On a pas tous la possibilité de se télétransporter dans une warehouse de 6 ou 9 h du matin. On en a souvent, d’ailleurs, pas le souvenir. Les images sont floues, les mouvements restent collés à la rétine, au ralenti, dans un mouvement de va-et-vient permanent, qui fait presque remonter l’alcool. On a l’option, néanmoins, de retomber un mois plus tard, sur les clichés d’un photographe, qui lui, était là, bien réveillé ou pas.
Pour la dernière de la saison de Razance, le 29 juin dernier, Marien Hvala avait pris son appareil, pour nous conter, depuis l’objectif, la soirée, et le matin qui doucement s’est levé. Y’a quelque chose de très réaliste dans le rendu, on sent presque les odeurs, la sueur nous éclabousser le bout du nez, les vibrations des enceintes nous soulever l’estomac. C’est à la fois incroyable et désagréable, doux et malaisant, sensible et violent. Bouarf, on adore, et on partage ce moment de fête hors du temps avec vous !