Les Nuits Sauvages

Dégif #118 : « Je suis toujours avec un pet dans la main, en train de me faire fouetter le derrière par une de mes drag sisters » – Heeboo

Dégif #118 : « Je suis toujours avec un pet dans la main, en train de me faire fouetter le derrière par une de mes drag sisters »

Dégif - Février 13, 2019

Otto Zinsou

Le tout, c’est de se perdre. Fêter jusqu’à l’implosion. Échouer au bord de lèvres inconnues, jusqu’à l’érosion. S’abîmer sur un sourire. Sans rire, se livrer à bras le corps, dans l’obscurité sacrificielle d’une cérémonie providentielle. Certaines soirées, « c’est un peu le paradis sur terre, quand on aime le sang ». Le rite est sacré, le contrat est signé.

Pour ce dégif de février post-enfer-saint-valentéonesque, nos reporters ont encore une fois, tout donné, mais alors, VRAIMENT TOUT :

TITOUAN

« Massacre »

jeud. 7 fév. / Trance Ta Race : Kamehameha! (L’Officine 2.0)

Qui es-tu ?

Titouan, et on me surnomme Titou

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Massacre

Raconte nous ta vrille de la nuit

Bah, à partir de 3 h en vrai, 30 minutes après que je sois arrivé j’étais déjà au bar en train de me prendre mon petit mètre de shooters tout en dansant sur des bonnes grosses basslines

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

J’ai retrouvé le mec qui m’a emmené en stop à l’Ozora, et pour une fois il était encore assez sobre pour me reconnaitre. Du coup, bah il m’a tartiné avec des feutres fluorescents. Heureusement pour moi, j’ai esquivé l’attaque au visage.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Sur les trois dernières tracks, il y en avait une archi lourde, comme un son féérique mais je ne connais pas le nom (déjà entendue auparavant)

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Au travail, je regrettais un peu d’être sorti !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Il y a un mec qui était tellement, tellement explosé qu’il est venu nous taxer des clopes, la tête “un tantinet” déformée par… euh .. la vie.. et qui nous a dit “Hey les gars je viens de prendre un… Smarties. Je ne le connaissais pas mais il avait l’air très fier. Du coup il nous a tous payé un verre, et en récompense il a eu droit un autre bonbon de la part d’un inconnu heureux. Quelques minutes après, il ricochait sur chaque personne comme si les gens étaient des murs infranchissables, et faisait alors demi tour comme quand un sims se bloque les pieds dans un muret de sept centimètres.

SOPHIE

« À bas l’état d’ébriété »

jeud. 7 fév. / Split Release Party // Tomaga Jozef Van Wissem La Jungle Noyades (Petit Bain)

Qui es-tu ?

Je suis Sophie (de S.K. Records tu sais) ou Soso la Daumure quand je commence à prendre l’accent belge ou suisse, accoudée au bar avec ou sans perruque, entourée de mes srabs. Pour me trouver, facile : devant la scène, aux entrées, derrière le merch ou, dans la rue, en train de coller des affiches.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Démence, ivresse, rédemption ou « Putain, sans déconner, on l’a fait » [accompagné d’un gros hug]

Raconte nous ta vrille de la nuit

Dès le début à 19 h, quand j’ai retrouvé mes potes de Noyades et ouvert la bouteille de Pastis après avoir montré quelques exercices de yoga à Jessy, avant qu’ils nous mettent une bonne claque bien psychée sur scène.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

Mon anglais désastreux. Et retrouver mes ami.e.s en train de vendre les splits @ studios Davout comme des beignets (AMOUR !) – ils m’ont remplacée au pied levé et épaulé Greg (notre nouveau pilier S.K. parisien sur Paname) parce que j’étais sur le ponton, discutant à bâtons rompus entre deux clopes, telle une pasionaria de la musique souterraine.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Je dirais TOUS ! En particulier, le Hollandais Jozef Van Wissem, car je savais que je ne le retrouverai pas à Lyon le lendemain contrairement aux autres groupes. Le silence dans la salle, le luth résonnant sur nos étapes de vie, le morceau sur lequel tu attrapes la main de ta précieuse amie normande, où il n’y a plus rien à dire justement, saisir le moment, être là. Et merci à Petit Bain pour le son, une des meilleures salles de Paris pour ça, vraiment, en plus du super accueil.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Au Périscope, à Lyon, aux entrées, à mettre des coups de tampon aux gens, souvent accompagnés d’une bonne bise (tant pis pour la grippe). J’avais dormi trois heures, j’étais super heureuse de voir se rabouler les tronches connues pour cette seconde soirée à la maison, même si j’engueulais gentiment les potes qui m’écrivaient pour réserver car c’était complet à 20 h 21.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Cyril de Noyades, cheveux longs colorés, petit t-shirt noir asymétrique laissant découvrir la nudité de sa taille, classe et sexy, comme à son habitude.

Ma sortie fracassante de Petit Bain, hum… hum…

MARINA

« C’était mon anniversaire. »

vend. 8 fév. / Cloakroom Invite DJ HELL & Clara 3000 (à la folie)

Qui es-tu ?

