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Bosco Noire : « J’ai vécu mes plus beaux moments en after… À 40 dans mon appart à Bruxelles. La folie » – Heeboo

Bosco Noire : « J’ai vécu mes plus beaux moments en after… À 40 dans mon appart à Bruxelles. La folie »

Teuffeur du Turfu - Juin 28, 2019

Parfois, la fête, c’est une douce addiction. Difficile de s’en passer, de se rationner, on en veut toujours plus ou on arrive pas à se maîtriser. Peu importe nos motivations, la fête elle nous fait vibrer ! À l’approche d’un weekend chargé pour la Pride 2019, on pénètre dans l’univers festif de Bosco Noire qui fera tourner les têtes et les corps samedi 29 juin pour la Gang Bambi des Délices, miam !

Pour Benjamin aka Bosco Noire, la teuf, c’est bien plus qu’un divertissement, c’est sa vie. 350 % pour être exacte. À 15 ans, on le trouvait déjà, tout feu tout flamme, dans le seul club lesbien de Lyon, Le Marais, complètement déchainé sur du Alizée ! L’appel de l’inconnu et de la nouveauté l’amène à Bruxelles où, à 19 ans, il découvre la délicieuse obscurité des soirées techno, se familiarise avec les after interminables et adopte le bonheur procuré par la fête sans aucune limite.

Aujourd’hui, Bosco Noire, c’est non seulement un teuffeur invétéré mais aussi un Dj / performer pour les folles soirées Gang Bambi et un membre du crew Braggi Pufferfish. On le retrouve donc, ce samedi à La Java, pour la Gang Bambi des Délices. Au programme électro acidulée, pop pétillante, techno savoureuse et performances en tous genres !

Prénom ?

Benjamin

Surnom ?

Bosco Noire 

Âge ?

30 ans… Ouais, je suis déjà une jeune vieille drag dans le milieu !

Tu viens d’où ? T’as grandi où ?

Je suis lyonnais de base, bruxellois d’expérience festive et communautaire puis parisien d’adoption.

Comment on fait la fête d’où tu viens ?

À Lyon, quand j’avais 15 ans, je sortais dans la seule boite lesbienne de la ville, Le Marais ! J’y ai fait les 400 coups mais j’étais encore mineur donc j’étais assez restreint au niveau de mes libertés. Puis à 19 ans je me suis cassé à Bruxelles… Et là c’était putain d’autre chose ! On sortait le jeudi soir pour ne rentrer que le mardi. Passer du Fuse avec les gros sons de Len Faki puis enchaîner sur les Picnik Électronique avec Fadi One. Le bonheur ! Aujourd’hui je me suis calmé, car je bosse dans le milieu du club, étant producteur, programmateur, Dj et Drag Queer. 


Tu te souviens de ta première soirée en club ?

Le Marais à Lyon, je tripais car il passait J’ai pas vingt ans ! d’Alizée… J’avais 15 ans donc c’était mon hymne de p’tit bouseux. 

« La fête c’est comme penser ou manger, sans ça on deviendrait tous fous »

Une anecdote particulière de cette soirée ?

J’y ai rencontré un gars avec qui je suis resté trois ans et demi et qui est devenu un très bon ami depuis tout ce temps.

Ton plus beau souvenir de soirée c’est quoi ?

Bruxelles, Place Poelaert, un dimanche à 20 h sur un mix de je ne sais plus qui… Le soleil qui se couche, les restes de prix qui coulent dans les veines, ce son, ces gens, c’était magique. J’ai la chance d’avoir une photo qui a immortalisé le truc.

La photo en question !

La fête, ça tient quelle place dans ta vie ?

350% ! Mais comme beaucoup, dans le milieu, je bosse dans la fête donc je ne l’a vis plus comme avant. Il m’arrive de vraiment m’amuser, deux fois par an maintenant. Comme je l’ai dit précédemment, quand tu organises, produis, host et perform quatre fois par semaine, la fête n’a plus le même goût.

Selon toi, pourquoi on fait la fête ?

C’est comme penser ou manger. Sans ça on deviendrait tous fous. C’est un besoin nécessaire dans la société pour survivre au quotidien.

Ton best track de la fête du moment pour toi ?

Mon best track, que je ressortirai bientôt c’est Sash – Encore une fois. Nostalgique.

Tu vas en after ? Tu en penses quoi d’ailleurs, des after ? 

J’y vais plus si je veux tenir le truc. Mais j’ai vécu mes plus beaux moments en after… À 40 dans mon appart à Bruxelles. La folie.

Ton plus grand fail en soirée, c’était quoi ?

En mixant, me trompant de bouton en relançant le track du début !

Tu es de type qui chope ou qui se laisse choper ?

Je suis du type qui se laisse choper, j’adore me faire séduire en club. Je suis assez facile d’accès quand je me donne les moyens mais… JAMAIS quand je bosse. 

Le meilleur club actuel pour toi ?

Je commence à apprécier La Bellevilloise mais y’a plus vraiment de clubs qui se démarquent aujourd’hui… vivement la suite ! Sinon j’organise et mixe pour la Gang Bambi du 29 juin avec mon crew de Bragi Pufferfish à La Java. On va tout retourner.

Ton record de nombre d’heures de fête ?

Du jeudi au mardi sans dormir !

Comment t’as décidé de devenir dj + performer ?

J’ai commencé à être performer gogo en arrivant à Paris, les occasions se sont présentées pour augmenter mes aptitudes et opportunités. J’ai mixé en afterwork puis en club et aujourd’hui je mix devant 30 000 personnes sur le podium de la Pride. Je suis assez content !

La musique que t’aimes le plus en trois mots.

Beat Beat Bite 

Quel type de teuffeur seras-tu dans 10 ans, d’après toi ?

Le même mais avec plus de thunes dans la poche 

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