Janvier 2020. J’observe la teuf et les teuffeurs depuis maintenant deux mois. Je suis épuisé. Comment font les artistes pour supporter tant de poppers, tant de tazés, tant de déviance ? Je me le demande. Une fois n’est pas coutume, les meilleurs djs de France et d’ailleurs vous racontent leurs nuits folles, réunies et compilées dans ce travail d’investigation ultime appelé Derrière le Deck.
- – Cette semaine, Jean Rémi a pouf-marathonné pour le BAM à l’Officine
- – Pendant que Dj Athome croisait -supposément- Vitalic à la Station
- – A la Créole, GЯEG jouait devant une partie de sa famille
- – De son côté, DoriAn ParaNo jouait au babyfoot et s’ambiançait sur Von Bikrav
- – Au Petit Bain, Umbraid accomplissait la révolution des corps célestes et politiques
- – Le lendemain, toujours au Petit Bain, les platines de René Danger ont failli rendre l’âme
- – A la Mut’, Flaaash et Betracks se sont faites défigurer par des « admirateurs »
- – Pour White Label Radio, Maison Blanche a enchainé les Get27 / Vodkas
- – Vendredi, Post Ave se faisait accueillir comme un prince par le crew de Karagi
- – Dimanche, ManonDémon est allée mixer au réveil à l’after de janvier
- – Pendant qu’au même after, Oreille Interne se faisait offrir du poppers de bon matin
- – Et qu’enfin, Double Penne mixait encore au même after à l’aide de ses cache-tétons
Jean Rémi
« BEST OF »
dim. 25 janvier – Friction fait BAAM (L’Officine 2.0)
Qui es-tu ?
Salut, moi c’est Jean-Rémi ! Dans la ballroom on m’appelle Ulala, mais derrière les platines je reste Jean Rémi, c’est déjà assez original comme nom nan ? En soirée je suis la personne qui ne boit que de l’eau et retient tous les trucs gênants que les autres font.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
BEST OF! Friction a réuni une sacré bande de DJs et performeur•euse•s pour soutenir le BAAM, que des copines et que de talents !
Raconte nous ta vrille de la nuit
Je dirai de 1h30 à 2h30, notre créneau Powerpouf avec Reno. L’heure à laquelle on a pris les platines et à partir de là c’était pouf-marathon pendant 1h… court mais intense ! Notre petit public nous a suivi à la cave et iels avaient bien révisé les paroles de nos tubes prefs !
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Le moment où une fille attendait patiemment dans la « loge » artiste, pensant qu’elle faisait la queue pour le vestiaire… alors que c’était pas du tout là !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
J’aimerais faire une cace-dédi à mes pine-co Crame et Hyper Francois qui ont fait un B2B juste avant nous et qui ont passé un de mes morceaux fav : My Heart Goes Boom, de French Affair. Un mood !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais entrain de geeker sur ma Switch au chaud chez le boyfriend. Un lendemain de soirée quoi !
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
J’ai été marqué par la Clémence Trü qui nous a sorti un sacré look de cougar ! Une wig de type Mylène, une robe de type léopard, une silhouette de type padée ! WE GAGGIN’ !
Dj Athome
« Slow Motion »
ven. 24 janvier – Slug Rave invite DJ Athome (La Station – Gare des Mines)
Qui es-tu ?
Maurizio, dj athome, guest.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Slow Motion.
Raconte nous ta vrille de la nuit
A 23h la salle était déjà pleine et les corps se balançaient sur du 98 bpm en mode danse hypnotique et sensuelle.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Il paraît que Vitalic était dans la salle !!
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
J’ai testé un nouveau track de FRONT DE CADEAUX et c’est toujours excitant de voir l’effet que cela fait surtout quand le public te montre qu’il aime.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Le lendemain à 20 h 20 j’étais avec Ed Isar on s’écoutait du space dub UK en boucle.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
J’avais un t-shirt avec écrit dessus « homosexual » et avec la photo d’un type baraqué et poilu. Dans le back stage je me retrouve face à un mec qui avait la même gueule que mon « homosexual »… Je me demande comment il s’est senti.
