegan à peine remis d’une gueule de bois historique (dur dur par 35 degrés) pendant qu’à côté dans l’open air Izabel jouait des musiques un peu trop étranges pour mon état.

Le track mémorable de la soirée ?

Ce serait plus simple de parler de ce qui ne m’a pas marqué, tant la musique était partout excellente : Optimo qui enchainaient après Mozhgan et arrivent à maintenir une énergie incroyable pendant tout le set (avec un pic sur Kiss – I was made for loving you passée quelques instants au coeur d’une track techno), Objekt qui comme d’habitude rend fou avec ses sets qui déroulent à la vitesse de l’éclair, Paquita Gordon au bord du lac qui m’a obligée à combattre ma gueule de bois pour aller danser tellement ça groovait, DJ Dustin dont on entendait le set magnifique et la foule hurler depuis la lisière de la forêt où nous essayions de dormir à l’ombre, le live de Burnt Friedman dont on a profité en dérivant sur notre bateau gonflable…

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

L’autre Clément du groupe d’amis avec qui je m’y rendais, qui a le superpouvoir de toujours te tendre un verre quand tu viens de finir le précédent. Job Jobse que j’ai croisé plusieurs fois et qui avait l’air d’un gosse à Disneyland.

Par 35 degrés, impossible de dormir sous la tente passées 9h30… j’ai donc passé l’essentiel de ma journée de samedi à essayer de trouver le meilleur endroit où dormir tout en écoutant la musique. Samedi matin sur le bateau, le midi au bord de l’eau, l’après midi à la forêt. Ce qui m’a fait loupé à mon grand regret le légendaire Techno Safari

NICOLAS

« WEEERRRKKK »

jeud. 9 août / La Klepto x Jeudi Ok (Wanderlust)

Décline ton identité

Nicolas ou Nadine, dépendant de la quantité de maquillage sur ma tronche, assez pour boire aux USA, étudiant dans quelque chose…

Ton meilleur vice en soirée ?

J’aime faire chier les mecs masc4masc ou « hétéro qui cherche à pécho ». Ce que je fais, lors des soirées queer je les pousse en dansant à côté. Comme le dit Kylie Minogue, Get Outta My Way.

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Ah ça, il faudra une bonne mémoire de soirée… Mais au mieux, je dirais : « WEEERRRKKK » (en voyant mes potes sur la scène en train de danser à côté du DJ.

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Danser (ou faire un truc qui ressemble au voguing) sur la scène. Et en plus, tourner autour d’une poutre (pas La Poutre) avec ma main dessus comme un pole dancer.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

À 22 h 34, je venais d’arriver avec mes ami.e.s tou.te.s maquillé.e.s et j’attendais le reste de la squad composée de beauty queens et clubkids. À 2 h 34, j’étais soit sur scène soit près des bancs en train de danser.

Le track mémorable de la soirée ?

Je dansais juste sur tout… pas trop de distinction mais peut-être le set de Corrine & Co

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Nathan (ou La Tentacule) en drag kimono, son maquillage, sa perruque et ses talons. J’ai adoré !!!

Moi sur scène

MAX-ANTOINE

« Conquérant »

jeud. 9 août / Qui Embrouille Qui Festival #2 (La Station-Gare des Mines)

Décline ton identité

Max-Antoine, Tropical Horses, 30 ans, Hatem Ben Arfa des pédales de loop, je jouais mes plus grands tubes sur la scène de La Station le Jeudi soir.

Ton meilleur vice en soirée ?

Fantasmer l’improbable arrivée de Like A Prayer de Madonna sur n’importe quel set dark techno

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Conquérant

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Après une longue discussion autour de la difficulté pour choper le maillot deux étoiles de l’Equipe de France (arrêtez de prendre la France en otage !) j’ai croisé Eddy De Pretto qui était avec son crew en mode Tupac de Creteil, marrant de le voir là. Sinon l’improbable galerie de personnages haut en couleur que j’ai pu croiser backstage tout au long de la soirée.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

A 22 h 34, j’étais sur la grande scène en train de jouer Return To Qartaj, un morceau qui sera sur mon prochain disque et qui s’inspire de la dernière partie de Salommbo de Flaubert, voila pour l’auto-promo France Culture. On me l’a dit plus tard mais apparemment à ce moment là il y a eu une grosse averse et certains spectateurs sont partis se réfugier à l’intérieur fuyant les gouttes d’eau comme la peste. Avec le recul j’ai un peu le seum.
A 2 h 34, j’étais dans un état que la bienséance m’interdit d’évoquer ici mais j’ai eu la guillerette idée de commander un Heetch, de lui dire « hey n’empêche, ça fait que trois semaines qu’on est champions du monde », de rentrer chez moi et re-re-re-re-re-re-re-garder le résumé de France-Croatie, dormir, me réveiller à 10 h, prendre à l’improviste le premier train pour ma Bretagne natale et fuir toute cette folie.

Le track mémorable de la soirée ?

J’ai bien aimé ce que j’ai vu des set de Paul Seul et OKO DJ. Le concert de Daoud était hyper cool, j’espère qu’ils feront un truc avec ce projet, ce serait vraiment dommage de s’arrêter à un seul concert.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Une fille qui dansait comme si elle venait faire son cours de gym suédoise à la Station avec un petit coté Ingrid Bergman sous amphétamines. Impossible également de ne pas parler de Charles et du crew QEQ dont l’énergie communicative et l’engouement pour ce qu’ils font m’ont vraiment fait plaisir à voir.

Moi essayant d’échapper à tous les vices que la nuit tient tant à m’offrir.

NEPHELI

« ON S’EMBROUILLE QUAND TU VEUX. »

sam. 11 août / Qui Embrouille Qui Festival #2 (La Station-Gare des Mines)

Décline ton identité

Nepheli (Ah, oh mais c’est super joli, ça vient d’où ? ça veut dire quoi ? STOP.), Neph, 27 ans pour encore quelques jours, je devrais être chargée de production sur des projets artistiques et culturels mais je préfère galérer encore un peu au RSA en pratiquant mon vrai métier bénévolement pour le collectif FEMUR. Et je bosse de temps en temps à la cuisine de La Station, ça a son importance pour la suite, vous verrez.

Ton meilleur vice en soirée ?

Le pousser toujours plus loin.

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

ON S’EMBROUILLE QUAND TU VEUX.

