Les Nuits Sauvages

DÉGIF du weekend #07 – Heeboo

DÉGIF du weekend #07

Dégif - Juillet 26, 2016

Chaque semaine, Heeboo te fait le débrief gif du weekend. Cette fois-ci, la rédac’ a tapé dans le haut du panier : entre ceux qui s’infiltrent dans le monde de la MILF et qui dessinent sur LE pote torché de la soirée, ceux qui montent le son en peine cambrousse, les autres qui se font dorer la pilule sans pression et ceux qui expérimentent des dimanches soirs peut-être un peu trop costauds : en voilà une bonne team de warriors !

 Alfred

Je dédie ce billet à Sophia, rencontrée sur la banquette du fumoir vers 4h30.
Ce samedi, ma soirée commençait bien, l’apéro battait son plein avec les potes, le Ricard coulait à flots, le bon son nous berçait violemment, comme si la soirée allait être pleine de basses et de sueur. Mais notre meute, exclusivement constituée de mâles, est hétéroclite, tout le monde n’apprécie pas se faire tamponner les ouissances, certains poussent pour une soirée French Connexion au Divan Du Monde, d’autres s’allient pour convaincre les plus réticents de les suivre à Concrète… Chacun y va de son grain de sel, le Rex, le Globo, même le Memphis…

En tant que meute démocrate, sans mâle dominant, nous décidons de voter au suffrage universel syndical : à main levée. Pas de 49.3 possible, le Memphis emporte l’élection de justesse devant la Concrète. Ne me demandez pas pourquoi. Ce sera une grande première pour moi. Pas de carte bancaire acceptée à l’entrée, les plus habitués m’entraînent rapidement découvrir ce sous-sol aux murs kitch tapissés d’une moquette jaunâtre. La salle est encore pleine de jeunes de tous horizons qui chantent et dansent en osmose au rythme des Démons de Minuit et de Michel Sardou. J’attends la Macarena avec impatience.

Les heures passent, l’ambiance est moite et je me réfugie dans le fumoir, plus qu’un sauna, un lieu de rencontre. Les cougars sont à l’affût. Elles ne recherchent pas de portefeuille, juste une expérience unique, à consommer avant 7h, avant d’aller retrouver leur petite famille pour le p’tit-déj, c’est triste. Je me joue d’elles, danse des rocks endiablés rythmés par le King Elvis. Je suis à bout. Ces femmes mûres sont finalement beaucoup plus résistantes que nous, jeunes loups. Leur secret est de ne boire que 2 ou 3 Cosmos dans la soirée, pas plus, afin de rester dignes.

C’en est trop pour moi : je quitte ce lieu avant que des bagarres générales n’éclatent. Mes potes sont encore chauds : « Pigallion les Mans ?! ». Comment, après Le Téléphone Pleure peut-on penser au PIGALLION, j’ai juste envie de pleurer, las de cette épreuve auditive et visuelle. Il est temps de rentrer me coucher, seul, sans ma meute, et de penser à changer de potes d’ici vendredi prochain.

Adeline

Weekend grosse fatigue où les traquenards se suivent sans se ressembler. Passé la trentaine, les traquenards sont bien dissimulés et ressemblent aisément à une Margarita commandée sur un coup de tête au bar de potes ou à des lunettes fétiches égarées à l’after de l’after du before de l’after de… bref. Passé la trentaine, on apprécie pas mal les concerts des copines de Mensch sur une péniche qui remonte le Canal de l’Ourcq un samedi soir. On apprécie aussi de se mêler à la foule d’un ponton en folie au son de tonton Rag, aka cheftaine des Barbi(e)turix. On apprécie les mains qui se tendent, là-bas, sur les berges et la France qui se dévoile à coups de sourires et de danses endiablées pour nous accompagner le long de la route, sans frontières ou barrières (tu m’étonnes, un bateau remplis de filles qui hurlent, c’était cadeau..), on essuie sa petite larme, puis on continue. Passé la trentaine, on se la pète à faire la fête un dimanche soir. A se laisser convaincre d’un dernier Ricard. Puis encore un. Allez come on, juste un, un tout petit petit. C’est la folie à La Folie, on aime les potos à la folie, on s’égare sur les sets trop coolos d’Alex June, Id !r, Morgan, Nari Fshr et la prestation super sexuelle de Safia Bahmed-Schwartz. On pleurera demain matin, on reste, oué oué demain c’est lundi, t’inquiète, je gère, easy easy.

Lou

Vendredi, retour aux sources pour une petite soirée dans la banlieue parisienne profonde #91RPZ. Dit comme ça, c’est pas très glam’ mais ce fût l’occasion de poser les platines en bord de lac pour danser toute la nuit entre potes. Eh oui, l’avantage de la « campagne », c’est que tu risques pas de déranger les voisins 😉

Victoria

BBQ Party ! Week-end pépouze, allongée dans la pelouse. Le charbon est chaud, tout comme les chippos, le pain, la mayo… tout y est ! Musique à fond, histoire de bien faire chier les voisins. Du soleil, des potos, un bon apéro et un bon son de Doc Gyneco… que demander de plus ?

Max

Ce week-end, j’ai expérimenté le pote bourré. N’y voyez pas d’allusion perverse, disons simplement que j’ai, moi et mes gars sûrs, profité de l’état avancé du meilleur pote pour s’essayer à toutes sortes d’expériences diaboliques sur son quasi cadavre profondément endormi. Cela commençait pourtant bien : une merguez derrière l’oreille, puis deux, puis cinq dans sa douce main, puis une pyramide sur son crâne touffu… puis c’est parti complètement nawak, avec des dessins extraordinaires sur ses bras et son front, de la sauce curry-mangue dans les narines et de la chantilly dans la paume de ses mains (avant de lui chatouiller le visage jusqu’à ce qu’il recouvre ses petites joues tout seul, comme un grand). La touche finale, c’était de lui cellophane les deux jambes et d’attacher ses chaussures entre elles : une oeuvre d’art à la fois visuelle et culinaire. Prenez Picasso, Jean-Pierre Koff et Al Capone, faîtes les boire un bon coup, laissez-les délirer et vous avez un bon aperçu.

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