Y-a-t’il plus beau qu’un baiser qui se consume ? Que des corps qui se dévorent ? Que des soifs qui s’apaisent ? Y-a-t’il plus authentique que l’ardeur des danseurs, la nuit, que le caprice des fêteurs, que la colère des croqueurs, qui luit ? C’est ce que Victor Maître sait faire de mieux. Rendre anodin nos moeurs dépareillées, rendre supportable nos appétits qui choquent, rendre beau, à nouveau, nos chahuts d’adultes consentants.
C’est ce que Victor Maître sait faire de mieux. Un travail d’investigation à travers l’image. Clic. Clac. Voilà pourquoi on le croise souvent à la soirée MYST. Parce que la Myst, derrière ses apparats de fashionista, n’a d’égal que sa réputation, les rumeurs murmurant de ci de là, qu’elle fait accoucher le tout un chacun, de « moi »s intérieur(s) les plus culottés les uns que les autres. À la Myst on y danse, à la Myst on s’y montre un peu, à la Myst, on s’y vit, dans faire semblant. Cette fois-ci c’est réel. Clic. Clac. Et c’est ce que Victor Maître sait faire de mieux : « Cette fois-ci, c’est pour de vrai ».
La Myst d’octobre dernier, 6e du nom, c’était le 12 octobre dernier, et avec Leyla Records. On y retrouve I Hate Models, ABSL ou encore Celine. On s’y promène une nouvelle fois, entre deux flashs, avant de la retrouver à Brest, demain samedi 29 février pour une édition spéciale Bretagne : MYST x La Suite.