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

En pleine perche, se voir donner la mission de courir d’une scène à l’autre pour trouver l’exploit’ afin de déverrouiller une porte pour accéder au stock pour récupérer de la sauce soja. Et s’amuser comme une dingue. J’avais l’impression d’être dans un jeu vidéo absurde, coloré et bruyant.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

Vers 22 h 34 je suis allée rejoindre l’équipe cuisine de La Station pour filer un coup de main et gérer la mission soja. Je n’étais pas censée travailler ce soir-là mais j’ai fini par faire toute la vaisselle en discutant, en pleine montée. C’était totalement imprévu mais très drôle. Vers 2 h 34 je me déchaînais comme une possédée à l’after de QEQ sur le set d’AZF. Et la vaisselle brillait de mille feux.

Le track mémorable de la soirée ?

Sans compter l’after du samedi, j’étais en feu pendant les sets de Puzupuzu et de The Driver (Manu Le Malin), mais c’est Sina qui l’emporte, lequel – dans l’ombre du set extérieur de Manu – a tout donné sur la scène intérieure pour clore cette superbe deuxième édition de Qui Embrouille Qui.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Benjamin, barbe blonde, mine réjouie, T-shirt de QEQ, même sourire qu’un camarade de collège. Son engouement et sa jovialité dansante devant toutes les scènes étaient d’une constance si rare, qu’on se demandait tous s’il faisait partie du staff ou de la programmation. Mascotte QEQ #2.

Depuis, j’embrouille ma vaisselle.

F/CKEN SANS MILLE

« Bordel sans nom »

sam. 11 août / Qui Embrouille Qui Festival #2 (La Station-Gare des Mines)

Décline ton identité

F/cken Sans Mille ou Sans Maille, râle sans faille et raille sans paille, 22 ans pour les intimes, 32 pour ceux qui savent pas, 92 pour ceux qui râlent aussi.

Ton meilleur vice en soirée ?

Observer les gens danser, c’est une nourriture très riche dont je ne me lasse que rarement. Et faire croire que je ne suis pas ivre, ma plus belle et divertissante activité.

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Bordel sans nom.

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Aubry qui enlève d’un coup son t-shirt et dévoile tablettes de chocolat à gogo. J’étais à la fois amusée, époustouflée et dans la raillerie t’as vu. C’était si mignon, si touchant, il sautait partout, j’avais l’impression d’être en boîte et de danser le gabber avec mon petit garçon.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

À 22 h 34 j’étais très clairement dans un Heetch, entre le « j’devrais aller me coucher » et le « Ouhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh chaleur » (en vrai j’avais trop pris le soleil en Corse et ma peau chauffait de ouf). À 2 h 34, je dirais que je vivais un moment un peu malaisant. Ou alors j’étais en train de siroter une bière en rigolant de voir Aubry sauter comme un petit singe dans les escaliers des backstages, je sais plus bien. Il s’accrochait littéralement aux barreaux, c’était… amusant.

Le track mémorable de la soirée ?

Sans doute un truc passé par Von Bikrav.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Je dirais Nathan Zahef, ce mec respire la bienveillance et la gentillesse à 4 km et dans la noirceur des fêtes X Y Z ça fait du bien.

« Moi, bouleversée par la saucisse »

ANGELO

« Sheitaniquement incroyable »

du 10 au 12 août / Château Perché Festival (Avrilly)

Décline ton identité

Angelo, maître de Cocker le 2e (voir la photo ci-dessous pour comprendre), 26 licornes magiques à mon actif, publicitaire mais j’aurais préféré être commandant de bord.

Ton meilleur vice en soirée ?

Entraîner mes amis dans le sheitan (jusqu’au bout de la nuit)

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Sheitaniquement incroyable

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

La nuit tombée, les étoiles, les scènes aux multiples couleurs, les déguisements, la folie ! Un truc drôle : le petit train qui faisait des tours. Un truc beau : le dj qui mixe sur l’eau avec le château et ses lumières qui se reflètent dans l’eau. Une anecdote absurde : le mec qui dansait à poil au milieu de tout le monde sur l’une des scènes. Puis mon amie Jobarda qui chantait dans sa grande chaise au Camion Bazar avec les corps de tous les festivaliers allongés à côté des autres en mode chillance sans schlaguance.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

Le 1er soir / 22 h 34 : en train de faire des roues sur l’herbe ; 2 h 34 : dernière danse endiablée avant d’aller dodo. Après 10h de caisse mes potes étaient crevés et voulaient aller se coucher !!! Le 2e soir /  22 h 34 : gros décollage vers l’infini et l’au-delà ; 2 h 34 : perché sur la planète de l’infini et de l’au-delà.

Le track mémorable de la soirée ?

Le mix du camping n•1 à l’apéro, un pur bonheur, mais j’ai zappé le nom !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Tout d’abord j’ai été un grand fan de mes amis qui m’ont régalé toute la soirée. Mention spéciale à Candice qui a dû expliquer toute la nuit pourquoi elle avait un renard mort sur les épaules aux festivaliers (c’est lui Cocker le 2e).

Je repense aussi à cet homme blond et grand déguisé en Geneviève de la Motte Piquet Grenelle avec qui on a bien trippé avec mon meilleur pote. Ou encore à ceux qui m’ont pris pour Jon Snow le 1er soir…

Ps : j’ai fait un câlin à un arbre de 500 ans. C’était merveilleux. Il était plein d’énergie et c’était bien avant le début de la soirée ; merveilleux !

Ps 2 : j’ai adoré le moment des douches avec l’eau gelée et tout le monde nu. C’était … rafraîchissant !

Qu’est ce qu’on a rit !

YOUSSEF

« Humide et folle »

sam. 11 août / Intervision x RAW (LaPlage de Glazart)

Décline ton identité

Youssef, mes potes me surnomment tous Youyou (ils font tous preuve d’originalité faut croire) j’ai 24 ans et je suis infirmier.

Ton meilleur vice en soirée ?

Découvrir le petit sein d’une amie hétérote adepte du « No bra » alors qu’elle se déhanche sur la piste (shaaaame on me, oui je sais)

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Humide et folle, voilà comment je décrirais la soirée.