Prénom : Marina. Surnom : Music by Marina. Signe particulier en soirée : la fille à robe à paillettes qui arrive avec le dj un appareil photo dans la main.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

C’était mon anniversaire.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Tout le temps, non ?

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

Un mec qui me drague, en me disant que j’étais belle mais qu’étant une femme, je devais avoir une petite cervelle.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Euh, j’ai fait trois soirées en 7 heures ce soir là… Badaboum, Silencio, et A la Folie… Un track A la Folie où un mec chantait, avec une voix très sex… Josh Caffé – One Night In Paris Dub

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Le lendemain, à 20 h 20, j’étais dans le Uber avec du champagne pour aller chez un pote. Pendant que le chauffeur Uber essayait de me vendre sa coke.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

C’était moi la plus lookée ce soir là hahaha


CORALIE

« Soirée qui enjaille de folie ! »

vend. 8 fév. / CONSPIRATION (Le Klub)

Qui es-tu ?

Coco, toujours en train de danser dans la soirée !

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Soirée qui enjaille de folie !

Raconte nous ta vrille de la nuit

C’était en fin de soirée dans le photomaton qui te sonne comme un radar, je crois que c’était flou dans ma tête à ce moment là !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

De me dire que j’ai du faire une figure de hip-hop en pleine soirée… mdr !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Mais c’est une terrible épreuve que de devoir choisir… vraiment tout m’a porté à faire la fête parce que c’est vraiment un endroit cool !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Le lendemain j’étais en PLS je dormais déjà depuis 18 h 30, j’ai du faire deux nuits en une grâce à ce périple Parisien Express ! ( je viens de Rennes !)

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Blue & sa pote Lilith super sympa, on a terminé à prendre notre petit dej’ ensemble dans un café en after en refaisant le monde… et elles ont veillé sur moi jusqu’à Bercy pour mon retour, des amours !

All night long j’ai pas regretté de venir découvrir cet endroit

ANNE-LOUISE

« CHEPER« 

vend. 8 fév. / Concrete: DVS1 & Freddy K All Night Long (CONCRETE)

Qui es-tu ?

Je m’appelle Anne-Louise, mon surnom c’est Anne-Lou ou Loulou, ça dépend des potes et je suis une grande fan de la musique électronique. Avant d’emménager sur Paris, j’habitais à Lyon et je gère la com d’une asso, Onyx Agency, agence de booking et d’évènementiel. Donc, ce milieu, je le connais très bien ! Quand je suis venue à la Concrète, c’était mon premier weekend parisien depuis mon installation (même si je connaissais ce club avant) mais celui là était vraiment spécial puisqu’il mettait un début à cette nouvelle vie. Je suis arrivée à la Concrète vers 6h du matin, avant j’étais au Faust pour voir Dominik Eulberg, un de mes artistes préférés.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Le mot pour décrire cet « after » est CHEPER. Au vu des différentes substances prises auparavant mais aussi pendant ce moment, j’étais dans un autre monde et l’ambiance était assez incroyable.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Nous étions tous en parfaite harmonie, tout le monde était dans un bon mood et s’amusait et était surtout heureux.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

A un moment donné, j’ai vu une personne d’une cinquantaine d’année, en survet, une bouteille d’eau à la main et qui dansait d’une folle manière et là ça été le truc totalement absurde puisque je me disais que ça aurait pu être ma mère !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Freddy K qui jouait, je l’avais déjà vu en festival (Château Perché) donc je savais que c’était une valeur sûre.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Le lendemain à 20 h 20, j’étais chez moi, en train de manger un plat de spaghettis et en train de repenser à cette folle première soirée parisienne et aux différentes personnes que j’ai rencontrées et j’avais qu’une envie c’était de recommencer.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

La personne qui m’a marqué est toujours la dame d’une cinquantaine d’années. Bref, j’ai passé une superbe soirée, cela donne un nouvel élan à ma vie nocturne et j’ai bien hâte de découvrir ce que me réservent les prochaines soirées !

J’étais vraiment dans le cosmos et je partais à l’aventure de nouvelles sensations !

ELISA

« Get your motherfucking shine on !!! »

vend. 8 fév. / IMMERSION : Hyper Espace (L’International)

Qui es-tu ?

Elisa de Paillettes Pompettes, pailletteuse de l’extrême.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Get your motherfucking shine on !!!

Raconte nous ta vrille de la nuit

Vers 2 h du mat je dirais, wahou tout le monde est devenu dingue, « vas-y c’est carte blanche sur ma face » « allez vas-y paillette moi sans limite » haha on a tout donné.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

Ce mec, qui voulait des paillettes, mais QUE sur le téton gauche. Okay mec.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Malheureusement j’ai pas trop eu le temps de danser…. Pailletteuse c’est un métier.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je passais l’aspi dans mon lit… les draps se souviennent toujours des paillettes…

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Cet homme au crâne rasé, que j’ai entièrement recouvert de paillettes… En fait j’ai créé une boule disco vivante…. Un kiff.

ÉLODIE

« LA GROSSE TEUF ! »

vend. 8 fév. / la Culottée ※ 00h-12h (La Station-Gare des Mines)

Qui es-tu ?

