Chaque semaine, Heeboo te fait le débrief gif des derniers jours de teuf. Pour cette édition #22 le jeune s’est gayment dirigé vers… descentes de flics dans squats festifs, nouveaux rendez-vous du jeudi, concerts et découvertes musicales inattendues, machine infernable « Hardware porn », after-show à Lille, teufs toutes noires, événement privé dans lieu inconnu et bombe lacrymo à Concrète, rien que ça ! Et toi, ton weekend, c’était comment ?
PEPI DELLA FRESCA
17-11/ La Décadanse (Café français)
Deuxième édition de notre résidence du jeudi au Café Français, avec Catherin, dans ce lieu designé par -wahoooo- India Mahdavi, on était bien réchauffés. Lumières tamisées mais Sexy Sushi vs. Corynne Charby dans le sound system. Entre drague after work et before du diable, tous les sexes et tous les désirs étaient là, on a même mangé du gâteau au chocolat. On remet ça à partir du jeudi 1er décembre !
MARIE
18-11/ Carpenter Brut, Perturbator, Horskh, Sung, HR (LaClef StGermain)
Carpenter Brut à La Clef, c’était un savoureux mélange de bière pas chère, de slashers et autres séries B des 80’s en arrière plan, une musique à la sauce Justice pas content, un public sur-énervé (kikou les slams et les pogos) et une heure de taxi pour rentrer à la maison.
Pas du tout ma came en temps normal mais là, j’crois qu’j’ai bien aimé !
ELSA
18-11/ Les Inrocks Festival : Juliette Armanet, Her, Lescop, Paradis (La Cigale)
Her : surprenants, très bons en live, dans leur petit costard ça envoie bien. Paradis ultra décevant malheureusement, bien meilleurs en Dj set. Enfin, Lescop sur scène, c’est MAAAAALADE. Le chanteur met une patate d’enfer, une grande folle qui lève les foules, c’est wondergayland <3
ALEXANDRE
18-11/ Les Siècles Obscurs – Mabel Octobre – Garage MU – (Garage MU)
Mabel Octobre continue de nous interroger sur les zones de non existences de notre époque à travers l’installation de quatre artistes/geeks de compet’ et d’un dispositif « Hardware porn » ressemblant à une machine infernale, faite du cumul de vieilles pièces électroniques, d’ordinateurs ou encore de divers processeurs vintages. De ces entrailles métalliques, on découvre une pièce sonore étrange et tendue, mêlant les sons des machines à la voix des artistes performers cherchant à recréer un culte perdu dans les profondeurs d’internet. DARK…!
ISABELLE
18-11/ Peaches live + Barbi(e)turix after party (Aéronef, Lille)
Vendredi dernier à l’aéronef de Lille on a eu une bonne poussée de fièvre dans tout le corps avec des moments de transe totale. Le nouveau format Rag et Raptor, aka la DJ et la VJ résidentes de Barbi(e)turix a commencé par allumer sérieusement nos mèches en embrasant ouïe et vue pour un warm-up progressif diablement efficace. Elles faisaient la première partie du concert de Peaches, l’icône queer, l’incandescence incarnée, qui a livré un show jouissif avec ses danseurs déchainés. Et là on était franchement chaud-chaud. Toujours plus, on a continué à fondre avec un final clubbing concocté par Rag, la performeuse démoniaque Louise de Ville perchée dans les airs et Ada. Il a fait froid ce week-end à Lille? Première nouvelle.
LOU
19-11/ Concrete – Dystopian : Rødhåd x Milton Bradley x Don Williams (CONCRETE)
Samedi soir, bien chauffée par l’apéro je tente de convaincre mes potes d’aller au Rex. « Mais si, ça fait longtemps, on a même pas été voir son relooking, en plus y’a Michael Mayer all night long, trop cool ! » Échec. J’atterris donc à la Concrète où je n’avais pas foutu les pieds hors after depuis un an. Le manque de place ne m’avait pas manqué. “Mais t’inquiètes d’ici 30 min / 1h les gens vont rentrer chez eux !” Ouais mec mais tu me dis ça depuis 3h30 et je n’arrive toujours pas à bouger là. Il y a toujours quelqu’un à laisser passer, quelqu’un qui te pousse, c’est fou. Un mec a dû ressentir le même sentiment d’oppression que moi, sauf qu’au lieu de se noyer dans le pastis, lui, a foutu sa bombe lacrymo dans le ventilateur. Asphyxie générale, mouvement de panique, en deux secondes la cale était vide. T’es un génie bonhomme, mais la prochaine fois t’évites stp. Le pastis c’est mieux crois moi, en plus au bar ils sont sympa tu verras !
