Les Nuits Sauvages

Derrière le deck #17 : « Notre joueur de synthé et guitariste a tapé toute la C d’un mec, juste devant lui, sans aucune gêne ! » – Heeboo

Derrière le deck #17 : « Notre joueur de synthé et guitariste a tapé toute la C d’un mec, juste devant lui, sans aucune gêne ! »

Derrière Le Deck - Juillet 16, 2019

Romain Guédé

La nuit, y’a pas d’galères, ce qui est à toi est moi, même si c’était pas prévu. On se partage tout et on en rigole, pour le meilleur comme pour le pire, dans la santé comme dans la ramasse, parce que, c’est que de la fête. La teuf c’est notre plus belle compagne, certes exigeante et imprévisible, mais c’est justement pour ça qu’on l’aime. Pas la peine de se prendre la tête donc, on garde le coeur léger et l’esprit ouvert, toujours prêt à accueillir les dernières pépites qui se passent derrière les platines. Retour sur un weekend chargé !

WARMDUSCHER

« Mitaines Serrées »

jeu. 11 juillet – Garage MU Festival 4 — 2019 (La Station – Gare des Mines)

Qui es-tu ?

Warmduscher, the douche, the dou dou.

Warmduscher (ndlr : significations « douche chaude » et « petite nature »), la douche, la dou dou.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Clenched Mittens

Mitaines Serrées

Raconte nous ta vrille de la nuit

Playing to a bunch of old friends under the sunset and then being interviewed on the radio while whispering about Buck Angels vagina!

Jouer devant une bande de vieux potes, au coucher du soleil, puis être interviewé à la radio tout en murmurant à propos du vagin de Buck Angels !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

When Lewis « Short Eyes » Parker of Morbid Books was out of his mind on Speed and Mushrooms and then fell down the stairs in the backstage room and soiled his jean shorts ! True Story.

Lorsque Lewis « Short Eyes » Parker de Morbid Books était totalement fou sous speed et champi. Il s’est cassé la gueule dans les escaliers des backstages et a sali son short en jean ! Histoire vraie.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

The Dj really blew our minds, he was playing all kinds of music we had never heard before and it turns out he also curated the festival and booked us to play so big thanks to that good man.

On a été impressionnés par le Dj. Il jouait toutes sortes de musiques, qu’on n’avait jamais entendu auparavant. En plus, c’est lui qui organisait le festival et qui nous a booké, alors un grand merci !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

We were speeding down the high way in back of Charlie Pou-Pou’s van heading to Beat Herder, our next gig in Lancashire. Salt Fingers joined us on that one and in a fit of rage. Lots of boiled eggs and gin and tonics to say the least.

On fonçait sur l’autoroute à l’arrière du van de Charlie Pou-Pou direction Beat Herder, où se trouvait notre prochain concert dans le Lancashire. Salt Fingers nous a rejoints, en pleine crise de rage. Beaucoup d’œufs à la coque et de gin tonic, c’est le moins qu’on puisse dire.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Mr. Cheeks, our keyboard player and fill in guitarist for doing all of one mans cocaine right in front of him without batting an eyelid or breaking a sweat.

Mr. Cheeks, notre joueur de synthé et guitariste a tapé toute la coke d’un mec, juste devant lui, sans aucune gêne !

U.R.TRAX

« Surréaliste et surprenante »

jeu. 11 juillet – Jeudi OK x Heeboo (Concrete)

Qui es-tu ?

Inès, alias U.r.trax. Signe particulier : ma frange mal coupée qui fait bien rire mes potes.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Absolument surréaliste et surprenante (même si c’est un peu bateau, je sais…)

Raconte nous ta vrille de la nuit

5 h 25 : je joue mon dernier track (Krampf – LSD XTC [dj Gigola and Kev Koko Paranoia Mix]). Grosse bombe dans le public. Tout le monde est en train de sauter de partout, moi la première haha. Magique de voir ça.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Deux de mes potes qui ont littéralement foutu le bordel sur le dancefloor. Elles n’ont pas arrêté de gueuler et de faire les folles. Déstabilisantes mais fidèles à elles-mêmes ! (Inès et Ella si vous passez par là… haha)

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Malheureusement je n’ai pas pu assister à l’intégralité de la soirée car je bossais au NF-34 pour Banco. J’ai juste pu écouter le track que Pierre Le Disque Jockey a joué en clôture de son set : du métal à 180 BPM, de quoi foutre la pression hahaha.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

En studio, en train de préparer mon closing de la Tragedy x Bender qui se déroulait le lendemain (c’était tout aussi ouf !)

