Les Nuits Sauvages

Dégif #141 : « Il était 2 h 36, j’étais trempé de sueur, je baignais dans l’alcool et je nageais dans le bonheur » – Heeboo

Dégif #141 : « Il était 2 h 36, j’étais trempé de sueur, je baignais dans l’alcool et je nageais dans le bonheur »

Dégif - Juillet 24, 2019

Ce weekend, il a fait chaud chaud chaud, dans les clubs, sur les pelouses, sur les pontons, sur la barge, dans l’eau, dans ton corps et dans ton coeur. Puis dans ta culotte, parce que plus on est de folles, plus on rit !

Pour ce troisième dégif du mois de juillet 2019, nos reporters d’un soir, nous livrent leurs plus belles pépites du weekend !

  1. Romain a halluciné quand Pasteur Charles a pris les platines
  2. Léo a des potes qui savent pas draguer
  3. Killian a vécu une soirée absurde à la Machine
  4. Isabelle a eu sa last dance enceinte à Concrete, le rêve !
  5. Arthur est tombé dans la Seine juste avant de monter sur la barge
  6. Sabriya elle, y est restée jusque tard, l’arrivée des zombies quoi
  7. Julien a kiffé quand le vigile a freestylé sur du grime
  8. Hugo a posé avec une mini statue de Jacquie
  9. Arthur s’est pris un coup de robe grillage, et il a adoré ça
  10. Manon a bien rigolé devant le quarantenaire qui dansait sur la caravane
  11. La meuf d’Andono est tombé sur le frère jumeau de son collègue
  12. Matthieu et sa bande, également, sont tombés sur le sosie d’un pote à eux
  13. Mickael aurait bien fait un tour sur la licorne gonflable du vestiaire
  14. Gaëtan a vu les murs trembler
  15. Adrien a fait sa première free en France
  16. Antoine a descendu le ventriglisse sur une bouée canard
  17. Sébastien est tombé sur des gens dans des positions assez acrobatiques
  18. Eric était content de voir une Station aussi LIBÉRÉE

ROMAIN

« Moite »

jeud. 18 juillet – La Klepto x Jeudi Ok (Wanderlust)

Qui es-tu ?

Romain. Rome quand je suis aux platines / Rom pour les intimes / Rominou pour les très très intimes. Si au bout de cinq minutes de conversation je ne t’ai toujours pas parlé de mon chat c’est que c’est pas avec moi que t’es en train de discuter.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Arrosée + chaude + humide … je dirais « moite ».

Raconte nous ta vrille de la nuit

Difficile à situer précisément. Tout ce que je sais, c’est que j’ai commencé à mixer dans le club aux alentours de 00 h 28 ; à ce moment-là tout allait encore normalement. J’ai terminé vers 2 h 36, et là j’étais trempé de sueur, je baignais dans l’alcool et je nageais dans le bonheur. (Sans dec, super expérience : le public était adorable, au top, je voudrais pouvoir vivre ça toutes les semaines)

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

La manière dont tout est parti en couilles dès que Pasteur Charles a pris les platines (mais j’y reviens dans 30 secondes)

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Nicol et Marion ont été ouf, comme d’hab. Patrick Vidal impeccable, comme d’hab. Mais je dois dire que c’était la première fois que je voyais Pasteur Charles en action et que putain, c’est assez dingue d’assister à ça.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais en train de galérer à écrire un texto pour expliquer aux potes qui m’avaient invité à dîner que je n’étais pas en état de sortir de chez moi (mais en essayant de ne pas faire mention de ma gueule de bois)

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

J’ai le droit de parler du mec qui a passé la soirée et la nuit entière à se balader en slip comme si de rien n’était ?

Mes deux heures de set

LÉO

« Énorme »

jeud. 18 juillet – Jeudi Banco x Fast Forward: Repro • Schacke • Sugar • Rune Bagge (NF-34)

Qui es-tu ?