GЯEG
« Chaude »
sam. 25 janvier – La Creole #15- 2nd Anniversary (Le Chinois)
Qui es-tu ?
Gregory Sarah, mais tout le monde m’appelle Greg
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Chaude.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Pendant le set de Lazy Flow, c’est parti en vrille haha, c’était le feu, il y avait tellement de gens sur la scène a un moment, qu’on le voyait plus! Le set de Ckrono aussi a foutu un sacré zbeul. En vrai, tout au long de la soirée l’ambiance n’a fait qu’augmenté, il n’y a pas vraiment eu de redescente…
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
J’ai ramené quelques membres de ma famille à la soirée. C’était marrant de voir leurs réactions, ils ne s’attendaient sans doute pas à autant d’ambiance et de chaleur. Mais au fur et à mesure, j’ai vu qu’il commençait à se lâcher, ce n’est surement pas leurs dernières soirées au Chinois haha.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le set de Sylvere, archi propre, gros closing et en plus il a fini avec du Burna Boy, Rema, Oliver N’goma…
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je buvais une bière avec mon oncle et ma tante devant la télé.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Le danseur qui se fait appelé Snake Ninja, c’est incroyable l’énergie qu’il dégage, j’ai l’impression qu’il ne fatigue jamais. Il a dansé du début à la fin de la soirée, comme à chaque édition de la Créole.
DoriAn ParaNo
« Pari gagné »
sam. 25 janvier – 3672*teuf : Lacchesi ▵ Von Bikrav ▵ Leax 3Fazé ▵ La Quarantaine (Le Plan)
Qui es-tu ?
Salut je m’appel Dorian et mon nom d’artiste c’est Dorian Parano.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
C’est difficile de décrire une soirée en un mot mais pour nous la team 3672* on peut dire que c’est « un pari gagné » : les gens étaient au rendez vous et c’était un peu le challenge de pouvoir investir un lieu en dehors de Paris avec une programmation Hard Music.
Raconte nous ta vrille de la nuit
L’ambiance est montée assez rapidement. J’ai lancé les hostilités à 23h jusqu’à peu près minuit, je pense avoir bien fait mon boulot car Lacchesi a repris derrière moi et c’était déjà bien le feu. Après je pense que le peak time de la soirée c’est vraiment le set de Von Bikrav, grosse énergie aux platines et le public en redemandait.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Le moment cocasse de la soirée hummmmm les parties de babyfoot en backstage ahahahahaha.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Honnêtement sans vouloir être mégalo mon kiff de la soirée c’est à la fin de mon set quand j’ai passé les 2 titres de mon nouvel EP « Traffic » qui sortira prochainement sur Dolma et voir le dancefloor partir en vrille sur les drops … Ca c’est bonheur pour un producteur.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Le lendemain à 20h30 en train de me faire un bon gueuleton.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
J’ai cru apercevoir une licorne.
Umbraid
« Révolution »
ven. 24 janvier – CONSPIRATION 2401 (w/ Electrosexual & Umbraid) (Petit Bain)
Qui es-tu ?
Théophile aka umbraid, je danse le hakken derrière les platines.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Révolution – sens 1 : Mouvement orbital périodique d’un corps céleste – sens 2 : Renversement d’un pouvoir politique.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Quand Kelyboy a fini son set par mon track “How I Became a Raver”, j’étais tout content.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
J’ai renversé le cocktail de quelqu’un et finalement on a eu une discussion très intéressante sur le rap qui utilise des instrus techno.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Je ne sais pas ce qui m’a le plus marqué mais beaucoup de personnes m’ont demandé le track ID de Luca Eck, Digital Distance.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais chez Sana+Nasa à enregistrer un podcast en b2b2b.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Victoria, on a matché à 99% dans nos likes respectifs sur Soundcloud.
René Danger
« Emergency loop »
sam. 25 janvier – Andre Bratten • Les Yeux Orange • René Danger (Le Petit Bain)
Qui es-tu ?
Moi c’est René Danger, je fais de la musique en live et je passe des disques en soirée, parfois tout seul et parfois avec La Boucle.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Lorsque l’eau monte, le bateau fait de même.
