Un trip spatial de 17 minutes pour chauffer l’espace de quelques rayons de soleil à faire croquer. Avant la nuit noire, la grande nuit qui réunit ce soir six des collectifs techno les plus actifs du moment sur Paris et en banlieue. Au milieu de tout ça, le producteur, jeune et récemment apparu sur le devant de la scène : TRYM.
La bien nommé Fée Croquer – Kollektiv Warehouse. C’est sa troisième édition et c’est ce soir dans un gigantesque hangar. À quelques heures de cette réunion au sommet, Trym, du collectif New’s Cool, te propose une bulle d’évasion rêche, acidulée, spatiale, mais digne de la douceur énervée d’un before. Rencontre avec un jeune artiste qui a clairement décidé de les mettre sur la table.
Trym, pourquoi la musique ?
Par passion, il y a maintenant trois ans de ça, j’ai arrêté mes études pour me consacrer uniquement à ce qui me plaisait, la musique. Pourquoi !? Car je ne prenais pas de plaisir dans mes études. Je faisais un DUT Technique de Commercialisation, c’était plutôt intéressant mais je ne sais pas… je n’arrivais pas à me concentrer et ne trouvais pas de motivation. Je voulais travailler bien sûr, mais tout en faisant quelque chose que j’aime. Avant d’écouter de la techno, j’écoutais vraiment de tout (Rap, Deep, Future, etc). En arrivant à l’IUT il y a 5 ans, j’ai découvert la Bass Music (Dubstep, Riddim, Psy-Trance) avec des artistes tels que Vini Vici, Excision ou encore Midnight Tyrannosaurus. Mais très rapidement je suis arrivé à mes limites avec ce style ce musique, ça ne me correspondait pas, je ne me retrouvais pas dans ce mouvement. Puis un soir de septembre 2016 à 2 h du matin, je reçois un message comme quoi une rave party a lieu en banlieue parisienne, j’avais déjà pas mal de potes qui sortaient en rave à cet époque-là, ça m’intriguait depuis un petit bout de temps, du coup je me suis dit : « c’est le moment ou jamais ». J’arrive sur les lieux et là, grosse claque. Que ce soit l’ambiance, le lieu, ou la musique, je tombe amoureux et je me dis « ça, c’est que je veux faire ». Dit comme ca on dirait un vieux scénario sorti tout droit d’Hollywood mais c’est bel et bien la vérité ahah !
Pourquoi ce nom, TRYM ?
Mon surnom « Marty », j’ai simplement enlevé le A et changé les lettres de place pour que ca donne « Trym ». Simple et efficace à mon goût, facile à retenir et je ne sais pas, ça sonnait plutôt bien. Ça signifie rien de bien particulier, ou alors simplement le fait d’avoir énormément bossé pour en arriver là où je suis aujourd’hui, même si ce n’est pas grand-chose je pense que c’est un bon début. La route est bien sûr encore très longue, mais je me donne et donnerai toujours à 300% pour atteindre mes objectifs.
Ta musique, en trois mots ?
Très bonne question, à vous de me le dire, je serais curieux de savoir.
Faire la fête, ça représente quoi pour toi ?
La liberté de faire ce qu’on veut. Parce que la fête c’est synonyme d’amusement, de bien-être, loin (très loin) des problèmes du quotidien ou autre forme de stress. On a tous besoin de faire la fête, ça fait du bien.
Ta plus belle nuit ?
Je ne le dirais jamais assez mais : la Rave Line 3. Comment vous raconter une telle soirée ? Ceux et celles qui y étaient comprendront.
Ton rôle dans la nuit ?
Amener le public à danser sans arrêter. Raconter une histoire à travers mes sets (peut-être un jour mes lives). Marquer les esprits.
A côté de ça c’est quoi ton plus grand rêve ?
Mon plus grand rêve… de pouvoir vivre de ma passion et en faire profiter toutes les personnes qui sont chères à mes yeux. Je ne fais rien d’autre, comme j’ai pu le souligner précédemment, je consacre tout mon temps à la musique. Selon moi la musique n’a pas d’âge.
———— J’en profite pour faire un petit clin d’oeil à mon Label Eradys Records ainsi que mon Agence « Steer », sans qui je n’en serais pas là aujourd’hui.