Les Nuits Sauvages

Le Pas-Sage: « Un narvalo qui est prêt à mettre ses couilles sur la table et ses mains dans la merde. » – Heeboo

Le Pas-Sage: « Un narvalo qui est prêt à mettre ses couilles sur la table et ses mains dans la merde. »

Interview Collectifs - Avril 6, 2018

Ah Paris et son bouillonnement nocturne ! Ah Paris et sa jeunesse pleine d’énergie ! Ah Paris et sa maréchaussée toujours prêtes à grignoter le moindre espace de liberté ! Les gars du Pas-Sage se sont donnés la mission de cuisiner ces caractéristiques tels des druides des temps modernes pour en faire une potion stupéfiante dont la consommation donnerait, selon la légende, l’envie de festoyer ad vitam aeternam. Et depuis quelques années, c’est grâce à cette recette qu’ils posent leur pierre à l’édifice d’un Paris où la fête ne se meurt plus.

A l’occasion de leur prochaine réception hédoniste du 7 avril, joliment appelée La Société du Boudoir, nous avons décidé de les questionner afin d’en savoir un peu plus sur le feu qui les anime. On vous laisse vous délecter de leurs réponses.

Blanche Clément

Présentez-vous ou taisez-vous à jamais

Thomas Z. : Thomas – 23 ans – Etudiant diplômé en Médiation Culturelle – Gestion de projet culturel – Casseur de dancefloor.

Sacha : Sacha – 22 ans – Etudiante en Ingénierie Culturelle – ancienne agent(e) du KGB – 2014

Thomas D. : Thomas – 22 ans – Etudiant Juriste Master 1 Droit des affaires – DJ au sein du Pas-sage – Je ne suis pas du collectif

Noémie : Noémie 23 ans – Volontaire en service civique – Commandeur de l’armée révolutionnaire libertaire intergalactique – 2014

Antoine : Tony -24ans- Étudiant en Architecture intérieure – Baron de la drogue – 15/06/2015 à 14H33

Géo : Geo- 22ans – Étudiant en Arts Graphiques – réfugié politique allemand au Chili – en période d’essai depuis 2016

Alexis : Nibard – 24 ans – ex étudiant en arts graphiques – faussaire de pass fidélité Franprix

Adrian : Didi – 23 ans – Etudiant en restauration – Chimiste confirmé – 2016

Pas-Sage c’est né quand et comment ?

Sacha : Officieusement, en août 2013. On était une bande de potes venus en aide à d’autres pour organiser une teuf dans un fort militaire abandonné en banlieue ouest. On a eu envie de formaliser tout ça, de créer une vraie structure pour pouvoir continuer à proposer des événements alternatifs, dans des lieux particuliers en permettant à nos résidents et invités de s’exprimer artistiquement.

Thomas Z. : Officiellement en avril 2014. On a composé une équipe de six personnes (les pères/mères fondateurs/trices) et on a commencé à apprendre ce qu’était la vie associative et le monde de la teuf.

Thomas D. : Je ne suis pas d’accord.

Noémie : Toi, j’aurais jamais dû te présenter au crew… Faîtes pas attention à ce qu’il raconte, Sacha a raison, comme d’habitude. Notez d’ailleurs de ne prendre au sérieux que les propos des femmes de l’équipe.

Quand il est 4 h du matin et qu’on vous demande ce qu’est le Pas-Sage, vous répondez quoi ?

Sacha : Que c’est le bordel dans ce crew, mais putain on aime ça.

Thomas Z. : Une belle bande de trous du cul.

Thomas D. : Une piste de ski.

Noémie : Une quoi ? Déjà toi tu dors à 4 h…

Géo : Que c’est avant tout des rencontres…

Adrian : C’EST CA LE PAS-SAGE

Alexis : Un des nombreux collectifs acteurs sur Paris sauf qu’on est pas connus et qu’on a pas d’argent.

Antoine : Je rie.

Et quand il est 8 h du mat’ ?

Sacha : C’EST DES PETITS CONS MAIS JE LES AIME PUTAIN

Thomas Z. : Des enculés qui te foutent la honte.

Thomas D. : Une énorme piste de ski.

Géo : …quelqu’un qui m’a tendu la main…

Alexis : Masha Allah j’espère qu’on a fait un peu de sous ces quatre dernières heures.

