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Pourquoi faut-il fêter pâques en mode disco ? – Heeboo

Pourquoi faut-il fêter pâques en mode disco ?

Avril 16, 2019

Le Viet

Ce weekend, si t’as pas envie de te gaver de chocolat, et surtout, si t’en as marre de la techno, on te propose un marathon pour illuminer ton weekend en famille !  Jazz, disco, funk et danse pendant quatre jours, c’est le Easter Sounds Festival !

Né en 2017 sous l’impulsion de deux djs parisiens : Psycut et Saint-James le Easter Sounds Festival détone dans la paysage de fête parisien. L’objectif ? Rassembler autour de ces musiques organiques peu vues sur la capitale le temps de quatre jours ! Entre la vitalité de la scène française et celle des héros de la scène londonienne, le Easter Sounds Festival c’est aussi le rassemblement incontournable des meilleurs danseurs de la capitale. Au programme : waacking, jazz dance et voguing ! Le tout pour un public mélangé et varié. Rendez-vous donc au Easter Sounds Festival du vendredi 19 au lundi 22 avril, oh yeah !

Le projet Easter Sounds Festival est né quand et comment ?

Le Easter Sounds Festival est né en 2017 pour la première édition, sous l’impulsion de Psycut et Saint-James. Deux dj’s parisiens qui avait l’envie de créer à Paris un vrai festival autour du funk, de la disco, du jazz-funk et de la danse bien sûr ! Rapidement des amis nous ont rejoints, comme la DJ Clémentine puis le DJ Freda Allstylz, Romain Jean Marcel de Phonograhe Corp et Line, une amie de Psycut qui suivait depuis longtemps son travail autour du jazz dance à Paris avec Jazz Attitudes. On fait ça totalement bénévolement et pour le plaisir. On est une petite équipe et ça représente beaucoup de travail sur plusieurs mois… Mais au bout du compte, ce qui importe le plus c’est qu’on en retire humainement !

 

Le Easter Sounds Festival ça ressemble à quoi ?

On a voulu s’inspirer des weekender anglais en proposant un large panel d’évènements, de la soirée au concert en passant par le brunch et la fête en après-midi. Tout est construit autour du week-end de Pâques.

Vendredi 19 avril, on a la chance d’avoir le groupe jazz-funk parisien Cotonete en live au New Morning dès 20h, accompagné des talentueux Stéphanois du Gin Tonic Orchestra, le nouveau projet du producteur Kaffe Crème.

Samedi 20 avril, c’est LA soirée, Boogie & Tropical Club Night, à La Rotonde Stalingrad à partir de minuit, sur trois espaces, le Miniclub, l’Atrium et le Refuge avec une équipe de DJ’s de choc : les Anglais Patrick Forge et The Mighty Zaf, le Nantais DJ Pharoah et les Parisiens et Parisiennes Clémentine, Digital Zandoli et Mo’Soul.

Dimanche 21 avril, on organise au New Morning peut-être l’événement le plus emblématique du Easter Sounds, A Jazz Dance Afternoon, une après-midi (de 17h à 23h) où danseurs amateurs et plus expérimentés se mélangent sur un combo de jazz-funk et jazz fusion. Derrière les platines, on pourra entendre Patrick Forge, Perry Louis, Psycut et Saint-James. Cette année, on aura en plus la chance d’avoir des shows de danse, avec du Jazzrock par Truand et Robert Modestine ainsi que le crew anglais Jazzcotech pour représenter le style Jazzdance anglais. C’est un événement totalement unique à Paris je pense en termes d’ambiance. Il y aura aussi de quoi se restaurer et quelques bacs à digger.

« Un de nos objectifs de rassembler tout le monde autour de ces musiques organiques. »

Lundi 22 avril, on voulait un événement où tous se réunir et profiter du soleil d’Avril en proposant aussi des animations pour les enfants. Du coup, il y a possibilité de venir bruncher À La Folie, vers le parc de La Villette. On pourra profiter de la terrasse, d’ateliers de construction d’instruments de percussion en récupération et d’initiation DJ… Le tout dès 12 h jusqu’à minuit, sur des DJ sets de Keeto, Freda Allstylz, Souley, Luc Supra et Soul Paradise. Ensuite on ira gentiment se coucher, un peu épuisés on pense.

