Ce weekend c’est anniversaire au Gambetta Club ! On vient souffler les bougies du crew Diskonected, qui depuis un an fait danser les corps et rougir les oreilles à coup d’acid-disco, de paillettes et de boules à facettes !
Un an d’existence, c’est beau ! C’est la récompense après 365 jours de petites galères et de grandes déconnades, qui fait plaisir et donne espoir pour les futures aventures. Paul, Charlotte et Elisa, trois des membres de Diskonected ne dérogent pas à la règle de notre interview anniversaire. Ils nous racontent pour l’occasion les délicieuses folies, les drôles de galères, les rencontres marquantes et les grands rêves de leur collectif avec humour et tendresse. À deux doigts de se retrouver avec du Michel Sardou à balle en soirée ou coup de coude mal placé, on lit attentivement cette belle histoire, avant de les retrouver samedi pour Diskonected 1 an w/ Herr Krank !
Déclinez votre identité.
Paul : Paul aka Unitypac, 24 ans, étudiant en production d’événements culturels. J’essaie également de participer à changer radicalement la société quand j’ai le temps.
Charlotte : Charlotte aka Charleeps, 22 ans, étudiante aussi en production d’événements culturels. Mes deux passions dans la vie sont la musique et dormir, des choses simples en soit.
Elisa : Elisa aka MZA, 27 ans, web développeur dans une start up. Clairement, j’aime bien bidouiller des machines, inventer des trucs et en faire de la musique !
Ton MEILLEUR moment EVER, le plus BEAU, le plus MARQUANT depuis que t’es chez Diskonected, c’était quoi ?
Paul : Jouer en ouverture de la Kindergarten, dans la cale du Petit Bain, la voir petit à petit se remplir, et quelle ambiance à la fin du set ! Magique !
Charlotte : La fois où j’ai joué lors de la Pimp My Queer #4 à À La Folie, il y avait tous mes amis, et ma famille, c’était une belle soirée qui a duré jusqu’à midi en after avec les meilleurs !
Elisa : À un moment, au Panic Room, Paul a passé Love Stimulation de Kay Cee, on était tous les trois derrière les platines et on s’est tous mis à sauter car on rinçait le son depuis quelques semaines. Un kiff.
Le moment le plus DRÔLE, le plus COCASSE, l’anecdote la plus ABSURDE ?
Paul : La découverte du 4 Éléments m’a marquée à mon arrivée à Paris. Avec Charlotte, nous rêvions d’y jouer. C’est désormais chose faite puisque nous y avons tenu une résidence d’une soirée par mois.
Charlotte : Un soir, à L’Alimentation Générale, j’étais en train de chercher le prochain son acid que j’allais jouer, j’étais concentrée… Et un mec m’interpelle sérieusement pour me demander de mettre du Michel Sardou pour son anniversaire, c’était mignon aha.
Elisa : À la soirée qu’on a fait au Panic Room en janvier je jouais en b2b avec Charleeps et j’ai voulu remonter pour aider un handicapé quand un mec m’a mis un coup de coude tellement vénère que je pissais le sang du nez. Plus de peur que de mal.
Le plus grand fail, mais aujourd’hui on en rigole encore ?
Paul : La table de mixage que nous avions amenée avec nous pour jouer à la fête de l’Humanité qui n’était pas vraiment fiable… Elle s’est stoppée au moins quatre fois, mais à chaque fois que nous la relancions, le public était encore plus chaud !
« Ça fait du bien d’être entourée de personnes qui partagent la même passion et la même envie de retourner Paris »
Charlotte : La fois où je suis devenue toute rouge car je venais de débrancher la mauvaise clé USB sur les platines et que le son s’est coupé d’un coup dans toute la salle par ma faute … après ça tu ne te trompes pas deux fois !
Elisa : Les platines du 4 Éléments mon dieu ! C’est pas le même modèle, elles réagissent hyper différemment. Ça a donné quelques fails.