La première soirée Pas-Sage c’était quand, c’était quoi, vous vous rappelez de quoi chacun ?

Sacha : La première officielle, c’était au Village Russe. On avait fait un honnête 22h-14h. On était pas du tout aussi bien organisés qu’aujourd’hui, et pourtant on s’était donnés à fond, c’était une belle teuf avec une pure ambiance et depuis la motivation n’a pas bougé.

Thomas Z. : Au niveau organisationnel, c’était un bordel sans nom. On ne connaissait aucun bon plan dans l’événementiel, aucun code, juste quelques personnes avec qui on avait déjà fait la teuf et qui commençaient comme nous ! Beaucoup de problèmes techniques et logistiques mais une pure ambiance ! L’entrée était à 5 euros, il y avait deux scènes intérieures, une scène extérieure, des prix super cools au bar, un chill, de la scénographie, bref la recette n’a pas changé mais les ingrédients ne sont plus les mêmes !

Adrian : Au fort de Buc – je me souviens d’un certain retour en voiture avec 11 personnes dans une C4 – c’est comme ça que j’ai rencontré une partie du crew.

Noémie : Sale histoire…

Votre meilleure Pas-Sage jusqu’à présent, c’était laquelle et pourquoi ?

Sacha : Les free : l’adrénaline est au max et quand elles sont bien réussies, sans problème de flics ou de participants qui ne respectent pas les autres, on ressent une satisfaction immense.

Thomas Z. : La free party dans le tunnel de l’autoroute en bordure périphérique de la capitale. Spot de dingue, que des copains, du love, de la performance, des fusées éclairantes et un extincteur, un système son qui crachait, les potos du collectif 23 venus faire un concert punk, BREF tout ce qu’il faut pour une teuf réussie !

Thomas D. : La free dans une ancienne usine Renault, c’était la plus proche de chez moi j’ai pu rentrer à pied.

« L’accès au lieu est particulièrement foutreux, on parle d’un accès par échelle, dans la boue »

Noémie : La free dans une ancienne champignonnière dans la banlieue Ouest. D’abord parce que juste une semaine avant, le spot prévu initialement s’est avéré cramé, et on a dû en trouver un autre dans l’urgence. Et celui là c’était un vrai petit bijou, personne n’était passé par là avant, il y avait juste un vague tag daté de 1981. En gros on arrive dans un énorme labyrinthe de cavités, consolidé par d’énormes piles de pierres taillées. Avec une source d’eau claire, des salles complètement malades, une belle hauteur sous plafond… Donc on arrive là, complètement sciés, mais faut savoir que l’accès au lieu est particulièrement foutreux, on parle d’un accès par échelle, dans la boue… Mais on y a fait passer le matos, on y a installé des lights qui ont donné une ambiance venue de l’espace, les gens était hyper sympas, diversifiés, c’était vraiment à notre image. Esthétiquement, c’était notre plus belle performance, un des espaces de liberté les plus incroyables qu’on ait jamais pu exploiter alors qu’on a failli passer à côté. C’était une super chance.

Romain Guédé

Antoine : Une tree dans un dépôt de train de la SNCF, c’était la plus proche de chez moi j’ai pu rentrer à pied.

Géo : Toutes nos free réussies, mais je dois avouer que les deux dernières étaient vraiment super pas dégueux !

Alexis : Les teufs au Fort étaient pas loin de chez moi, c’était pratique pour rentrer pleurer de temps en temps.

Organiser des teufs pour vous, ça représente quoi ?

Sacha : Se donner à fond dans un projet collectif, pour créer des instants de bonheur éphémères (quand ça marche). Pouvoir partager ça avec d’autres gens, nos potes, un public, et les faire kiffer, c’est le plus important.

Thomas Z. : D’abord c’est une grande histoire d’amitié. Je pense sérieusement que si on était pas tous amis, on pourrait ni bosser ensemble ni se supporter. Donc organiser des teufs avec un collectif, c’est avant tout une aventure humaine et fraternelle. Ensuite le but est de créer des espaces de liberté éphémères, penser un univers où accueillir un public le temps d’un soir ou d’une matinée et les faire kiffer. Faire découvrir des artistes dans différents domaines culturels. Et nous faire kiffer aussi (sourire) !