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Il y avait un gars habillé en randonneur. Vêtu en Quechua de la tête au pied. Sur une toute autre planète je suppose. Il faisait des allers-retours entre la scène et le public. C’est aussi pour ça que j’aime les soirées techno : tu y croises vraiment de tout haha.

À la fin de mon set, j’ai étonnamment eu le droit à quelques minutes d’applaudissement. Le public scandait même mon nom. Or il faut savoir, que je suis quelqu’un d’extrêmement gêné… Du coup j’étais dans un état hybride de gêne, de surprise, et d’extase complète et ca donnait ça !

AZO

« Le feu comme promis. « 

jeu. 11 juillet – Jeudi OK x Heeboo (Concrete)

Qui es-tu ?

Azo (Azo) héhé, je peux paraître assez calme et réservée mais ce n’est qu’une apparence mouhaha…

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Le feu comme promis.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Dès que je suis arrivée, vers 22 h 30. J’étais déjà surexcitée toute la journée en fait. Même l’équipe de la Concrète m’a dit que j’étais super euphorique, je leur ai répondu : « Tu m’étonnes, c’est fou, je joue à la Concrète ».

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Comme je jouais à Dour festival l’après midi et que le timing était un peu serré et que je ne voulais rater la soirée pour rien au monde, les potes qui me conduisaient à la gare ont esquivé le barrage de flic à la sortie du festival pour que je ne rate pas mon train. Par miracle on ne s’est pas fait poursuivre ni arrêter.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

J’ai vraiment aimé tout les sets, il y avait un gros niveau en ce qui concerne le line up, mais celui qui m’a le plus scotché c’est Pierre Le Disque Jockey. Il m’a vraiment envoyé du rêve du debut à la fin avec sa dance trance.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais un au bout de ma vie mais heureuse après Dour, Jeudi OK x Heeboo, j’avais aussi joué à Rinse le vendredi après midi, du coup ma mère est venue à mon secours pour me nourrir et m’a emmené au restaurant.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Les filles qui dansaient topless pendant mon set, et ça montre que l’ambiance était chaude et que les gens étaient bien !

J’ai eu du mal à partir ! Tout le monde était trop cool et le son était lourd, j’ai dû me faire violence pour m’arracher du dancefloor…

SINA XX

« Improbable »

ven. 12 juillet – Subtyl x Cockorico (Warehouse – Bagnolet)

Qui es-tu ?

Sina XX.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Improbable.

Raconte nous ta vrille de la nuit

1 h du mat’. On organisait cette teuf dans un repère de bikers. On a fait exprès de ne rien annoncer pour garder la surprise. En arrivant, c’est sûr, tomber sur 15 gaillards en veste en jean c’est intimidant. Il a fallu une bonne heure pour que tout le monde comprenne qu’ils étaient à la cool et qu’on était comme à la maison.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Un ami hétéro que j’ai retrouvé entre deux apollons. Ils sont même rentrés ensemble !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Quand SpunOff a joué un morceau de son album. Grosse « buterie shamanisante » ! Et Maxime Iko aussi qui a lancé des missiles, dont un track de l’album de I Hate Models, Those Shiny Razor Blades.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais au lancement du magazine Le Chassis à Aubervilliers, à siroter du vin pépouze.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Ce même garçon, qui était venu la semaine précédente, à La Station et qui était cette fois en combi-moulante rouge façon pilote de F1 mais beaucoup plus sexy.

Quand l’un des gars de la salle m’a laissé le contrôle de la machine à fumée.

MOSHÉ GALACTIK

« Le désordre n’est-il pas lui-même une sorte de jeu ? »

ven. 12 juillet – Disorder Vs Gameplay Party: 3Floors/OpenAir/Arcades&more (L’Oasis de Noisy)

Qui es-tu ?

Moshé Galactik, j’avais un fabuleux t-shirt avec l’épée de Cloud dans FF7 pour être « bien Gameplay ». Ce t-shirt m’a pourtant été offert par Aurélien, orga des Disorder, qui est un bon geek lui aussi, mine de rien.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Le désordre n’est-il pas lui-même une sorte de jeu ?

