Peur sur le Klub. Un spécimen dont le nom, Bulma, n’inspire que douceur et sympathie, va s’emparer du djbooth vendredi, pour transcender des fêtards friands de  violentes sensations sonores d’une musique qu’il veut  terrifiante et cauchemardesque. Une improbable fusion de, tenez vous bien, metalcore, deathcore, dark drum’n’bass, de musique de club en général et d’US rap/trap, qu’il résume en un style, son style : Suicide Club. Comme un film d’horreur, mais en musique. Cardiaques, s’abstenir !

Bulma se produira aux côtés de Swan Meat, Dj Heroin, Barbe Noire et Betty pour une Coucou pas comme les autres ! Parfait pour un vendredi 13, non ?

Comment t’en es venu à la musique ?

Je fais de la musique depuis toujours, j’ai commencé par le piano, la guitare, puis Fruity Loops et Ableton.

Ton nom de scène, BULMA, il vient d’où ?

Il vient du personnage de Dragon Ball, car j’aimais bien son hairstyle même si je suis pas vraiment un fan. Après j’aime beaucoup la culture japonaise.

Une montée, pour toi, c’est quoi ?

C’est ce qu’il manque dans beaucoup de tracks en ce moment.

C’est quoi ton parcours de vie en dehors de la musique ?

Y en a pas d’autres.

Si tu mixais/produisais pas, tu aurais une autre passion dont tu aimerais faire ta vie ?

Je serais frontman dans un groupe de deathcore.

Quand tu dois décrire ta musique à des gens, tu utilises quoi comme mots ?

Suicide Club, deux mots.

La hardcore c’est un truc qui a toujours fait partie de toi ou qui est plutôt venu sur le tard ?

Si tu parles de métal/hardcore, quand j’étais un teen, j’écoutais surtout du emocore et du christianocore ; après si tu parles de hardcore électronique j’en ai jamais écouté.

Tes premiers amours musicaux ils viennent d’où et comment ils te sont venus ?

Mes premiers amours sont Blink 182 et Sum 41, ensuite je suis passé au new metal français qui était à la mode à l’époque, puis mon cousin m’a passé un CD gravé d’un mix de Andy C et je suis passé a la drum’n’bass, c’est ce qui m’a introduit à la musique électronique.

Tes noms d’EP, très sombres, pourquoi ? Il te vient d’où ce côté un peu “terrifiant” ?

Il vient du métal, j’ai toujours voulu avoir un groupe de deathcore mais il n’y avait personne autour de moi qui aimait vraiment ça donc j’ai commencé à faire mon truc tout seul avec un ordi.

Tu te comprends dans la vague “digital native” ?

Non puisqu’à l’époque il n’y avait pas de réseau mobile ni quasi internet.

Il se passe quoi à Bruxelles, musicalement parlant ? Des artistes à conseiller, peu connus à Paris ?

Il se passe plein de trucs mais je ne sors plus trop ces temps-ci, je préfère faire de la musique avec les potes Bob Traxx, Kurama, Evaa et Buga.