EKLPX, pas facile ce nom de dj à prononcer, surtout au beau milieu de la nuit ! Ça sonne comme « Eclipse » et ça lui va bien. Résidente du collectif La Quarantaine, EKLPX atteste d’un son anti-social à souhait, se prête parfaitement à un after dans un vieil immeuble abandonné des années soviétiques et donne de doux cauchemars. On la retrouve samedi pour la Exil Factory #1 pour dix heures de son d’usine au côté de ses acolytes de La Quarantaine mais aussi de grosses pointures telles que Under Black Helmet, Kmyle ou encore Remco Beekwilder, rien que ça ! Notre « montée » numéro 1 lui est dédiée.
Comment t’en es venue à la musique ?
Un pote m’a filé un clavier et deux semaines de cours sur Ableton puis j’ai entamé une formation à la SAE Institute et en même temps je me suis acheté une paire de platines CDJ 350.
C’est quoi ton parcours de vie en dehors de la musique ?
À côté j’ai un master 1 en Communication que j’ai fait à l’EFAP Paris et actuellement je suis en master 2 Ingenieurie Culturelle et Management a l’Icart.
Si tu n’avais pas la musique, tu aurais une autre passion dont tu aimerais faire ta vie ?
J’aimerais essayer de lancer un concept store avec un foodtruck de nuggets et un shop de vinyle / vêtement type kway (rires) le tout dans un petit loft à Paris…
Comment t’es devenue résidente La Quarantaine ?
Je faisais mon stage chez Shotgun avec les deux créateurs de la Quarantaine et ils m’ont gentiment proposé une résidence. Je suis aux anges là-bas c’est vraiment le kiff !
Tu penses qu’on peut organiser des raves party de pure souche, encore, en 2018 ?
De pure souche je ne sais pas ; je suis jamais allée dans une vraie rave party mais en tout cas depuis trois ans je vois un nombre incalculable de soirées dans des endroits désaffectés tels que des hangars, des anciennes églises, des usines… Pleins de collectifs se créent et l’ambiance s’en rapproche vachement je pense, que ce soit au niveau de la musique, de l’atmosphère ou du format horaire.