On s’y retrouve souvent au hasard, au détour d’un couloir sombre, sur un banc de backroom. Dans l’antre du plus vil et sauvage des désirs. Sous l’aisselle du plus authentique des plaisirs, celui qui vient et se partage parfois seul, souvent à deux, ou même à plus. Celui qui compte sans compter. Celui qui émerveille comme il déçoit. Celui qui vient et disparait au rythme des enceintes qui s’emportent. On a pas toujours envie de le laisser venir. Pas toujours la possibilité. Ni le goût. On a parfois juste envie de s’en griller une sur le banc presque vierge d’une backroom techno comme une autre, en famille, au bon endroit, au bon moment, entouré des bonnes personnes. Comme le dit notre ami Rémi, « La fête est symptomatique de notre époque, tout doit se passer très vite et de façon très intense, c’est la recherche du plaisir éphémère avant le bonheur de longue durée« . Bonne lecture !
- Olympe a fait sauter les platines
- Laurine a pas trop kiffé l’EDM
- Jérémy a regardé des gens danser à cloche pied en se fouettant la cuisse
- Félix a cofondu L’International et le Klub
- Dimitri a fait la bagarre avec son nouveau pote Prosper
- Emmanuelle a testé le banc des backrooms
- Hugo s’est fait engueuler par le voisin
- Arthur a dansé entre les danseurs fous du fond de la salle et les initiées du 1er rang
- Alex a transpiré au speed dating
- Benoit a été envoyé au pays des nuages en mode ronpschitt
- Romain a vu arriver une bande de soifards qu’il n’aurait jamais cru voir débouler
- Khalil a adoré le b2b d’Oreille Interne et Oblomov
- Maïa est tombée sur une meuf sans culotte
- Manylak avait de l’eau pour tout le monde
- Yanis était au top : jogging blanc, harnais, t-shirt en pvc transparent, béret en cuir et chaîne.
- Rémi s’est retrouvé sur le caisson avec sa meilleure pote habillée en haut résille rose
- Lyvia connaissait 60 % de la famille, c’était très familial
OLYMPE
« Le vent faisait même danser les murs »
sam. 15 fév. – Blawan, Nazira, Fred Terror (Dehors Brut)
Qui es-tu ?
Olympe, Olympus, Oly. École de Réalisation audiovisuelle/ Cinéma. Vit la nuit. Trouve toujours un moyen pour passer aux backstages. En ce moment je passe pas une soirée sans mes lunettes de soleil blanches.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Une soirée avec un style de techno bien varié, le vent faisait même danser les murs !
Raconte nous ta vrille de la nuit
4 h 21 pendant le set de Blawan, j’étais en backstages et je dansais à droite des platines sur l’estrade, grand moment avec la musique qui me portait tout comme le public devant moi qui m’envoyait du gros smile… Un mec arrive et me demande de me décaler parce que je faisais « sauter les vinyles », sérieux à ce point ? C’est ce qui s’appelle taper du pied lol.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le début du set de Nazira, je me suis retournée pour chercher du regard les gens qui était en train de kiffé comme moi, et le mec derrière moi m’a dis avec des étoiles dans les yeux « Waow, Ce track! », cet échange était vraiment cool.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Tout s’est bien terminé malheureusement trop vite… On a pris un Uber vers 8 h avec mes potes ; en montant dans la voiture, forcément j’ai dit « bonsoir », le chauffeur m’a répondu « bonjour », ça m’a fait du mal.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
C’était la tempête, il pleuvait des cordes, je rentrai d’after, bah c’est comme si j’avais pris une douche habillée…
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Un mec torse nu avec les cheveux blonds platine complètement en pétard, ça nous a fait grave phaser avec mes potes.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce qu’on ne voudrait pas manquer les choses incroyables que nous réserve la vie nocturne.
LAURINE
« C’est eux qui ont rajeuni ou c’est nous qui avons vieilli bordel ? »
dim. 16 fév. – S. society x Lavoir Public : 8e anniversaire du Lavoir (Le Sucre, Lyon)
Qui es-tu ?