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Si je devais garder un souvenir, ce serait les derniers moments de la soirée où une masse de personne s’est mise a monter sur la scène de la salle intérieure derrière les grilles et danser comme des déchaînés, jusqu’à ce qu’un gars de la sécu vire tout le monde, de vrais loups en cage…

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

À 22 h 34 c’était l’heure de l’apéro entre amis, barbecue arrosé de (beaucoup trop) de spiritueux ; à 2 h 34 je devais sûrement taper du pied sur le sable tout en refaisant le monde avec des potes…

Le track mémorable de la soirée ?

Track ou set mémorable sans hésiter « eins zwei polizei » de Mo-Do remixé par Illnurse, génialissime

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Verset Zero, dernier set de la soirée, drôle de dj/performance avec son crucifix et son look gothique, mais j’ai adoré !

De belles chorégraphies sur une plage du 19e arrondissement, c’est hype…

ALEXANDRE

« Any hole is a goal »

jeud. 16 août / Kindergarten x Jeudi OK (Wanderlust)

Décline ton identité

Alexandre mais mes colocs m’appellent Normandy Bitch. Déjà névrosé à 24 ans, c’est moi l’enfoiré qui créé les publicités avant ta vidéo de chat sur Youtube et au milieu de ton épisode préféré de Joséphine l’ange gardien.

Ton meilleur vice en soirée ?

Être à l’affut des pas de danse les plus insolites et les intégrer dans ma bodythèque.

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Tout homosexuel qui se respecte (hors vendredi et samedi soir) saura reconnaitre la ref : Any hole is a goal.

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

L’homme au visage recouvert de tatouages et aux implants sous la peau. Effroyablement sexy.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

22h34 j’étais dans les toilettes avec un beau colombien qui m’a gentiment aidé à enfiler mon costume de catcheur en sac Monoprix. 2h34 : en train de michtoner pour avoir des verres gratos.

Le track mémorable de la soirée ?

Ma capacité auditive était tout aussi réduite que celle de Jul à cause de mon casque. Mais les sets à la KinderGarten sont toujours on fleek.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

La dernière et nouvelle merveille du monde : les fesses de Klaus. Pour le bien de tous, send nudes Klaus, send nudes !

Moi toute la soirée avec ma longue tresse en sac Monop’. Sorry aux personnes fouettées malencontreusement.

KEVIN

« Bon-enfant »

jeud. 16 août / Kindergarten x Jeudi OK (Wanderlust)

Décline ton identité

Kevin ou Frère Vivianne, 24 ans, je fais des trucs cools sur l’Internet.

Ton meilleur vice en soirée ?

Le Ricard, peu cher et désaltérant, car c’est important de rester hydraté, surtout quand on travaille le lendemain…

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

« Bon-enfant », c’est une kermesse du collège version adulte bien décadente.

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Klaus (https://home/qgzptko/www.instagram.com/klaus_wiekind/) dans une performance agréablement interminable sur la terrasse, qui trouve le temps de gronder les enfants qui grimpaient sur les installations. Comme quoi, la soirée porte assez bien son nom.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

22h34, je dansais avec un verre de Ricard à la main, probablement avec les copains juste à coté de la scène de la terrasse. 2h34, je dansais encore et toujours avec un verre de Ricard, cette fois-ci dans le club.

Le track mémorable de la soirée ?

Gourmandises d’Alizée, parce que c’est très clairement sa meilleure chanson !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

J’ai croisé une meuf que je n’avais pas revu depuis 6-7 ans. On était pas spécialement potes mais l’ambiance aidant pas mal, on s’est bien marrés en ressassant le passé et nos déboires amoureux. Maintenant, je me dis que si on s’était revus ailleurs qu’ici, ça aurait pas été aussi marquant…

« 5 heures du matin, moi sur scène avec un gang entonnant Bailando de Paradisio, la presque-hymne de la Kindergarten »

DELPHINE

« De la mise au vert à la mise en orbite »

vend. 17 août / Astral #006 invite CDLM – Rencontre orbitale (Vitry)

Décline ton identité

Personne (aka Delphine pour les intimes), Cœur de Pirate, Rhum Master, Oreille géante et Experte en tous genres à mes heures gagnées et perdues. La plus vieille des Jeune Padawan de la Teuf – âge estimé en soirée compris entre 27 et 32 ans même sans velléité de pécho (la réalité étant plus proche de la fiction des 39, j’avoue ça fait plaiz comme on dit dans ma génération mais c’est surtout très drôle quand je vois la tronche de certain.e.s)

Ton meilleur vice en soirée ?

Faire entrer en douce du bon rhum sous toutes ses formes …. Faut vraiment que je m’achète ce magnifique bracelet flasque dont les réseaux sociaux ne cessent de me faire outrageusement la promo !

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

De la mise au vert à la mise en orbite !

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

La Loi de l’Attraction ou Laisse venir à toi les enfants du Bon Dieu et les Canards SauvagesPosée dans la cour je me dis : Tiens faudrait que je pense à trouver Antoine… Paf il apparaît comme par magie ! Louis ? Ben il est là juste à côté … Et Matthias au fait ? Bam il se matérialise devant moi… Et ainsi de suite avec tous les amis supposés être là et ceux  qui ne le devaient pas…

Plus une spéciale dédicace à la gentille personne qui a retrouvé ET rendu son téléphone à Louis le lendemain par mon intermédiaire. Positive vibe validée !

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

22 h 34 : un cinq à sept comme on dit… En mode jet lag mais ça c’est toute ma vie ! Puis 2 h 34 : la course pour arriver à temps pour LE set pour lequel je venais avec un papy chauffeur de taxi plus que perché (hum va-t-on vraiment y arriver ?!?)

Le track mémorable de la soirée ?

Incultissime en la matière ! Tout le set de Mon.To qui m’a vraiment fait plaisir sur ce coup-là… En mode Astral Tribal et pas que du sale (pour une fois !). Plus le B2B impromptu d’Amarou et Mirka – Sans casque et sans complexe « T’as pas un casque ? Si tiens, mais tu fais gaffe j’y tiens à mon Marshall… Laisse tomber y a pas le bout ». Je ne savais pas qu’il y avait des préservatifs à casque…

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

L’histoire le retiendra sous le nom d’O Sedutor (Le Séducteur). « Tu sais c’est pas important l’âge… Oui je sais mais là j’ai pas la dalle… Non mais vraiment j’te jure tu serais vraiment pas déçue…. ». À en juger par le gabarit du spécimen, je me dis que ça doit être vrai mais bon entre 22 h 34 et 1 h 32….