Je m’appelle Léo, j’ai 19 ans, j’ai commencé à aller au NF en février le jour de la Saint-Valentin ! Généralement j’y vais avec une amie à moi que j’ai rencontrée là-bas (et que je ne vois que là-bas bizarrement). Je ne pense pas avoir de style particulier en soirée, la seule chose récurrente c’est ma banane Fila !

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

La semaine dernière du coup c’était un peu particulier j’y suis allé avec une pote que je n’ai pas vu depuis longtemps donc c’était planifié c’est pour ça que la soirée de la semaine dernière fut énorme de par les artistes qui étaient réellement doués (bonne surprise je ne connaissais pas vraiment bien les artistes) mais surtout parce que j’étais avec ma pote du coup

Raconte nous ta vrille de la nuit

Je t’avoue que je regarde pas trop l’heure mais je dirais comme d’habitude vers 2:30/3h mais après j’ai trouvé que le son était bien du début à la fin (je suis arrivé vers 1h et je suis partit à 5h) mais après de 4h à 5h ma pote était mal du coup je suis resté avec elle mais ça avait l’air énorme donc bon je suis un peu déçu quand même

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

J’ai eu un énorme fou rire sur un pote à moi qui voulait pecho une de mes potes mais elle a pecho un autre mec bref il était dépité c’était énorme

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Comme je te l’ai dit je ne connaissais pas vraiment les artiste mais Schacke m’a vraiment marqué du coup je pense que c’est cet artiste que j’ai vraiment retenue de la soirée

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je sortais du taf je fumais une clope avec ma collègue

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Ma pote était vraiment morte elle me disait n’importe quoi

KILLIAN

« CRESCENDO »

vend. 19 juillet – Motel Machine : Kornél Kovács, Anais Leszcynska (La Machine du Moulin Rouge)

Qui es-tu ?

Surnom tu peux mettre Kiki ou Sabine.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

CRESCENDO. On est arrivé sur des musiques houses pour finir sur des sons techno donc c’était plutôt bien !

Raconte nous ta vrille de la nuit

Je dirais vers 3 h 30 / 4 h du matin après avoir enchaîné shots et vodka Red Bull, et qu’un de tes bons potes vient de te quitter en te disant qu’il te laisse son poppers. Que tu te tournes et qu’un inconnu t’embrasse et que tu te retournes et que tu as sa pote qui te dit que c’est homme à marier car il est dentiste.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

La soirée était de manière générale assez absurde, mais surtout par le fait que j’étais avec des gens avec qui je ne sors pas beaucoup normalement. Et qu’ils m’ont surpris par leurs conneries !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Je ne sais pas à vrai dire, je ne retiens jamais vraiment les artistes que je vais voir, je fais partis des « suiveurs » ; si on me dit que le son (techno en général) et que le lieu sont cool je vais y aller. Ma meilleure amie y était allée la semaine d’avant !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais déjà reparti dehors en train de faire un apéro sur les quais, je me demandais si je devais me reprendre de la vodka pour la soirée ou si on devait rester soft, finalement c’était reparti et on a pris de la vodka.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Une amie à moi que je n’avais pas vue depuis longtemps qui est de base une russe assez conservatrice et qui s’est retrouvée plus déchaînée que jamais. Je ne pouvais pas la laisser cinq secondes !

Je dis bien que toute la boîte était chaude pour aller faire after, je n’avais jamais vu autant de personne aussi motivées pour enchaîner !

ISABELLE

« Last dance »

du 19 au 22 juillet – Concrete: Grand Closing (CONCRETE)

Qui es-tu ?

Isabelle > izzy, la nana enceinte qui était là vendredi et dimanche au closing.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Last Dance

Raconte nous ta vrille de la nuit

18h dimanche > prise des platines par DJ Deep en bas, la salle se remplit depuis une heure, l’ambiance s’électrise, on sent qu’on est bien et qu’il se passe quelque chose de fort. On communie tous ensemble une dernière fois, le public est plus ouvert et varié que le vendredi (un peu trop « propre »).

