Les Nuits Sauvages

La Jaded (Londres) pour les nazes – Heeboo

La Jaded (Londres) pour les nazes

Le club pour les nazes - Avril 3, 2018

Sophia Whitfield

Jaded. « Blasé » en anglais. Tu le comprends comme tu veux mais une chose est sûre, c’est pas le mot qui définira ton sentiment en sortant de cette machine à laver à taille humaine. A moins que tu sois déjà de la race des gens blasés. Jaded, c’est surtout l’after qui déboîte la gueule de centaines de touristes et de locaux tous les dimanche matin/après-midi au Corsica Studios à Londres.

Jaded, c’est le dancefloor dont tes jambes et tes oreilles ne ressortent pas indemnes. Jaded, c’est le lieu de rencontre de joyeux lurons qui veulent s’encanailler sur de la musique pas joyeuse du tout. Jaded enfin, c’est LA fête emblématique du Londres techno depuis presque cinq ans. En bon soldat Heeboo, nous sommes allés constater tout ça de nos propres yeux et oreilles.

Sophia Whitfield

Lieu : Corsica Studios, Londres.

Nom de la soirée : Jaded with Remco Beekwilder

: £12

€ drinks : Pas trop cher par rapport aux prix londoniens, £1.80 le soft environ (no alcohol en bon marathonien qui se respecte).

Signe particulier : After techno (6h-16h) le plus réputé de Londres.

Pourquoi cet endroit / cette soirée là ? Pour le line-up très techno, le soundsystem Funktion-One ultra violent et l’ambiance la plus “berlinoise” de Londres.

Ce que tu en savais, en avais entendu ? Tout ce que j’ai cité plus haut.

Première impression ? La puissance sonore qui te met une belle baffe et un bon coup de pied au cul qui te fait sautiller immédiatement. Un boost optimal après s’être tapé deux soirées où passait de la tech-house molassone.

Le gros bad de la nuit ? Les videurs qui nous choppent à cinq dans les chiottes des mecs (dont deux copines à moi), ils nous ont hurlé dessus “TAKE OFF YOUR DRUGS NOW” au moins 10 fois, nous ont descendus dans une petite salle, fouillés à fond pour au final, nous laisser gentiment continuer la fiesta. OUF ! On l’a échappé belle, parce que leur colère du départ ne laissait rien présager de bon. On avait pris un peu trop la confiance en allant dans les chiottes à plusieurs depuis le début sans se préoccuper à aucun moment du fait que c’était interdit. On n’a plus fait les malins après !

Le truc cool ? La qualité du son et le style de musique : de la techno qui t’éclate la gueule. Exactement ce dont j’avais besoin.

Note musicale de la nuit ? On pourrait tabler sur du 20/20 pour la puissance et la clarté du soundsystem ainsi que pour la musique jouée mais le volume était un chouia trop fort donc je vais mettre 19.5.

Le truc à y éviter ? Ne pas se mettre trop près des enceintes du coup ?

Le truc à améliorer ? Le niveau de surveillance de la sécu qui colle pas trop avec le fait que c’est un after ; donc un lieu de sheitanerie en tout genre où une plus grande indulgence serait appréciable mais bon c’est commun à tous les clubs londoniens. Par contre, on m’a quand même demandé de remettre mon t-shirt à un moment, il me semble que ce n’est pas interdit par la loi ça, si ?

On a bu quoi ? Du soft 🙂

Degrés de sauvagerie / déviance ? Pour Londres il était plutôt élevé mais rien de fou fou non plus. On devait être les plus sauvageons de la teuf, de par notre énergie, notre semi-nudité (oui il fait chaud haha) et nos danses endiablées.

Sophia Whitfield

Pourcentage de bonheur ? 100% puis 0% (enchaînement de trois péripéties d’affilée de 11 h à 13 h haha) puis 100%.

Et les gens sur place ? Les gens sont cool,  rigolos et pas mal de bons danseurs, par contre on a pas flashé sur beaucoup de filles pour moi et mecs pour mes copines haha

Dernière impression en partant ? “C’était génial mais pourquoi j’ai encore autant d’énergie bordel ?!” Finir un after à 16h c’est trop tôt…

On y retournera ? A chaque prochain passage par la capitale anglaise, je n’y manquerai pas !

Un petit conseil des familles ? Protège tes oreilles ?

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