Soirée trop cool de bout en bout pour choisir un moment spécifique… Un festival de rencontres interplanétaires au sommet, de vortex musicaux, de cocktails cosmiques (aaaah ce rhum arrangé collaboratif mangue/passion/ gingembre j’en ai les larmes aux yeux d’émotion) et j’en passe et des meilleures car vous n’avez pas demandé les anecdotes croustillantes pour une fois (j’en connais un qui a eu chaud aux fesses)

YAC

« Déglingolade »

vend. 17 août / Astral #006 invite CDLM – Rencontre orbitale (Vitry)

Décline ton identité

– Prénom : Yacine
– Surnom : Yac. Prononcer ‘Yas’, et non ‘Yak’ comme certains, qui, d’après Wkpd, est « une grande espèce de ruminant domestique à longue toison de l’Himalaya », utilisée notamment comme monture, pour récolter du fromage, skier et jouer au polo (?). Ce qui n’a finalement aucun sens, sauf éventuellement en after.
– Age fictif : la trentaine et des poussières.
– Age réel : la trentaine et quelques brouettes de poussière. Somme des carrés des 3 premiers nombres premiers.
– Activité : Acidosaure technopathe noctambule afterophile tazovore michetologue.

Ton meilleur vice en soirée ?

Les consonnes…

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Des voyelles… Ou déglingolade.

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Epic trajet… Aller : après avoir procrastiné 2 tonnes en hésitant entre l’acid du Glaz’ et l’Astral, histoire de bien rater le dernier RER pour mieux galérer dans un Noctilien gonflé aux hormones, et malgré que c’était absolument tout droit sur le GPS (avant que la batterie ne rende l’âme…) à pattes depuis la gare, j’ai réussi l’exploit de me perdre.
Retour : gros black-out au réveil, j’ai du contacter des potes pour savoir comment et pourquoi j’avais mis quatre heures pour rentrer, apparemment, en bus.
Bonus : comme j’avais encore perdu ma clef à la soirée, j’ai du re-péter la porte, qui n’avait pourtant pas demandé grand-chose, #FML.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

– 22h34 : sur le quai de ligne de tro-mé…
– 2h34 : sous la ligne de Ké de trop, mais…!

Le track mémorable de la soirée ?

De mémoire-flash, le lieu, le son, l’ambiance, les tarifs et les gens étaient vraiment cools, mais pour être honnête, étant arrivé très tard (vers 2 h) et ayant déjà du mal à comprendre comment j’ai pu rentrer chez moi, pas évident de se rappeler des tracks… Et puis en général, je m’en fous complètement des DJ, comme 99% des gens je ne fais absolument aucune distinction entre le set d’une star et celui d’un bénévole : du moment que ça tabasse, c’est tout ce qui compte, peu importe qui tu es, on s’en branle.
P’tit mini-coup de gueule envers les groupies qui se déplacent pour tel DJ alors qu’ils/elles/on ne font aucune différence…

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Dans les chiottes, j’ai croisé un type, j’me suis dit: « Waw, il a pris cher lui, haha! ». Hé non c*nn*rd, c’était le miroir.

Seule explication rationnelle aux 4 heures de « trajet » au retour  vu l’état dans lequel j’étais sans trop de doute, mon arrivée dans le bus a du être interprétée comme une montée de taz.

VINCENT

« Vivons heureux, vivons cachés »

vend. 17 août / Astral #006 invite CDLM – Rencontre orbitale (Vitry)

Décline ton identité

Vincent 27 ans comète chez Astral

Ton meilleur vice en soirée ?

Les pom’potes pour garder la forme en soirée, ça marche vraiment !

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Vivons heureux, vivons cachés

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Un truc beau et beaucoup de joie, parce qu’on est vraiment heureux de cette collab’ avec le CDLM, un collectif assez peu visible (voir la réponse précédente) mais complètement dingue que je vous encourage à suivre !

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

22H34 : en train de réceptionner 30 kilos de glaçons ; 2H34 : à boire ma première bière bien méritée (je mens peut-être un peu pour l’heure)

Le track mémorable de la soirée ?

Un morceau d’ambient qui mérite vraiment d’être propagé et qui me suit depuis presque cinq ans, joué en début de soirée par notre pote SissCok : SissCok – Between Me And Myself. Pas très représentatif de la soirée définitivement techno mais un peu de douceur ça ne fait pas de mal…

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

On fait des teufs depuis quatre ans dans des squats et lieux abandonnés, la différence et la folie c’est ce qu’on aime alors plus rien ne nous marque, mais tout nous intrigue et nous rend curieux !

On tente réellement de créer un cocon de bien-être dans des lieux de libertés et on pense vraiment avoir réussi à envoyer un peu de chaleur humaine dans nos teufs, alors ouais, ghost hug !

NICOLAS

« Fresh »

du 24 au 26 août / Station électronique ³ (La Station-Gare des Mines)

Décline ton identité

Nico Kantes, 55 ans, bassiste et platiniste.

Ton meilleur vice en soirée ?

Le contact.

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

« Fresh »

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Le fait de passer des vinyles a l ‘inter-plateau à l’arrache.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

À 22 h 34 je dansais devant la grande scène / à 2 h 34 j’étais au tel chez moi.

Le track mémorable de la soirée ?

Le dj set british stylé de Ploy.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

La bande de petits jeunes hyper lookés, bien fun qui sont montés devant la scène pour ambiancer la foule !

Le set de Luz sur la terrasse : u grand moment de sound system, avec des basses effrayantes…

TIMOTHÉE

« Décibélisée »

du 24 au 26 août / Station électronique ³ (La Station-Gare des Mines)

Décline ton identité

Timothée, 32 ans, chorégraphe de ses tigres intérieurs.

Ton meilleur vice en soirée ?

Demander aux gens ce qu’il.le.s vont faire avec les photos et les vidéos qu’il.le.s prennent des autres. Donc voilà, si tu prends une vidéo d’une danseuse incroyable ou d’une personne dont tu te dis que son look est trop fort pour être vrai, n’oublie pas que tout ça, c’est du travail. Le travail ça devrait pas être gratuit, et les images non plus, même si on est pas obligés de passer par l’argent. Alors c’est simple : si tu veux diffuser la photo sur les réseaux, demande si c’est ok, et propose de tagger la personne. Merci !