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Queue de WC vers 2 h samedi matin, la fille qui me suit commence à me causer et on théorise sur le futur lieu de la Concrète après Dehors Brut, le lineup du weekend, blablabla, ses lèvres et sa bouche ne sont plus trop synchronisées, je lui dis que je suis sobre, elle hallucine, je lui montre mon gros ventre, elle kiffe et demande à ce qu’on aille pisser ensemble. Donc à deux dans la cabine, avec cette inconnue qui me dit qu’elle n’a pas encore rencontré le père de ses enfants et veut absolument rencontrer mon mec. Elle s’appelle Marie, comme ma fille aînée. Il n’y a pas de hasard. Elle a une très jolie robe imprimée dans les rouges, elle est charmante et m’a donné 32 ans. Je l’aime.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Music is the answer, par DT en fin de set samedi matin, trop d’émotion, et sinon le set de Dj Deep, malheureusement beaucoup trop court mais dément du début à la fin.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

De quel lendemain parle-t-on ? Alors le lendemain du vendredi soir, c’était samedi à 20 h 20, on était à table avec nos trois enfants et on essayait de garder les yeux ouverts avant de les coucher. Le lendemain du samedi, bah c’était dimanche, à 20 h 20 on était sur la barge, je dansais et je me disais que je commençais à avoir mal aux jambes, et le lendemain de dimanche, c’est aujourd’hui et il n’est pas encore 20 h 20. J’ai encore du son dans la tête et un petit goût amer de dernière fois dans la bouche.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Le monsieur pipi dimanche aprèm qui m’a filé ses badges à lui, parce que y en avait plus ailleurs à ce moment-là. Trop gentil et adorable. Sinon Jack Lang sur le woodfloor avec sa cour, comme un poisson dans l’eau. D’autres étaient assez marquants quand on est revenus le dimanche vers 15 h, mais il est possible qu’ils ne se souviennent plus avoir été là… Comme un avant-goût d’Ibiza sur le woodfloor cet après-midi là.

L’ambiance dimanche soir

ARTHUR

« Un film de cul rien de plus explicite »

du 19 au 22 juillet – Concrete: Grand Closing (CONCRETE)

Qui es-tu ?

Moi c’est Arthur, mes potes m’appellent Stifler, souvent accompagné de mon gilet tactique.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Le closing de Concrète ? Un film de cul rien de plus explicite.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Bah en after/before (Befter ?) dans les alentours de 13 h avant d’aller à Concrète, j’ai perdu l’équilibre et je suis tombé dans la Seine, me remettant alors dans mon état normal instantanément, j’ai du rentrer par la fenêtre de l’hôtel flottant pour pouvoir me tirer de cette galère.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Voir autant de personne en harmonie en train de taper du pied à en faire couler la barge c’était vraiment magique.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Je dirais que Bambounou m’a impressionné, je ne le pensais pas mixer aussi proprement et lâcher d’aussi grosses bastos, j’suis impatient de le revoir aussi en forme !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Dans un bar, en train de boire une bière bien fraiche à se remémorer ce weekend de malade.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Mon pote qui dansait en mode ventilateur de 15h à 22h c’était vraiment incroyablement drôle.

SABRIYA

« Bonne surprize »

du 19 au 22 juillet – Concrete: Grand Closing (CONCRETE)

Qui es-tu ?