Raconte nous ta vrille de la nuit
J’ai fini mon set après un petit soucis technique (cf question suivante) sur Power To The People de Pardon Moi avant de laisser la place à Andre Bratten, le public était donc bien chaud et s’est laissé emporter par le refrain de ce morceau, particulièrement à propos en ce moment !
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Quand j’ai mis Power to the People donc, la platine CDJ a buggé et s’est mise en emergency loop (quand la platine déconne ou qu’elle n’arrive plus à lire le fichier source, elle fait une boucle automatique d’une mesure). Du coup je me suis retrouvé avec cette boucle assez psyché de l’intro du morceau, que j’ai laissé tourner un petit moment le temps de relancer le morceau sur la deuxième platine. Ça aurait pu être super naze, mais finalement ça a créé une attente et une belle montée qui a fait exploser le public quand le morceau est enfin parti !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Avant la soirée j’avais tanné mon pote Juan XXL pour qu’il m’envoie un edit d’une track flamenco qu’il était en train de terminer, pour pouvoir le passer le soir même. Chez moi j’ai juste eu le temps de l’écouter une fois avant de partir, et j’avais quelques réserves sur son arrangement. Mais je me suis bien trompé car dans le club je me suis rendu compte que c’était très calibré et que ça groovait grave !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais au ciné avec ma copine, un bon dimanche soir quoi !
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
En partant j’ai croisé un anglais sur le pont de la barge, qui arrivé à ma hauteur et en me regardant à peine m’a lâché « your set was class by the way » avec un accent et un flegme tout à fait britannique.
FLAAASH & BETRACKS
« Ca transpire d’amour »
ven. 24 janvier – DJ set : Flaaash x Betracks (La Mutinerie)
Qui es-tu ?
FLAAASH : Laure, pas un surnom dans la vraie vie mais pour la musique, FLAAASH. Signe particulier ? Ma cicatrice en forme d’éclair sur le fro… non mais il parait que je ressemble un peu à Harry Potter.
BETRACKS : je m’appelle Betty (prénom de grand-mère anglaise qui boit du thé, tu connais) et mon nom de soirée c’est Betracks parce que j’ai une imagination limitée. Mon signe distinctif c’est de ressembler à Sid dans l’Age de Glace mais quand même réussir à pécho.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
FLAAASH : « To me, drink responsibly means don’t spill it » de Bill Murray (ou pas). C’est une dédicace au mec qui a renversé sa pinte pleine à côté de notre matos.
BETRACKS : Cinq balles étalés partout, RIP petite pinte.
Raconte nous ta vrille de la nuit
FLAAASH : Vers 00h15, le drop de Pump It Up était particulièrement fun. Ce morceau a bien eu l’effet que l’on espérait, ça fait plaisir.
BETRACKS : Je suis d’accord ! Toute la Mut’ était en train de chanter et sauter partout. Comme à la maison quoi… A égalité avec le rappel en fin de soirée, on remballait mais les gens voulaient continuer de danser alors on a mis un dernier track, c’était chouette!
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
FLAAASH : Nos potes bourrées qui nous racontaient des bribes de la soirée de moins en moins intelligiblement plus la soirée avançait. Beaucoup de rebondissements, beaucoup de bière.
BETRACKS : Les trois meufs qui m’ont demandé du France Gall au milieu d’un track de techno.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
FLAAASH : I’m Not Defeated de Honey Dijon vers le début de mon set, c’est là où je me suis détendue et où j’ai commencé à vraiment profiter de la soirée.
BETRACKS : L’ensemble du b2b, on s’est bien amusées toutes les deux du coup les gens ont été réceptifs vachement rapidement !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
FLAAASH : Devant Netflix d’un œil distrait, en train de m’inquiéter pour mon petit orteil qui avait fait une rencontre précipitée avec un carton de 18kg quelques heures plus tôt et en train d’aider ma copine à préparer sa valise pour le Bangladesh.
BETRACKS : En train de commander un pichet de Sangria dans un resto mexicain pour rajouter une couche à mon mal de crâne.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
FLAAASH : Deux personnes aux yeux tristes collées au booth/billard qui nous ont fixé pendant plusieurs dizaines de minutes sans parler ni bouger en plein peak time. C’était un peu creepy, et heureusement que le reste du bar avait l’air de s’amuser sinon on aurait remis en question notre tracklist feelgood.