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Décibélisée

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Cette personne sur son fauteuil roulant, au milieu de tout ces gens – je me compte dedans – qui ne sont pas confrontés à la fois aux difficultés d’un monde pas fait pour nos capacités de mobilités, et qui te méprise. C’était beau de voir qu’il y avait une place pour elle.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

À 22 h 34, Darling, j’étais encore en train de me préparer, quand même ! À 2 h 34, je me perdais dans la masse des corps qui fusionnaient depuis un bon moment sur le live de Gary Gritness.

Le track mémorable de la soirée ?

Nazira de Room 4 resistance, derrière sa grille. Les platines dans la cage, ça donnait une impression club cradingue qui matche avec le côté un peu destroy post indus de la Stass, et en même temps le design en bois qui donnerait presque un côté bucolique. Bref, set techno impeccable, l’énergie qui passe vraiment avec les kidz en train de danser, un peu comprimé sur un floor trop petit !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Gary Gritness, en live dans la salle du haut. J’ai flashé sur son look 2000’s, t-shirt Sepultura, lunettes de soleil à la Drazic (Hartley coeur à vif bébé, si t’es né après 1990 c’est normal tu peux pas connaître). Il mixait de la techno et chantait parfois au micro, on aurait dit qu’il adressait une harangue à la foule des danseurs. C’était comme pénétrer une autre dimension, un temps, une époque qui n’existe pas, ou alors juste quelques instants, parce qu’on le fabrique dans une image punk.

Dès que je suis arrivé et que, tellement inspiré par le son de Nazira (Room 4 Resistance), je me suis mis à voguer sans transition, sans même quitter mon trench coat, pour le petit groupe qui squattait à l’entrée du floor. Mon pantalon blanc a dégusté, mais qu’est-ce que tu veux, il savait qu’il devait se sacrifier pour la Station Électronique.

GUILLAUME

« J’aimerais me souvenir où j’ai perdu mes clefs »

sam. 25 août / Le Grand Bal du SOUK #3 (Port de loisirs de l’Été du Canal)

Décline ton identité

Guillaume, 22 ans, manager

Ton meilleur vice en soirée ?

Vachement paradoxal, un « meilleur vice » ! Je n’arrive pas à en trouver malheureusement…

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

J’aimerais me souvenir où j’ai perdu mes clefs !

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

J’ai un super hématome sur la cuisse, je pense que c’est ça qui m’a le plus marqué, littéralement

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

À 22 h 34 je croisais David par hasard, mon alter égo rencontré quelques soirées auparavant. À 2 h 34 j’étais devant ma porte à essayer de faire sauter ma serrure, Shadow (mon chaton) miaulait de l’autre côté…

Le track mémorable de la soirée ?

Bania !!!! Ses mélodies africaines m’ont transporté !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Je pense que c’est ma propre ivresse qui m’a le plus choqué. On s’était donné 16 h 00 comme rendez-vous avec les copains, naïf et ponctuel que je suis, ils sont arrivés à 17 h 00 mais j’avais déjà bu la moitié de mon whisky, à 21 h 00 je parlais comme un ivrogne hantant les rues de Paris jusqu’à 5 h du mat…

J’ai croisé mon ex qui n’a plus voulu me lâcher

TANIA

« Jubilatoire et cathartique »

du 24 au 26 août / Festival Rock en Seine 2018 (Parc de Saint Cloud)

Décline ton identité

Tania, 28 ans d’âge mental (37 en vrai), musicienne

Ton meilleur vice en soirée ?

Rire beaucoup trop fort et m’en foutre que ça dérange les gens / sauter partout

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Jubilatoire et cathartique.

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Sans hésitation le concert de Die Antwoord, je sais pas comment décrire ce qu’ils créent quand ils sont sur scène mais c’est transcendant. Juste un pur moment de joie avec mes potes et des milliers de personnes que je ne connais pas.

À 20 h 34 et 22 h 34, c’était quoi les bails ?

Vendredi / 20h34 : Die Antwoord , après je me souviens plus bien je pense que mes neurones étaient saturés. Samedi / 20 h 34 : Insecure Men et 22 h 34 : Fat White Family, une grande famille de déglingos trop mignons qui nous ont fait saigner des oreilles mais on leur pardonne. Dimanche / 20 h 34: Macklemooooooorrrreeeee, un concert juste énorme, je l’ai vu deux fois cette année et c’est le même kif à chaque fois ; en plus il a fini le concert avec sa petite dans les bras et on a tous fondu. 22 h 34 : Justice – sympa mais j’aurais dû aller voir Bonobo c’est plus dansant.

Le track mémorable de la soirée ?

Le set de King Gizzard and the Lizzard Wizard, ce groupe est génial, ils font une musique complètement hypnotique et pour danser c’est le pied.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Un mec avec un costume genre trois pièces très bien coupé, mais avec un imprimé et une couleur totalement improbables, j’arriverait pas à vous le décrire. C’était le summum du mauvais goût et il portait ça fièrement, j’ai bien aimé.

Ma pote et moi en train de se battre en duel avec une chope de bière géante et une épée gonflable tout en sautant dans le bouncing castle de Désenchantée.
On s’est amusée comme des gamines !

JOHANNA

« Échec et bobo sur fesse »

vend. 31 août / METEO (Gambetta Club)

Décline ton identité

Acideplastique, en post-études galère.

Ton meilleur vice en soirée ?

Mon meilleur vice ? Tenter des slavsquat sur le trottoir à la sortie des boites

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Échec et bobo sur fesse

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

On m’a renversé ma pinte dessus mais pour se faire pardonner la personne m’a offert une cigarette, c’était chouette j’en avais plus !

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

À 22 h 34 j’étais encore à Place d’It à m’embrouiller avec les changements dans le métro ; à 2 h 34 j’étais full mouv sur le dancefloor

Le track mémorable de la soirée ?

Toujours le set de Retina Set, une promesse de jeu de jambes enflammés et de beaucoup de transpiration.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

La personne très ivre (ou autres) qui m’a demandé trois fois d’affilé mon prénom quand j’attendais devant les toilettes et qui a fini par m’appeler Justine…

Parce qu’avant tout, les soirées METEO c’est une grande famille, du partage et du love

LOIC

« A BOIRE TAVERNIER !!! »

vend. 31 août / ✟ BOYS NOIZE présente Strictly RAW Warehaus avec Randomer (Dock Eiffel)

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Loïc, 26 ans, assistant ingénieur in biologie au CNRS

Ton meilleur vice en soirée ?