Sabriya aka Sab et surtout pas Sabrina

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Bonne surprize

Raconte nous ta vrille de la nuit

J’étais pas partie pour rester longtemps, je voulais juste jeter un coup d’oeil en paix donc je suis arrivée en milieu d’aprem (Merci Charlou <3), mais finalement il y avait une super bonne ambiance et je ne suis partie qu’à l’arrivée des zombies vers 2-3h pour un after plus chill avec des gars adorables rencontrés sur le bateau.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

C’était clair que beaucoup de gens n’avaient pas mis les pieds à Concrete depuis un bail – moi y compris, je n’y étais pas retournée depuis avant la création du Woodfloor. C’était trop mignon de croiser des gens randoms pas vus depuis longtemps mais là pour fêter la fin d’une époque, et d’observer ça se reproduire autour de moi un paquet de fois. Et puis aussi j’ai découvert les joies du Pastis et du Ricard, ça me rappelle l’Arak libanais, mon petit coeur est ravi.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

J’ai fait pas mal d’aller-retours histoire d’avoir une vue d’ensemble, mais en vrai le bar d’en bas et les canaps étaient le meilleur plan !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

En train de prendre une bière à Jaurès… et plutôt fraîche pour une fois (moi, même si la bière l’était aussi).

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Un mec se prétendant le petit-fils de Jeanne Moreau m’a offert un verre de Pastis, il voulait absolument que je l’aide à se trouver une meuf, je lui ai dit de se débrouiller j’avais à faire.

Moi m’abreuvant de mon Pastis comme du petit lait


JULIEN

« La folie »

sam. 20 juillet – Polaar x SeekSickSound (L’International)

Qui es-tu ?

Julien, je fais partie de SeekSickSound le collectif qui co-organisait la soirée, et je mixe aussi sous le nom de Soft Matter. En soirée tu peux me trouver juste devant le DJ en train de lancer des gunfingers ou de zouker comme un diable.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

La folie ! On a cru que ça allait faire un flop à cause de l’été, et on s’est retrouvés avec un public en feu, c’était dingue.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Quand le vigile s’est mis à freestyler sur la grime instrumentale de Dil j’ai su que ça allait être une soirée d’anthologie

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

On s’est trompés dans la promo de l’événement et on a taggé une autre page Soft Matter à ma place. Il se trouve que c’est une DJ de Toronto, qu’elle mixe les mêmes trucs que moi, et qu’elle était justement à Paris ce week-end, donc on a fait un Soft Matter b2b Soft Matter qui a super bien marché. Les gens à qui on racontait l’histoire croyaient que c’était une blague.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Je redescends prendre des bières pendant notre b2b, et Aerotonin était en train de retourner le cerveau de la foule avec un truc de grime archi expérimentale au rythme impossible. J’ai été hypnotisé j’ai dû attendre la fin du morceau pour remonter.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je retrouvais l’autre Soft Matter pour un restau et une bière en attendant son bus pour l’Allemagne.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Pour la dernière track de la soirée, mon homonyme lance une une bombe dubstep et les trois gars au premier rang commencent à freestyler dans une langue inconnue. Ça a bien duré quelques minutes avant que je me rende compte que c’était juste des sons au hasard et pas une vraie langue…

L’état de mon cerveau à chaque fois qu’un DJ lâchait un pur banger

HUGO

« Pffffff ouin ouin snif snif wouhouuuu yayyy oooooh »

sam. 20 juillet – House of Moda – Les adieux d’une diva (La Java)

Qui es-tu ?

Hugo AKA Marmoset, je suis encombrant

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Pffffff ouin ouin snif snif wouhouuuu yayyy oooooh

Raconte nous ta vrille de la nuit

Tout était bien : les perfs du dépotoir, les sets, l’ambiance, les gens… le closing restera gravé dans mon cœur, entouré des meilleurs rencontres que j’ai faites en cinq ans de moda.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Notre pote Jacquie, historique de la moda, ne pouvait pas être là, alors une amie a fait une mini sculpture d’elle avec laquelle on a tous posé au cours de la soirée. Trop trop mignon.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Évidemment I feel love en avant dernier morceau. C’est que du love à la moda et c’était bien extatique.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je suis allé chercher ma mère à la gare ahah, tout autre mood. Pas au meilleur de ma forme.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Tiggy – ivre comme jamais. Mais genre un jamais mega mega bourré. Zéro motricité et zéro self control.

