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Les 5 délicieux cauchemars du Garage MU Festival 2018 – Heeboo

Les 5 délicieux cauchemars du Garage MU Festival 2018

Les artistes du mois - Juillet 17, 2018

Parce que chaque année depuis 2016, le Garage Mu festival vient donner à notre été, un peu de noirceur, un peu de violence, un peu de brutalité, pour le plaisir, pour finir l’année en beauté, puis pour savourer à nouveau et, qui sait, se découvrir de nouveaux vices. Trois jours de concerts et dj-sets en direct de notre foyer Station-Gare des Mines, c’est un peu la pâtisserie-poison qu’on attendait à point !

Structure, pour donner du sens à l’enfer. Homoagent pour la colère. First Hate pour donner la décadence de l’after. IV Horsemen pour chevaucher dur et sans scelle. UVB 76 pour l’incroyable et tendre austérité.

STRUCTURE (UK)

Vendredi 20 juillet à partir de 20 h

Raison 1 : Pour le nom de scène, c’est… comment dire… structurant…

Raison 2 : Chris, Maureen et Paul, de Brighton (UK) chargent de post-punk les clubs et autres scènes dansantes

Raison 3 : Tu les avais ratés, le 10 avril dernier au Klub

Notre écoute : Entre la nostalgie du passé et le brutalisme du présent, c’est à la fois plaisant et apocalyptique, une sorte de cousin de The Hives en plus darkos, mais pas plus énervé. Y’a comme une déroute qui se met en place, un truc dans lequel on se sent happés, à l’écoute, d’où l’envie de les voir sur scène, pour mieux tomber, et plus profond.

HOMOAGENT  (ES-UK)

Vendredi 20 juillet à partir de 20 h

Raison 1 : Car c’est clairement l’artiste qu’on attend le plus de toute cette belle programmation.

Raison 2 : C’est aussi l’artiste qu’on chérit le plus dans la maison Instruments of Discipline, ce génial label qui propose des trucs aussi dingues que OPERANT, WarinD ou encore War Scenes

Raison 3 : Triames & Anton Maiof

Notre écoute : Dire que « ça tape », est clairement un euphémisme. De l’EP Rogue, Undercover, sorte de BO tonitruante et vrombissante d’un Alien, la résurrection retourné en 2031, à leur tout nouveau track, Le Peak, sorti sur la compilation SYNTHICIDE en septembre dernier, il existe un monde, de sexe et d’alcool, de drogues et de flux corporels en tous genres. Dans l’urgence d’une fin de monde, Le Peak transcende. Un véritable hit. Comme on entend plus souvent.

FIRST HATE

Samedi 21 à partir de 16 h 

Raison 1 : Faut vraiment te donner une vraie bonne raison d’aller voir FIRST HATE ?

Raison 2 : Pour « toutes les filles dans le club » qui seront là…

Raison 3 : Anton Falck Gansted et Joakim, from Copenhague, with love

Notre écoute : La décadence, la décadence, la décadence…

IV HORSEMEN 

Dimanche 22 à partir de 14 h

Raison 1 : Nouveau projet solo de Timothée Gainet de Poison Point sorti chez les berlinois de Black Verb Records

Raison 2 : Pour les contorsions au dessus d’un tas de machines qui grognent

Raison 3 : Pour la radicalité nuancée du point de vue, qui nous rappelle Jessica93 dans l’austérité et the Soft Moon dans l’urgence.

Notre écoute : Comme un mauvais cauchemar, Timothé Gainet impose une vision plus électronique et plus orageuse de ses nuits noires à lui. C’est comme une traversée de ville morte. Un passage à risque au-dessus du vide. C’est flou et bruyant, c’est déchainé et contrôlé, c’est à adorer.

UVB 76

Dimanche 22 à partir de 14 h

Raison 1 : Parce que l’association de Tioma Tchoulanov et Gaëtan Bizien, à la tête du collectif parisien Dot Data

Raison 2 : Alors oké, ce ne sont pas de nouvelles petites pépites mais on les aura ratés la veille à la Machine parce que trop de chaleur, du coup on les verra dimanche en plein cagnard à La Station. Easy.

Raison 3 : Pour le ritualisme de leurs apparitions

Notre écoute : UVB 76, c’est en quelque sorte mettre la tête dans une essoreuse à salade. Puis tourner pas forcément vite, mais avec une puissance de taureau. Sans relâche. C’est insister quand ça coince, et se faire un peu de mal et de bien en même temps.

Adeline Journet

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