Aime trop l’alcool pour rester raisonnable.

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

A BOIRE TAVERNIER !!!

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Une copine qui s’est salement viandée en arrivant à la soirée, bien bourrée, elle est montée sur un p’tit poteau en pierre et elle s’est fracassée par terre. RIP le coude

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

22 h 34, j’arrivais à peine à Crimée pour rejoindre le before. Putain de RER B (accident)
2 h 34, en plein set de Boys Noize en train de bien danser avec les potos !

Le track mémorable de la soirée ?

Une track de Randomer qui est passée vers 4 h 42 (merci Iphone 5 qui enregistre les données quand tu filmes). Une grosse track mélodique surpuissante. J’ai posté sur PWFM pour trouver la track, personne ne sait, du coup j’ai demandé à Randomer en personne sur Facebook et il m’a confirmé que c’est une unreleased. J’attends avec impatience sa sortie du coup !!

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Une p’tite nana avec qui j’ai discuté à un moment à l’extérieur, super sympa, on s’est raconté nos vies pendant un p’tit moment et on est allé danser après. Chouette brève rencontre !

Parce que j’ai mis mon plus beau legging coloré, on était pleins de paillettes et c’était top !

ARTHUR

« FLEX »

vend. 31 août / ✟ BOYS NOIZE présente Strictly RAW Warehaus avec Randomer (Dock Eiffel)

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Alors moi c’est Arthur, on m’appelle aussi Lgend j’suis en alternance en école de commerce et je suis ingénieur d’affaires !

Ton meilleur vice en soirée ?

La plupart du temps, quand la soirée est exceptionnelle j’en garde que quelques vagues souvenir avec beaucoup de trous de mémoire…

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Je pense que le mots le plus approprié serait FLEX.

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Je pense que l’anecdote de la soirée c’est quand on m’a volé mon portefeuille, le gars c’est motivé de fou pour me prendre mon bien, je l’ai cherché partout et dans mon état c’était pas facile, je l’ai retrouvé car un gars (ce mec je le connais pas mais je l’aime tellement) l’a redonné au vigile, tout était dedans, papiers CB permis argent. Le seul truc que le mec m’a volé c’est mon pass navigo, hommage a lui.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

Je faisais des allez retour entre la piste et dehors, pas totalement sous contrôle de moi-même mais le son m’a bien envahi en tout cas.

Le track mémorable de la soirée ?

Je pense que le set qui nous a tous marqué était la raison pour laquelle on est tous venus… les vrais la reconnaîtrons.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Mon pote, les pupilles gigantesque, plus aucune couleur dans ses yeux, qui me faisait des grand sourire, exceptionnel… !

Si un mec vous a fait des câlins lors de la soirée c’était sûrement moi…

JIMEE

« Pour savoir qu’un verre était de trop, encore faut-il l’avoir bu »

sam. 1er sept. / Make x PWFM : l’amour à LaPlage (LaPlage de Glazart)

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Jérémie/Jimee, 28, rédac chef PWFM

Ton meilleur vice en soirée ?

Bavard et buveur de Ricard.

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

« Pour savoir qu’un verre était de trop, encore faut-il l’avoir bu ».

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

C’était une super soirée donc en fait ce n’est pas un truc spécial autant que la bonne recette avec les bons ingrédients pour faire une teuf level 3000 :
– les gens (big up à l’équipe Make x France avec qui on co-organisait et à ceux avec qui j’ai pu parler, ils étaient que chanmés),
– la musique : super set de Baltra et St Paul – en plus ils sont très cools
– ma besta Marion (kikou et c’est aussi ma boss du coup)
– staff du Glazart très cool

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

22 h 34 (à quelques chiffres près) je crois que je parlais de Laurent Garnier avec Ghislain et Adelaïde de Make X France à qui je fais coucou et à 2 h 34 je crois que je sautais un peu partout puis j’ai trouvé Reda avec qui j’ai bien rigolé.

Le track mémorable de la soirée ?

Innershades – What About Us passée par Baltra, le genre de track dance avec un synthé très 90s. Elle pourrait même très bien résumer la soirée parce que c’est presque un hymne à une insouciance heureuse protégée dans une bulle de kicks et de nappes de synthés. La foule était en délire et certains ont commencé à nager sur la foule – allez checker le compte Insta de Baltra ça vaut le détour. Et sinon déjà dit mais tout ce que passaient Baltra et St Paul !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Baltra : en face, j’ai cru voir Tom Hiddleston toute la soirée (sa tête en tant que Loki) et son tshirt était lourd.

C’est quand je suis tombé à la fin en glissant sur moi-même. J’ai une blessure de warrior du coup.

MAX

« Réunion« 

sam. 1er sept. / Curiosités #3 (Gambetta Club)

Décline ton identité

Max, Bédo Sensei, 26 ans, poinçonneur des Lilas.

Ton meilleur vice en soirée ?

J’apprécie beaucoup le jeu du tap-tap, ce jeu insupportable où tu tapotes l’épaule d’un copain pour qu’il se retourne de l’autre côté. Incroyable pour mixer les groupes et faire rire la mif.

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Toujours difficile de résumer, je dirais Réunion.

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

A la fin du set du fabuleux Kosambi, le patron du bar, certainement fatigué de l’énergie enfantine dégagée par la joyeuse troupe sur le dancefloor, a rallumé les lumières et le DJ nous a calé sa petite spécialité pour clore la soirée : une grosse track de musique celtique. S’en est suivi une espèce de communion incroyable autour d’une chorégraphie improvisée. C’était fou, ça nous a mis des étoiles dans les yeux pour toute la soirée, bravo à Kosambi pour un closing de qualité.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

Alors à 22 h 34 exactement j’étais chez moi en train de fesser mes potes au tarot. Et à 2 h 34 j’étais sûrement au carré fumeur du Gambetta Club en train de rouler les doobies à la pelle, d’argumenter des potes que je n’avais pas vu depuis longtemps que mes cheveux étaient pile à la bonne longueur, ou de faire des concours d’équilibre sur les chaises hautes.

Le track mémorable de la soirée ?