Hello Heebooo, moi c’est Laurine #Lolo, (oui on a connu mieux en originalité), je bosse dans une boutique de fringues pour les Bobos du IIième arrondissement ; en soirée on me reconnait à mes souliers dorés.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
« C’est moi où c’est de la vieille EDM ? », « c’est eux qui ont rajeuni ou c’est nous qui avons vieilli bordel ? «
Raconte nous ta vrille de la nuit
Une jeune femme passablement arrachée m’a promis de m’offrir un verre si je criais « Salut Frangipane!!!! ». Sur la terrasse, et bim le petit cocktail offert !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Et bien j’ai ADORÉ Inch la première partie, il nous a fait danser comme jamais ! Mention spéciale pour sa track de closing ! (Faut le voir pour savoir hein) // grosse déception de Virginia ! On s’attendait une belle techno berlinoise qui galope et au final on était sur du Martin Solveigh revisité !
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Nickel, une dernière bière chez les copines de la Péniche Loupika en sortant et un petit coup de métro, bim j’étais chez moi avant 00 h !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Les Sunsets Society sont normalement mes journées/soirées préférés au Sucre parce qu’il y a toujours une super ambiance, ça réunit que les amoureux du sons et du coup les pas de danse s’enchainent comme jamais avec une réelle écoute du DJ et là bah… ça en avait rien à foutre du Lavoir Public, 0 représentation de la communauté Queer, des petits gosses de 18 ans qui respectaient rien et qui auraient mieux fait d’aller débarrasser le lave vaisselle plutôt que de se la coller à la MD !
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Le pauvre serveur dans sa cabane ABSOLUT VODKA qui en chiait pour faire nos cocktails avec ce vent de fou à réveiller les morts ! Mention spéciale pour tes mains gelés et ton humour décalé !
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce qu’on aime pas le sport et qu’on aime beaucoup trop la musique !
JÉRÉMY
« Flashy. TOUT était flashy »
jeud. 13 fév. – Teleraptor+Kelyboy en live au Klub (Le Klub)
Qui es-tu ?
Jérémy / Jey / Agent d’artiste, booking / En soirée, arrive en retard, ne sait plus quand il est rentré !
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Flashy. TOUT était flashy, les costumes des groupes, les affiches, les fringues des gens dans le public. Look total.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Quand Texto Dallas, rappeur de Teleraptor a commencé son show par un show « égo-trip » au sixième degré et nail art, j’ai su tout de suite qu’on partait sur un set sans concession !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le Sacre de la Cuisse. Déjà le titre est cool, mais la choré … Voir les gens danser à cloche pied en se fouettant la cuisse en rythme c’est « priceless ». Je suis obligé de faire une mention à Kelyboy. Son projet est vraiment classe !
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Tout s’est bien fini ! Dernière clope devant les porte puis ont s’est dit « Métro » ? Ça a fini en VTC. Classic shit.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Le lendemain à 20 h 20 on était sur la route avec ma copine pour la soirée d’anniversaire d’un pote à elle. Soirée trop cool, des gens trop cool. Idéal pour redescendre en douceur.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Un mec .. Ça fait deux ou trois fois que je le vois à ce genre de show. Look crop-top + Jean taille haute et presque patte d’ef. Mais surtout il est IMMENSE. Un bon 1m96. Il a toujours la banane et on voit dans ses yeux que c’est profondément un gentil. Ça réconcilie avec plein de choses, ce genre de personne.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Barf, on ne fait pas trop la fête. On fait la fête qu’on veut bien faire. Parfois c’est plus, parfois c’est moins. Mais l’essentiel, c’est que ça soit drôle et bienveillant.
FÉLIX
« Teleraptor c’est mieux maintenant «
jeud. 13 fév. – Teleraptor+Kelyboy en live au Klub (Le Klub)
Qui es-tu ?
Félix, barman, mes cheveux sont mieux que les tiens
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Teleraptor c’est mieux maintenant
Raconte nous ta vrille de la nuit
Quand je suis arrivé à L’International pour le concert et que je me suis rendu compte, que vu la gueule du public, j’avais mal lu les infos.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Teleraptor parce que le vernis c’est la vie
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Toujours, et j’ai une morsure sur l’épaule
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Au boulot, à déguster les shots pour lutter contre la gueule de bois
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Le videaste qui tenait sa mini caméra au bout d’une longue perche et ça devait faire mal à la longue
Pourquoi on fait autant la fête ?
Sinon on se ferait vraiment chier à Paris.
DIMITRI
« La grosse bagarre ! »
vend. 14 fév. – Rinse France a 6 ans | La Machine (La Machine du Moulin Rouge)
Qui es-tu ?