Thomas D. : Une belle ligne sur le CV.

Noémie : L’argent. Non plus sérieusement, organiser des teufs ça représente ce que l’engagement collectif peut donner. Avec cette équipe, on peut se lancer à fond dans tout et n’importe quoi, proposer des idées complètement barrées, et trouver quelqu’un pour les tester avec nous. C’est un vecteur de créativité énorme. C’est un engagement bénévole qui nous prend beaucoup de temps et qui nous implique quotidiennement. Mais bon avant tout organiser une teuf au Pas-Sage c’est une histoire d’amitié.

Géo : La chance de devenir un déménageur accompli, partager une expérience sacrément bordélique avec une bande de pote tous plus fous les uns que les autres et surtout un énorme kiff d’avoir un public en or qui nous accompagne et nous supporte à chacune de nos teufs !

Alexis :  ┬┴┬┴┤( ͡° ͜ ʖ├┬┴┬┴

Adrian : Beaucoup de réunions.

C’est quoi le truc le plus jouissif dans le fait d’organiser une soirée ?

Thomas D. : La popularité et les sous.

Noémie : Juste au moment où la soirée commence, quand tout a fonctionné, et qu’on peut enfin admirer le fruit de notre travail, à ce moment là, on est tous complètement survolté, c’est vraiment puissant !

Thomas Z. : Idem que Noémie. Quand c’est l’ouverture des portes et qu’on attend plus que le public.

Antoine : Les consos gratos au bar.

Géo : Pouvoir caler un petit: « je fais partie de l’orga’ » en chinant la personne que tu as repérée depuis l’entrée !

Adrian : Pouvoir faire taire tous les gens qui “connaissent l’orga”.

Sacha : Quand les gens disent “merci” avec un grand sourire en partant ❤

Et le pire truc ?

Noémie : Quand il est 14 h, qu’on a chargé le camion, qu’on l’a déchargé, tout rangé au local, et qu’il faut rentrer chez soi en transport. A ce moment là ça fait plus de 24 h qu’on travaille, manutentionne… C’est pas le meilleur moment… Sinon le pire truc, bah c’est comme maintenant, quand je fais autre chose au taff pour le Pas-Sage et que ça me met en retard sur le reste.

Thomas Z. : Vider des toilettes sèches une semaine après un événement… Je crois que c’est la pire chose que j’ai faite dans ma vie… Mais le pire truc dans sa globalité, c’est le démontage.

Antoine : Quand t’as plus le droit de te servir au bar.

Thomas D. : Ne pas faire partie de l’orga et ne toucher ni à la popularité, ni aux sous.

Géo : Quand tu dois demander aux gens de partir à cause de l’arrivée impromptue de la maréchaussée.

Adrian : Quand tu dois vider un sac plein de m***** pour vider les toilettes.

Sacha : Quand certains te parlent comme un chien au vestiaire parce qu’ils attendent cinq minutes alors que t’es en train de galérer à retrouver leur sac tout pourri dégueulasse de merde, « détends ton string et fume un pet connasse » !

Vous avez déjà eu des fails avec Le Pas-Sage, vous vous en souvenez ?

Sacha : Plein ! C’est pas drôle sinon. Le gros point noir c’était nos deux ans. De façon vraiment ironique, on avait écrit “sekret wairaousse” sur l’évent, alors que c’était une salle de réception style mariage. Sauf que les médias l’ont mal relayé et la plupart des participants s’attendaient à une vraie warehouse. En plus, on a eu des problèmes avec le système son donc le rendu final était cheap. Pluie d’insultes sur l’évent alors qu’on s’était donnés énormément de mal. C’était dur, mais au moins on voit quelles sont les erreurs à ne plus commettre.

« Monter à 11 dans la C4 d’un mec que je connaissais pas, défoncés sous LSD pour rejoindre la gare la plus proche d’une free party annulée par les flics »

Noémie : Ouais ça c’est un mauvais souvenir. Y’avait même des gens qui nous insultaient alors qu’ils étaient pas venus… Donc c’est pire qu’un fail cette histoire, c’est un traumatisme je crois. Mais bon maintenant on en rigole.

