Les Nuits Sauvages

Dégif du weekend #21 : décadence et poésie – Heeboo

Dégif du weekend #21 : décadence et poésie

Dégif - Novembre 15, 2016

Chaque semaine, Heeboo te fait le débrief gif des derniers jours de teuf. Pour cette édition spéciale 21 ans, le dégif donne dans la débauche et la poésie. Si si, parce que la rose, elle aussi, peut se couvrir de boue. Philosophie du mardi. Pour se sortir la tête de la ramasse. Au programme : de la fête sauvage a Drom et Champ Libre, des concerts attendus depuis des mois, des toutes prems derrière les platines, les connasses parisiennes à Marseille, boum cosmique et rappeuses sur bateau qui tangue. Ouille, c’était beau !

LEA

10-11/ Fatima Yamaha live (La Gaîté Lyrique)

Un jeudi soir pluvieux et noir qui s’est très vite ensoleillé à la Gaîté Lyrique.. Mais avant le plein soleil avec le grand Fatima, Pedro Winter aka Busy P a su échauffer nos oreilles à merveille.. Une salle full/foule, des ombres dansantes, une atmosphère planante et un son de dingue qui finit en explosion et te donne juste envie de danser juqu’au bout de la nuit.. ça tombe bien il est minuit.. !

TENDRES TROPIQUES (aka Elsa et Emma)

10-11/ Souff #06 / Transes Xicanas (Les Souffleurs)

Je sors pour la première fois le jeudi 10 novembre . J’arrive aux Souffleurs, j’ai mis body. Une bière et je descends dans une cave un peu rouge. Une jolie fille me montre comment me servir des platines. Le son part. Personne. L’autre partie de moi même commence à se déhancher. Les gens arrivent, enfin, il fait chaud. Deux trois problèmes techniques, mais la danse et l’euphorie de voir les gens prennent le dessus. On décolle. Les tropiques sont à Paris ce soir .

JUJU

10-11/ DRØM – Fluctuat Nec Mergitur (Bobigny)

Privé de week-end à la mer, j’atterris à la Drom. Une orga au top, un public respectueux, pas déçu de ce petit voyage ! Ça faisait trop longtemps que je n’avais pas fait une soirée techno aussi quali à Paris, avec 2000andone et Heiko Laux qui ont envoyé des sacrées bûchettes. Le début d’un long-bon week-end.

LILY

10/11/ Concert Alessandro Cortini (Nine Inch Nails) + Teknomom (Le Batofar)

Jeudi, direction le Batofar sous la pluie pour aller assister à la fabuleuse prestation d’Alessandro Cortini, dans une cale aussi remplie de ses afficionados & de fans de Nine Inch Nails que de moustiques. A l’écoute de cette electro ambient cathartique, des images défilaient à l’écran : Alessandr(in)o, enfant, avec sa mère ; récit d’une enfance heureuse, innocente, lointaine et qui poussait à la nostalgie. Cortini en retrait, sur le côté, pour qu’on se concentre sur nos sens et non sur lui. Des frissons d’infrabasses et une petite demi-douzaine de piqûres aux chevilles plus tard, je suis sortie rêveuse, encore sur mon nuage, savourant mes souvenirs esthétiques idylliques. Le week-end avait commencé calmement et s’est fini dans les abysses de l’enfer, à Champ Libre, où l’ambiance familiale ne dérogeait pas à la règle, et où la musique, avant de nous faire trembler sur les rapides BPM d’une techno sombre, nous a fait danser sur les mélodies de tracks coldwave – synthpop des années 80. Une sorte de voyage dans le temps dont on est toujours satisfaits de s’extraire au petit matin. Merci Pantin.

HUNSON ABADEER

11-11/ Stupra Militia #2 : Mycose Ov You – (Le Klub)

Dédales de stupre, caves de live, signaux invertis phosphorescents : et la joie inonda nos visages ruisselant de mycose…

SAMUEL S.

11-11/ LE BAL CON – (Badaboum)

Niveau dingueries sur scène, on commence par savoir que Le Bal Con n’est pas en reste… Cette fois-ci peut être plus encore que d’habitude avec un délire 60s Comic Strip dans les performances comme sur le mapping projeté sur scène : grande classe.
Niveau son, un retour aux sources techno des plus appréciables avec un Danny Daze chauffé au fer blanc sur l’ensemble de son set et sur un b2b de finish avec Maxime Iko. C’est dire, ses platines sont même encore chaudes.