Wsh la mif je m’appelle Dimitri (ou Dim pour les gens qui ont un pote qui s’appelle Dimitri). Je suis Ingénieur du son chez Rinse Fance et Réalisateur à Radio France. On me remarque facilement avec mes bras toujours en l’air même au bar en attendant ma bière.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
La grosse bagarre !
Raconte nous ta vrille de la nuit
Mon peak time c’était quand il y avait toute la mif de Rinse réunie devant le dj booth sur la ghetto house de Jensen Interceptor. C’est à ce moment-là que l’on a tous lâché prise sur nos responsabilités pendant la soirée et que l’on a compris ce qui nous réunissait tous dans cette radio.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Si je devais résumer la soirée avec un track, je choisirais le moment où Jensen Interceptor a balancé Partiboi69 – Magnificent, mes bras se sont levés automatiquement. Je crois que j’ai même essayé de voguer mais mes camarades de vogue n’étaient pas avec moi
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
On a terminé dans les backstage pour faire des câlins d’anniversaires, puis on est resté devant la Machine pour se dire à la revoyure une dernière fois. Pour ma part on m’a prêté un appart à dix minutes à pied car je travaillais le lendemain à 15 h.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais au taff en train de tituber et de regretter mon taux d’alcoolémie de la veille (mais c’était le but donc je ne suis pas déçu).
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Mon pote Prosper avec qui je suis resté toute la soirée. C’était notre première soirée ensemble et notre deuxième rencontre. Au début on devait juste aller voir un concert ensemble à la Boule Noire, ensuite c’est parti en couille à la Machine et on a fini par se perdre dans la soirée. Un très grand artiste ce garçon.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce qu’on peut encore le faire, parce qu’on aura toujours des raisons d’aimer son prochain et c’est là où on peut être soi-même sans se faire juger (et ça c’est peut-être la chose la plus importante dans ce monde-là).
EMMANUELLE
« Brillant et frais »
sam. 15 fév. – MYST 008 – Amour Digital (secret)
Qui es-tu ?
Emmanuelle, Emma par soucis de simplicité généralisé. Je bosse sur les politiques d’insertion dans les marchés publics d’état (c’est fun en vrai). En soirée j’oscille entre flânerie solitaire et câlins collectifs avec ma team, et je suis toujours là pour dépanner du feu, avec ma besace râpée.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Brillant et frais. Que des belles personnes et de l’enthousiasme. On était à notre place, à claquer des bises à des visages familiers.
Raconte nous ta vrille de la nuit
J’étais avec mon ami Gaétan, on s’épaulait l’un l’autre dans notre transe nocturne, on a fini posés sur un banc de la backroom, heureux et apaisés, même si totalement hermétiques à la libido ambiante. Je me souviens qu’en plein milieu d’une discussion très profonde j’ai lancé un « Tu crois qu’on a le droit de s’asseoir ici, même si on suce personne ? ». On a fini par se faire repoudrer la zone T par une belle inconnue qui avait ramené son fond de teint compact… Avec le recul je déconseille le partage des pinceaux en warehouse. C’est mon conseil, votre peau vous remerciera.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
J’étais très très enthousiaste vers 2/3 du mat, mais je ne saurais plus dire à quel set ça correspond. En tous cas je dansais sans m’arrêter, le pied léger et la tête dans les caissons.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Alors bien terminé… c’était un peu abrupte parce que les flics ont abrégé la fête vers 8 h. Grosse cohue vers les vestiaires même si ça a été bien géré. Après, on a fait 34 allers retours devant l’entrepôt, sous l’oeil moqueur des flics, à commander des Uber van qui n’arrivaient jamais, à grelotter. Finalement on s’est résignés et on a accepté de prendre le RER D…. Gros renoncement pour notre troupe de princesses pleines de chichi, mais ça reste drôle.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais réfugiée sous un porche avec mon frère, une pluie torrentielle s’abattait sur la rue du temple, et j’étais sermonnée pour mes excès…la routine.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Une fille qui portait des gants blancs brillants, le genre qu’on met avec une robe de bal… Je la voyais câliner sa copine, et j’ai absolument craqué sur ce detail très classe, mais quelle prise de risque de ramener ça en soirée. Moi j’étais en noir comme d’hab, j’ai absolument par respecté le thème, et je m’en suis voulue quand j’ai vu l’allure de certains parce que y avait du haut niveau. Grosse dédicace à Marcelline aussi, avec son voile de mariée et sa jarretière que j’ai remarqué qu’en sortant…du grand art.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Pour se sentir vivant, pour mettre de côté le poids des conventions qu’on porte tous les jours quand on enfile notre déguisement d’adulte responsable.