Moi c’est Elo, on se rappelle souvent de moi parce que je suis grande avec des tresses qui m’arrivent dans le bas du dos et que je danse comme si y avait pas de lendemains ; et on vient encore me voir pour me dire que mon déguisement d’ange de la mort avec mes ailes noires du Château Perché 2017 était bad ass.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

LA GROSSE TEUF ! J’avais jamais fait de Culottée du coup quand je suis arrivée à La Station je m’attendais à une soirée techno qui tabasse. Et en fait c’était un mélange de new wave et de techno mélodique avec un tout petit peu d’afrobeat, le bpm devait pas être super élevé mais ça restait à la fois puissant et groovy. Le régal ! C’était plein de bonnes vibrations, les corps qui se déchaînaient sur la piste et sur l’estrade, c’était fou !

Raconte nous ta vrille de la nuit

À un moment, vers 7 h ou 8 h quelqu’un de La Culottée a ouvert un canon à confettis depuis l’estrade et ça a été comme un signal pour tout le monde de passer en mode sheitan. Tout le monde sautait et dansait les bras en l’air ; moi j’ai vu un mec en cuir avec des chaînes autour du cou et du torse et la première chose qui m’est venue ça a été d’attraper une de ses chaînes entre mes dents et de danser avec.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

J’ai rencontré par hasard une personne qui bosse à la Station pendant la soirée et qui m’a proposé de faire after avec le staff après. Donc à midi les vigiles ont fait sortir tout le monde et moi j’ai eu droit à une pinte puis j’ai suivi le staff en haut. C’était très chill et surtout improbable !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le set d’Eva Peel. Une tuerie ! Il était 10 h et pourtant elle jouait de la trance et de la new wave super lente mais super groovy et ça dansait encore comme des malades devant. Il est sur SoundCloud, allez l’écouter !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’avais pas encore dormi mais j’étais pas fatiguée et j’avais pas envie de rentrer alors je suis allée regarder Netflix chez une amie.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

A un moment. j’ai capté le regard d’une meuf qui dansait trop bien du coup je suis allée danser avec elle. C’était assez mystique, on prenait toute la place à l’entrée de la salle principale, et on bougeait de façon un peu langoureuse. Ca devait être sympa à voir parce qu’un mec est venu nous tchatcher en nous sortant une vieille phrase et du coup on a bien passé une heure à danser en se lançant toutes les vieilles phrases de racisme ordinaire utilisées en drague qu’on avait pu entendre dans nos vies respectives. Ma « belle gazelle » si tu lis ça, c’était un plaisir !

Ma « belle gazelle » et moi, j’espère qu’on avait l’air plus stylées mais en tout cas c’était l’énergie !

RAPH

« Plus c’est, plus c’est bon »

vend. 8 fév. / la Culottée ※ 00h-12h (La Station-Gare des Mines)

Qui es-tu ?

Raphael + Abudaraph + vous m’avez sûrement croisé, touché, effleuré tandis que je pailletais des corps

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

”Plus c’est, plus c’est bon” est l’expression la plus illustratrice de ce qu’il s’est passé

Raconte nous ta vrille de la nuit

Heure de l’amour : 3 h, de la folie : 4 h, de la descente au sol : 7 h, du dernier décollage : 8 h et de l’accomplissement : 11 h !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

Au moment où les minutes glissaient sur les heures, que mon date de la soirée s’est pris pour un dauphin et qu’il a essayé de nager dans la ‘pelouse’, que j’ai essayé de retourner dans la foule mais me suis retrouvé à danser sur une mini estrade avec une branche d’arbre rencontrée par hasard. Pour finir, l’une de mes potes a fini par me retrouver dans un moment de lucidité mais elle pensait que j’étais son père et voulait que je “quitte sa chambre”… folklofklo

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

L’artiste : Eva Peel sans hesitation pour l’audace, l’énergie, la transe pailletée incarnée, c’était une rencontre onirique ! Un vrai moment chaleureux, et sensuel !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais devant les infos en essayant de comprendre pourquoi le monde était si torturé ! Tous ces gilets jaunes ou contestataires de démocratie auraient dû plutôt venir jouir de la culottée (même si je ne suis absolument pas pro-liberalisme macron bourgeois catho gay refoulé loin de là)

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Baptiste, un ancien ‘date’ que je n’avais pas revu depuis pile un an, quand ma bf et moi étions les heureux habitués (squatteurs quotidiens littéralement) du feu 824heures… J’en profite pour lui faire ma déclaration car même si on est pas de la meme génération, je suis certain qu’une belle page peut s’écrire entre nous deux, en plus il a encore ma boucle d’oreille plume de Colombie et un caleçon. Pour l’anecdote, il a promis sur la vie de sa meilleure amie qu’il m’écrirait…

Came to rock with my house of kids in fur but ended up wet like the fuckg lil mermaid !

MATHIEU

« Hardcore juste magique »

vend. 8 fév. / 3672*kraken // Manu le Malin / 3FAZé / DKLé / NAWAK / ART’nak (GLAZART)

Qui es-tu ?