ADELINE

11-11/ Stupra Militia #2 : Mycose Ov You – (Le Klub)

Retourner au Klub c’est comme se lover sur les genoux d’un vieil amant, d’une aventure passée, d’une amourette d’été. C’est retrouver la plénitude du chez-soi et ressentir avec un pincement au cœur, la mélancolie de folles teufs passées. L’été 2012. Les hivers caverneux. Les copains qui font vibrer les vieux murs. Y retourner avec tout de changé. Comme si tout était fini. Aïe. Enfin. Tout serait fini, oui, si certains collectifs ne mettaient pas la main à la patte pour nous faire passer, à nouveau, les plus belles nuits de la vie et combattre l’ennui. Les meufs de Brigade du Stupre ont relevé le défi et on peut dire que le challenge est réussi. Chaude nuit, bruyante et affolante, tant soigneusement organisée que profondément saugrenue, ambiance agréable et sans prétention, on salue la découverte de Avenir aka les quatre folles dingues de Brest qui ont retourné la cave. On salue le trait fin et l’univers étrange et absurde de Valse Noire également.  Merci les filles. C’était bien. On attend la prochaine. Pour. Bientôt. (?)

GAËLLE

11-11/ Sortie de Résidence Lonely Walk (Embobineuse Théâtre de Fortune)

Vendredi soir, on sort ou à Marseille ? A l’Embobineuse ! Un bar /salle de concert qui ressemble à un garage de quartier et qui en était sûrement un. 23h, l’heure de quitter l’aperotement pour aller s’enjailler. On a beau découvrir, en bonnes connasses parisiennes, qu’il y le métro dans cette ville de province, aucune ligne ne nous mène dans ce quartier reculé de la ville. Il va falloir user de nos applis (euh, y a pas heetch sur la canebière ?!). Le lieu a l’air fermé, mais s’ouvre sur une grosse claque avec « Le Villejuif underground ». Le groupe aurait squatté la station (gare des mines) tout l’été, nous avions besoin de l’écouter à 800km de chez nous juste pour nous la péter tsé. Le chanteur nonchalant nous fait penser à Jim Morrison moins torse nu, il allume la scène, souris et chantonne en douceur des airs de rock du Shadow. Johnny Hawaï enchaine, c’est bon aussi mais on rentre d’ivresse le sourire aux lèvres-rock, l’amour dans le coeur, Marseille dans la peau.

SAMUEL B.

11-11/ I’ve Seen The Future #12 – (Chinois)

T’arrives au chinois et tu t’attends à de la techno. Quand t’as poussé la seconde porte du sasse d’entrée les baffles balance un son 90´s à souhait type Freed from desire. T’es étonné mais ta tête se dandine tout de même au rythme des boom-boom. Après avoir fumé une clope tu reviens danser. Là, on y est, la techno tape sévère. I’ve seen the future. »

OCTAVE

12-11/ Flash Cocotte – (Cabaret Sauvage)

Comme à mon habitude, j’ai retrouvé ma team de copine au Cabaret Sauvage pour bouger mes fesses sur un set de la parfaite Octo Octa : le tout dans une ambiance Flash Cocotte. Entre aller retour : dancefloor/backstage, et commande de planteur au bar : je n’ai pas vu le temps passé. Le club n’était pas rempli, mais c’était parfait pour exprimer nos talents de danseuses… Il est déjà 6h : on part chez la Mounoury pour une after de type normal.

 

 

QUENTIN

12-11/ Bizarre Love Triangle’s Birthday ! 10 Years (Maxim’s)

Samedi c’était les dix ans de la BLT. Qui dit « dix ans » dit « deux fois plus de dj », d’espace et d’heures de fêtes. 22h, la soirée débute au Maxim’s. En l’espace d’une heure à peine, le fumoir et les deux salles du haut se remplissent à craquer, commence alors la succession de djs, le mélange des styles, des gens, puis l’ouverture de la salle principale. Il y en a pour tous les goûts, du bonheur et des good vibes à tous les étages. Puis 6h arrive, déjà. Déjà l’heure de… partir en after, au Salo. Midi, tout le monde est encore sur sa faim. L’anniversaire de la BLT, 14h de musique, une énergie folle jusqu à la fin, 13 dj et tous les amis réunis pour célébrer dix belles années.

AUBRY

12-10/ Sale! x Mceuads w/Orties & Henaski live!  (Le Batofar)

Pour sa dernière au Batofar avant un petit moment, La Sale! a fait salle comble et a célébré la venue d’Orties comme il se doit. Avec Mirwais comme parrain et tous les crews amis réunis, on a rien compris au bordel mais c’était hyper bon, hyper bien et hyper beau

Adeline Journet

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