HUGO
« Turbo pancarte »
sam. 15 fév. – Astropolis l’Hiver 2020 : DÔME (La Suite Brest)
Qui es-tu ?
Moi, c’est Hugo, aussi connu sous le nom de la Pioche, je fais des études de journalisme et en ce moment je me balade tout le temps avec ma salopette de la souye.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Je pense qu’on peut parler de turbo pancarte avec les copains. Les mots sont crus, les mots sont vrais.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Dès 20h, je me suis retrouvé chez des potes de potes qui sont devenus des potes finalement. Ils ont deux colloques à côté, c’est parti en maxi before, ça annonçait la folie qui allait suivre. Le truc drôle c’est quand on a fini en after là bas et qu’à 8h un voisin est venu pour gueuler « Y’en a marre les voisines du haut finissent de faire du bruit à 1h du mat’ (là où on avait fait before) et vous vous commencez à faire la fête à 7h, c’est pas possible oh » avec du Von Bikrav à pleine vitesse dans l’appart.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Les deux potes Unklevon avec son live de fou et Yann Polewka avec son set de 2h30. Ils ont tout tué, j’ai sauté toute la nuit avec le copain Dorian (Do Joad) qui joue le weekend prochain à la suite !
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
À la sortie, on est parti à la recherche de nos bouteilles cachées aux alentours, puis on a attendu un de nos potes qui attendait une demoiselle et c’était parti pour un after déglingue. C’était le déluge d’ailleurs, merci Brest. On a fait une petite sieste et on s’est retrouvé dans l’aprem autour des cadavres de la veille (je parle autant des bouteilles que des potes capots).
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je crois que j’étais au volant j’arrivait bientôt chez moi près de Vannes, c’était la dernière épreuve de ce week-end. J’avais surtout hâte de me caler dans mon lit.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
C’était le pote Dorian du collectif Turtle Corp, on s’était déjà croisés sur des events à Rennes, mais ce soir là on a grave discuté de nos projets respectifs, on a aussi notre collectif « Prestige » avec les potes sur Rennes. Le mec est trop cool, on a les mêmes envies : faire la fête sans se prendre au sérieux. S’amuser, se marrer, et bien rigoler finalement. On a dansé toute la nuit, entre deux verres ou deux blagues.
Pourquoi on fait autant la fête ?
La fête c’est la vraie vie, on se lâche, on s’amuse, on fait des rencontres, on a plus aucune limite. Le lundi on se dit qu’on a encore forcé mais on y retourne le week-end suivant. Tant que y’a de la fête, y’a de l’espoir !
ARTHUR
» 100% groove »
sam. 15 fév. – Children Of The Drum : Red Greg/Gin Tonic Orchestra/P. Valentino (XX)
Qui es-tu ?
Arthur, Arthuro, derrière les casseroles quand je ne suis pas derrière les platines. Signe particulier : boire équilibré, un verre dans chaque main.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
100% groove
Raconte nous ta vrille de la nuit
Les divers passages de relai entre Pablo Valentino et Red Greg, les danseurs fous du fond de la salle, les initiées du 1er rang, les têtes suintantes lorsque les lumières se rallument, les Moscow mules.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le B2B pratiquement final entre Pablo et Red Greg, enchaînement de pépites dont : Amira – Walk (Blaze Klubhead vocal)
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Tranquillement jusqu’au petite matin, je suis quasiment rentré en Moonwalk.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Le lendemain est souvent plus compliqué… d’abord en cuisine pour reprendre des forces. J’ai avalé ensuite un ou deux Doliprane et j’ai diggé les quelques track découverts la veille.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Une fille qui a dansé follement, puis mais amies qui ont commencées à se mettre dans le rythme pour ne plus jamais en sortir.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce que nous avons besoin de la faire. Elle est indispensable à notre équilibre.
ALEX
« J’ai transpiré »
sam. 15 fév. – Dating Rosa spécial Saint Valentin (Rosa Bonheur)
Qui es-tu ?