Je tourne en boucle sur la chanson ‘High Highs to Low Lows – Lolo Zouai’, du coup elle a bouclé pendant l’apéro.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Le petit fillot Corentin, alias Coco Déchet, un être sublime toujours prêt à suivre les pérégrinations les plus loufoques, et à débiter un paquet de connerie à la minute. Il n’a pas hésité une seule seconde quand on lui a parlé de soirée Péripate. Et je vais même élargir en calant un shout out à tout le groupe avec qui nous avons vécu cette expérience tout aussi chelou que golri.

Quand je commence à être bien attaqué, ça m’arrive souvent de faire le worm dance quand la soirée bat son plein, en référence à la sœurette Clara qui nous en avait offert un magnifique en embrassant le sol avec une vitesse initiale non négligeable.

FLORIAN

« Projet X »

sam. 1er sept. / Spectrum (Le Consulat)

Décline ton identité

Florian, Flo, ou le Corse (wink wink)
Age réel 21… (quelques années de plus si la barbe est longue et soilleuse)
Profession : jadis dans l’armée, actuellement… disons : où le vent m’emporte..!

Ton meilleur vice en soirée ?

L’ecstasy !!!

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

« Projet X » claiiiiirement ! Ma tête finit dans l’espace, une dimension tellement lointaine que tu peux y pénétrer seulement si tu tapes ! C’est un bordel sans nom !

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

C’était une soirée pleine de rebondissements, j’suis partie la bas avec ma chérie, on s’était embrouillés avant de partir et… l’atmosphère une fois sur place nous a rapprochés, tout était un lointain souvenir..! (love) Alors je dirais que c’est le moment où on est rentrés, et qu’on a commencé à fumer (un p’tit pilon.. enfin… plutôt trois) pour se mettre dans l’ambiance… !

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

Je suis arrivé à 23 h 30, alors juste avant j’étais dans les transports pour venir ! Et de 00 h à 2 h 34 (quelle précision ! lol) j’étais soit dans la zone fumeur, ou vers la petite estrade…

Le track mémorable de la soirée ?

J’ai bien aimé le set d’ILLNURSE ! D’habitude j’écoute quelque chose de plus fort, même plus violent.. et c’était pas mauvais du tout !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Si jamais ce message est publié, Big Up au brun torse nu qui a dansé sur l’estrade, il m’a bien fait délirer l’enfoiré !

Le p’tit moment où j’ai embrassé la jolie demoiselle qui m’accompagnait, pendant qu’elle bougeait son petit corps de sirène, le tout sous les basses

ESTELLE

« Go girl ! « 

sam. 1er sept. / Spectrum (Le Consulat)

Décline ton identité

Stella Miller ! 27 ans tout rond, ambianceuse confirmée!

Ton meilleur vice en soirée ?

Quand je m’éclipse pour aller draguer des mecs…

Ça se passe en trois phases. Phase 1 : le repérage, je fais un petit tour de salle. Phase 2 : l’approche, je rentre en contact avec la cible, souvent au fumoir. Phase 3 : l’accroche, Bingo ,c’est la fin de soirée je dis au revoir à tout le monde je rentre avec ma target. Mes amis me cherchent souvent à ce moment, J’ADORE !

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Go girl !

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

J’ai pas un moment particulier mais j’ai fait de belles rencontres avec qui j’ai des amis en commun. Chaque weekend cette famille d’amis s’agrandit, c’est beau !

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

Les souvenirs sont difficiles à rassembler. J’alternais danse-drague et clope !

Le track mémorable de la soirée ?

Le set à 5h de notre star montante Toscan.haas ! Je lui souhaite les meilleures soirées de Paris !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Mon meilleure pote avec sa chemise multicolore so 90’s qui, à mon grand étonnement, a eu un réel succès !

JULIEN

« Libertaire »

sam. 1er sept. / Péri-Pape Francoise. (Peripate)

Décline ton identité

Julien, 40 ans, journaliste

Ton meilleur vice en soirée ?

L’abandon

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Libertaire

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

La tolérance. Moi nu avec des potes a déambuler, danser, partager sur du bon son au milieu d’une foule habillée.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

Nu toujours et heureux, dans un coin de l’espace lounge, entre mecs à discuter, à boire des bières et mater l’ambiance.

Le track mémorable de la soirée ?

La montée en puissance du set trance qui emporte tellement loin avec son gros Beat que tout ton corps est comme suspendu au tempo et vibre intégralement »

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Le plaisir de voir une femme en fauteuil roulant s’amuser comme une folle sur le dancefloor accompagné par son ami entièrement naked. Tout les deux, bien, des yeux pétillants et profitant.

Un sourire béat de pleinitute, comme après un orgasme intense. Satisfait mais qui en redemande tellement c’est bon, que l’on ne voudrait pas que cette sensation soit si fugace.

NINA

« Trançaccidental »

sam. 1er sept. / Matiere #003 (secret place)

Décline ton identité

Nina. Avec mes mèches blondes, on m’appelle Malica comme la meuf dans X-Mens, sinon « bb » ou « babe », c’est doux j’adore. J’ai 20 ans mais vu qu’on me demande partout ma carte d’id, je dois pas les faire. Je suis en école d’architecture, plus pour faire de la scénographie mais je sais pas encore. Je m’imagine artiste, et j’aimerais grave apprendre à mixer.

Ton meilleur vice en soirée ?

J’ai l’oeil vif et je trouve souvent des souvenirs sympas. Du genre, objet en tous genres, clope et autres confiseries. Merci à vous.

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Ma soirée ? Trançaccidental très acide. Une très belle ride avec du charme dans ses courbes.

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Alors, après 10-15 min à suivre mes potes dans le noir, on entend des vibrations sympas. Là, on descend une pente, et j’aperçois une sorte de tunnel repris par la nature avec des lazers verts qui s’en échappent. Y’avait un mélange de gens hypes et punk. Le son c’était de la piraterie. J’avais l’impression d’être arrivée dans une autre galaxie. Le matin, on est parti à 9 h, un peu décalqués j’avoue. La petite balade dans la forêt a vraiment fait un bien fou. Comme on avait plus de bat, on s’est perdus. On a escaladé un mur et un mec nous a couru après parce qu’on était sur une propriété privée. Arrivés à la gare, on s’est allongés comme des shlags sur un quai en plein soleil. J’ai chanté « né quelque part » en mode berceuse à Zemeat. Dédicace à lui d’ailleurs.