Raconte nous ta vrille de la nuit

Je dirais, qu’à l’inverse de Cendrillon, tout a commencé à avoir pas mal de gueule vers minuit. Une bonne foule, pas trop compacte pour qu’on puisse respirer, du gros son, ça grouille dedans, dehors, bref, la machine est en marche après les éternels « apéros before » des uns et des autres en appart’ ou sur le chemin… Ensuite étant donné l’esprit de ces soirées, on peut dire que c’est l’amour / la joie / la vrille et le bonheur tout le temps, en tous cas là, à part quelques PLS anodines, j’ai rien vu de spécial dans le négatif, et pleins de choses dont je ne peux faire la liste dans le positif !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

J’hésite entre les joueurs de bowling, les massages, les battles sur consoles géantes, la mini voiture-rocket mise à dispo ou encore les gens qui tapent la pose sur le 4×4 de Jurassic Park (moi c’est l’élément de déco qui me fait le plus kiffer, ça compte ?)

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

C’était sympa de voir Banditos, depuis le temps, j’écoutais ça quand j’avais 16-18 ans (j’en ai 30). Le mec a bien fait son office, ça fait toujours plaisir de voir que la qualité reste avec le temps ! Autrement, j’aurais aimé pouvoir dire que le concert cocasse de la soirée c’était moi (Moshé Galactik) et les Negitachis (une chorale qui reprend des thèmes de l’univers Geek sur lesquels j’avais préparé quelques beats un peu péchus). Mais comme on a joué au début, on a quasi pas eu de public, on manquait de temps et d’argent pour aller plus loin mais je pense vraiment qu’on peut amener quelque chose d’original et de plus intrinsèquement relié au thème des soirées Gameplay Party ! Au delà de ça, LE set que j’ai réellement le plus apprécié c’est celui de StabFinger qui a joué juste derrière moi, c’était simple et efficace, purement groove, bref, parfait pour le dancefloor à mon goût…

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Le lendemain à 20 h 20 j’étais au bar « La Ferme » qui juxtapose le New Morning, prêt à y retourner pour twister encore un peu sur les sets de Maydin & Sims accompagnés de Cut Killer, en mode Hiphop 90-2000, et ma pensée était un truc du genre : « Après la soirée d’hier, celle-là, ça va être de la Thalasso pour mes esgourdes ! » Héhéhé !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Et bien je ne me rappelle pas de quelqu’un de marquant à ces sujets, je pense qu’il y en avait mais difficile d’être dans les trois salles en même temps… En tant que WarmUpper pour cette édition, les quelques personnes qui sont venues déhancher sur mon set ou assister un peu aux chants des choristes sont ceux qui m’auront de toute manière le plus marqué… Du reste j’ai navigué de copains en connaissances, pas trop croisé d’OVNIS mais plutôt des gens que j’avais pas vu depuis un bail. Ces soirées amènent toujours du « beau monde », c’est une vraie cour de récré pour moi.

NEMS B

« Concrete c’est la teuf « 

ven. 12 juillet – Concrete: Oscar Mulero, Dino Sabatini (live), Patrick Russell (Concrete)

Qui es-tu ?

Prénom : Nahim. Nom de scène: Nems-B. Signe particulier : Marathonien.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Concrete c’est la teuf.

Raconte nous ta vrille de la nuit

On a senti très tôt dans la soirée que ça allait être la folie, les deux floors bien remplis, assez tôt, avec un public qui avait des fourmis dans les jambes. La recette parfaite d’une belle fête.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Beaucoup d’amis présents et en très grandes formes.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le dernier track joué par Laura BCR dans la Main Room lors de notre second set de la nuit après Mulero. On venait de mixer 7 heures ensemble, sur le Woodfloor, et ensuite 1 h 45 ensemble dans la Main avant que Laura parte et me laisse finir la dernière heure tout seul. J’ai laissé le track jusqu’à la fin pour qu’elle puisse recevoir l’ovation qu’elle méritait (Der Zyklus – Elektronisches Zeitechno (CAL003)).

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais en route pour la Gare de Lyon, pour rentrer à Marseille retrouver ma femme, la tête remplie de bons souvenirs.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Mes amis qui m’ont tellement régalé, tout au long de la soirée, par leur bonne humeur et belle énergie. Et tous les danseurs, super souriants, plein d’amour et de bienveillance à mon égard.

DIE UFER

« Une bonne fête »

sam. 13 juillet – Garage MU Festival 4 — 2019 (La Station – Gare des Mines)

Qui êtes-vous ?