Mathieu, le ninja , tout le temps capuche + foulard.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Hardcore juste magique

Raconte nous ta vrille de la nuit

Dès que l’on est rentrés dans la salle on a tapé du pied directement, c’était tellement le feu, plein de potes et de nouvelles rencontres improbables.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

Rencontrer le meilleur pote d’un très bon pote sans qu’il soit là (c’est genre son initiateur de teuf)

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Tout les set ont été géniaux, j’en ai pas un préféré un à l’autre !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

A un resto japonais avec des potes venu de toute la France et je pensais à… manger !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Une fille qui ressemblait vachement à une pote à moi mais genre vraiment de fou, je l’ai ai confondues !

DIANE

« Plein de luv, beaucoup moins de fluz »

vend. 8 fév. / Make It Deep presents • Glenn Underground plays GU (La Machine du Moulin Rouge)

Qui es-tu ?

Diane ou Oui Oui une certaine heure passée – Je rigole souvent pour pas grand chose, multiplié par quatre en soirée…

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Plein de luv, beaucoup moins de fluz

Raconte nous ta vrille de la nuit

Quand la piste s’est vidée, on a enfin réussi à réunir la bande de départ et à danser tous ensemble. Vécu de l’intérieur c’était trop chouette, de l’extérieur ça devait ressembler aux bronzés au sky…

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

Le mec qui nous a suivi en soirée, avec qui on a passé un long moment, jusqu’à ce qu’on se demande toutes « c’est le pote de laquelle d’entre nous ? ». Le pote à personne s’est éclipsé d’un moment à l’autre et on n’a toujours pas la réponse.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

La découverte du duo Groove Boys Project (Glenn Underground n’ayant pu être présent). Tout le long de leur live je me suis dit que j’avais pas pris autant de plaisir à danser depuis longtemps et leur passion donne vraiment envie de faire de grandes choses.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais dans mon lit en train de me dire qu’il fallait que j’achète du papier Canson et une palette d’aquarelles.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Pauline qui n’a jamais été capable de faire une phrase complète mais nous a fait des chorés à tomber par terre.

En allant acheter des bières à l’after on n’a pas su retrouver l’immeuble d’où on venait pendant un petit moment. On avait juste le code et on a dû essayer toutes les portes de la rue…

MANON

« Euphorie « 

vend. 8 fév. / Nadsat w/ Casual Gabberz, Krampf, Sentimental Rave & Bamao Yendé (LNVRS Club)

Qui es-tu ?

Je m’appelle Manon mais on m’appelle Manonzer ahah. En soirée je peux pas sortir sans ma banane (mdr c’est trop pratique pour danser tranquille et y mettre toutes mes affaires).

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Euphorie

Raconte nous ta vrille de la nuit

Quand Casual Gabberz ont mis leur premier son « Fire in my body », qui doit être celle que je préfère, j’étais toute folle et j’ai dansé comme jamais

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

J’ai ri jaune mais je me suis ramassée comme une merde et j’ai renversé mon jägerbomb que je venais d’acheter…

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Quand Casual Gabberz a mis le son « Gardez vos distances » j’ai été prise d’une sensation d’extase c’était magique, sinon tout le set de Casual Gabberz était vraiment génial j’ai dansé tout le long j’en pouvais plus !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais aux 20 ans d’une amie dans un village paumé dans les Vosges et j’ai passé ma soirée endormie sur le canapé…

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Ma meilleure amie, avec qui je suis venue et qui savais pas trop comment s’y prendre pour danser, on a bien ri !

Je pense que c’est vraiment l’une voire la soirée où j’ai le plus dansé, au point d’en être trempée ! Mémorable cette soirée !

ADRIEN

« Soirée retrouvaille ! »

vend. 8 fév. / Nadsat w/ Casual Gabberz, Krampf, Sentimental Rave & Bamao Yendé (LNVRS Club)

Qui es-tu ?

Adrien / dridri / le mec qui tape du pied 90% du temps

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Soirée retrouvaille !

Raconte nous ta vrille de la nuit

Vers 2 h 40 après que le tata soit monté, à balle pour kiffer le son !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

Mon pote avait l’impression d’avoir consommé de la drogue alors qu’il n’en était rien, ça faisait juste un petit moment qu’il n’était plus dans le contexte de soirée techno, une sorte d’effet placébo assez marrant.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Jacid0rex – Abyssal Kick. Parce que j’adore l’acidcore !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais en before pour refaire une soirée !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Un homme chauve de 37 ans vraiment à fond, n’arrêtant pas de dire que les jeunes savent s’amuser et qu’il fait donc la même chose en restant jeune dans sa tête, il m’a demandé de deviner son âge, évidemment je lui ai donné 10 ans de plus c’était gênant.

MARTIN

« #verrouillé »

sam. 9 fév. / Rinse France a 5 ans (La Machine du Moulin Rouge)

Qui es-tu ?

Martin Drazel, platiniste (résident chez Rinse FR)

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

#verrouillé bien sûr !