BETRACKS : Ils admiraient notre technique voilà tout… Moi ce qui m’a marqué c’est les gens et toute l’équipe du bar. C’est toujours agréable de jouer à la Mutinerie, ça transpire d’amour ce lieu.
Maison Blanche
« Chanmé »
sam. 25 janvier – WLR Party #2 : Ben Vedren, Increase The Groove Crew, Toscan Haas (à la folie paris)
Qui es-tu ?
Alaa / Maison Blanche / L’homme au bob.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Chanmé.
Raconte nous ta vrille de la nuit
A 1 h 30 , on a retrouvé nos amis DJ Adjus, Messes basses et Avorton (Increase The Groove) qui allaient mixer à 2 h, je me souviens de trois tournées de Get 27 / Vodka, ça a vrillé à ce moment précis.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Une pote qui bosse sur Rinse France est venue me voir en me demandant si elle pouvait m’interviewer, j’ai accepté en pensant que ça parlerait de musique, la première question a été : « quelle est ta position sur le fait qu’une femme, en 2020, ne puisse toujours pas se sentir en sécurité quand elle rentre seule le soir ? », c’était tellement improbable ahaha.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Il y a deux choses qui m’ont marqué hier soir : La première chose c’est le set hybride des potes Aasi et Iba Boo avec guitare électrique, c’était sacrément chanmé ! La deuxième c’est le moment de la soirée où j’ai passé Freed From Desire de Gala, les gens étaient fou c’était vraiment fou comme moment
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Le lendemain, j’étais chez moi, à comater devant Netflix et à écouter un peu de zik.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Y’a un gars, hyper baraqué, la trentaine passée, t-shirt ultra moulant, cheveux un peu dégarnis mais quand même coiffés au gel, qui est venu nous voir. On le connaissait pas, et le mec était complètement loin (alcool + sûrement autre chose) : il nous disait qu’il avait croisé Nekfeu et qu’il adorait sa musique, c’était gênant et complètement chelou sur le moment mais on a bien rigolé en y repensant.
Post Ave
« The best time! »
ven. 24 janvier – Karagi → DJ Sundae ಏ Post Ave (Le Klub)
Qui es-tu ?
Hey Parisians, my name is Jim van Someren and i’m deejaying as Post Ave. Some people know me from the collective Framework, which i started in early 2014. Amsterdam nightlife was very different by then. Disco and the late days minimal techno was the main things that was played in clubs. With some friends we felt the need to offer something different and then started hosting events where we invited artists such as Florian Kupfer, Phuong Dan, Privacy, An-i, Vladimir Ivkovic and Nosedrip. For most of these artists it was their first time playing in Amsterdam. Nowadays everything is different. There’s cool stuff going every single weekend. Therefore i have to mention and thank Red Light Radio and Garage Noord for their spot on programming. Also my two favourite places in town!
Salut les parisiens, je m’appelle Jim van Someren et je joue sous le nom de Post Ave. Certains me connaissent par mon collectif Framework, que j’ai ouvert en 2014. Les soirées d’Amsterdam était différente à ce moment là, en club on jouait surtout de la disco et de la techno minimale. Avec des amis on avait envie d’autres choses donc on a commencé à organiser des soirées où on a invité des artistes comme Florian Kupfer, Phuong Dan, Privacy, An-i, Vladimir Ivkovic et Nosedrip. Pour la plupart de ces artistes c’était la première fois qu’ils jouaient à Amsterdam. Maintenant tout est différent. Y’a des soirées cools tous les week-ends. Donc je me dois de remercier Red Light Radio et Garage Noord pour leur programmation au top. C’est mes deux endroits préférés en ville !
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Framework in the early days. The Karagi crew is exactly what we tried to do with our events. They are not in the business for financial profit but they want to offer and alternative nightlife opportunity, next to all the mainstream events in large capacity clubs.
Framework au tout début. Le crew Karagi c’est vraiment comme ce qu’on essayait de faire à Amsterdam avec nos soirées. Ca se voit qu’ils sont pas dans le milieu pour l’argent, ils veulent proposer des opportunités de clubbing alternatives, à côté de tous les grands events dans les gros clubs.
