Des cœurs brisés, la télé-réalité a sa villa, mais Paris a son club : le Broken Art Club. Au départ, c’est un programme court sur Radio Campus Paris qui s’intéresse au processus créatif d’artistes et/ou groupes chouchous des deux animateurs, sélectionnés pour leur prod de qualité. Heureux de ces rencontres et échanges sincères, le duo a décidé de faire un format soirée de leur émission, une sorte de réunion de copains IRL : les soirées Broken Art Club sont nées.

Au programme, des line-up tous plus excitants les uns que les autres qui mettent la scène parisienne à l’honneur, mais pas que ! Entre découvertes et confirmations de talents, ils assurent à eux-deux une belle représentation de ce qui se fait actuellement de mieux dans la variet’ sous MD -comme disent les mecs de Pan European. ET ça ne s’arrête pas là. Ce qui les motive, ce n’est pas l’étiquette mais leurs émotions, et ça, c’est beau. Avant d’aller bientôt danser avec eux, on vous en parle un peu.

Jeudi 15 juin, Broken Art Club fait sa teuf #3 au Trabendo, avec une sélection d’artistes aux petits oignons : Born Idiot, Bumby et Fantôme en concerts, Buvette, Judah Warsky et Guido d’Acid Arab se chargeront, eux, d’assurer des dj sets aussi caliente que la chaleur d’été. En attendant, Felicie et Christophe nous ont consacré un peu de leur temps pour nous parler de leur (é)mission !

Présentez-vous, ou taisez-vous à jamais.

On est Félicie et Christophe, les Mademoiselle Agnès et Loïc Prigent du monde de la musique.

Quand on vous demande ce qu’est Broken Art Club vous répondez quoi ?

C’est un format court diffusé sur Radio Campus Paris qui cherche à décortiquer le processus de création des artistes, qu’on appelle communément le club des coeurs brisés. Et on aime aussi faire la fête avec les artistes rencontrés au fil des saisons, d’où l’envie d’organiser les Broken Art Club Party.

Et quand il est 4 h du matin, que vous êtes en soirée et pas forcément aptes à réfléchir, ça donne quoi ?

Deux solutions : soit ça tourne mal à la Tequila et on joue à la bouteille, soit (on va pas vous mentir) on va se coucher.

Les plus belles rencontres, en soirée, on les fait à quelle heure ?

Soit en happy hour au Café des Anges, notre QG, soit par accident à 3 h du mat’ en faisant la queue pour les chiottes.

Un mot qui qualifie votre vécu dans le collectif jusqu’à aujourd’hui ?

Pipelife = la highlife des loosers

Un moment marquant dans votre parcours de jeunes organisateurs de soirées / découvreurs de talents ?

L’aprèm qu’on a passé à fumer des joints avec Sankka, un jeune artiste qui a depuis arrêté sa carrière de musicien et s’est lancé dans l’anthropologie (Promis, on y est pour rien!)

Le truc dont vous êtes le plus fièr(e)s (en matière de fête) avec Broken Art Club ?

D’avoir été invités par Arabic Sound System pour organiser une soirée sur le rooftop de l’Institut du Monde Arabe (et d’avoir arrosé le public de faux billets à 5 h 30 du mat’ sur Bitch Better Have My Money)

Votre plus grand fail ?

En rendez-vous avec un artiste, Félicie a renversé son Monaco ENTIER sur le pull blanc tout neuf de Christophe. On a failli splitter.

Comment on construit un line-up chez Broken Art Club ? En fonction des artistes venus dans l’émission, mais encore ?

Chacun fait une liste et quand un artiste se retrouve sur les 2 listes, c’est évident.

Un ou des collectifs/ labels en particulier dont vous vous sentez proches ?

Amnesty International ou WWF, on adore les pandas.

La fête ça représente quoi dans votre vie ?

Le quotidien (en vrai, l’occasion d’avoir des trucs à raconter le lundi au boulot.)

Votre track préf pour aller en soirée et à mettre à fond sur ses oreilles ?

Cléa Vincent – J’my attendais pas, parce que bon la plupart des fois, on s’y attend vraiment pas…

Le track à mettre dans ses écouteurs pour rentrer d’after ?

Voilà c’est fini, de Jean Louis Aubert

D’ailleurs, pourquoi on va en after ?

Parce qu’on s’est trompé de Heetch. #pipelife

La plus belle fête de votre vie ?

Elle est à venir et elle sera le 15 juin au Trabendo !

Quand on organise des concerts, qu’on met en avant des artistes, c’est quoi le rêve ULTIME ?

Que nos potes le lendemain de la soirée nous inondent de textos en nous disant “Meilleure soirée de l’année”

Et c’est qui l’idole qu’on aimerait y voir ?

Thomas Mars, parce que c’est en regardant un documentaire sur la création de “Bankrupt!” que l’idée de Broken Art Club nous est venue.