Le truc, le message, la leçon, que Diskonected vous a enseigné ?
Paul : Lorsqu’on démarre dans l’organisation de soirées, toujours bien faire attention aux contrats. TOUJOURS.
Charlotte : Le milieu de l’organisation événementielle est compliqué quand on débute, on se rend compte que beaucoup ne sont pas là par passion mais seulement pour l’argent. On se fait également souvent bouffer par les gros collectifs qui eux ont les moyens de pression financière pour obtenir n’importe quel artiste et n’importe quelle salle à tout moment. Il ne faut donc rien lâcher.
Elisa : Que ça fait du bien d’être entourée de personnes qui partagent la même passion et la même envie de retourner Paris.
L’artiste qui vous a chamboulé ? Et pourquoi ?
Paul : Avoir l’occasion de rencontrer Calling Marian. C’est une artiste déterminée dans tout ce qu’elle fait, au style percutant, et surtout engagée.
Charlotte : Le closing de Regal pendant la BNK de février aux Docks Pullman ! J’ai hésité à rentrer car il était tard mais il m’a fait rester jusqu’à la fin et a envoyé une folle énergie.
Elisa : Toutes les artistes à la Pimp My Queer #4. Une sacré bande de nanas qui nous ont fait danser jusqu’à l’aube.
La plus grosse crâme, la plus grande perche, le plus dur réveil, lendemain d’une soirée Diskonected ?
Paul : Après avoir joué pour le festival des 24 h de l’IESA. Le lundi a été compliqué !
Charlotte : Après notre VendreDisko au Punk Paradise, je suis restée au lit le dimanche du matin jusqu’au soir.
Elisa : C’est secret ça, tout n’est pas à dire mais je me souviens très bien de ma tête qui tournait après ma première soirée Diskonected.
Le mot pour rire, la bonne blague de/chez Diskonected ?
Paul : On s’amuse beaucoup toutes les semaines en lisant le Dégif d’Heeboo !
Elisa : On oublie constamment nos affaires où on va et ça me fait bien marrer !
Le track d’anniversaire de Diskonected ?
Paul : Red 7 – Feel U Up At The Disco (Vox Mix). Une track Acidisco qu’on a beaucoup joué.
Charlotte : Citronnade de Seh Krank pour le closing ! Un son bien acid de Sehr Krank, l’alias techno d’Herr Krank, notre invité.
Elisa : Enter Castillo de Dorothys Fortress ! Que je joue à toutes les soirées Diskonected.
La personne qui selon vous, a le plus marqué Diskonected ?
Paul : Sokolov, aujourd’hui malheureusement parti à Marseille et qu’on ne voit plus beaucoup, qui nous a beaucoup apporté à nos débuts par son état d’esprit toujours positif et sa sélection musicale incroyablement diversifiée.
Charlotte : Je dirais également Sokolov, il était là à nos tous débuts, et on l’accueillera toujours avec grand plaisir.
Elisa : On a tous marqué Diskonected haha. Mais perso, c’est ma rencontre avec Charlotte et Paul qui m’a fait évolué dans ce que j’écoutais mais aussi dans mes mixs et mes prods.
Le plus grand rêve qu’on peut avoir pour Diskonected ?
Paul : Organiser un festival composé d’artistes entre Acid et Disco. Ambiance Smileys et boules à facettes !
Charlotte : Un festival en plein air, rempli d’amour et de paillettes (bio-dégradables of course), de diversité, et où il y aurait autant d’artistes femmes que d’hommes. On aime l’égalité chez Diskonected ! Musicalement je verrais bien une scène Disco/House et une autre Acid/Techno, avec des drag show et des ateliers yoga par exemple. Un joyeux bordel en somme.
Elisa : Un festival bien sûr ! Disco de jour, acid de nuit. Couché de soleil aux synthés old school bien planants VS levé de soleil sur une techno trancy aux arpèges acidulés.