Samedi 22 février dernier, on envoyait l’un de nos reporters de choc, le si bien nommé Rainer Torrado, à la Station-gare des Mines, pour l’ouverture d’une fabuleuse maison close aux sonorités érotico-disco : la Code Hays.
Surnom communément donné au code de production du cinéma américain, le « Code Hays », établi par le producteur William Hays en 1930, est une sorte d’auto-régulation, auto-censure, que les studios hollywoodiens s’imposent à l’époque, afin d’éviter toute intervention de l’État fédéral. Sont mises au placards, débauches, nudités et autres scènes dites « non morales » ou « obscènes ». Le cinéma hollywoodien se mure derrière une veste de chasteté dont il ne sortira que dans les années 1960.
Code Hays, la soirée, imaginée par de mignons esprits, dont ceux de Deviant Disco et de La Culottée, c’est l’antre des codes qui explosent, et des complexes qui disparaissent. C’est la magie des épaules qui se dénudent, des corps qui prennent l’espace, l’obscénité faite merveille, l’érotisme latent d’un dj-set qui rend malade. Malade d’amour, malade de désir, malade de plaisir. Code Hays est la nouvelle soirée salace et voluptueuse dont il ne faudra rater l’épisode II sous aucun prétexte.
Ce soir là, les hôtes avaient été drôlement bien choisis : The Populists aka Yan Wagner, qu’on avait pas vu depuis longtemps, Corrine – And Co, Dustina, Eva Peel, Basseleen Boys, Fkclub et Everything but the guy. Le résultat de la grande première nuit de cette nouvelle maison close sans concessions, en images, par Rainer Torrado, qui encore une fois, a volé au dessus des danseur.se.s.