Inutile d’encore la présenter, Chloé. Figure emblématique de la nuit parisienne, elle est une des premières femmes françaises d’une longue lignée, à avoir rejoint le dj booth pour ne plus jamais le quitter. A l’occasion de la Wet For Me qui aura lieu demain soir, on a décidé de lui poser quelques questions. Le genre de questions qu’on pose à une ancienne pote qu’on n’a pas vue depuis longtemps et avec qui on voudrait rattraper le temps. C’est un peu comme ça qu’on l’imagine, non ?
Tu joues à la Wet For Me ce samedi. C’est pas la première et certainement pas la dernière fois que tu y joues. C’est une soirée qui te tient particulièrement à coeur ?
Je joue à la Wet For Me depuis quelques années maintenant et j’avoue que ce petit RV me réjouit.
Il y a une vibe quelconque dans ces soirées que tu ne trouves pas ailleurs ?
Disons que la Wet For Me c’est : beaucoup filles dans une seule même pièce, et c’est plutôt rare sur Paris, non ?
Est-ce que tu refuses des propositions de gigs parfois, et si oui, pourquoi ?
Bien sûr, il y a pleins de paramètres qui vont faire que je peux refuser une soirée, heureusement j’ai des agents pour cela !
Dans une itw que tu avais donnée à Cheek Magazine, tu disais avoir peur de t’ennuyer quand tu étais ado. Tu en as toujours peur ?
C’était il y a longtemps cette interview non ? Je ne me rappelle plus de ce que je raconte mince ! Ado, comme pas mal d’ado, j’étais plus mélancolique, je cherchais plus des choses à faire pour m’occuper l’esprit et me nourrir, la musique faisait partie de ces choses entre autre.
Tu ne t’imaginais pas DJ “quand tu serais grande”, tu aurais fait quoi sinon ?
J’ai fait des études de droit alors qui sait peut être avocate, ou surfeuse j’hésite.
Aujourd’hui, est-ce que tu ressens la place publique qu’ont les DJ et est-ce que tu te sens concernée par ce rôle de medium ? Ton message à toi, c’est quoi ?
Je vois l’explosion de la musique électronique. Je vois que DJ c’est devenu un métier, je suis embarquée dans tout ça, alors c’est difficile d’avoir une analyse complètement objective ; ce que je sais c’est que je prends toujours autant de plaisir à jouer qu’à mes débuts.
On parle beaucoup de “renouveau” des teufs parisiennes en ce moment, t’en penses quoi ?
Je trouve ça dingue, je ne pensais pas qu’un jour Paris connaîtrait ça, c’est tout ce qu’on a souhaité pendant des années et qui n’arrivait pas. J’ai l’impression de revivre les débuts de la musique électronique avec l’époque des raves… Sauf qu’aujourd’hui les organisateurs sont mieux organisés et ont l’air de trouver des lieux plus facilement.
Avant de dormir, quand tu fais le bilan de ta journée / vie, tu rêves de quoi ?
Avant de dormir je m’allonge et je me dis que ça fait beaucoup de bien d’être à l’horizontal.
Et le matin, tu broies du noir ou tu es pleine d’espoir ?
Le lundi matin je dors plus tard que les autres jours, c’est un peu mon dimanche, et le reste de la semaine je me lève tôt je suis speed parce que je suis à la bourre sur mes projets en studio !
Une chanson anti-blues rentrée, stp
Wings – Let’ em in’
MAUD GEFFRAY (scratch massive) x CHARLOTTE (css) x RAG (barbieturix) x NARI FSHR (barbieturix/mange_moi) x VIKKEN (pussy chérie), soit le line-up le plus sexy du week-end, au Cabaret Sauvage, de 19h à 6h pour la soirée la plus girls only de Paris.