Alex (c’est mon nom de drag aussi) – artiste
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
J’ai transpiré
Raconte nous ta vrille de la nuit
Bah à l’heure de nos perfs avec Schlampakir chérie
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Whitney and Rihanna crying and screaming about love
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
J’ai pris un Uber avec nos amis
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais dans mon lit et j’avais besoin de nettoyer mon appartement mais je l’ai toujours pas fait…
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
I think I looked pretty cute, sinon my girl Schlampakir avec sa perruque rose en forme de cœur.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Pour nous exprimer.
BENOIT
« Hopla »
sam. 15 fév. – Mustang • 14 FEV 20 • NY – London – Paris (à la folie)
Qui es-tu ?
Coucou Heeboo, moi c’est Benoit mais mes copains m’appellent Baby B quand je prends les platines (prononcer baebibi svp)je suis illustrateur. En soirée tu ne manqueras jamais de m’apercevoir avec une casquette différente, parce que j’adore ça les casquettes.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Hopla, parce que quand ça part en live c’est hopla direct
Raconte nous ta vrille de la nuit
3 h 46 précisément, le moment où tous mes potes ont chopé quelqu’un en mode big Saint-Valentin energy et que la trace de trop m’a envoyé au pays des nuages en mode ronpschitt
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Mon copain Clément, c’est lui l’artiste de ma vie.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Plutôt bien, plutôt fracass’, en Uber direction l’after ou j’allais embrasser l’un des cinq mecs les plus beaux de France.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je faisais la sieste dans le but de reprendre des forces Arès une longue nuit de câlins pour retourner danser toute la nuit hihi.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Un mec trop adorable qui est venu me chercher alors que je chillais sur mon téléphone pour reprendre mes esprits et qui voulait me faire faire un battle de breakdance avec ses potes. Il est réapparu à plusieurs reprises lors de la soirée, le battle n’a pas eu lieu à mon grand regret.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce que c’est bien, parce qu’on est beaux, parce qu’on est libres quand on danse, quand on lâche prise et qu’on s’embrasse.
ROMAIN
« Euh… Qui s’y frotte s’y pique ? »
vend. 14 fév. – SENTINELLE _ II (L’Œil)
Qui es-tu ?
Romain, aka Sabine pour les intimes. Contrôleuse fiscale. Jamais bien loin de la tireuse à bière.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Euh… Qui s’y frotte s’y pique ?
Raconte nous ta vrille de la nuit
A partir de 1 h du matin, quand une bande de soifards que je n’aurais jamais cru voir débouler a écumé la piste, avec leur panache si caractéristique.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
GIRL, bien sûr, qui a mis les feu aux poudres de sa techno abrasive. Super mix. Et je dis pas ça parce que c’est ma meilleure copine.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
More or less. Tel un animal pris dans les phares, j’ai fini par partir en voyant l’heure. Avant de me rendre compte que j’avais paumé ma CB. Ce fut le plus beau trajet en Noctilien de ma vie.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
La belle ramasse du samedi ne m’a empêché de réattaquer l’apéro dès 19h.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Y avait tellement de profils différents, de silhouettes différentes, que je ne saurais en isoler un seul. Tout le monde était très beau, tout le monde était très heureux d’être là.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Parce qu’on aime la fiesta et la techno ?
KHALIL
« Les gens avaient tous la banane et voulaient s’amuser »
sam. 15 fév. – Le Chapelais Fou (Les Caves Lechapelais)
Qui es-tu ?
Khalil, j’ai banni les surnoms de ma vie depuis qu’une pote m’a appelé Kaka ^^. Mon signe particulier en soirée : la surabondance de motifs colorés.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Il y avait beaucoup d’ambiance à cette soirée. Les gens avaient tous la banane et voulaient s’amuser ! Et toujours beaucoup de dons alimentaires récoltés, ça fait plaisir.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Certains avaient clairement apporté la fin de leur apéro (notamment des chips, du jus de cranberry). Je pense que tout est parti en vrille vers trois heures et demie. Le dance floor sentait l’alcool et le poppers à plein nez, les danses se faisaient plus lascives…
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
J’ai été marqué par le b2b d’Oreille Interne et Oblomov. Un set énergique et bien goupillé.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Oui tout s’est très bien terminé. J’ai aidé à ranger avec d’autres qui voulaient aider. C’était vraiment cool et bienveillant comme état d’esprit. J’ai fini en mini after à l’Orfèvrerie. Un petit midi, tranquillou.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais pas au top de la pop. Après avoir passé l’après-midi en PLS, je me suis décidé à manger un truc avant de sombrer dans le coma. Encéphalogramme zéro, je ne pensais à rien.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Comme d’habitude, c’est ma pote Lou qui m’a le plus marqué. Elle avait une superbe robe extra moulante à imprimé liberty. Total respect.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Je fais la teuf depuis toujours. C’est naturel pour moi. Je ne pense pas avoir d’explication à ça.