Raconte nous ta vrille de la nuit
That must be the great set DJ Sundae played. I finally got the chance to see him play. I have always been a fan of his outstanding selections for his NTS radioshow called ‘No Weapon Is Absolute‘. If you don’t know it, better go check it out! he’s definitely one of the most underrated disc jockeys around.
Surement le super bon set de DJ Sundae. J’ai enfin eu la chance de le voir jouer. J’ai toujours été fan de ses sélections pour son émission sur NTS appelée « No Weapon Absolute« . Si vous la connaissez pas je vous conseille d’aller voir ! C’est vraiment un des dj les plus underrated selon moi.
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
/
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
That would be this track by Subion. It’s a track that i have been playing a lot in the beginning of my sets recently. It has a minimal feel to it but builds up energy to high levels, very powerful stuff.
Ca doit être ce track par Subion. Je la joue souvent au début de mes sets en ce moment. Elle est plutôt minimale mais elle dégage de l’énergie à pleins de niveaux, je la trouve vraiment puissante.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
I was travelling with the speed of 300km/ph while drinking a lovely bottle of chilled light red wine i picked up in a Parisian winebar. I have experienced worse travel conditions.
Je voyageais à 300km/h en buvant une bouteille de vin rouge que j’ai choppé dans un bar à vin parisien. J’ai connu pire.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Then i would have to name the whole Karagi crew for being the best hosts. We had the best time!
Je dois dire le crew Karagi, ils m’ont super bien accueilli. C’était trop bien !
ManonDémon
« AFTERRRRR «
dim. 26 janvier – Il est où l’AFTER ? (Le 6b)
Qui es-tu ?
ManonDémon – Manon le Jour, Démon la Nuit, attention au diable de minuit
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
AFTERRRRR
Raconte nous ta vrille de la nuit
Un peu difficile à dire, sachant qu’on a fait l’opening à 7h et que l’after se terminait vers 21h. A partir du moment où t’annonce que l’after est ouvert ça part en vrille ! Gros pic time quand même vers midi quand les acolytes Soeurs Malsaines – Double Penne et Divague on attaqués leurs sets. Le public était trop cool : caches têtons, déguisements, paillettes. Les gens étaient déchaînés !
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Un mec qui a débarqué à côté du DJ booth en nuisette satinée. Comme si il nous avait rejoint au saut du lit. Et le public qui dansait avec les peluches du décors m’a bien fait marrer aussi. Y’a un mouton qui a bien tapé de la patte toute l’after.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Un DJ qui s’appelle Tom Bini qui a envoyé un set hyper groovy et lumineux. Il me semble qu’il a passé Pascia de VICARI qui était juste parfaite à ce moment.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Aha ! J’étais toujours en place évidemment ! Devant le set de Giorgio et Lesaint (DJ SM), c’était lourd
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Mon acolyte du jour, Oreille interne, avec qui j’ai mixé de 7h à 9h. Une énergie géniale, un pur style, (casquette Dikkenec oblige) et des tracks folles. Après notre passage elle a malheureusement dû enchaîner et partir bosser sur un autre projet. On s’est faits nos adieux. Mais j’ai fini par la recroiser 5h plus tard. Elle n’a pas pu s’empêcher de revenir. #Warrior
Oreille Interne
« IL EST OÙ L’AFTER DE L’AFTER ? »
dim. 26 janvier – Il est où l’AFTER ? (Le 6b)
Qui es-tu ?
Ariane, Oreille Interne, ou NaNou pour mes proches, co-créatrice du trio féminin de DJs « VeSTeS« , et résidente du collectif « l’Esprit Léger« . Tu me reconnaitras facilement, j’ai toujours deux tresses sur le crâne et une fâcheuse tendance à remuer mon corps derrière (et devant) le Dj Booth.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Une irrépressible envie de crier en fin de journée : IL EST OÙ L’AFTER DE L’AFTER ?