Greg / Seb (Die Ufer) pas de surnom

Le premier mot qui vous vient en repensant à la soirée ?

Une bonne fête

Raconte nous ta vrille de la nuit

Greg : Le moment où j’ai observé les gens qui dansaient sur notre musique.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Greg : Réaliser, à le fin de notre set, que le patch que j’utilise pour faire la basse sur mon synthé était réglé en mode noise (j’ai joué tout le set avec du bruit blanc).

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Greg : Bo Ningen, pour la musique et le look.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Greg : J’étais en terrasse du dernier vrai restau portugais de la place Saint Michel à Bordeaux, avec mon fils, ma copine et un pote à manger des frites. Je pensais que ce festival était cool et j’étais content d’avoir pu y jouer

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Greg : Personne, a priori quand tout le monde a le même look, il est difficile d’être singulier, la plupart des gens étaient bourrés à la fin de la nuit.

La dernière heure passée dans le club sur la piste

LA PIRATERIE

« Kermesse »

sam. 13 juillet – La Grange Festival 2019 (Villiers-le-Mahieu – 78770)

Qui es-tu ?

La Piraterie

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Kermesse

Raconte nous ta vrille de la nuit

18 h 30 le début de Beat à l’air.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Quand j’ai mis 11-9 au Ping Ping à Karim !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le live de Robby and Stupid Flash.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

On avait toujours pas dormi, j’étais en décès dans mon canapé devant Djokovic – Federer.

CATHERIN

« Oh djadja y’a pas moyen djadja »

mar. 2 juillet – Barbi(e)turix X La Cité Fertile : Le Balagouine (La Cité Fertile)

Qui es-tu ?

J’ai deux alias CATHERIN la nuit / en clubs – Catherinmusic sur insta ! Et Gonthier le jour / en chansons (c’est mon projet chanson dont la première release aura lieu à la rentrée, sur la 1ere compilation Barbi(e)turix #1 en octobre aux côtés d’autres artistes qu’on adore. Spread the word ! Signe particulier… blonde ?

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Oh djadja y’a pas moyen djadja !

Raconte nous ta vrille de la nuit

Quand une pompière en uniforme a sauvagement tenté d’éteindre le feu sur ma bouche.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Quand une pompière en uniforme a sauvagement tenté d’éteindre le feu sur ma bouche. Ou bien, était-ce un rêve… ?!

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

J’ai passé un titre inédit à moi qui sortira bientôt, c’est toujours un peu magique de tester un titre en loosdé.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

À 20 h 20 précises, j’étais avec des potes en train de préparer les travaux pour le futur bar à cocktails queer de ma pote cheffe Ruba Khury – ouverture en novembre quelque part rue de la Folie Méricourt, je vous dis que ça !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Cette personne s’appelle Markus, c’est un individu de petite taille avec un groove et un look d’enfer.

DERSEE

« Organisation »

dim. 14 juillet – Atomic 2019 – After Party (Glazart)

Qui es-tu ?

Je m’appelle Gaulthier Dersigny et je joue sous le pseudonyme Dersee. Je n’ai pas de signe particulier en soirée, j’aime rester discret, observer et taper du pied.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

L’organisation. C’est le plus important en festival. BNK et les autres collectifs ont bien assurés à ce niveau. 

Raconte nous ta vrille de la nuit

9 h 45, je débutais mon set et j’ai passé un de mes morceaux (qui sort en septembre sur le label Unanime Records). 140 Bpm d’acid techno que je jouais pour la première fois et le public a complètement répondu présent. Belle satisfaction. 

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Un mec qui dansait la tecktonik, je pensais que c’était interdit par la loi.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le final de Koboyo & JARØD. Ils ont joué Hellzone Megapunk de Scalameriya ! C’est un morceau énervé que j’adore et qui a eu raison du public ! Bien joué les mecs ! 

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Le lendemain à 20 h 20, je mangeais une entrecôte frites sauce au poivre avec des amis à côté de chez moi à Belleville. Je pensais à rien, si ce n’est que mon entrecôte était plus cuite que saignante. 

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Un couple. Ils dansaient le rock, sur un fond de techno. C’était aussi mignon qu’improbable. 

C’était le closing de mon set où je jouais Smack My Bitch Up de Prodigy. Le morceau classique et intemporel qui te met toujours une tartine. Impeccable !

Crédit photo cover : Romain Guédé pour Subtyl x La Station

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