Quand c’est le closing d’une tranche de vie nocturne.

ARTHUR

« Camp « 

sam. 20 juillet – House of Moda – Les adieux d’une diva (La Java)

Qui es-tu ?

Je m’appelle Arthur. Si tu passes à côté de moi en soirée tu peux peut-être reconnaitre ma voix parce que j’anime le podcast Flamboyantes sur les drags queens et la culture queer.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Camp

Raconte nous ta vrille de la nuit

Mes ami.e.s on décidé que nous devions prendre une photo ! Reno et Crame avaient pensé à un photobooth pour la soirée. On a bien ri à taper la pose après avoir un peu bu. Je me souviens encore de l’assistant du photographe qui était aussi son mec, en train de nous raconter les détails de leur relation. Je ne me suis tourné en riant puis j’ai vu Enza Fragola à l’entrée avec sa fameuse robe « monter des marches » je me suis alors dit que la soirée pouvait commencer.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Je me suis pris un coup avec la robe en grillage de mon ami Victor. Ça pique un peu mais sa robe était si légendaire, j’ai quasi aimé ça.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Tout et rien, c’était un ensemble. La musique sur les rires, les danses sur la musique, les looks qui sublimaient les danses.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Probablement sur mon canapé, perdu sur Netflix et Instagram avec mes copains en étant heureux d’avoir pu vivre la dernière Moda de l’histoire.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

J’étais amoureux de Minima Gesté à cette soirée, elle était si belle. Nous avions enregistré ensemble quelques jours avant et c’était un super moment. Le bleu électrique de sa tenue lors de la soirée a grave eu raison de moi. Elle portait un béret, ça ne bougeait pas, c’était incroyable. Puis j’ai aussi aperçu le clubkid Klaus en train de danser à côté des platines, en hauteur. Il sait y faire. Le public était en feu, c’était sexuel et chaud. Il vidait des bouteilles d’eau sur son torse (j’ai eu un peu peur pour les câbles électriques puis je me suis dis fuck l’électricité).

Ça c’est moi quand je suis rentré dans la Java. C’était ma première House Of Moda et je n’avais jamais vu autant de flamboyantes au mètre carré. Tant de drag queens, tant de sourires, tant de folie ! J’y ai vu la culture queer et la liberté

MANON

« Euphorie »

sam. 20 juillet – Rituel Days 2019 (Le Kilowatt)

Qui es-tu ?

Manon Glasberg. Signe particulier : guirlande led

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Euphorie

Raconte nous ta vrille de la nuit

1 h pendant le set de Be Svendsen le samedi soir. Sa musique m’a envoyé dans l’espace…

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Un quarantenaire dansant sur une caravane

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Be Svendsen le samedi et Mira le dimanche

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais toujours là au Kilowatt avec Red Axes

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Un papi en chemise blanche et pantalon en lin avec un Nokia 3310 dansant sur Kerala Dust. Magique !

ANDONO

« Validé par la brigade du kiff »

sam. 20 juillet – Into the deep invite Kenny Dope, San Soda, Maggie (Wanderlust)

Qui es-tu ?

Andono Lamasse… yes, merci les copains, porte (trop) souvent des lunettes de soleil.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Validé par la brigade du kiff

Raconte nous ta vrille de la nuit

Au moment où nous sommes arrivés (un peu avant 2 h.. je crois) quand on a entendu les premiers morceaux, j’ai su que ca me plairait !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Dans les toilettes, je me mets à discuter avec un gars. A un moment on en voit un qui se prend un mistral suite à une tentative de drague vraiment pas ouf. On commence à le chambrer, à discuter, bonne ambiance. Là, ma copine arrive et tape la bise au premier et au second, pensant qu’il l’accompagnait. Elle assure quelle connaît le premier, que c’est un de ses collègues, elle insiste mais non, personne connaît personne ! Du coup on se fout un peu d’elle, on tape une barre, mais un peu chelou quand même. On continue notre chemin, incompréhension totale ! On en reparle le lendemain et le lundi elle le croise a nouveau… mais non ! En fait le mec qu’elle a vu au Wanderlust était en fait le frère jumeau de son collègue ! Pas si folle que ca haha