MAÏA
« ICONIC »
vend. 14 fév. – Organïk invite Acid Fusion (secret)
Qui es-tu ?
Maïa aka Maï, étudiante en droit. Signe particulier : stéréotype de la petite meuf en soirée techno : Buffalo, paillettes lunettes de soleil et bien la danse pisto qui va avec.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
ICONIC (avec l’accent qui va avec)
Raconte nous ta vrille de la nuit
On avait SUPER faim et Organïk avait pensé à tout puisqu’il y avait un grec improvisé devant la soirée pour pouvoir se rassasier. On a pris un grec, on a réfléchi pendant une heure à savoir si on venait de manger du chat ou du rat et j’ai eu mal au ventre toute la fin de soirée. Sinon un truc cool c’était de voir deux de mes amis qui étaient jamais allés en warehouse adorer la musique et la vibe.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Les artistes étaient tous très chauds à cette soirée mais petite préférence pour Sterling Moss qui a fait un set de folie.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Je partais en soirée et je pensais à moi lundi dernier qui avait dit que je sortais pas ce week- end pour pouvoir bien réviser mes partiels.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Il y avait une fille, vers 4 h du matin, tempête Dennis, 0 degrés, qui était en doudoune (jusqu’ici tout va bien) mais nue en bas. Pas de pantalon, pas de string, rien, et elle avait l’air plutôt bien, je devrais peut être tenter le délire.
Pourquoi on fait autant la fête ?
Pourquoi on fait autant la fête ? C’est la question que je me pose tous les lendemains de soirée ahah. Plus sérieusement, je pense qu’on fait beaucoup la fête, pour trouver un moment (ou plusieurs) dans la semaine pour s’évader, s’échapper un peu de notre travail, nos emmerdes du quotidien et juste se retrouver entre potes à rigoler ou à parler en fin de soirée du sens de la vie. Il y a aussi ce côté, qu’on retrouve beaucoup dans la techno, très unificateur de la musique, on rencontre pleins de monde dans les soirées techno, pleins de gens très différents et pourtant tous aussi sympas.
MANYLAK
« Je fais attention à ce que tout le monde s’hydrate. »
vend. 14 fév. – Organïk invite Acid Fusion (secret)
Qui es-tu ?
Manylak, Many et signe particulier j’ai toujours de l’eau sur moi.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Je fais attention à ce que tout le monde s’hydrate.
Raconte nous ta vrille de la nuit
Tout est partie en vrille à 6 h quand il y a eu la coupure de courant (en vrai je me rendais pas trop compte ahah) et joie totale quand le son a repris juste au bon moment pour le set de Ling Ling !
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Sukophante pour le closing, ça tapait très fort, j’arrêtais pas sauter dans tous les sens.
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Je sentais plus mes jambes donc on peut dire que tout s’est bien terminé et que c’était une super soirée. J’ai marché jusqu’au RER donc ça m’a un peu achevé.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’écoutais de la musique et je me préparais pour la Disorder×Rave Alert
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Je sais pas trop, tout le monde était beau et stylé. Mais sinon j’adore comment le copain de ma pote danse, il a une énergie assez incroyable.
Pourquoi on fait autant la fête ?
On fait autant la fête parce qu’on aime la musique, on aime danser, on veut s’évader et faire un avec le reste.
YANIS
« Liberté «
sam. 15 fév. – MYST 008 – Amour Digital (secret)
Qui es-tu ?
Yanis, Yanis, étudiant. Toujours avec du poppers sur moi.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Liberté
Raconte nous ta vrille de la nuit
23 h 59 c’est l’heure à laquelle je suis arrivé. L’heure à laquelle je suis parti en vrille je dirais 3 h du matin. L’heure de l’amour je dirais 5 h du mat’. Le staff de la Myst, ils avaient des cagoules blanches lors d’une mise en scène dans la soirée.
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le set de Sinus O, ça tapait fort fort et le public était en feu
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Malheureusement la police est venue et a arrêté la soirée plus tôt que prévu, ça c’est pas cool ; je suis rentré en RER.