M’enfin, les gens ont finalement fini par se barrer, Rødhåd nous a envoyé sa belle techno énervée et là, on a vraiment pu kiffer !
ADELINE
19-11/ Partie Carrée, réarmons la musique ! – (La Colonie)
Il est de ces soirées qui ont le feu aux fesses comme en 40. Parce que quand les meilleures copines rentrent au pays, il est de ces bouteilles de vodka qui ne dépassent pas la vingtaine. Et ces soirs là, ce sont les meilleurs, ceux où tu débarques littéralement la fleur au fusil à une soirée inconnue où tout un tas de gens que tu connais sont déjà là et les Seconds Couteaux aka mamans du label Kill the Dj- passent des disques. L’endroit est beau, le fumoir n’est pas dégueu, et les bières sont fraîches et goûtues. Le dancefloor s’improvise, le jeu commence. 1h30 ou l’heure de se diriger au Wander. Epic fail. Le texto de l’enfer qui annonce une descente de flics. Soirée écourtée. Merde et re-merde. Mais la nuit se prolongera tout en douceur pour un longuissime after un peu avancé… Aïe.
GAËLLE
19-11/ Black New Black party #02 (Le Chinois)
Mon week-end à commencé jeudi avec le festival de la zouz au top de la meuf, mais c’est samedi-tradi que je me suis couchée le plus tard-par-terre. Après un before anniversaire-de-bar-improvisé, tandis que tout le monde se dirige vers le Wonder bientôt fermé-purée, direction le chinois qu’on nems. Je ne me souviens pas du line-up car j’ai gagné deux fois au babyfoot, mais parfois c’était vraiment BIEN la musique. C’était quoi le nom de la soirée déjà ?
ANN SI
19-11/ Thunderbreak III (Wonder)
Ce week-end le Wonder organisait l’une des dernières soirées avant la destruction du site. On a pu sautiller et savourer le Dj Set de Gender en début de soirée, Dj Ouais et croiser Aamour Océan. C’était top, c’était à l’arrache, c’était comme on aime. Sauf quand les flics ont décidé de pointer le bout de leur nez, pour le dire poliment. Heureusement, d’autres soirées seront organisées dans les jours à venir…
MARTIN
19-11/ CO-LAB : Le Pas-Sage ☩ Material ☩ Electronic Feeling (ancienne imprimerie/Asnières-Sur-Seine)
En éternel parisien exigeant et insatiable que je suis, avec le concept d’un événement privé, dans un lieu inconnu et avec aucun DJ familier : tout était réuni pour me plaire. Dès le début de l’expérience, vers une heure du matin jusqu’à sa fin, à midi, je n’ai pas été déçu une seule fois. Il n’est rien arrivé que je regrette, hormis le temps qui passe. Le lieu, une ancienne imprimerie, bâtiment décrépi et insolite situé à Asnières-sur-Seine est un dédale labyrinthique regorgeant de recoins sombres, de passages hallucinatoires et de surprises volubiles. Au deuxième étage, un long couloir, des pièces thématiques sensorielles et un ultime hublot donnant sur la foule colorée et en liesse du rez-de-chaussée. Au troisième étage, des cachettes chromatiques qui ne font dépasser que les jambes des convives épileptiques. Rencontre après rencontre, pièce après pièce, minute après minute, la soutenable légèreté de l’être, la pureté de la fête.
NICOL
19-11/ Around Magritte, soirée dans l’exposition (Centre Pompidou)
Le concert commence un peu avant 21h. Ambiance très kids (normal, inscription réservée aux 18-30ans sur l’event… ). Le son : un peu tremblant dans les infra basses mais globalement correct pour ce genre de lieu. Un Jacques toujours aussi magnétique et souriant, de très bons passages et d’autres moins notamment avec sa guitare électrique. Globalement pas sa meilleure prestation mais au moins il fait tout en live, lui !