Y’a pas si longtemps, on vous parlait du duo Spit Mask à ne pas louper samedi 4 mai à l’Espace B. Deuxième bonne raison d’y aller, histoire de faire un combo gagnant, pour Multiple Man. En attendant cette belle soirée, ils nous ont concocté une mixtape à quatre mains (et oui parce que c’est aussi un duo !)
Derrière Multiple Man, dont on ne saura jamais l’origine du nom sous peine de finir attaqué en justice, se cachent les jumeaux Chris et Sean Champion. Originaires de Brisbane en Australie, leur univers new wave puise ses sources dans le punk et le rock sur fond de musique électronique. Le peu de groupes qu’on trouve dans leur ville natale a ouvert tout un champ de possibilités ce qui les a amenés à un premier concert parisien ! En attendant sagement le 4 mai, pour Multiple Man / IV Horsemen / Spit Mask on écoute avec attention leur mixtape exclusive à l' »atmosphère tendue, sordide et claustrophobe » ! Tout ce qu’on aime !
Multiple Man, qui es-tu ?
Multiple Man c’est Chris et Sean Campion.
Le nom Multiple Man, il vous est venu comment ?
Si on vous disait, on se ferait attaquer en justice.
Et si vous deviez en changer ?
Neil Young & Crazy Horse.
Votre musique, en trois mots ?
Machine, age, junk-funk.
Vous venez d’où ? Ça a joué sur votre musique ?
Brisbane nous a appris la patience, l’ennui et comment créer tes propres soirées. Soyez le groupe que vous voulez voir dans votre ville !
Votre rôle dans la nuit
Gardiens de la flamme éternelle du rock and roll.
Quand vous ne jouez pas en soirée, vous faites quoi ?
Chris bosse dans l’industrie du cinéma à New York. Sean travaille dans une centrale électrique.
Le truc le plus WTF qui vous soit arrivé sur scène ?
Un homme à Canberra, en Australie, a mis sa bouche sur une machine à fumée et a tout respiré pendant qu’on jouait. On pense qu’il est mort maintenant.
D’après vous, pourquoi on fait la fête ?
On ne questionne pas la beauté de vouloir faire la fête. C’est comme rencontrer un animal sauvage dans les bois, on traite ça de la même manière.
Une envie particulière ?
Haggis pakhora.
Cette mixtape, vous l’avez conçue comment ?
Dans un logement social à Glasgow avec du matériel cassé et emprunté, entouré de cendres de cigarettes et de films d’horreur. Atmosphère tendue, sordide et claustrophobe.
Si c’était la bande son d’un film, vous prendriez qui en réal ?
Brian De Palma après quelques bières et au plus bas de sa vie.
Si tu devais la faire écouter à un artiste que tu admires, ce serait qui ?
Michael Mann.
Et tu lui dirais quoi ?
Fais un autre film.
Multiple Man, who are you ?
Multiple Man is Chris and Sean Campion.
How did you come up with that name ?
If we told you we would get sued.
If you could choose another name, what would it be ?
Neil Young & Crazy Horse.
Describe Multiple Man’s music in three words
Machine, age, junk-funk.
Where are you from and how did that impact your music ?
Brisbane taught us patience, boredom and to start your own party. Be the band you want to see live in your city.
How do you see your role in the music scene ?
Guardians of rock and roll’s eternal flame.
What do you do when you’re not performing ?
Chris works in New York City’s Film Industry. Sean works in a power station.
Most WTF moment on stage ?
A man in Canberra, Australia stuck his mouth over a smoke machine and breathed it all in while we played. We think he is dead now.
Ever wondered why you like to party ?
We don’t question the beauty of wanting to party. We treat it like encountering a wild animal in the woods.
Any special desire right now ?
Haggis pakhora.
How did you conceive that mixtape ?
In a Glasgow council flat on broken and borrowed equipment, surrounded by cigarette ash and horror films. Tense and claustrophobic squalor.
If it was the soundtrack to a film, who’d be directing ?
Brian De Palma after a couple of beers at the lowest point of his life.
Which favourite artist of yours would you play your mixtape to ?
Michael Mann.
What would you say about it ?
Make another movie.