Raconte nous ta vrille de la nuit

Vers 4 h 30 je crois quand les bros de One More Tune ont commencé à rallier les junglists dans la Chaufferie

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

Le début du live des frérots de Vernacular qui samplait le classique « Rinse fmmmmm » pour en faire une boucle noise, c’était assez rigolo !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Breakage – Rudeboy Stuff ⁴ᴷ, parce que je kiffe le monsieur et que son set pour nous les Forever DNB était complètement ouf ! Mention spéciale pour Ben UFO quand même !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais dans mon lit à cuver d’une journée de boulot (ouais, même le dimanche) et de la migraine qui va avec !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

L’ami Thibaut Nulpar avec son look de basketteur presque pro et ses moves de b-boy auront bien fait délirer tout le long de la soirée !

JADE

« Humidité »

sam. 9 fév. / YARD Winter Club – Season 3 (La Machine du Moulin Rouge)

Qui es-tu ?

Salut moi c’est jade on m’appelle Jado, miss paillettes en soirée.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Hahaha humidité !

Raconte nous ta vrille de la nuit

En plein milieu de la soirée on fait tomber le bouchon du popi avec ma pote, et là c’est parti en grosse expédition en plein milieu d’un pogo et de montée de popo risquant nos vies pour reboucher Popi.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

J’étais en train de danser et de kiffer dans la salle du bas et quand j’ai tourné la tête j’ai vu mon pote qui était en train de serrer une métisse.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Track D’IAMDDB – Shade, une de mes favs vers 2 h c’était un de mes meilleurs moments.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Dans le métro, direction le théâtre, changement d’ambiance mais plutôt cool aussi, et je me disais que moi qui était plus habituée des soirées techno, j’avais bien fait de me laisser traquenariser par mes potes.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

C’était trois mecs rencontrés au fumoir, avec mon pote on a flashé sur le tattoo de l’un d’eux, « Beautiful Nightmare » dans le cou. Ils étaient tous très tatoués d’ailleurs, ils étaient modèles et tatoueurs, mon pote @odo.jpg photographe a pris leurs contacts, soirée bien rentabilisée pour lui !

MOURAD

« Happy face – smile – murs suitant et du groove. »

sam. 9 fév. / Mona is 11 w/ DJ Deep Hugo LX Tijo Aimé Nick V Ladybird & more (La Bellevilloise)

Qui es-tu ?

Mourad – Mostrow (nom de scène) – discret en soirée plutôt, jamais loin du soundsystem

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Happy face – smile – murs suitant et du groove.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Le moment où Laydee D et l’autre chanteur ont chanté en b2b avec Nick derrière qui envoyé des grosses versions instru. Vibe assez spéciale !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

Un classique à la Bellevilloise : un mec qui se viande dans les escaliers ?

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Ça faisait longtemps que j’avais pas entendu Robert Owens – I’ll be your friend et voir DJ Deep déchainé dessus alors qu’il est habituellement calme, c’était priceless !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je pensais à quel LP écouter et que je voulais pas me retrouver au taff demain ?

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Une nana qui dansait super bien à droite de la scène. Grosse coupe afro et du style. Bon move !

ANTHONY

« Au calme ! »

sam. 9 fév. / Mon papa est un serial killer psychedelik 9mm xTTR (secret place)

Qui es-tu ?

Anthony + Antho + j’vais toujours en teufs/events/raves/festoch avec le même pull noir et le même pantalon militaire

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Au calme !

Raconte nous ta vrille de la nuit

Pas de bail spécial, j’ai kiffé ma soirée de mon entrée à ma sortie, comme à toute les soirées trances ta race, y’a pas eu de moment vraiment plus ouf qu’un d’autre, chill chill !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le dernier artiste était lourd !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je dormais, car j’étais au taff de 9 h 30 à 17 h 30, j’avais du coup pas dormi la veille (j’fais souvent ça), et du coup j’suis rentré chez moi et j’ai dodo !

FRANÇOIS

« Éblouissante »

sam. 9 fév. / Fée Croquer : Fairy Winter Rave (secret place)

Qui es-tu ?

Moi c’est François, je n’aime pas les surnoms. En soirée j’ai en général une chemise à carreaux et des lunettes kaléidoscopes.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Éblouissante (dans tous les sens du terme, c’était génial et y’avait trop de lumière blanche par moment)

Raconte nous ta vrille de la nuit

C’est le moment où on a eu la confirmation que la soirée avait bien lieu, car on était à deux doigts de faire demi-tour quand on nous a dit que la police était devant le spot, mais on est quand même restés et on a bien fait. Et ensuite, j’ai pu être en joie toute la soirée car tous les sets étaient supers, mais le meilleur était quand même celui de Thomas P. Heckmann qui est toujours incroyable. Dommage qu’il y ait eu une coupure de son d’une dizaine de minutes pendant son set et qu’il ne mixait que deux heures (c’était trois à Possession en juin donc c’était encore mieux)

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

Y a un mec qui a failli m’arracher mon téléphone des mains pendant que j’envoyais un message. Ça m’a fait marrer, car je ne savais pas s’il voulait vraiment me le voler ou s’il était juste trop perché pour savoir ce qu’il faisait.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Le set de Thomas P. Heckmann, et surtout Himmel Hoelle qui me donne des frisons à chaque fois que je l’écoute.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais sur Netflix et je regardais le documentaire sur le Fyre Festival. J’imaginais bien que c’était des escrocs, mais je pensais pas à ce point.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Un inconnu qui me fait un high five, et qui me dit « D’habitude je vais en boîte et les gens ils sont pas aussi cools qu’ici », on discute un peu et il repart faire des high five à d’autres gens.