Pourquoi c’est important d’organiser un festival axé sur le jazz, la disco et la funk en 2019 ?

Avec l’expérience qu’on a maintenant, on se rend compte au moins de deux choses. D’abord, qu’on le
reconnaisse ou non, il y a tout de même un trou générationnel entre un public plus âgé et l’engouement récent d’un public plus jeune. Les soirées et lieux de rassemblement ne sont pas les mêmes alors que tous apprécient la même musique. C’est un de nos objectifs de rassembler tout le monde autour de ces musiques organiques, en faisant en sorte que chacun y trouve un peu son compte.

Ensuite, c’est ce vrai retour des musiques organiques sur le devant de la scène depuis désormais plusieurs années qui nous a motivé. Le public parisien est vraiment très curieux, avide de mélanges et de sonorités inconnues. C’est quelque chose qui était beaucoup moins présent auparavant. C’est donc  dans ce mouvement que nous avons toujours souhaité nous inscrire, en proposant autour d’une programmation.

 

La danse occupe une place importante au sein du festival. On y danse quoi au Easter Sounds Festival ?

Les danseurs sont nombreux à venir. On essaie en retour de construire quelque chose autour de la danse à chaque édition du festival. On y danse le waacking, parfois peut-être un peu le voguing. Il y aussi pas mal de bboy et bgirls, et une génération plus ancienne de jazz-rockers et jazz dancers anglais. C’est très riche, et puis surtout c’est ouvert à tous : ça n’a rien d’une compétition, c’est tout l’inverse de ce que l’on veut faire. Au contraire, tous les publics se mélangent et c’est peut-être là que la magie opère.

Comment vous sélectionnez les artistes présents lors du festival ?

On a le sentiment de proposer une programmation assez pointue, choisie notamment par Psycut et Saint-James, les deux fondateurs du festival, que l’on valide ensuite tous ensemble. L’objectif c’est de montrer la vitalité de la scène française, mais aussi de rendre hommage aux héros de l’underground. On a clairement une relation spéciale avec les artistes anglais et londoniens de ce point de vue !

« Notre public est intergénérationnel, mixte, respectueux et a une folle envie de danser ! »

Un.e artist.e que vous auriez aimé voir venir à votre festival  ?

On aurait rêvé d’avoir de talentueux musiciens actuels comme Nu Guinea cette année par exemple. Ils sont passés récemment à Paris et leur musique colle parfaitement avec notre vision.

Pourquoi faire un festival itinérant ?

C’est l’idée de proposer différents formats qui nous a surtout amenés à choisir plus lieux. C’est sûrement plus risqué, mais c’est aussi une tentative de profiter au maximum de tout ce que Paris a à nous offrir en termes d’espaces de fête.

 

Il ressemble à quoi le public du Easter Sounds Festival ?

Il est intergénérationnel, mixte, respectueux et avec une folle envie de danser. On l’aime beaucoup et on fait le maximum pour lui offrir le mieux qu’on puisse tout en restant un festival associatif et bénévole.

Un track qui représente l’état d’esprit du  Easter Sounds Festival.

Pourquoi pas ce superbe morceau de Love Unlimited Orchestra, groupe de Barry White, édité par The Mighty Zaf ?

Pour finir, si vous deviez choisir un objet représentant le festival, qu’est-ce que ce serait ? Et un film ?

Un objet, ça serait la DJR400 qu’on loue chaque année, plus généralement ce genre de mixer rotatif est
emblématique de la culture des meilleurs selector, ceux-là même qu’on essaie de mettre en avant : la musique avant la transition.

Pour le film, c’est un peu plus compliqué. Il n’y en a pas vraiment on pense, mais une référence obligatoire pour tous les danseurs, c’est Saturday Night Fever.

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