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le set de Leo Man, obligé d’affronter la chaleur du Lab ! Et le closing de Step Daw & Arthur Lastmann #intothedeep

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Petite forme, chez ma copine en train de préparer mes affaires pour prendre le train direction Nantes !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Dans la soirée, un mec venant de je ne sais où (impossible de reconnaître son accent) demande une clope, on lui donne et là comme ca il nous explique (En Anglais) qu’il ne supporte pas qu’on lui dise que quand il parle en anglais c’est dur a comprendre. Puis il est parti… En vrai il parlait bien en plus !

MATTHIEU

« Une pure dinguerie »

sam. 20 juillet – Lost Connection : 10th Edition (Unisson)

Qui es-tu ?

Matthieu, j’ai pas de surnom particulier, je vais tout le temps en soirée tech avec mon pote R et je suis quasi tout le temps avec mon sweat orange en soirée.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Une pure dinguerie

Raconte nous ta vrille de la nuit

On est arrivés vers 1 h du mat et vers 3 h j’ai eu l’idée de tester le t** et au bout de 30 minutes le truc a fait son effet, j’étais déjà à fond dans le son avec mon pote et un autre gars qu’on a rencontré pendant la soirée mais là, inoubliable ce moment…

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Mon pote complètement déchiré qui a failli se faire virer de la soirée parce qu’il voulait pas faire la queue aux chiottes, et aussi le fait qu’on tombe sur le sosie d’un autre pote qui était chez lui à ce moment là, j’étais tellement mort que j’ai cru qu’il était venu à la soirée

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

En général les sets étaient juste incroyables, mais vers 4 h du mat le set envoyait du très très lourd, et ce qui m’a impressionné c’est qu’ils ont réussi a caler le son Elevation de Vald et Vladimir Cauchemar, juste énorme !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Euh je venais a peine de me lever et on se posait avec deux potes en se disant que trois soirées d’affilée ça piquait grave !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Déjà le sosie qu’on a rencontré sur la deuxième scène, et deux meufs qui étaient devant la scène comme nous, notamment une qui dansait hyper bien, et on a commencé à sympathiser et danser ensemble au milieu-fin de la soirée… D’ailleurs elle était plutôt mignonne. Et un gars totalement déchiré qui s’embrouillait avec ses potes aussi c’était bien marrant !

« – Tu vas bien t’es sûr?
– Bah ouais je tiens debout nan? « 
Vers 3-4h du mat en milieu de soirée…

MICKAEL

« Un voyage incroyable »

sam. 20 juillet – Lost Connection : 10th Edition (Unisson)

Qui es-tu ?

Mickael, je n’en dirai pas plus je suis timide.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Un voyage incroyable

Raconte nous ta vrille de la nuit

A 3 h, cela correspond à l’arrivée de Gul et de Bermudes accompagné de leur psytrance diabolique qui a complémentent changée l’ambiance sur la main stage.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Le staff vestiaire a gonflé à la bouche une énorme licorne gonflable qui est restée pendant toute la soirée dans le vestiaire !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Vers 4h30 M2AST a passé pendant son set techno à la surprise de tout le monde un remix de Elevation de Vald

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

M’étant encore une fois faiT traquenardER j’étais encore en after chez un ami à moi…

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Il s’agit d’un ami d’enfance à moi que j’ai retrouvé par le plus grand des hasards devant le son. Chose qui n’était pas du tout prévue. C’est à ce moment là que je me suis rendu compte que les soirées Unisson commençaient à prendre de l’ampleur.