Quand je dansais tout émoustillé pendant le set d’Absurd en fin en soirée

JÉRÉMY

« Scène technique géniale, public désagréable »

sam. 9 fév. / Fée Croquer : Fairy Winter Rave (secret place)

Qui es-tu ?

Jérémy !

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

« Scène technique géniale, public désagréable »

Raconte nous ta vrille de la nuit

Il est 21 h quand tout commence à partir en vrille. L’adresse vient d’être envoyé par mail et les commentaires commencent à fuser sur Facebook : trop loin, trop de transport, pas pratique, remboursez ! Il y en a qui tentent de garder des ondes positives dans le flux de messages. Moi je balance une jolie phrase de Saint Exupéry légèrement réadapté : « ce n’est pas la destination qui compte mais le voyage. » Je pars tranquillement à 22 h de Châtelet pour 40 min de RER + 30 min de marche, contre vent et pluie avec mon parapluie à cinq euros de chez Franprix. La soirée doit commencer à 23 h. Arrivé devant, coup dur au moral : barrage de police qui nous certifie sur l’honneur de la toute puissante Manifeste Destinée que la soirée est annulée et qu’elle n’aura pas lieu. J’ai déjà connu ça à la Possession de novembre dernier… dur au début, mais j’y crois et je reste devant avec un petit groupe. Les commentaires fusent de plus belle sur Facebook, les questions s’alimentent, certains font tout pour désespérer les gens, et d’autres réorganisent leurs soirées. Pour certains, on voit leur besoin d’amortir leur nuit coute que coute. Pour moi, c’est Fée Croquer ou rien. Quel intérêt de retourner ma veste pour autre chose, et juste consommer dans un endroit banal et dénué d’intérêt ? Beaucoup de personnes souhaitent ne pas bouger de Paris, certaines revendent leurs billets, l’espoir meurt, les gens autour de moi commencent à partir… Et Fée Croquer qui ne communique pas, et oui, ça nous énerve et on leur en veut. Mais c’est donc qu’ils y croient et qu’ils se battent pour maintenir la soirée, dont on se doute, vue la scène technique, qu’ils ont investi pas mal de tunes et qu’ils ne peuvent pas se permettre de subir une annulation. Alors on est plusieurs à essayer de fidéliser les troupes et de redonner de l’espoir.

Les commentaires continuent de pleuvoir comme cette pluie désagréable, certains réclament des preuves, des photos tranquillement assis au chaud dans leur petite bulle confortable derrière leurs écrans. C’est vrai qu’on doit être une quarantaine devant la police à rester depuis plus d’une heure sous la pluie et à y croire. Et finalement… sorti de nulle part, une communication de Fée Croquer, la soirée est maintenue, le barrage de police s’ouvre, l’euphorie remonte, les sourires, la joie… Bref, une montée de dopamine et de sérotonine magiques !