Thomas Z. : Les 2 ans du Pas-Sage… avalanche de haine sur notre mur…

Adrian : Notre dernière free avortée : 20 minutes de son et les gendarmes débarquent + ton pote qui fout sa voiture dans le fossé + le pneu crevé sur ta caisse.

Alexis : Hahaha, ou être convoqué par le maire de la ville de la teuf sinon, pour qu’il délivre une petite compilation de tous les délits et vandalismes recensés par la foule après l’arrêt de la teuf dans la ville, mais c’était avant la création officielle de l’association.

Stan Vrj

Le public du Pas-Sage il ressemble à quoi ?

Noémie : Bah à rien justement et c’est ça qui est intéressant, c’est un super mélange de gens vraiment différents qui sont là pour s’amuser et pas pour se la raconter. Sans prise de tête, c’est bien !

Alexis : ça dépend de quelle heure il est (^)___________________(^).

Qu’est ce qu’on attend d’un public d’ailleurs quand on fait une soirée ?

Sacha : Qu’il s’amuse mais qu’il soit respectueux des autres participants et du staff.

Noémie : Qu’il nous fasse rire, qu’il profite et même qu’il participe au projet mais surtout qu’il fasse pas d’OD au GHB.

Géo : Qu’il se déchaîne, qu’il se lâche, qu’il devienne complètement fou au point d’oublier que la soirée à une fin.

Adrian : Qu’il arrête de réfléchir.

Le DJ que vous rêveriez d’inviter mais ça va être chaud (et il faut continuer d’espérer) ?

Antoine : Martin Solveig mais les DA ils sont pas chauds.

Alexis : La DA veut inviter Tori Black mais elle est pas DJ.

Sacha : Martin Solveig veut inviter Tori Black mais il est pas DA.

Thomas Z. : Luca Lozano et Jensen Interceptor.

On y boit quoi au Pas-Sage?

Sacha: Ce que tu veux, tant que tu vomis pas sur moi.

Thomas Z.: Des cocktails faits maison.

Antoine: Des bières de chez Lidl.

Sans transition, votre track préféré à écouter en after c’est quoi ?

Noémie : Underworld – Born Slippy

Thomas D. : Kelman Duran – 1984 KIDS

Géo : Xanga – Boom Boom Boom feat Sheikh Djibouti

Alexis : Opus III – It’s a Fine Day

Adrian : Nicolas Cruz – Tzantza ( Simple Simmetry Remix)

Thomas Z. : Patrick Cowley – Mind Warp

Pourquoi on va en after d’ailleurs ?

Sacha : Parce que j’ai encore des thunes à dépenser bêtement.

Noémie : Parce qu’on se pose pas cette question au bon moment…

Goé : Parce que plus on est con, plus on rit.

Alexis : Je me demande des fois quand je lis ma Torah.

Adrian : Parce que l’after en général c’est chez toi.

Pourquoi on fait (beaucoup) la fête ?

Sacha : Parce que la semaine était inteeeeeerminable, faut compenser.

Thomas Z. : Pour se libérer et oublier tout ce qu’il y a autour.

Thomas D. : On fait la fête parce que.

Noémie : Parce qu’on est humain. C’est dans notre nature.

Goé : Pour oublier…

Pourquoi autant de techno partout depuis deux ans à Paris et surtout en banlieue ?

Noémie : Et pourquoi pas ?

Thomas D. : Ce n’est pas qu’il y a de la techno partout… c’est que la techno a aujourd’hui des lieux d’expression dignes de ce nom. Aujourd’hui Paris regorge de lieux où l’on peut s’exprimer librement musicalement parlant. La techno a certes une scène bien plus importante qu’il y a 4/5 ans, néanmoins on peut très bien sortir sans tomber à chaque fois dessus. Si tu veux écouter autre chose, il y a plein de spots qui ne passent pas de techno.

Thomas Z. : Très bonne question ? Pourquoi la techno ? Pourquoi pas la grime, le breakbeat, l’electro, l’EBM, le Gabber, la Hardcore ? Pourquoi la musique en général ?

« Il m’est arrivé un truc de ouf le weekend dernier mais je m’en rappelle plus… »

Le truc le plus WTF qui vous soit arrivé en soirée ?

