La Kindergarten, on la connait depuis plus d’un an, pour être le plus coloré, le plus fun, et le plus authentique des terrains de jeu de tous les clubs kids parisiens. Jeunesse, candeur, naïveté se mêlent au grandiose, à l’art de la performance et à la (ré)création de soi. Kindergaten, c’est aussi un beau terrain de jeu pour tout photographe qui se respecte.
On a donc demandé à Sofiya Loriashvili de nous donner sa vision des choses, de mettre des visages et du grain sur les anonymes de cette pétillante et claire-obscure cour de récréation nocturne. En un clin d’oeil, elle lève le voile sur la maturité de ces enfants de la nuit. Intense, profonde et plus sombre qu’elle n’y paraît, la Kindergarten quitte les clichés piquants, éclatants et malins de Jean Ranobrac, pour pénétrer un monde délicieusement édulcoré, aux peaux passées par le temps, adoucies par la lumière superficielle, révélées au monde, sous la plus éclatante de ses formes, celle du naturel. Le pur et magique naturel de la vie et du temps qui passe, la mélancolie, , la peur et la rêverie triste, même pour les enfants de la nuit… C’est beau, franc, et doux. Merci Sofiya Loriashvili.