L’entrée est bien organisée au début. Très peu d’attente pour la fouille, je suis tombé sur un vigile sympa. Le vestiaire est également fluide, mais on sent tout de suite la future pagaille quand on voit la taille de la cour et de la tente. Pour les boissons, il faut échanger ses euros contre des tokens, la monnaie de la soirée. Bof. C’est la première fois pour moi. C’est vrai que ça fluidifie les files d’attentes mais bon, je me suis retrouvé avec un token et demi en trop à la fin. Le personnel a l’air sympa, ce qui est rare en principe. Je découvre la scène technique dans le grand entrepôt… Waouh ! je suis pas habitué à de grandes installations, donc c’était vraiment sympa. Mais par expérience de deux anciennes raves parties et des 1700 participants Facebook… je me dis déjà qu’on va être serrés comme des sardines. Et à 4h du mat, c’est la pagaille. On est serrés comme des sardines devant la scène, il faut aller tout au fond, d’où on aperçoit absolument pas la scène technique, pour profiter de l’espace. La cour est blindée, on doit au moins être 3000. Les gens sortent, rentrent de l’entrepôt, un mouvement de foule continu et fatiguant pour être honnête. En soit ce n’est pas grave… sauf quand tu sens la malveillance dans le regard de certains : la plupart des filles sont désagréables, elle te trucident du regard si ton pied surmonte très faiblement le leur, peu de pardon ou de sourire qui veut dire « excuse moi de t’avoir marché sur le pied ». En soit, on sait parfaitement qu’on va tous se faire marcher dessus et bousculer un moment ou à un autre. Ca fait partie du jeu. Donc autant s’échanger des ondes positives plutôt que négatives. Le public était vraiment désagréable. A croire qu’il faut estampiller toutes les soirées technos du label « LGBTQIA+ » pour qu’il y ait un devoir de respect et de bienveillance envers chacun : je ne compte pas les remarques et insultes homophobes aux quatre coins de la soirée, les petits mecs hétéros qui cherchent l’embrouillent. Au final le lieu n’était pas à la hauteur de l’évènement et la capacité de « stockage » était nettement inférieure à ce que les chiffres laissaient pourtant prévoir. Grave à mon goût, la scène technique et la qualité de l’organisation n’étaient pas digne d’un public majoritairement désagréable, venu soit disant profiter de la Nuit. Un triste commentaire sur Facebook qui résume bien mon ressenti général me vient en tête : « Malheureusement certaines soirées comme les grosses BNK et Fée Croquer attirent en partie un public poubelle (gens qui bousculent comme des animaux, qui savent pas se tenir sur la route ni à la soirée…) indépendamment de la super qualité de ces soirées […] ». Autre excellent commentaire : « Un public nombriliste qui chouine car c’est « loin » mais qui en même temps veut le frisson de l’illégal en payant 25 balles ». C’est triste d’en arriver à des conclusions comme ça quand on voit le réel effort des organisateurs de nous fournir une soirée de qualité pour nous permettre de nous épanouir, de faire la fête et de vivre ce qui pourrait être une belle utopie nocturne mais dont certains se donnent un mal fou à l’écourter. Donc je me demande bel et bien si on doit en arriver à estampiller toutes les soirées d’un label SOIREE QUEER et STRAIGHT FRIENDLY pour éduquer une partie de la population qui n’a aucune conscience de son attitude et qui se complait dans leur médiocrité et ignorance malveillante. Je pèse le poids de mes mots sans pour autant me tenir à 15 000 mètres d’altitudes face à ceux que je désigne. Je crois en l’égalité et l’équité, mais surtout au respect et à la bienveillance plus que tout, qui définissent, je pense, le monde des bisounours que nous sommes tous un peu venus chercher le temps d’une nuit pour danser, consommer et nous évader d’une triste réalité que nous connaissons pourtant tous. Soit dit en passant, de mon côté j’ai fait de belles et bonnes rencontres que j’espère retrouver dans d’autres soirées !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Les premiers artistes étaient super honnêtement. Ça m’ennuie par contre que Raar ne développe pas ses atmosphère harmonieuses dans sa techno. J’ai moins aimé vers 7 h du mat, heure à laquelle je suis parti. Sinon, la coupure de son c’était gênant mais ça arrive. On se doute qu’ils ne l’ont pas fait exprès.

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Le lendemain à 20h20 je dormais.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Rien ne m’a marqué par rapport au look des participants. Beaucoup de mini clones jeans / t-shirt.

TRISTAN

« Lumineux »

sam. 9 fév. / Fée Croquer : Fairy Winter Rave (secret place)

Qui es-tu ?

Tristan, alias Titoun mais faut pas le dire trop fort sinon le blond que je suis deviens tout rouge et ouais c’est un put**n de signe distinctif en soirée.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Lumineux

Raconte nous ta vrille de la nuit

J’avais perdu mes potes vers 4h ; je sors et j’envoie un SMS de forceur « RDV dehors » sur la conv en sachant très bien que la proba de les retrouver sous la pluie avoisinait les 2 % mais trois minutes après, deux d’entre eux répondaient à l’appel pour qu’on se rentre direct au hangar et ça c’est beau.

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

En entrant dans le Heetch qui nous amène à la rave, un pote se rue sur la prise jack et balance l’improbable sample « Muriel Dacq – Tropique » de « Mezigue – Tu me manques Mumu », j’ai jamais vu un chauffeur Heetch s’ambiancer autant

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Un remix industrial de « Rollin’ and Scratchin’ » qui a réveillé tout le monde

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je suis rentré au domicile parental pour piquer les lunettes (atroces) de ma mère qui m’ont dépanné du verre de lunette perdu à la soirée…

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Y’a un gars que je croise à quasi toutes les warehouse que je fais et qui a toujours le même look moustache, manteau flashy rouge et col montant, une sorte de cosplay à la Matrix. Je sais pas s’il fait exprès pour qu’on le repère dans le noir ou quoi mais ca m’intrigue, un jour j’irai lui demander.

Quand la fontaine d’eau marchait plus

ALEXIS

« Orgiaque, je crois. »

sam. 9 fév. / Tech Noire XXL ft. Psyche & SɅRIN (La Station-Gare des Mines)

Qui es-tu ?

Alexis, celui avec une loonnnngue et soyeuse chevelure blonde.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Orgiaque, je crois.

Raconte nous ta vrille de la nuit

Arf euh je me rappelle plus de l’heure exacte mais un peu après les derniers Drag Shows quand les gens ont commencé à monter sur la scène. Pour ce qu’il s’est passé ? Bah on pouvait pas tourner la tête où que ce soit sans que quelqu’un se galoche !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

Quand une nana a emprunté le martinet d’un type pour fouetter un pote à moi.

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

L’artiste bien sûr Psyche et la track je pense leurs cover de Goobye Horses parce que Silence des Agneaux et Buffalo Bill (le personnage hein).

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Mmmmm je crois que je dormais eheheh.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Par son look (mis à part les drags qui étaient je le redis ici FA-BU-LEUSES) une personne avec un masque de félin en cuir et un haut avec des manches léopards il/elle avait vraiment la classe !