Moi à 4 h du mat en train de m’extasier devant les lights éblouissantes

GAËTAN

« Le rez-de-chaussée du Bon Marché »

sam. 20 juillet – Flash Cocotte (NF-34)

Qui es-tu ?

Gaëtan (Gaets pour les intimes). En soirée je suis le frisé nostalgique des tenues back in 70’s, plutôt pratique pour retrouver mes potes.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

La Flash c’est le rez-de-chaussée du Bon Marché : tout est beau à regarder !

Raconte nous ta vrille de la nuit

L’heure où tout a basculé c’est 3 h. Je ne sais pas pourquoi, c’était un peu comme pour Cendrillon à minuit, ça dansait partout, il faisait une chaleur incroyable, les lumières éblouissaient, les track s’enchaînaient et faisaient trembler les murs (j’ai pu le sentir je vous raconte ça juste après)

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Justement vers 4 h, j’avais tellement chaud et j’étais tellement bien que j’ai enlevé ma chemise et me suis mis à danser de façon endiablée… avec le mur.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

C’est très clairement le set de Mama Snake qui m’a conquis. Des tracks puissants, vitesse de croisière à 140 BPM. C’était vraiment une course à Longchamp dans l’ensemble des NF !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais chez moi en train d’émerger de ma nuit qui a duré jusqu’à 16 h (je crois que je cuisinais des pâtes, looser jusqu’au bout quoi).

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

@ClementRkt de Twitter, je ne sais pourquoi mais dans l’engouement, sa mèche blonde m’a fa-sci-né. La Reine des Neiges is definitely shaking !

Clairement moi à chaque nouvelle track balancée par Mama Snake !


ADRIEN

« Champêtre »

sam. 20 juillet – In Da Wood (secret place)

Qui es-tu ?

Adrien, surnommé le « Lard » par mes confrères pour mes hurlements et mes chorégraphies d’animal

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Champêtre

Raconte nous ta vrille de la nuit

Après l’annulation de la Free de Vincennes, on a tous débarqués avec mes potes vers 2 h du mat, le problème c’est qu’on était une dizaine. L’heure du dérapage c’est sans doute vers 3 h quand on s’est tous retrouvés au hasard dans le son face à la table, que du bonheur !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Je dirais à peu près toute l’ambiance qui régnait la bas ! C’était ma première Free en France (je suis passé au Mexique juste avant eheh) et l’ambiance est beaucoup plus familiale. Ça ressemblait à un petit rassemblement de pleins d’esprits totalement errants qui se regroupait dès qu’une track faisait plus boum boum que celle d’avant, c’était incroyable !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Tout le set psytrance était mémorable, on était venus pour et au final on n’a pas été déçus !

Gros barbu qui s’est incrusté sur la photo

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais chez moi dans le fin fond du 77 à profiter de la tisane de mamie

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Certainement ma pote Carla qui, on sait pas trop pourquoi, a commencé à faire des câlins à chaque personne qu’elle trouvait devant elle avant de s’écrouler et de réclamer qu’on l’a porte jusqu’au soleil pour finir par dormir la tête dans la gadoue.

Ce que je voyais au lever du soleil

ANTOINE

« Le Soleil se lève pour tous »

dim. 21 juillet – El Bobign-orado (Parc de La Bergère, Bobigny)

Qui es-tu ?

Antoine ou Tonio ou Pastagman pour certains. Pour le signe je suis Sagittaire mais en soirée ça peut virer plus Bélier