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

À 22 h 34, j’étais invitée au before d’un pote et je galérais sans internet sur mon tel. En cherchant la rue j’suis tombée sur un Vélib pas attaché. L’épicier du coin ne savait pas où c’était alors que la rue était juste en face. À 2 h 34, j’étais dans le son et le son était en moi. Avec un pote, on est sortis fumer et explorer les autres entrées souterraines. Il y avait pas mal de gens posés, les membres du collectif Matière étaient au fond. On a trouvé une belle vue en hauteur sur toute la salle pour des photos-souvenirs.

Le track mémorable de la soirée ?

Au before j’ai mis un son funky que je viens de trouver : Gagster Groove – Make You Yeah. Et le matin avant notre départ, ils ont passé Trance & Acid de Kai Tracid. Magique.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

J’veux pas être narcissique mais j’étais plutôt stylée à cette soirée. Une petite tenue dans les nuances de rose et violet, lunette de soleil fines, pailletée jusqu’au fond des yeux. Ha oui sinon un gars s’était éclaté la gueule contre un bail et il avait un énorme rond sanglant sur le front. Aie !

4h30 : posé avec mes 4 derniers potes.
– Ils sont partis ?
– Ouai.
– Du coup on est plus que 4 ?
– Nan on est 5.
– Ba nan mec là on est 4.
– Ouai mais j’t’ai pas présenté tout le monde …

PAUL

« Chill, détente, ensoleillée »

dim. 2 sept. / Solar Disco (Station E)

Décline ton identité

Unitypac, DJ du collectif Diskonected. Venu à cette « soirée » mixer, suite à un concours de mix organisé par le collectif Déviant Disco remporté.

Ton meilleur vice en soirée ?

J’ai arrêté complètement de taper ces derniers temps. Je passe des soirées entièrement sobre mais c’est quand même moi qui a le plus d’énergie !

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

Chill, détente, ensoleillée

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Ces deux personnes qui ont débarqué là en cherchant un after, et qui en voyant l’ambiance familiale ont décidé de quand même prendre un taz. Du coup il et elle étaient très motivé-e-s, c’était drôle à voir !

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

La « soirée » se déroulant en après-midi de 14 h 00 à 22 h, à 22 h 34 elle était finie mais j’étais toujours à Montreuil avec mon pote le F en train de manger un kebab ! Et à 2 h 34, au lit depuis longtemps pour rattraper la fatigue du weekend.

Le track mémorable de la soirée ?

Le morceau de closing de mon set qui a eu son petit effet, un vieux morceau de trance réédité en Breakbeat downtempo sur le label Trance Wax (Le skeud vaut aujourd’hui 150e sur Discogs). Une dizaine de personnes m’ont demandé ce que c’était.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Ma pote Charleepers qui ne sortait plus de chez elle depuis plusieurs jours à cause d’un bouton, mais qui a tout de même accepté de sortir pour venir m’écouter jouer, impossible de me faire plus plaisir.

Des parents avaient amené leur fille qui tenait à peine debout, mais qui se déhanchait comme elle pouvait sur le dancefloor, c’était très mignon à voir et ça a donné le sourire à tout le monde !

FLORENCE

« Doggy is not dead »

du 1er au 4 sept. / Paris International Festival of Psychedelic Music 2018 (Paris)

Décline ton identité

Florence Viale, trenquarantrois ans. Je fais du community management, de la vidéo, de la promotion de contenus web. Et, je nage plutôt pas mal (en eaux troubles).

Alors pour Heeboo, petit retour sur le Paris Psyché Festival ! Qui s’est terminé hier soir, mardi 4 septembre. Alors déjà, je ne sais pas si le week-end est long ou s’il commence tôt (?).
Si on en croit wikipédia La musique psychédélique couvre un large nombre de genres musicaux populaires influencés par le psychédélisme des années 1960, une sous-culture d’individus qui faisaient usage de drogues planantes comme le LSD, le cannabis, la mescaline et le DMT pour faire l’expérience d’hallucinations sensorielles.
Bon avec tout ça, on peut à peu près tout dire, tout faire et bien secouer.

Ton meilleur vice en soirée ?

Mon meilleur vice … ma mère me dit toujours de cacher mes vices. Mais bon, comme on est entre lecteurs de Heeboo, je me lâche. Je fais pipi dans tous les petits coins parce que j’attends toujours trop longtemps pour commencer la queue et la bière ça pardonne pas, comme vous le savez. Et dans ces moments-là, je me sens souvent un peu canine, car il y a toujours une chienne pour me copier et pisser derrière moi …. Parfois je me demande si je ne dois pas refaire pipi derrière elle, histoire de.

Le premier mot qui te vient à l’esprit en y pensant ?

« Doggy is not dead »

Si tu pouvais garder un seul souvenir de cette soirée ?

Ha ben c’est certainement Eric Still (programmateur de la Station Gare des Mines) faisant son DJ set du dimanche, en vapotant… on aura tout vu dans le psyché 2018. Mais bon comme il est top classe et que du psyché, il en a vécu un sacré bon paquet, ben dis rien, ou presque … héhé

À 22 h 34 et 2 h 34 du matin, c’était quoi les bails ?

A 22 h 34 je rampais en position semi boule pour sortir du pogo (je vous montrerai la technique, un jour). A 2 h 34 Je faisais pipi dans un coin, sûrement en chantant « doggy is not dead » houhouuuu. hou. Je crois aussi que j’ai perdu mon portable… rhooo quand même …. ben si (une fois, j’ai perdu deux portables en 15 jours à la Station … Re-rhooo).

Le track mémorable de la soirée ?

Last Peace des Thee Oh Sees avec un John Dwyer d’une énergie que les pires feux de l’enfer ne sauraient égaler, le corps tout en puissance, les tatous en exergue, la gueule déformer sur un son incroyablement puissant et martiale. C’est qu’il y en a eu plein des tracks bien au Paris International Festival of Psychedelic !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Ha ben, c’est la Mouche ! Ce mec à la station Gare des Mines, une de ces bestioles du coin. Plutôt gringalet, sans cheveux, avec des énoooormes lunettes de mouche, des bottes noires jusqu’aux genoux et du cuir aux avant bras. Il gigotait partout et faisait des trucs bizarres avec son ombre. Une manière de joindre l’hallucination physique et sensorielle. Why not.

Comment on est ressorti tout mouillés du concert de Thee Oh Sees…

Adeline Journet

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