Thomas D. : À une soirée un mec se pointe pour me demander où est ce que j’avais acheté mon haut en pointant du doigt mon bras. C’était l’attelle qui tenait mon épaule cassée. Je lui dit ce que c’est. Ne me croyant pas, il regarde dans mon dos si il n’y a pas d’étiquette pour l’acheter plus tard. Les ravages de la mode.

Thomas Z. : Monter à 11 dans la C4 d’un mec que je connaissais pas, défoncés sous LSD pour rejoindre la gare la plus proche d’une free party annulée par les flics. Le conducteur est aujourd’hui un de mes meilleurs potes et un membre à part entière de l’asso.

Noémie : Il m’est arrivé un truc de ouf le weekend dernier mais je m’en rappelle plus…

Alexis : Même quand on met pas nos lunettes de soleil personne nous reconnaît :s

Noé : O.o ?

Sacha : Le week-end dernier, quand j’ai RIEN perdu.

Le truc le plus WTF qui soit arrivé à une soirée Pas-Sage ?

Sacha : Une free qui a commencé dans un fort. Virés par les flics on est allés sur un parking. Virés par les flics on est allés sur un deuxième parking. Virés par les flics on est allés dans un champ. Après ils sont revenus et on ne savait plus où aller. Après je crois qu’on a quand même abandonné.

Noémie : Avec Maria on s’est endormies dans un coffre…

Un ou des collectifs / soirées dont vous vous sentez proches avec Pas-Sage ?

Sacha : CLDM. Amour et respect éternel pour ce crew qui organise les plus belles free six pieds sous terre en Île de France.

Thomas Z. : Idem.

Noémie : Idem.

D’autres projets parallèles ?

Thomas D. : En parallèle du Pas-sage, je tiens une émission mensuelle avec Nibard dénommée Vie Grise dans laquelle on se balade parmi les musiques les plus tristes, de la New Wave à la Gqom en passant par ta mère. C’est diffusé sur Nébuleuse Radio chaque dernier samedi du mois.
Aussi je produis sous le nom de So Track. Je poste tout sur Soundcloud mais personne écoute, pourtant d’après mes potes je suis le meilleur producteur de ma génération. Ça veut dire qu’au final je fais de la merde ?

Thomas Z. : Ouverture d’un lieu culturel dans Paris, pour l’hiver 2018 (INSHALLAH).

Alexis : Je cherche du travail

« Être un narvalo qui est prêt à mettre ses couilles sur la table et ses mains dans la merde »

Et au final être Pas-Sage ça veut dire quoi ? Avouez ou taisez vous à jamais !

Sacha : Sortir de ton cadre habituel.

Thomas D. : Ça faut demander aux membres du collectif, ils sauront mieux que moi.

Noémie : Etre Pas-Sage ça veut dire être libres, audacieux, ouverts et curieux sans se prendre au sérieux.

Thomas Z. : Être un narvalo qui est prêt à mettre ses couilles sur la table et ses mains dans la merde ❤

Antoine : Ça veut dire beaucoup de travail, plus de temps libre.

Blanche Clément

Une bonne soirée elle se termine à “quatre pattes” ou avec l’esprit et les souvenirs plutôt clairs ?

Sacha : A quatre pattes avec quelqu’un, l’esprit brouillé, parfois c’est bien.

Thomas D. : Une bonne soirée se termine le sourire aux lèvres.

Noémie : Quelqu’un a déjà bien terminé une soirée à quatre pattes ? Non franchement faut pas dire ça, finir à quatre pattes c’est pas bien, faut fêter clair, garder les pieds sur terre et se rappeler de ce qui s’est passé ! Prenons soin de nous !

Thomas Z. : Je comprends pas la question… Se souvenir des bons moments c’est mieux non ?

Antoine : Avec une meuf à quatre pattes dans un 4×4 !

Adrian : A quatre pattes et l’esprit clair.

Jusqu’à quel point vous pourriez vous déshabillez sur un dancefloor ?

Antoine : Quand je vais voir des potes mixer, je leur file mon manteau pour ne pas avoir à payer le vestiaire.

Alexis : Souvent quand Tony retire son manteau tout le monde sort son sexe.

Le sexe en teuf c’est jouissif ou c’est dégueu ?

Noémie : Dégueu quand c’est pas jouissif ?

Antoine : C’est jouissif dans un spot dégueu.

Alexis : J’espère perdre mon pucelage cette année.

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