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
J’étais sûrement dans mon lit entrain de jouer à la play et je pensais à mon ex.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
J’ai pas envi d’être narcissique mais j’aimais plutôt bien ma tenue : jogging blanc, harnais, t-shirt en pvc transparent, béret en cuir et chaîne.
Pourquoi on fait autant la fête ?
On fait autant la fête pour décompresser de la vie trop dure.
RÉMI
« BRITNEY ZGAR A 130 BPM »
sam. 15 fév. – VITESSE EXTREME – Crash Test (Bagnolet)
Qui es-tu ?
Salut Heboo ! Je m’appelle Rémi, souvent on m’appelle Rémotte (han c’est ridicule !). Je suis étudiant en Ecole de Cinéma à Paris. Je suis plutôt basique dans le genre queer qui sort en soirée techno : enchainé, de noir vêtu avec le crâne rasé j’avoue (promis je cri aucun Allez Là !)
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
BRITNEY ZGAR A 130 BPM
Raconte nous ta vrille de la nuit
C’est parti en cacahuète assez vite, vers 1 h je me suis retrouvé sur le caisson avec ma meilleure pote habillée en haut résille rose, je regardais les visus, l’idée était bien stylée, c’était un amas de vieux écrans télé où passait du gros porno pendant 7 h, hmm fun ! Mon amie m’a fait la déclaration d’amour habituelle de la 25 h puis a failli tomber du caisson c’était fun, deux minutes après je me suis retrouvé au fumoir a embrasser un beau mec, j’avoue que je sais pas trop comment je suis passé des backstages au fumoir oops…
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Le son était grave cool, je me rappelle qu’au début je sautais partout comme des boloss avec mon p »tit groupe sur le remix de My Neck My Back de LingLing qui est, faut avouer, un peu notre péché mignon. Mon meilleur dandinement également pendant le set de Théo, Mind Matter !
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
C’était pas du tout une soirée galère, pour une fois, c’était un vrai plaisir, je suis rentré en métro dans la joie et la bonne humeur, déterminé a un bon after !
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Dit comme ca c’est l’enfer mais on s’est vraiment amusés, dimanche à 20 h 20 j’étais toujours en after, 20 pipettes plus loin, au maximum de ma forme, je mangeais mes meilleurs Rana au Parmesan haha ! J’ai grave forcé il est vrai… j’ai fini lundi à 2 h du matin, dormi quatre heures et me suis levé plutôt en forme, étonnamment, pour aller en cours !
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Y’avait pas mal de looks particuliers j’avais un peu l’impression d’être bloqué en 2000 ou 2030 je sais pas haha, un peu techtonik futuriste !
Un look en particulier m’a tapé dans l’oeil, un mec déguisé en ange avec un petite robe bustier blanche, voguant sur scène, je crois que c’est le meilleur pote d’un des orgas
Pourquoi on fait autant la fête ?
Déjà parce que c’est symptomatique de notre époque, tout doit se passer très vite et de façon très intense, c’est la recherche du plaisir éphémère avant le bonheur de longue durée. Ensuite y’a un aspect communautaire hyper agréable. On retrouve les mêmes gens, #qlf. Je pense qu’on se complait aussi à vivre un rythme décalé par rapport aux gens sont dans la vie « normale » Je finirai par dire que plus c’est sombre plus on se sent en sécurité.
LYVIA
« Puissance turbo jusquau bout de la nuit «
sam. 15 fév. – VITESSE EXTREME – Crash Test (Bagnolet)
Qui es-tu ?
Je m’appelle Lyvia mais tout le monde m’appelle Liv. La miss aux frisettes rose.
Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?
Puissance turbo jusqu’au bout de la nuit
Raconte nous ta vrille de la nuit
Je connaissais 60 % de la soirée, c’était très familial lol
Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?
Gargantua était gargantuesque, j’en redemande encore
Tout s’est bien terminé ? T’es rentré.e comment ?
Petit after posé avec des gâteaux Belvita à écouter du Indecorum en arrière-plan, que demander de plus ?
Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?
Posée dans mon canapé à écouter du Puma blue, ambiance lounge et décontracté pour atterrir tout en douceur.
La personne croisée qui t’a marqué(e) ?
Ahah je balance pas les dossiers, bien essayé !
Pourquoi on fait autant la fête ?
C’est s’évader le temps d’une nuit dans des univers parallèles.