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Le Soleil se lève pour tous

Raconte nous ta vrille de la nuit

21 h, le soleil nous caresse, l’alcool aussi, la basse nous enivre, la poussière se lève sur la main stage et tout le monde danse, saute, sourie. Spich envenime la scène au micro avec le set de Mat, un bon pic time pour terminer ce beau dimanche au soleil avant une nouvelle semaine longue et lourde en chaleur.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Il y avait un ventriglisse avec une énorme bouée canard pour le descendre. Sinon le karaoké avec les deux fanfreluches qui le tenaient : improbable. Ils ont tenté d’accoster la police municipale qui n’a malheureusement pas souhaité joué le jeu d’une prise de parole mais qui nous ont fait bien rire.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Bah le set de Mat, tout le monde monte sur la scène, des interactions avec le public au micro, du dancehall pour nous trémousser entre les basses bien grasses, et un public enfin bien éveillé ! Tout pour parfaire ce beau dimanche qu’on a eu.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je viens d’arriver chez moi après peu d’heures de sommeil de la veille et une journée assez longue au boulot. Rien d’extraordinaire du tout …

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Une fille un peu ivre, qui passe dans les groupes assis, son téléphone à la main, en demandant à tout le monde s’ils ont pas vu son groupe de pote avec un descriptif bancale du style « tsais une petite brune avec un grand blond en tee-shirt blanc » …

SÉBASTIEN

« Le Meilleur des Mondes »

dim. 21 juillet – ◢ [BP] – Chlamydia Dell’Arte °XII ◣ (La Station-Gare des Mines)

Qui es-tu ?

Seb, ou La Massol, souvent en robes et/ou talons.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Une citation plutôt : “A mesure que diminue la liberté économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation Aldous Huxley => le Meilleur des mondes

Raconte nous ta vrille de la nuit

Vers 17 h j’ai croisé mon ex, et je suis un peu parti en vrille jusqu’à la fin de la journée. C’était l’élément déclencheur d’un marathon de danse et de folie dont je me souviendrai longtemps. J’ai fait des supers rencontres et j’ai profité du soleil avec mes amis. Que demander de plus ?

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Je cherchais un endroit pour m’asseoir à l’intérieur, pour rouler ma clope. Et au moment où je lève mes yeux, je me retrouve nez à nez avec plusieurs personnes, engagées dans des positions plus ou moins acrobatiques. C’était la premiere fois que je voyais une backroom à la Station, et je m’en souviendrai ….

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Comme d’habitude, le set de Vincent Vidal en fin de journée m’a régalé. Impossible de citer une track cependant.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais en train de boire un Ricard à l’ombre d’un café rue Montmartre, accusant le coup du week end et de la canicule qui approche.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Comme d’habitude, Paul-Alexandre, Aka URAMI, avec son style indescriptible et son maquillage ensanglanté, m’a laissé un souvenir impérissable.

Mon expression quand j’ai vu mon ex et qu’il est venu me dire bonjour.

ÉRIC

« Liberté dans la jungle d’Aubervilliers »

dim. 21 juillet – ◢ [BP] – Chlamydia Dell’Arte °XII ◣ (La Station-Gare des Mines)

Qui es-tu ?

Eric Rushbir / tic (l’écureuil)

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Liberté dans la jungle d’Aubervilliers, libertaire

Raconte nous ta vrille de la nuit

Dès 14 h avec le soleil et les brumisateurs, après un long week end c’était que de l’amour.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir absurde, cocasse, improbable ou drôle ?

Vers 19 h en allant chercher un verre pour Herrmann pendant qu’il détruisait la salle intérieure, on nous offre des shots au bar en me demandant si mon copain était mon frère et que nous devrions nous marier ensemble ahahaha

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le set d’Herrmann de 17 h à 20 h : un vrai mélange de techno allemande et de gros kicks acid !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’avais un anniversaire de prévu, mais après la Villette, Concrète et Station il ne fallait pas compter sur moi ahahah

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Cette liberté à la Station fait vraiment du bien ! Il nous manque cette liberté d’être nu, d’être ce qu’il te plaît, dans ce ghetto qu’est Aubervilliers, la personne ivre dans l’histoire c’était moi ahahah

Moi déchiré qui essaye d’écouter mon ami Dan jouer dans la petite salle blindée à l’extérieur ahahah

Adeline Journet

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