Quand je devais sortir fumer en short cuir et résilles avec une petite chemise…

ZEN

« Dantesque »

sam. 9 fév. / Tech Noire XXL ft. Psyche & SɅRIN (La Station-Gare des Mines)

Qui es-tu ?

ZeN du groupe Waiting For Words. J’accompagnais et aidais le groupe Psyche

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Dantesque

Raconte nous ta vrille de la nuit

1 h du matin quand Psyche est monté sur scène pour un show absolument phénoménal. Auparavant, il y a eu le titre Card Board Lamb (David Carreta Remix) par Crash Course In Science balancé en mix par Law & Haction !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

La diversité du public et le lieu qui conféraient à l’événement une sorte de mix entre les clubs post punk / new wave du début des 80’s, la rave culte des vampires du film Blade sur le remix de Confusion par New Order et une touche de Blade Runner !

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

« Unveilling The Secret » et « Goodbye Horses » lors du Set de Psyche et le sus nommé Card Board Lamb

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

En studio pour préparer nos prochains concerts parisiens (15 et 16 Mars, Theatre Douze, Paris 12… selfish promo ON), regonflé en énergie et adrénaline par cette soirée

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Ghost. Par sa gentillesse, son élégance et son talent !


BENJAMIN

« Dark, Trash, la tech noire c’est un peu le paradis sur terre quand on aime le sang « 

sam. 9 fév. / Tech Noire XXL ft. Psyche & SɅRIN (La Station-Gare des Mines)

Qui es-tu ?

Benjamin, on m’appelle Flacko, je fais partie d’une famille de drag (Les From Barbes) qui ont performé à la dernière Tech Noire. Je suis toujours avec un pet dans les mains en train de me faire fouetter le derrière par une de mes drag sisters.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Dark, Trash, la tech noire c’est un peu le paradis sur terre quand on aime le sang

Raconte nous ta vrille de la nuit

Sans doute quand j’ai vu ma drag family, Les from Barbes performer ! Elles ont toutes assuré !

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

Je me suis fait taper le cul que quatre fois ??? normalement c’est trois fois plus. Non plus sérieusement le moment où Ghost a performé avec des faux ongles en feu ! Ça, ca m’a fait hurler, mon placenta à fait Paris-Berlin en 30secondes

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Les Dj’s étaient cool mais moi je viens surtout pour les drags shows. Et finalement bah Yuni Sekkusu et sa performance engagée contre les homophobes/transphobes/etc c’était assez marquant ! On voit toujours peu de drags queens prendre la parole !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

J’étais en train de me rappeler de comment je m’appelais ! Et j’ai vu Botox from Barbes pendant une tardive paralysie du sommeil. C’était mignon.

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Je pense qu’on a tous adoré voir Vulgaria From Barbes les jambes écartées, la tête en bas, en pleine séance de twerk.

JIMMY

« Histoire sans fin »

sam. 9 fév. / AFTER 3672*kraken : DZ : 3FAZé : NSM : 1korekt (La Péniche Cinéma)

Qui es-tu ?

Jimmy , le fêtard qui ponce les dancefloor à coup d’empathie .

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

Histoire sans fin. 3672* est une longue histoire d’amour de passionnés, entre des artistes talentueux et investis et un public jamais rassasié de sets, mix et live endiablés ; AFTER quoi !!!

Raconte nous ta vrille de la nuit

10 h 10 , je virevolte entre l’espace extérieur et le dancefloor, le sourire sur tous les visages en dit long, une ambiance sereine, respectueuse et on ne peut plus festive s’est installée, j’ai des frissons, la magie d’un after réussi !!!

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

Une nana arrive à l’after en chaussettes, sans l’ombre de la moindre basket ou autres sneakers, AFTER venez comme vous êtes !!!

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

La fameuse track dont tu cherches la ref depuis de nombreuses années, que tu as une fois de plus entendue, mais à l’heure qu’il est tu ne la connais toujours pas, car tu étais bien trop occupé à danser pendant son passage…

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Nous sommes donc dimanche , à 20 h 20 je me réveille d’une petite sieste de deux heures , après un périple festif de 53 heures non/stop, le réveil sonnera dans sept heures, pour me rendre à mon taf à 5 h du matin, et ça fait plus de 20 ans que ça dure…

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Nous descendons de la Péniche pour partir de l’after, je me retourne et aperçois un gars monté sur le point le plus culminant de la Péniche, un remake de Titanic en mode pirate !!!

MATHILDA

« À bas l’état d’ébriété »

dim. 10 fév. / Complet // S. society : AZF all day long (Le Sucre)

Qui es-tu ?

Mathilda- mathou, parle beaucoup.

Le premier mot qui te vient en repensant à la soirée ?

J’ai mis plus de whisky par terre que dans ma bouche.

Raconte nous ta vrille de la nuit

La vrille est totale quand on est dans le son

Si tu pouvais en garder un seul souvenir ?

Retrouver de vieilles connaissances

Le track/l’artiste mémorable de la soirée ?

Azf en global ; elle a niqué le game !

Le lendemain à 20 h 20, c’était quoi les bails ?

Je pensais… à rien !

La personne croisée qui t’a marqué(e) ?

Un grand avec un masque de carnaval, un mec cher cool qui partage son popo !

Adeline Journet

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