Raconte nous ta vrille de la nuit
Dès l’ouverture l’ambiance était à l’amour et la joie. Nous on se réveillait et le public planait : un doux mélange d’odeurs de café, de vin chaud, et de poppers. Mais la plus grosse vrille est intervenue à la fin de notre set. Manon m’a demandé si je n’avais pas Back to Earth de Yves Deruyter sur moi. Ça m’a fait tellement plaisir qu’on passe ce track. Et j’étais pas la seule, le public est devenu fou…
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Mixer à 7h du mat après avoir dormi une nuit, en plus assez courte. Me retrouver avec mon thermos de thé vert à danser sur de l’acid techno à plus de 130 BPM. Partir travailler. Puis revenir. Un dimanche comme on en fait peu.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
L’artiste c’est définitivement Manon Démon avec qui je mixais pour la première fois. J’ai pris un gros kiff à partager les platines avec elle. C’était d’une évidence folle ! Et sinon le set très acid de Maoui et Cleira : je ne sais pas résister au son d’une 303.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais vaguement en train de geeker sur mon téléphone en attendant que la pluie à l’extérieur se calme et que je puisse aller me chercher un Pad Thaï dans un resto en bas de chez moi.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Un mec qui est venu me proposer du poppers en me disant (je cite) « Il est fort et tu peux me croire mes potes m’appellent l’ethnologue du poppers ». J’ai délicatement refusé…
Double Penne
« L’Aftouffe de ta vie »
dim. 26 janvier – Il est où l’AFTER ? (Le 6b)
Qui es-tu ?
Je m’appelle Quentin mais certain.e.s m’appellent Lomepate, on me dit que je ressemble à Lomepal (ça tombe bien je suis du 4 décembre comme lui) et comme je sors jamais sans mon collier de penne bah voilà. Signes particulier en teuf, je ressemble donc apparemment à Lomepal et je porte un collier de pâtes (des penne pas des nouilles, c’est toi la nouille aha).
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Chaude.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Ça a commencé à partir peu de temps après l’ouverture à 7 h du mat’ avec le set de fou de Manon Démon et Oreille Interne qui ont envoyé du lourd dès le début. La température n’a fait qu’augmenter à partir de là. J’ai vraiment adoré mixer en b2b avec Divague. C’est pas la première fois qu’on se fait ça, on est assez complémentaires sur des sets techno-tech house. Il vit à Lyon maintenant, donc à chaque fois qu’il est de passage on en profite au max et ça fait toujours autant plaisir (coeur-coeur). Franchement, toute la journée était pleine de love je n’ai pas senti un moment de baisse sur les 14h de son proposées ! Le live de Famicom était très cool en passant !
Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?
Une des absurdités de l’after, c’était un dénommé Cédric qui arrêtait pas de danser avec le mouton en peluche géant qu’on avait posé sur le Dj booth, lui il m’a vraiment tué ! Je l’ai storyfié, fallait que j’immortalise tout ça quand même ! Sinon, on pouvait apercevoir quelques zinzins de l’espace du dimanche, c’était beau tout ça !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Question ambiance, le closing made by Le Saint et Georgio reste ce que j’ai préféré, le son était beaucoup moins vénère que ce qui était passé le reste de la journée tout en restant dynamique. C’était du coup très agréable de pouvoir « descendre » en douceur après tout ce tabassage tech-house et techno de qualité !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
A 20 h 20, je décollais mes cache-tétons qui étaient encore sur moi (oui je ne travaillais pas le lundi, je sais j’ai de la chance ne me détestez pas). Sinon, je pensais au fait que j’étais vraiment trop sale et qu’il fallait que je me prenne une douche. #shlagadonf
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
On a eu droit à un pompiste du turfu, je lui ai demandé si c’était lui qui réparait la soucoupe pour le prochain décollage. Beaucoup de corps et d’esprits libérés, qu’ils soient masculins ou féminins, aucune distinction entre les deux et ça fait vraiment plaisir à voir, surtout quand on connaît la norme dans les clubs aujourd’hui. Sinon, bah on retrouve la petite équipe de petits flingués que j’aime très fort et qui se reconnaîtront. Combo paillettes-lunettes de ski-combi au top, la prochaine fois je ramène des moufles c’est promis !
Photo Fanny Viguier pour La Créole