Pour cet épisode final, Olga Darfy revient sur son manque de nostalgie par rapport à l’époque des raves russes.  Son film à venir, Moi, Gagarine, est encore en production et, pour voir le jour, il aura définitivement besoin d’un coup de pouce (ndlr. campagne de participation ci-bas). On conclut cette coole série sur les premières raves russes et les prémices de la culture techno en ex-URSS avec un message sage et tout plein d’espoir, une bien belle pensée, formatrice et apaisante, face à la nostalgie techno qui envahit drôlement nos teufs d’aujourd’hui, et pas toujours de la meilleure des manières.

“Parfois, pour aller de l’avant il faut savoir regarder le passé”

“Je vois toujours beaucoup de gens de cette époque. Je les aime et ce n’est pas parce qu’on ne va plus dans les raves que c’est une raison pour ne plus se voir. Bien sûr il y en a quelques uns qui sont morts et j’ai beaucoup de nouveaux amis qui n’ont rien à voir avec la culture techno. Mon fils par exemple est étudiant, il a 20 ans et il n’a jamais été dans une rave. D’ailleurs, ça ne l’intéresse pas du tout. Il a un style de vie très conservateur, il ne sort pas beaucoup, il s’intéresse qu’à ses recherches en informatique. Je pense que c’est un domaine où beaucoup de choses assez révolutionnaires se passent aujourd’hui. En ce qui me concerne, je ne ressens pas de nostalgie par rapport à cette époque, je ne suis pas là à rêver d’un autre temps, peut-être parce que j’essaie de toujours faire ce dont j’ai envie. Si tout d’un coup j’ai envie d’aller dans une rave, j’y vais. Simplement aujourd’hui, à côté des raves, dans ma vie il y a beaucoup de choses intéressantes et stimulantes. C’est pour cela que je n’ai pas l’impression que le passé était génial et que me “aujourd’hui” est ennuyeux. Bien sûr les temps changent et c’est intéressant de l’observer mais le plus important, c’est de participer à ces changements. Je suis toujours pour aller de l’avant. Mais parfois, pour aller de l’avant il faut savoir regarder le passé.”


Pour participer en personne à la production et finalisation du film, c’est directement en ligne avec la campagne de crowfunding MOI, GAGARINE. Alors oui, si toi fidèle petit heeboo amateur de grosse techno, avide d’en apprendre plus sur les vieilles raves du monde que tu connaîtras jamais, tu rentres le code HEEBOO en donnant diz euros, tu recevras peut-être une place pour l’avant-première du film, si si ! Allez, une petite folie en moins ce weekend et quelques neurones en plus pour plus tard, quand le film sortira ! La campagne se termine le 23 décembre, vite vite !