Pas toujours facile de capter les teintes, les nuances d’ambiance, la colorimétrie d’une personnalité, quand on shoote en noir et blanc. Sur Paris, Victor Maître est l’un des seuls à maîtriser cet art en soirée, et à avoir le courage de s’immiscer dans les flous artistiques nocturnes les plus déments. L’un des seuls à savoir tirer de ce noir et blanc mouvant, de véritables portraits, qui parfois, semblent en dire beaucoup sur l’instant, l’humain derrière, le coeur qui bat à l’intérieur, dans les poitrines, et les culottes.
À si bon photographe, se doivent des défis à relever. Envoyer Victor Maître au NF-34 couvrir un événement tel que le Winterclub de PWFM, était donc un défi. Parce qu’évoluer dans un milieu qui n’est pas le sien, à quelques détails près, oui, c’est un défi, une expérience, une montagne à escalader, dont on descend en glissade, pépère, quand on a le sens du rythme, de la captation, et qu’on a une grosse sensibilité musicale comme celle de Victor.
Pour la der des der des Winterclub, Victor Maître a donc dégainé l’appareil et créé le lien avec habilité, entre son oeil et l’excentricité passagère (ou non), les coups de sang instantanés, les revirements brutaux, croisés, attendris et arrachés. Clic. Clac. Le dernier Winterclub de la saison, gravé dans la roche !